Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur baiser - Page 10 sur 14
Nous rejoindre...
...et attendre le plein soleil, intense; le laisser nous baigner de sa lumière crue, se laisser surprendre par sa caresse chaude, enlacées-embrassées au plus doux de notre désir.
Prendre le temps, être à l’écoute l’une de l’autre; glisser mes yeux au plus profond des tiens...te lire, te ressentir déjà...nos regards qui se troublent.
Recevoir tes mots, tes soupirs...les miens en réponses; nos lèvres se frôlent...notre baiser entre caresse et frisson...nos souffles qui se mêlent.
Goûter la pression de tes mains sur mes hanches, mes fesses, de mes seins sur tes seins...peser un peu plus sur ton corps...nous laisser porter au plus haut de notre désir.
Onduler doucement, aller au même rythme, gémir un peu plus à chacune de nos impulsions...nous éprouver sensuellement jusqu’à faire de ta jouissance la mienne et faire de mon plaisir le tien.
...en prendre plein nos sens et jouir...mon amour...
Prendre le temps, être à l’écoute l’une de l’autre; glisser mes yeux au plus profond des tiens...te lire, te ressentir déjà...nos regards qui se troublent.
Recevoir tes mots, tes soupirs...les miens en réponses; nos lèvres se frôlent...notre baiser entre caresse et frisson...nos souffles qui se mêlent.
Goûter la pression de tes mains sur mes hanches, mes fesses, de mes seins sur tes seins...peser un peu plus sur ton corps...nous laisser porter au plus haut de notre désir.
Onduler doucement, aller au même rythme, gémir un peu plus à chacune de nos impulsions...nous éprouver sensuellement jusqu’à faire de ta jouissance la mienne et faire de mon plaisir le tien.
...en prendre plein nos sens et jouir...mon amour...
Mer 03 Août 2005, 06:21 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Rêver d'une aube...
...où je m’éveille avec toi, où mon premier geste est pour te caresser. Je promène ma main sur ta peau et sur la soie des draps et je ne sens pas de différence. J’embrasse tes yeux, tes cheveux, j’effleure tes cils de mes lèvres, puis ta joue, la droite, celle qui porte ce ravissant grain de beauté. Je perds ma bouche sur ton cou, j’avale le lobe de ton oreille. Enfin, je dérobe ton premier baiser. Nous mêlons nos langues et nos souffles et je me délecte de ta tendresse, de la succulence de ce premier instant sensuel, présage d’une matinée charnelle. Je m’étends sur toi et te gave de gestes lascifs, te saôule de mots impudiques. Je veux t’inciter à me faire l’amour avant même de m’avoir dit "bonjour". Je rêve de ces heures chaudes au creux de ta passion, j’aspire à cette fusion matinale, à tes pulsions fébriles...demain, peut-être.
Lun 01 Août 2005, 12:47 par
syolann sur Les liaisons sulfureuses
En t'attendant...
Un baiser sur chacune de tes paupières...léger-léger ce baiser.
Deux sourires, le tien qui répond au mien, "amour, viens dans mes bras...".
Trois mots:-" je t’aime..." -"amour, je n’ai pas entendu...tu peux répéter?".
"Quatre, cinq, six fois...autant que tu voudras! Je ne me lasse pas..."
Deux sourires, le tien qui répond au mien, "amour, viens dans mes bras...".
Trois mots:-" je t’aime..." -"amour, je n’ai pas entendu...tu peux répéter?".
"Quatre, cinq, six fois...autant que tu voudras! Je ne me lasse pas..."
Mar 05 Juil 2005, 08:04 par
danslalune sur L'amour en vrac
Ah oui! les beaux jours...
Je ne t’ai pas vue depuis plus de six jours...tu me manques, je crois et là, je pense à toi.
J’ai envie de nos discussions sur tout, sur rien, sur nous et les autres, sur nous...envie de recevoir ton premier sourire quand tu te réveilles, de t’entendre chanter, de te laisser grimper sur l’escabeau et de t’y surprendre, de te regarder savourer une crêpe à la crème de marron accompagnée d’une boule de glace à la vanille à la place de la Chantilly...je désire lire sur tes lèvres:"...je t’aime...", prendre le temps de plonger mes yeux dans les tiens et te savourer lorsque tu es assise en face de moi à la terrasse d’un café, nous oublions les autres...envie de nos sourires entendus, de te livrer le passage dans la rue quand le trottoir se fait trop étroit...le plaisir des yeux...très envie de te frôler du regard, du geste et de la voix, de laisser tes mains me deviner dans l’obscurité du couloir de l’immeuble, de leur céder lorsqu’elles me trouvent, d’effleurer tes lèvres avec les miennes, de les caresser et de goûter notre baiser...tu me manques, c’est certain...et là, est-ce que tu penses à moi?
