Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur aveuglé
De ta bouche à moi
J’étais allongée dans le noir.
Je dormais.
Soudainement je sentais ta chaleur réveiller mes rêves.
Mes yeux d’un coup ouverts dans le noir de la nuit, tu étais là dans mon lit introduit sous les draps à me caresser tes lèvres contre mes lèvres.
Je te serra très fort dans mes bras quand tes mains m’entouraient tendrement.
INSISTANT à me montrer que tu m’aimais,
j’ai imaginé tes traits et j’ai imaginé en premier lieu quel serait pour moi le visage de l’amour, même si je devais me tromper.
J’en devins aveugle.
DEVIN DE TOI.
DE VIN DE TOI.
QUI? QUI pour moi aurait le sourire idéal de l’amour de ma vie?
Tel un nuage entre mes songes des idées me viennent, un nom aussi, un seul d’abord, celui qui pour moi était celui désiré.
Pour me surprendre, tu retournes mes pensées.
Tu criais tout ton amour comme pour réveiller les sourds et j’ai aimé Tes cris D’amour fou.
T’écris d’amour fou.
Tu avais envie et tu me faisais craquer.
Tu m’excitais volontairement, souhaitant me charmer, me séduire et tu faisais tout pour ça.
Tu faisais tout pour et tu y arrivais extatique.
Je devais deviner ton visage dans les pénombres de ma chambre à présent.
Je devais sentir ton odeur, reconnaître ton parfum parmi mille, celui que tu laisses sur mon cœur, celui qui est tien, celui qui est ta trace.
Mon corps et mon cœur s’emballaient au fur et à mesure.
Au contact de tes gestes, au contact de tes formes, de tes muscles à présent contractés, de ton cœur palpitant si fort qu’il dressait en moi une musique, un battement.
Il battait de plein bruit et je colla mon oreille pour l’entendre comme tu envahissais mes pensées désormais.
Rien ne comptait plus dans ma vie que tes mots murmurés qui m’épousaient.
RIEN ne comptait plus que ce que tu chantais en mon âme enchantée de toi.
Tu fredonnais notre vie, tu l’inventais en un souffle imaginé, et tu la nommais désir.
Nos cœurs battaient tellement forts que la peur ressemblait à l’amour, que l’amour, que notre amour était notre VIE.
Nous ne pouvions plus laisser quoi que ce soit nous séparer.
De ta bouche tu glissais dans la mienne ta langue douce et sauvage, et j’embrassais ta lumière.
Tu dessinais au plafond un ciel, une galaxie, une voie lactée d’étoiles où nous pouvions nous reposer en paix, où l’ardeur était le signe que nous tombions d’amour.
Je sentais ton être de plus en plus, révélé au grand jour,
et je t’ai aimé.
J’ai appris à te lire, j’ai appris à t’aimer,
J’ai appris toi, je t’ai appris,
j’ai appris qui tu es.
Je ne peux l’oublier.
On n’oublie pas, on avance avec nos souvenirs,
et nos bonheurs.
Je dormais.
Soudainement je sentais ta chaleur réveiller mes rêves.
Mes yeux d’un coup ouverts dans le noir de la nuit, tu étais là dans mon lit introduit sous les draps à me caresser tes lèvres contre mes lèvres.
Je te serra très fort dans mes bras quand tes mains m’entouraient tendrement.
INSISTANT à me montrer que tu m’aimais,
j’ai imaginé tes traits et j’ai imaginé en premier lieu quel serait pour moi le visage de l’amour, même si je devais me tromper.
J’en devins aveugle.
DEVIN DE TOI.
DE VIN DE TOI.
QUI? QUI pour moi aurait le sourire idéal de l’amour de ma vie?
Tel un nuage entre mes songes des idées me viennent, un nom aussi, un seul d’abord, celui qui pour moi était celui désiré.
Pour me surprendre, tu retournes mes pensées.
Tu criais tout ton amour comme pour réveiller les sourds et j’ai aimé Tes cris D’amour fou.
T’écris d’amour fou.
Tu avais envie et tu me faisais craquer.
Tu m’excitais volontairement, souhaitant me charmer, me séduire et tu faisais tout pour ça.
Tu faisais tout pour et tu y arrivais extatique.
Je devais deviner ton visage dans les pénombres de ma chambre à présent.
Je devais sentir ton odeur, reconnaître ton parfum parmi mille, celui que tu laisses sur mon cœur, celui qui est tien, celui qui est ta trace.