J’ai envie de nos discussions sur tout, sur rien, sur nous et les autres, sur nous...envie de recevoir ton premier sourire quand tu te réveilles, de t’entendre chanter, de te laisser grimper sur l’escabeau et de t’y surprendre, de te regarder savourer une crêpe à la crème de marron accompagnée d’une boule de glace à la vanille à la place de la Chantilly...je désire lire sur tes lèvres:"...je t’aime...", prendre le temps de plonger mes yeux dans les tiens et te savourer lorsque tu es assise en face de moi à la terrasse d’un café, nous oublions les autres...envie de nos sourires entendus, de te livrer le passage dans la rue quand le trottoir se fait trop étroit...le plaisir des yeux...très envie de te frôler du regard, du geste et de la voix, de laisser tes mains me deviner dans l’obscurité du couloir de l’immeuble, de leur céder lorsqu’elles me trouvent, d’effleurer tes lèvres avec les miennes, de les caresser et de goûter notre baiser...tu me manques, c’est certain...et là, est-ce que tu penses à moi?
Jeu 30 Juin 2005, 07:04 par
danslalune sur La vie à deux
L'amour en douce...
Mon regard ne te lâche plus: il te cueille lorsque tu sors de l’eau, se perd un instant sur le creux de tes reins et t’accompagne jusqu’aux vestiaires.
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Tu te douches rapidement, tu as deviné ma présence...maintenant tu sors; tu cherches tes vêtements...tu ne les trouveras pas: je te les ai "piqués"!
...monange, tu viens dans mes bras, tu t’accroches à mon pull...et c’est tout mon corps qui se tend!
Je te tiens tout contre moi, pas question que tu attrapes froid; c’est que tu es sensible...un léger zéphyr et c’est la cata! te voilà qui mouches, qui traînes un rhume long comme ça...alors reste là. Ma bouche effleure ton oreille; j’y dépose mes mots les plus doux, ceux que tu aimes...tout un chapelet!
...et ton sourire! tu me fais les yeux qui "vont si bien avec"...avec ton air faussement innocent, éffrontément angélique; amour, je ne t’ai pas vue venir: ta cuisse se glisse entre les miennes, je soupire sur tes lèvres...là, c’est toi qui me tiens...
Naturellement une de mes mains se pose sur ta cambrure, s’y loge...je te colle un peu plus à moi; mon autre main masse ton dos, que les multiples tâches ménagères n’épargnent pas, j’insiste sur cette partie toute en reliefs rebondis...ta cuisse entre les miennes se fait plus insistante: tu gémis dans ma bouche...
Tu me laisses abandonner tes lèvres...encore un baiser...pour aller à l’aventure, pour découvrir...c’est chaque fois une découverte...tes seins, je les calole, ils me ravissent...tes tétons tendus qui se prêtent si bien aux caresses de ma bouche; amour...tes mains sur ma nuque, tes mots troublants...
Mes doigts flânent sur tes hanches, longuement je dessine leurs contours; flattent tes cuisses, délicatement je les sculpte; frôlent ton pubis, à peine; s’arrêtent sur ton ventre...ce qu’il est doucement tiède ton ventre, attendrissant, si accueillant: je viens m’y reposer un instant, y goûter mon bonheur...fermer les yeux, un peu, et ne penser qu’à toi...me laisser gagner par tes frémissements, m’âbimer dans tes sensations.
...ton désir, le mien conduisent ma main...ma paume épouse parfaitement la courbe de ton pubis...mes doigts entament une lente descente, croisent au large de ton bouton que seul un baiser suave pourra faire éclore, abordent les rives de ta source: ton corps se tend aussitôt...tu t’offres à leur caresse...voilà...ils se nichent au creux de ta chaude intimité, vont au rythme de ton corps, viennent à l’approche de ta jouissance...je te laisse mener la danse.