Mon corps et mon cœur s’emballaient au fur et à mesure.
Au contact de tes gestes, au contact de tes formes, de tes muscles à présent contractés, de ton cœur palpitant si fort qu’il dressait en moi une musique, un battement.
Il battait de plein bruit et je colla mon oreille pour l’entendre comme tu envahissais mes pensées désormais.
Rien ne comptait plus dans ma vie que tes mots murmurés qui m’épousaient.
RIEN ne comptait plus que ce que tu chantais en mon âme enchantée de toi.
Tu fredonnais notre vie, tu l’inventais en un souffle imaginé, et tu la nommais désir.
Nos cœurs battaient tellement forts que la peur ressemblait à l’amour, que l’amour, que notre amour était notre VIE.
Nous ne pouvions plus laisser quoi que ce soit nous séparer.
De ta bouche tu glissais dans la mienne ta langue douce et sauvage, et j’embrassais ta lumière.
Tu dessinais au plafond un ciel, une galaxie, une voie lactée d’étoiles où nous pouvions nous reposer en paix, où l’ardeur était le signe que nous tombions d’amour.
Je sentais ton être de plus en plus, révélé au grand jour,
et je t’ai aimé.
J’ai appris à te lire, j’ai appris à t’aimer,
J’ai appris toi, je t’ai appris,
j’ai appris qui tu es.
Je ne peux l’oublier.
On n’oublie pas, on avance avec nos souvenirs,
et nos bonheurs.
Dim 08 Déc 2013, 14:24 par
inlove sur Parler d'amour
Lasse, je t'aimais.
Je ne voudrais faire preuve de rancune pour rien au monde mais comment oublier le mal fait, je te le demande?
Toi qui sait ô combien oublier est un mot, biaisé, un mot qui nous a tous baisé.
Il te suffit d’une musique pour te souvenir, il me suffit d’une chanson pour que ma mémoire opère le passé.
Tant de fois on se voulait du bien et on se faisait du mal, le monde tournait à l’envers.
L’univers entier s’inversait sous nos pieds.
Je ne veux pas et je n’ai jamais voulu être celle qui dresse la liste des reproches et des remontrances.
Je n’ai jamais voulu souffrir ni nuire à autrui.
La seule nourriture affective je la voulais pure et diététique, je la voulais esthétique mais non chimique.
Bref, je n’ai pas les dons pour faire un roman, mais la poésie l’emporterait tout de même sur les paroles si je me dois de te répondre et de t’écrire.
Je ne peux plus être brève.
Trop de choses sont dans la longueur et le quantitatif et en oublient le qualitatif.
Trop peu de lumière: les gens vivent pour la durée et non l’intensité.
Trop de matériel dans les regards.
Si peu d’arbres.
Le béton a remplacé le vert de nos prairies.
Les amoureux ne savent plus ce que c’est qu’être deux.
On vit une époque d’enfer.
Alors on cherche le bonheur.
Et lorsqu’on le trouve, on a la foi.
La foi en l’amour et en la magie du destin.
En la destinée.
Je pourrais te parler, et bercer tout ton monde, mais devrais-je te parler d’amour?
Doit-on parler d’amour?
Je ne peux rien effacer du passé.
Tu as fait, et tu fais, qu’y puis-je?
Je ne sais plus qui est qui, qui est quoi, qui fait qui, qui fait quoi,
je ne sais même plus pourquoi.
Je sais juste que tu m’as planté à maintes reprises à coup de couteau dans le dos, et que j’ai mis du temps à m’en remettre.
Je sais juste que tu étais là à me laisser agoniser pour morte ensanglantée sur le sol.
La bouche ouverte dégoulinant le sang comme le Christ.
Ce monde est crucifié, je n’y peux rien.
On a les médicaments mais on laisse crever les gens.
Tout ça pour que des requins portent des dents en or à se les casser sur le corail.
Je ne suis plus de ce monde.
Je ne pleure plus, seules les larmes qui lavent ou qui montent aux yeux me révoltent.
Je ne suis plus peinée mais touchée comme je l’ai toujours été.
Je ne suis plus peinée car j’ai appris que la peine nourrissait les requins.
J’ai appris que le malheur des uns faisait le bonheur de certains.
Je ne veux pas manger de ce pain.
Je ne souhaite de mal à personne, ni à toi, ni à quiconque.
Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas qui vous êtes, je suis là seule derrière mon écran en aveugle, mais je n’oublie jamais qui je suis.
Je ne perds jamais de vue que je suis dans un aquarium virtuel ici où certains s’y sont noyés même.
Je ne perds jamais de vue le brouillard de ce port avec ses bateaux et ses fameux poissons.
Je ne perds jamais de vue la mer.
Quoi te dire, j’en ai tellement bavé que j’ai puisé la force dans l’indifférence.
Leur morale, ils peuvent se la garder, j’en ai trop vu, et j’en sais trop pour me taire.
Si en Afrique ils meurent faute d’un doliprane, ici on meurt faute de soutien.
C’est à peu de choses près la même chose: on laisse crever les gens.
Pas mourir, crever.
Pour faire un test, criez au suicide vous verrez, nul ne vous répondra.
Ce ferait écho, vallée, ce ferait au mieux augmenter l’audience.
Et à qui reviendra les bénéfices? à personne qui me lit sans doute.
Ici, en Occident, on préfère ( on exclusif non inclusif ) vendre un poison qui rapporte que commercialiser et rendre accessible l’antidote.
Ce n’est pas l’amour qui tue mais l’usage qu’on en fait.
Je ne regrette pas de t’avoir aimé.
Je déplore l’usage que tu en as fait.
Mais je ne t’en veux plus.
Qui que tu sois.
Je suis fatiguée du succès mal placé, ça ne vient plus me flatter.
Tu ne sais plus ce que je vis.
Je ne parle pas de ce qui me tient le plus à coeur en ce moment là par exemple.
Mes rêves ils sont simples et basiques.
Marre des papillons sur les fleurs, marre de tes problèmes sans solutions.
Quant à l’amitié, je ne pense pas que le mot soit assez adapté au contexte car je sais encore qui sont mes amis.
A trop vouloir forcer, les portes restent fermées.
Il y a une délicatesse à ouvrir une porte.
Si on vole la clé, faut pas s’étonner que la serrure soit changée.
J’en ai simplement marre, même si je voudrais bien te consoler, marre d’être la sauveuse tant attendue que je ne suis pas.
Je ne peux pas t’aider si tu ne t’aides pas toi même.
Lasse, je suis lasse.
Sèche tes larmes, ça n’en vaut pas la peine.
Cherche dans ton présent ou futur comment tu peux inverser la tendance, et changer,
car moi je ne peux plus rien changer.
Je suis bien, du moins je fais aller, et j’ai tiré un trait pour avancer.
J’ai toujours le coeur sur la main, mais j’ai de moins en moins la main sur l’ordi.
J’espère en un meilleur lendemain, encore et toujours, mais je ne cherche plus dans le passé.
Je préfère la nouveauté, le frais, ce qui ne m’a jamais blessé.
Je sais qu’on peut vite être déçu donc je n’y crois plus, mais j’espère encore trouver un trésor.
Quelqu’un qui simplement prendrait ma main sans l’abîmer.
Il n’y a pas de mots pour raconter tout le mal que tu m’as fait, ça ne s’écrit même pas tellement c’est violent.
C’est inommable, impensable.
Inimaginable. Et l’on se moque des excuses virtuelles sans vive voix.
Tu vois beaucoup de mots, trop de maux.
Mes amis ils répondent au moindre appel et ils ne me parlent pas via un pseudo virtuel.
Mes amis n’ont jamais été ma plaie.Même imparfaits.
Ni chaud, ni froid, je n’ai malheureusement plus rien à te dire, ni à toi ni à un écran quelqu’il soit.
J’en perdrais mon humanité.
Ce que j’attendrais de toi? ou plûtôt ce que j’attendais? un trésor de simplicité qui simplement sait me prendre sans m’abîmer.
Toi qui sait ô combien oublier est un mot, biaisé, un mot qui nous a tous baisé.
Il te suffit d’une musique pour te souvenir, il me suffit d’une chanson pour que ma mémoire opère le passé.
Tant de fois on se voulait du bien et on se faisait du mal, le monde tournait à l’envers.
L’univers entier s’inversait sous nos pieds.
Je ne veux pas et je n’ai jamais voulu être celle qui dresse la liste des reproches et des remontrances.
Je n’ai jamais voulu souffrir ni nuire à autrui.
La seule nourriture affective je la voulais pure et diététique, je la voulais esthétique mais non chimique.