...et toujours tes mains dans mes cheveux...tes mots qui me disent...oui, dis-moi, guide-moi...tu me veux tendre, tu me veux hardie...alors mes lèvres, ma langue éprouvent ton envie, prennent le relais de mes doigts...comme tu te cambres!
...et ton envie, mon désir de toi...ma bouche fait la cour à ton clitoris "Rose ermite", l’amène à quitter sa réserve, l’apprivoise, le fait s’épanouir, doucement te mène au plaisir...tu m’appelles, tu m’invites...maintenant amour, tu t’ouvres et tu n’as plus aucun secret pour moi: je t’ai trouvée là, au plus profond de toi.
Ma caresse se fait plus soutenue, plus audacieuse aussi à chacune de tes impulsions...et tes mains qui s’accrochent aux miennes, tes mots qui scandent tes ondulations...je frissonne au moindre de tes gémissements...je t’attire, te retiens...je soupire lorsque, sans retenue tu jouis. Ce moment, le faire durer ce moment...le suspendre à ton "presque-cri"...enfin, te prendre dans mes bras, te ceindre de tendresse et t’apaiser...longuement, comme tu aimes, comme j’aime.
Voilà, l’après-midi touche à sa fin: je te rends tes vêtements, tu t’habilles rapidement...que j’ai envie de te déshabiller...encore un baiser sur ta nuque...le faire durer ce baiser...
Un dernier sourire, mes lèvres sur les tiennes et tes mains qui maltraitent mon pull...maltraîte amour, maltraîte...Je murmure ton prénom, le mien est sur tes lèvres...
Voilà, notre journée s’achève; tu dois rentrer: les enfants ont regagné la ruche...c’est l’heure, oui, il est temps...
Lun 13 Juin 2005, 23:22 par
danslalune sur Les liaisons sulfureuses
Mon premier bonheur du jour.
Je la cherche dans la maison, il est à peine neuf heures, l’heure bénie pour les mamans: les enfants ont quitté la ruche pour la journée.
Elle est là, devant son ordinateur et relève ses mails...Je me penche jusqu’à frôler sa nuque....tiens! elle sourit...et d’un clic de son mulot, elle ouvre la pièce jointe à l’un des messages: c’est une chanson...pas de titre, pas de nom, juste un petit commentaire "...pour toi...bisous..."
Sa journée vient de commencer: une belle journée...
Je termine mon geste par un baiser sur son épaule, un baiser virtuel....je viens tout juste de recevoir son mail...."merci pour la chanson, malune."
Et voilà, ma journée vient de commencer, une bien belle journée!
Elle est là, devant son ordinateur et relève ses mails...Je me penche jusqu’à frôler sa nuque....tiens! elle sourit...et d’un clic de son mulot, elle ouvre la pièce jointe à l’un des messages: c’est une chanson...pas de titre, pas de nom, juste un petit commentaire "...pour toi...bisous..."
Sa journée vient de commencer: une belle journée...
Je termine mon geste par un baiser sur son épaule, un baiser virtuel....je viens tout juste de recevoir son mail...."merci pour la chanson, malune."
Et voilà, ma journée vient de commencer, une bien belle journée!
Ven 20 Mai 2005, 21:23 par
danslalune sur Mille choses
La pluie
Alors que le printemps approche de l’été, la chaleur androgyne dessèche, perce et fend. La terre ne trouve plus remède à sa souffrance, l’humidité lui manque avec la main de l’homme. Friable et inféconde, elle se fendille et s’ouvre. Elle est prête à offrir au premier tout-venant son amour et la fleur qu’elle pourrait nourrir. Elle se tord et elle souffre sous ce soleil austère, solitude et tristesse ravagent encore sa face. Elle brûle et blondit encore dans la chaleur qui veut la transformer en désert irréel.
Elle attend.
Elle espère.
Voit le premier nuage.
Elle soupire en rêvant mais jamais l’eau ne vient.
Le soleil assombri attise son ardeur, elle ne peut retenir sa clameur de détresse.
Elle fut faite terre pour enfanter et rire, accueillir cette vie qui aujourd’hui la fuit.
Elle dépose en offrande ses lèvres évaporées, priant que la déserte l’accablant abandon.
Et soudain vient la pluie.