Bref, je n’ai pas les dons pour faire un roman, mais la poésie l’emporterait tout de même sur les paroles si je me dois de te répondre et de t’écrire.
Je ne peux plus être brève.
Trop de choses sont dans la longueur et le quantitatif et en oublient le qualitatif.
Trop peu de lumière: les gens vivent pour la durée et non l’intensité.
Trop de matériel dans les regards.
Si peu d’arbres.
Le béton a remplacé le vert de nos prairies.
Les amoureux ne savent plus ce que c’est qu’être deux.
On vit une époque d’enfer.
Alors on cherche le bonheur.
Et lorsqu’on le trouve, on a la foi.
La foi en l’amour et en la magie du destin.
En la destinée.
Je pourrais te parler, et bercer tout ton monde, mais devrais-je te parler d’amour?
Doit-on parler d’amour?
Je ne peux rien effacer du passé.
Tu as fait, et tu fais, qu’y puis-je?
Je ne sais plus qui est qui, qui est quoi, qui fait qui, qui fait quoi,
je ne sais même plus pourquoi.
Je sais juste que tu m’as planté à maintes reprises à coup de couteau dans le dos, et que j’ai mis du temps à m’en remettre.
Je sais juste que tu étais là à me laisser agoniser pour morte ensanglantée sur le sol.
La bouche ouverte dégoulinant le sang comme le Christ.
Ce monde est crucifié, je n’y peux rien.
On a les médicaments mais on laisse crever les gens.
Tout ça pour que des requins portent des dents en or à se les casser sur le corail.
Je ne suis plus de ce monde.
Je ne pleure plus, seules les larmes qui lavent ou qui montent aux yeux me révoltent.
Je ne suis plus peinée mais touchée comme je l’ai toujours été.
Je ne suis plus peinée car j’ai appris que la peine nourrissait les requins.
J’ai appris que le malheur des uns faisait le bonheur de certains.
Je ne veux pas manger de ce pain.
Je ne souhaite de mal à personne, ni à toi, ni à quiconque.
Je ne sais pas qui tu es, je ne sais pas qui vous êtes, je suis là seule derrière mon écran en aveugle, mais je n’oublie jamais qui je suis.
Je ne perds jamais de vue que je suis dans un aquarium virtuel ici où certains s’y sont noyés même.
Je ne perds jamais de vue le brouillard de ce port avec ses bateaux et ses fameux poissons.
Je ne perds jamais de vue la mer.
Quoi te dire, j’en ai tellement bavé que j’ai puisé la force dans l’indifférence.
Leur morale, ils peuvent se la garder, j’en ai trop vu, et j’en sais trop pour me taire.
Si en Afrique ils meurent faute d’un doliprane, ici on meurt faute de soutien.
C’est à peu de choses près la même chose: on laisse crever les gens.
Pas mourir, crever.
Pour faire un test, criez au suicide vous verrez, nul ne vous répondra.
Ce ferait écho, vallée, ce ferait au mieux augmenter l’audience.
Et à qui reviendra les bénéfices? à personne qui me lit sans doute.
Ici, en Occident, on préfère ( on exclusif non inclusif ) vendre un poison qui rapporte que commercialiser et rendre accessible l’antidote.
Ce n’est pas l’amour qui tue mais l’usage qu’on en fait.
Je ne regrette pas de t’avoir aimé.
Je déplore l’usage que tu en as fait.
Mais je ne t’en veux plus.
Qui que tu sois.
Je suis fatiguée du succès mal placé, ça ne vient plus me flatter.
Tu ne sais plus ce que je vis.
Je ne parle pas de ce qui me tient le plus à coeur en ce moment là par exemple.
Mes rêves ils sont simples et basiques.
Marre des papillons sur les fleurs, marre de tes problèmes sans solutions.
Quant à l’amitié, je ne pense pas que le mot soit assez adapté au contexte car je sais encore qui sont mes amis.
A trop vouloir forcer, les portes restent fermées.
Il y a une délicatesse à ouvrir une porte.
Si on vole la clé, faut pas s’étonner que la serrure soit changée.
J’en ai simplement marre, même si je voudrais bien te consoler, marre d’être la sauveuse tant attendue que je ne suis pas.
Je ne peux pas t’aider si tu ne t’aides pas toi même.
Lasse, je suis lasse.
Sèche tes larmes, ça n’en vaut pas la peine.