La première gouttelette perce la croûte sèche, s’introduit et pénètre dans un soupir d’extase. La terre s’ouvre un peu plus de toutes ses craquelures, pour accueillir les flèches qui la transpercent d’eau. Elle murmure son désir et s’élargit encore. De sa peau s’épanouissent des senteurs de plaisir. Soulagée, contentée, elle referme ses bras sur l’eau qui se faufile pour mieux la satisfaire. L’averse est si violente qu’elle sent ruisseler, bondir et s’infiltrer ses caresses liquides. Sur ses formes de bronze se jouent des arabesques et la terre se tord et savoure et enlace. Elle bruisse de plaisir, cherche la délivrance. Que la semence abonde au creux de ses entrailles, que la jouissance atteigne le vaste précipice où la vie rejaillit dans ses sombres artères, la terre martelée, pilonnée et aimée glisse dans l’abandon et la satisfaction. Elle reste alanguie, toute chaude de pluie, étreignant son amant dans un dernier baiser.
Elle attend.
Elle espère.
Voit le premier nuage.
Elle soupire en rêvant mais jamais l’eau ne vient.
Le soleil assombri attise son ardeur, elle ne peut retenir sa clameur de détresse.
Elle fut faite terre pour enfanter et rire, accueillir cette vie qui aujourd’hui la fuit.
Elle dépose en offrande ses lèvres évaporées, priant que la déserte l’accablant abandon.
Et soudain vient la pluie.
La première gouttelette perce la croûte sèche, s’introduit et pénètre dans un soupir d’extase. La terre s’ouvre un peu plus de toutes ses craquelures, pour accueillir les flèches qui la transpercent d’eau. Elle murmure son désir et s’élargit encore. De sa peau s’épanouissent des senteurs de plaisir. Soulagée, contentée, elle referme ses bras sur l’eau qui se faufile pour mieux la satisfaire. L’averse est si violente qu’elle sent ruisseler, bondir et s’infiltrer ses caresses liquides. Sur ses formes de bronze se jouent des arabesques et la terre se tord et savoure et enlace. Elle bruisse de plaisir, cherche la délivrance. Que la semence abonde au creux de ses entrailles, que la jouissance atteigne le vaste précipice où la vie rejaillit dans ses sombres artères, la terre martelée, pilonnée et aimée glisse dans l’abandon et la satisfaction. Elle reste alanguie, toute chaude de pluie, étreignant son amant dans un dernier baiser.
Lun 09 Mai 2005, 17:35 par
Cerise sur Les liaisons sulfureuses
Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Savoir Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Se Sentir Aimé
Un Corps abandonné
Une Peau effleurée
Un Baiser donné
Une Caresse déposée
Un Désir affiché
Une Envie avouée
Un Plaisir partagé
Une Jouissance exprimée
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
Ce sont Deux Etres qui s‘Aiment......
C’est Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Savoir Aimer
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
C’est de Se Sentir Aimé
Un Corps abandonné
Une Peau effleurée
Un Baiser donné
Une Caresse déposée
Un Désir affiché
Une Envie avouée
Un Plaisir partagé
Une Jouissance exprimée
Le plus important ce n’est pas dire je t’aime
Ce sont Deux Etres qui s‘Aiment......
Dim 17 Avril 2005, 14:22 par
Satine sur Parler d'amour
La fuite d'eau
Il y a une chose qu’une femme seule met en panique, c’est une fuite d’eau dans la salle de bain. Et celle qui venait de se déclarer dans la mienne avait vraiment toutes les raisons de m’inquiéter. Elle avait du commencer au milieu de la nuit, et lorsque je me rendis dans la salle de bain pour prendre ma douche, je pataugeais dans trois bons centimètres d’eau. Je me ruais dans le salon et décrochais le téléphone tout en cherchant fébrilement dans mon carnet le numéro du plombier de l’immeuble.
« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »
Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.
J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.
Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.
« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.
Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était tellement inattendue, tellement délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.
« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.
Et en plus, ce type était charmant. Non seulement il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.
Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.
« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.
Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.
« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.
Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.
Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.
«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à présent sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.
« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.
Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.
Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
« J’arrive dans cinq minutes me dit-il, coupez l’arrivée d’eau centrale, le robinet est dans le placard du cabinet »
Je n’avais pas la force de tourner ce fichu robinet, je dus me résoudre à attendre mon sauveur, assise dans l’entrée à fumer une cigarette censée me calmer.
J’entendis le bruit de l’ascenseur s’arrêter, la porte s’ouvrir, et finalement le bruit des talons se rapprocher de ma porte.
Sans attendre que la sonnette retentisse, j’ouvris la porte. Il tenait une lourde caisse à outils dans sa main droite, et dans sa main gauche une rose. Jaune avec un liseré carmin.
« Je l’ai coupée dans mon jardin en partant, ça vous consolera peut-être de votre fuite d’eau» me dit-il en me la tendant gentiment.
Surprise, je le remerciai. Sa rose était splendide, fraîche comme la rosée du matin. Son parfum emplit aussitôt l’entrée, et j’oubliais en un instant tous mes soucis. Cette attention était tellement inattendue, tellement délicate. J’arrêtais de contempler cette fleur pour voir mon plombier sortir des cabinets.
« La vache, il était vraiment dur à tourner ce robinet, mais je l’ai gagné » me dit il en souriant amusé.
Et en plus, ce type était charmant. Non seulement il était délicat, mais il était charmant. Mes yeux s’attardèrent un instant sur son corps, que le travail de force avait rendu puissant tout en restant fin.
Un frisson ma prit sous la nuque, et je sus à ce moment que ma matinée serait foute. Je le précédai pour lui indiquer le chemin de la salle de bain, profitant de ce que je lui tournai le dos pour resserrer le bas de mon peignoir, et entrouvrir le haut. Je sentais ses yeux sur mes hanches, et lorsque je le laissai passer pour contempler le désastre dans la salle de bain, je détournai un instant les yeux afin que les siens plongent sans embarras dans mon décolleté amène.
« Houlà, effectivement ! » s’ecria-t-il.
Il se démena comme un diable pour trouver finalement le joint fautif, entrepris de le changer et écopa l’eau dans la baignoire. Lorsqu’il eut finit, il était trempé, et je lui proposa de faire sécher ses affaires dans mon séchoir électrique, et que si il voulait il pouvait prendre une douche.
« Et vous, vous voulez ? » me demanda t il en me fixant droit dans les yeux.
Alors que je murmurai un « oui » courageux en fermant les yeux, je sentis ses mains faire tomber mon peignoir. Nous fîmes l’amour dans cette salle de bain, passant de la douche sur le séchoir, en faisant une petite incursion dans un énorme tas de serviettes propres.
Je réajustai sans enthousiasme mon peignoir de bain, rencontrant dans la glace mes yeux fatigués. Ce n’était pas raisonnable. Ce n’était pas raisonnable de se laisser aller avec un inconnu, mais c’était bon, oh que c’était bon.
«Tu vois» me dit il en finissant de réajuster son pantalon à présent sec, «tu ressembles à la rose que j’ai cueillie pour toi. Cette rose n’a pas d’épines, tu verras. Tu as son parfum enivrant, sa fraîcheur gourmande, et surtout tu ne te caches pas derrière d’illusoires épines.»
Je restai un peu interloquée, ne sachant pas si je devais prendre ces mots pour de la goujaterie de mauvais dragueur. Mais il s’approcha de moi, et m’embrassa avec tant de tendresse qu’il dissipa ces doutes.
« Ca fait des mois que je prie pour que tu m’appelles. Ca fait des mois que je te regarde et que je te désire. Je voudrais, enfin, si tu veux bien, je voudrais te revoir, être avec toi, essayer quelque chose quoi, enfin tu vois ». Ma bouche s’ouvrit de surprise et mes yeux ne purent contenir l’émotion provoquée par cette révélation. Je me blottis dans ses bras, comme un dernier recours, dans un merci muet.
Lorsque je le raccompagnai enfin dans l’entrée, j’observai attentivement sa rose. Effectivement, à la place des épines, elle avait des petites touffes de duvet soyeux, qui donnaient aussitôt l’envie de caresser. Je levai mes yeux et surprit les siens me contemplant avec tendresse. Il ouvrit la porte d’entrée sans un autre mot, et s’engouffra dans l’ascenseur qui semblait l’avoir attendu.
Je me précipitai sur le palier et le retint par l’épaule. Je lui pris un dernier baiser gourmand avant de le rendre à son travail. La porte de l’ascenseur se referma, me laissant seule sur le palier avec cette rose sans épines.