Cherche dans ton présent ou futur comment tu peux inverser la tendance, et changer,
car moi je ne peux plus rien changer.
Je suis bien, du moins je fais aller, et j’ai tiré un trait pour avancer.
J’ai toujours le coeur sur la main, mais j’ai de moins en moins la main sur l’ordi.
J’espère en un meilleur lendemain, encore et toujours, mais je ne cherche plus dans le passé.
Je préfère la nouveauté, le frais, ce qui ne m’a jamais blessé.
Je sais qu’on peut vite être déçu donc je n’y crois plus, mais j’espère encore trouver un trésor.
Quelqu’un qui simplement prendrait ma main sans l’abîmer.
Il n’y a pas de mots pour raconter tout le mal que tu m’as fait, ça ne s’écrit même pas tellement c’est violent.
C’est inommable, impensable.
Inimaginable. Et l’on se moque des excuses virtuelles sans vive voix.
Tu vois beaucoup de mots, trop de maux.
Mes amis ils répondent au moindre appel et ils ne me parlent pas via un pseudo virtuel.
Mes amis n’ont jamais été ma plaie.Même imparfaits.
Ni chaud, ni froid, je n’ai malheureusement plus rien à te dire, ni à toi ni à un écran quelqu’il soit.
J’en perdrais mon humanité.
Ce que j’attendrais de toi? ou plûtôt ce que j’attendais? un trésor de simplicité qui simplement sait me prendre sans m’abîmer.
Sam 21 Jan 2012, 01:44 par
maisonverte sur Parler d'amour
L'humanité!
Je pense à l’être humain que je suis ?
Créature complexe, mystérieuse et assez souvent incompréhensible… !
Un organisme multicellulaire, intelligent et rusé !
J’ai beau cherché en nous cette humanité qui en fait nous distingue des autres êtres vivants, des autres animaux qui nous ressemblent !
Hélas elle (l’humanité) n’a jamais existé qu’à l’état latent, un état qui a du mal à se développer et à faire surface.
Nous sommes une espèce qui tout en ayant de l’intelligence et la pensée nous avons transformé notre identité et l’objet même de notre existence.
On est pourtant très fragiles, et de nombreuses questions restent encore sans réponses en relation avec l’univers et l’avenir de la vie sur terre ?
L’infini continue de bouger méthodiquement et harmonieusement malgré l’influence négative de l’homme.
Nous avons provoqué une course sans limites qui se caractérise par une soif aveugle, un amour exagéré pour tout ce qui brille ; attire et fait envi... même au dépens de la nature que nous poussons à agir contre elle –même, nous avons pollué l’air que nous respirons !
Le signe extérieur l’emporte !
Cette stupidité matérielle que l’être humain a inventée qui écrase ; et tue le sentiment ainsi que les vraies qualités de l’humanité.
Ce mot en fait qui veut tout dire et qui ne signifie plus rien de nos jours, c’est un peu pareil quand on parle de la conscience, l’honnêteté, la vérité, la sagesse. Ce n’est que des mots !
L’homme ne sait plus quoi faire, il court chaque jour un peu plus que de coutume à la poursuite de l’argent... ?Il continue de construire des usines, des armes et des bombes et pollue l’atmosphère !
Nous avons fini par oublier presque qu’on est fait de chair, de sang et d’os, tout à fait naturels comme tous les autres mortels.
L’abri et l’habit ou tout simplement l’argent nous laisse croire qu’on est différent, on construit des espaces gigantesques largement équipées, des immeubles qui épousent le ciel, plusieurs étages en hauteur, ou les escaliers, ascenseurs et portes se confondent dans un bruit qui dérange.
Des terres agricoles qui produisent et assurent l’alimentation des hommes et du bétail se transforment en usines, immeubles ou autres…
Aucun souci pour l’environnement et l’avenir de nos enfants et de la planète terre !la pollution s’engage, s’installe et change le visage de la nature ?
Des voitures de toute sortes qui klaxonnent ;des façons de dire regardez –moi, des téléphones qui sonnent partout même dans les cimetières .
Des manières qui se robotisent, une humanité qui agonise.
Chermed 2006
Créature complexe, mystérieuse et assez souvent incompréhensible… !
Un organisme multicellulaire, intelligent et rusé !
J’ai beau cherché en nous cette humanité qui en fait nous distingue des autres êtres vivants, des autres animaux qui nous ressemblent !