Jeu 14 Avril 2005, 09:41 par
PetitPrince sur Textes à jalons
L'autre
L’amour, c’est aussi quelque chose qui ne dure qu’une seconde, qui ne se matérialise ni par un baiser, ni par une levrette endiablée. Il se dit sans un mot, ne provoque pas de choc quelconque, euphorisant ou deprimant. Il ressemble aux autres dans la mesure ou il se présente lui aussi quand on ne s’y attend pas et qu’on ne le cherche pas. Mais c’est tout.
Cet amour là, il survient pendant les quelques secondes ou tu croises quelqu’un dans la rue, et que l’évidence de ta plénitude te fait comprendre que tu l’aimes. Lorsque tu ressens ça comme un intime sentiment, cet éveil est une félicitié.
Cet amour là, il survient pendant les quelques secondes ou tu croises quelqu’un dans la rue, et que l’évidence de ta plénitude te fait comprendre que tu l’aimes. Lorsque tu ressens ça comme un intime sentiment, cet éveil est une félicitié.
Mer 06 Avril 2005, 22:14 par
PetitPrince sur Parler d'amour
Et pi Fanny ...
L’odeur de la peau..
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
.. pas lavee et ensommeillee ..
.. l’odeur de la peau de mon ange,
de ma préférée, vaut bien mieux
que l’odeur...d’une brioche dorée...
et la fève .. je sais ou la trouver...
je suis sa reine, sa fée ..
mais chut, je ne veux pas la réveiller..
juste lui voler un léger baiser...
un seul pour commencer..
la regarder rêver ..
la regarder respirer
respirer ses soupirs ..
soupirer ses respires ..
la regarder avec les yeux
juste un petit peu ..
et .... avec envie laisser ma main prendre le chemin que mes yeux avaient emprunté...dessiner l’ovale de son visage, me poser sur ses lèvres qui invitent au baiser....et toujours sans la réveiller...
suivre des doigts les courbures de ses sourcils jusqu’à la limite du coin de ses yeux
où perlent parfois les larmes quand le temps est tristement gris..
m’attarder sans en avoir l’air, le temps de lui murmurer deux ou trois mots doux dans le creux de son oreille... reprendre ma promenade, faire et refaire le chemin pour arriver à me nicher, là, contre son épaule....elle esquisse un sourire entendu...
oh ce sourire !
annonciateur d’ivresse ..
.. ma peau frissonne contre la sienne
.. ses yeux à leur tour m’engagent à poursuivre mon voyage...échange de nos deux regards...elle baisse ses paupières...je reprend là mon chemin...
et c’est sur ses seins
que se posent mes mains
je les effleure du bout des doigts
effeuille ces fleurs
aux boutons gorgés d’amour printanier
et son souffle jusque-là calme et régulier vient caresser mon épaule,
à nouveau je frissonne
et ma bouche qui se contentait de lui sourire, prend le relais de ma main
....l’odeur de mon ange,
de ma préférée commence à m’enivrer...
je ne peux que la goûter et la goûter encore .. sans assouvir ma faim
Et encore son regard qui s’arrête au plus profond du mien...m’engageant à aller plus outre...
mes lèvres parcourent ses hanches courbes et son ventre rond, je la sens se réveiller ..
quel plaisir de la voir émerger, de la sentir s’ouvrir a moi .. si douce, si chaude ..
...dans un demi sommeil feint elle s’offre à mes caresses...m’envoie tous ces mots
que nous
seules connaissons et que nous partageons lorsque nous faisons l’amour...
moi,tout à l’heure si hardie je fonds lorsque je les entends....
... et c’est d’un si doux, si long baiser qu’elle me cueille ...
je suis sa fleur, elle mon jardinier .. je meurs ....
Lun 31 Jan 2005, 16:48 par
Lavidanlo sur L'amour en vrac
La fin
Je te dévoilais mon Amour chaque jour et jusqu’à le faire pour toujours mais l’expression de ton visage, ton sourire bas et ton regard de pitié, ne me renvoyait pas le fluide de cet Amour.
Notre dernier baiser ne m’avait pas trompé, le fond de mon cœur me hurlait que ce n’était que du faux et ma langue ne trouvait plus le goût de l’Amour.
Mon cœur plein consommait de l’Amour pour toi mais cette énergie ne venait peut-être même pas effleurer ton cœur, ce cœur qui m’avait pourtant aimé.
Notre dernier baiser ne m’avait pas trompé, le fond de mon cœur me hurlait que ce n’était que du faux et ma langue ne trouvait plus le goût de l’Amour.
Mon cœur plein consommait de l’Amour pour toi mais cette énergie ne venait peut-être même pas effleurer ton cœur, ce cœur qui m’avait pourtant aimé.
Sam 22 Jan 2005, 13:37 par
Ady sur L'amour en vrac
Se le dire
Décidant que c’était là, le moment de faire avancer l’histoire, je mettais de côté mes angoisses. Je ne voulais pas la toucher pour ne pas paraître trop familier, pour ne pas non plus recevoir un refus qui aurait fait d’autant plus mal que j’aurais libéré une fougue mal contenue.
Nous avions beaucoup ri cet après-midi, et chacun de notre coté nous étions rendus compte que nous éprouvions un désir naissant. Cette prise de conscience fut si nette qu’elle s’accompagna deux fois d’un silence un peu gêné. Nous avions compris, et là, chez elle, nous cherchions un chemin qui nous permette de commencer un autre chapitre de notre histoire.
C’est à ce moment précis, où on cherche à concrétiser un sentiment par un contact non équivoque que le temps s’arrête. L’atmosphère en devient palpable et les sons n’ont plus la même odeur. On réveille un sens enfoui qui nous tend de toutes nos forces vers l’autre. Pour ne pas qu’il s’échappe, pour ne pas le manquer, pour ne pas faire échouer l’instant.
Il était peut être dix heures lorsque nous étions partis chez elle pour boire un café. Le café d’après une bonne soirée, celui où on se retrouve dans une pièce où la table n’est pas débarrassée des reste du repas de midi, dévoilant déjà des pans d’intimité. Je la sentais un peu embarrassée, elle cherchait le filtre, puis elle cherchait le café, elle semblait un peu apeurée, crispée. Moi aussi, je n’étais pas très à l’aise. Pas du tout, même. Nous accordions peut-être tout les deux beaucoup d’importance à la fusion que nos corps réclamaient avec insistance. Nos cœurs courraient un véritable sprint dans la trop petite poitrine qui les enfermait.
Je me tenais derrière elle à la regarder, amusé, préparer ce café, et ma taquinerie moqueuse recevait en écho ses défenses attendrissantes. Comme sa dernière réponse suggérait que je devais m’estimer heureux de pouvoir boire un café préparé avec autant d’attention, je ne répondis pas et approchai doucement mon visage dans le creux de son cou.
Le temps se suspendit alors, elle venait de prendre conscience que les choses allaient basculer. Je dégageais ses cheveux et déposais un baiser à cet endroit précis de son cou qui donne naissance aux délicieux frissons. Je sentis son corps se détendre et sa tête basculer en arrière. Je déposais alors un deuxième baiser dans le voisinage du premier.
Nous avions beaucoup ri cet après-midi, et chacun de notre coté nous étions rendus compte que nous éprouvions un désir naissant. Cette prise de conscience fut si nette qu’elle s’accompagna deux fois d’un silence un peu gêné. Nous avions compris, et là, chez elle, nous cherchions un chemin qui nous permette de commencer un autre chapitre de notre histoire.
C’est à ce moment précis, où on cherche à concrétiser un sentiment par un contact non équivoque que le temps s’arrête. L’atmosphère en devient palpable et les sons n’ont plus la même odeur. On réveille un sens enfoui qui nous tend de toutes nos forces vers l’autre. Pour ne pas qu’il s’échappe, pour ne pas le manquer, pour ne pas faire échouer l’instant.
Il était peut être dix heures lorsque nous étions partis chez elle pour boire un café. Le café d’après une bonne soirée, celui où on se retrouve dans une pièce où la table n’est pas débarrassée des reste du repas de midi, dévoilant déjà des pans d’intimité. Je la sentais un peu embarrassée, elle cherchait le filtre, puis elle cherchait le café, elle semblait un peu apeurée, crispée. Moi aussi, je n’étais pas très à l’aise. Pas du tout, même. Nous accordions peut-être tout les deux beaucoup d’importance à la fusion que nos corps réclamaient avec insistance. Nos cœurs courraient un véritable sprint dans la trop petite poitrine qui les enfermait.