Hélas elle (l’humanité) n’a jamais existé qu’à l’état latent, un état qui a du mal à se développer et à faire surface.
Nous sommes une espèce qui tout en ayant de l’intelligence et la pensée nous avons transformé notre identité et l’objet même de notre existence.
On est pourtant très fragiles, et de nombreuses questions restent encore sans réponses en relation avec l’univers et l’avenir de la vie sur terre ?
L’infini continue de bouger méthodiquement et harmonieusement malgré l’influence négative de l’homme.
Nous avons provoqué une course sans limites qui se caractérise par une soif aveugle, un amour exagéré pour tout ce qui brille ; attire et fait envi... même au dépens de la nature que nous poussons à agir contre elle –même, nous avons pollué l’air que nous respirons !
Le signe extérieur l’emporte !
Cette stupidité matérielle que l’être humain a inventée qui écrase ; et tue le sentiment ainsi que les vraies qualités de l’humanité.
Ce mot en fait qui veut tout dire et qui ne signifie plus rien de nos jours, c’est un peu pareil quand on parle de la conscience, l’honnêteté, la vérité, la sagesse. Ce n’est que des mots !
L’homme ne sait plus quoi faire, il court chaque jour un peu plus que de coutume à la poursuite de l’argent... ?Il continue de construire des usines, des armes et des bombes et pollue l’atmosphère !
Nous avons fini par oublier presque qu’on est fait de chair, de sang et d’os, tout à fait naturels comme tous les autres mortels.
L’abri et l’habit ou tout simplement l’argent nous laisse croire qu’on est différent, on construit des espaces gigantesques largement équipées, des immeubles qui épousent le ciel, plusieurs étages en hauteur, ou les escaliers, ascenseurs et portes se confondent dans un bruit qui dérange.
Des terres agricoles qui produisent et assurent l’alimentation des hommes et du bétail se transforment en usines, immeubles ou autres…
Aucun souci pour l’environnement et l’avenir de nos enfants et de la planète terre !la pollution s’engage, s’installe et change le visage de la nature ?
Des voitures de toute sortes qui klaxonnent ;des façons de dire regardez –moi, des téléphones qui sonnent partout même dans les cimetières .
Des manières qui se robotisent, une humanité qui agonise.
Chermed 2006
Ven 20 Jan 2012, 15:25 par
chermed sur Mille choses
Secret d'alcôve
Secret d’Alcôve
Dans cette chambre
À la lumière du jour tamisée
Contre toi je me love
Avant toute autre hostilité
Juste m’allonger, me blottir contre toi
Juste sentir ta chaleur et ton souffle sur moi
Puis doucement trouver le chemin de ta bouche
T’embrasser encore et encore,
Me remplir de ton goût, de ton parfum...
Sentir tes caresses sur moi
Ne jamais en avoir assez
Vouloir que toutes les parties de mon corps te ressentent
Je promène mes mains et ma bouche sur ton corps,
Telle une aveugle de l’amour
Te découvrir en braille
Pour t’imprimer dans ma chaire
Pour me souvenir de cet instant volé, trop rare
Te voilà soudain en moi, apothéose de notre langueur
Ta sueur ce mêle à la mienne pour créer un parfum inédit
Tes va-et-vient me mettent au supplice
Je n’en ai jamais assez de ces délices
Telle une femme serpent, je m’enroule autour de toi
Que chaque partie de moi soit en ton contact
Quelques notes d’amour ... musiquent notre jouissance
Et nous revoilà allongé et comblé
Nos corps assoiffés de l’autre, enfin désaltérés...
Dans cette chambre
À la lumière du jour tamisée
Contre toi je me love
Avant toute autre hostilité
Juste m’allonger, me blottir contre toi
Juste sentir ta chaleur et ton souffle sur moi
Puis doucement trouver le chemin de ta bouche
T’embrasser encore et encore,
Me remplir de ton goût, de ton parfum...
Sentir tes caresses sur moi
Ne jamais en avoir assez
Vouloir que toutes les parties de mon corps te ressentent
Je promène mes mains et ma bouche sur ton corps,
Telle une aveugle de l’amour
Te découvrir en braille
Pour t’imprimer dans ma chaire
Pour me souvenir de cet instant volé, trop rare
Te voilà soudain en moi, apothéose de notre langueur
Ta sueur ce mêle à la mienne pour créer un parfum inédit
Tes va-et-vient me mettent au supplice
Je n’en ai jamais assez de ces délices
Telle une femme serpent, je m’enroule autour de toi
Que chaque partie de moi soit en ton contact
Quelques notes d’amour ... musiquent notre jouissance
Et nous revoilà allongé et comblé
Nos corps assoiffés de l’autre, enfin désaltérés...