Je me tenais derrière elle à la regarder, amusé, préparer ce café, et ma taquinerie moqueuse recevait en écho ses défenses attendrissantes. Comme sa dernière réponse suggérait que je devais m’estimer heureux de pouvoir boire un café préparé avec autant d’attention, je ne répondis pas et approchai doucement mon visage dans le creux de son cou.
Le temps se suspendit alors, elle venait de prendre conscience que les choses allaient basculer. Je dégageais ses cheveux et déposais un baiser à cet endroit précis de son cou qui donne naissance aux délicieux frissons. Je sentis son corps se détendre et sa tête basculer en arrière. Je déposais alors un deuxième baiser dans le voisinage du premier.
Sam 22 Jan 2005, 12:08 par
PetitPrince sur La première fois
Le rendez-vous de la peau
J’enlève ses vêtements. J’enlève les miens. Nous sommes nus l’un en face de l’autre dans la pénombre d’une pièce. C’est la première fois tout les deux.
Ma main prend la sienne, je l’attire contre moi. Je sens d’abord sa cuisse contre la mienne. La tiédeur du contact est une souveraine libération. Son ventre vient ensuite se coller contre le mien. Je devine la chaleur qui s’en empare. Et lorsque ses seins s’écrasent contre mon torse, je perçois leurs rondeurs, leur lourdeur, leur chaleur. Il n’existe rien de plus intense que le moment où les peaux se parlent pour la première fois. Comme un premier rendez-vous.
La main découvre alors les courbes, affine cette première sensation que le corps entier vient de goûter. La main plus précise dans ce qu’elle touche, témoigne d’autant plus la passion a l’endroit ou elle se pose. La main, curieuse, s’attarde pour comprendre la forme qu’elle épouse et qui lui plait. La main écoute tout autant qu’elle parle. Elle sent tout autant qu’elle touche. La main à ce moment là est le premier ambassadeur du cœur de celui qui la guide. Elle est la plus proche confidente du corps sur lequel elle se pose.
Dans cette chambre où nous allons nous aimer, je lui donne un baiser. C’est un baiser contenu, un baiser qui la goûte, un baiser qui la rassure, un baiser qui l’invite, un baiser qui la respecte, qui lui dit que je la trouve belle, un baiser qui la veut. C’est tout ça dans un seul baiser.
Ma main prend la sienne, je l’attire contre moi. Je sens d’abord sa cuisse contre la mienne. La tiédeur du contact est une souveraine libération. Son ventre vient ensuite se coller contre le mien. Je devine la chaleur qui s’en empare. Et lorsque ses seins s’écrasent contre mon torse, je perçois leurs rondeurs, leur lourdeur, leur chaleur. Il n’existe rien de plus intense que le moment où les peaux se parlent pour la première fois. Comme un premier rendez-vous.
La main découvre alors les courbes, affine cette première sensation que le corps entier vient de goûter. La main plus précise dans ce qu’elle touche, témoigne d’autant plus la passion a l’endroit ou elle se pose. La main, curieuse, s’attarde pour comprendre la forme qu’elle épouse et qui lui plait. La main écoute tout autant qu’elle parle. Elle sent tout autant qu’elle touche. La main à ce moment là est le premier ambassadeur du cœur de celui qui la guide. Elle est la plus proche confidente du corps sur lequel elle se pose.
Dans cette chambre où nous allons nous aimer, je lui donne un baiser. C’est un baiser contenu, un baiser qui la goûte, un baiser qui la rassure, un baiser qui l’invite, un baiser qui la respecte, qui lui dit que je la trouve belle, un baiser qui la veut. C’est tout ça dans un seul baiser.
Sam 22 Jan 2005, 12:07 par
PetitPrince sur Les liaisons sulfureuses
Ecrire sur baiser
Nous rejoindre..., Rêver d'une aube..., En t'attendant..., Ah oui! les beaux jours..., L'amour en douce..., Mon premier bonheur du jour., La pluie, Un baiser, Aimer, La fuite d'eau, L'autre, Et pi Fanny ..., La fin, Se le dire, Le rendez-vous de la peau,Il y a 200 textes utilisant le mot baiser. Ces pages présentent les textes correspondant.
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