Lun 12 Sep 2011, 20:09 par
Djinn sur Les liaisons sulfureuses
Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire ii
17 mars 2004 dans son journal intime : "Si à trente ans, je suis encore puceau, j’irai quand même chez les putes"
Découvertes
Notre héros avait 24 ans. Il était toujours puceau. Il avait mis une petite annonce sur un site web : "puceau cherche initiatrice".
La semaine de la mise en ligne de cette annonce, il recevait une lettre d’une lectrice de la bibliothèque dans laquelle il travaillait. Elle avait dix années de moins que lui. Sa lettre était une déclaration d’amour. Cela l’avait touché mais il avait du répondre par la négative à cause de son travail et de son âge. Elle rougissait à sa vue. Il fallut attendre qu’il se décidât à mettre une petite annonce pour qu’il reçoive une déclaration d’amour.
Quelques jours plus tard, il recevait une réponse d’une masseuse d’une ville du Nord. Elle l’invitait à se faire masser dans son salon. C’est comme cela qu’à l’aube de ces 25 ans, il alla chez cette femme. Une femme très belle et en petite tenue. L’ambiance de la chambre était calme, tranquille et tamisé. Il y avait une douce musique de fond, avec le bruit d’une fontaine. Elle l’invita à se déshabiller. Il se mit tout nu et alla se coucher sur le ventre sur la table de massage.
Elle commença à le masser en faisant des cercles de haut en bas et des diagonales sur son dos et en lui effleurant l’anus, puis lui chatouillant les testicules. Elle utilisait une huile chauffée à température du corps, une sensation très agréable. Ils discutèrent de tout et de rien. Elle lui demanda ensuite de se mettre sur le dos. Elle lui massa le ventre et aussi les tétons, et encore les couilles, et puis elle prit son sexe bien en main tout en douceur et commença à le branler de haut en bas. Il éjacula et orgasma, elle continua à le masser et lui essuya le ventre avec un mouchoir. Notre héros était heureux. La masseuse lui offrit ce massage qu’il prit comme un don. Et avant de partir, elle lui avait dit que c’était de dommage de donner sa virginité à une inconnue et de faire l’amour pour la première fois sans sentiment. Elle était la première femme à le faire jouir.
Ses relations
Pour son quart de siècle, ses amis lui avaient offert une poupée gonflable, il utilisa cet objet. Il fut déçu car il s’attendait à trouver une pute. Il testa cette poupée mais n’arriva pas éjaculer dans le trou vaginal, il lubrifia la bouche de la poupée. Il enfila une capote et éjacula dans la bouche de cette femme en plastique.
Notre héros avait un très grand carnets d’adresses. Il avait aussi sa bande d’amis. Des véritables amis qui ne l’avaient jamais jugé sur son célibat. Il avait toujours été invité à leurs repas. Ils avaient fêtés tous leurs anniversaires ensemble. Ils se voyaient en moyenne une fois par mois depuis passé dix années. Ces amis avec qui il était sorti de nombreuses fois ensemble- Ils faisaient la noce dans les campagnes de leur région et les cités de leur pays. Sa bande d’amis, il les connaissait depuis qu’il était tout petit. Il était le seul de la bande à ne pas avoir de copine. Les copines de ses amis étaient pour lui ses sœurs. Ils pouvaient se confier à elle. Il recevait beaucoup de petits câlins de leur part. Leurs présences lui étaient bénéfique. Il en apprenait chaque fois plus sur les femmes. Elles lui donnaient des conseils. Il savait que si il avait besoin d’elles, elles seraient là. Elles disaient de lui qu’il était un homme à marier. Un jour, il viendrait accompagner à ces soirées. Sa copine participerait à leurs soirées de filles.
Notre héros fréquentait aussi la rue. La rue juge contrairement aux amis. Il était traité d’homosexuel, de retardé, de croyant et d’anormal d’être encore puceau à 25 ans. Les beaux discours sur le mariage, ces lascars en avaient rien à foutre. Ils venaient tous de familles mono-parentales. Notre héros avait toujours su se faire respecter des autres mais la pression d’être encore puceau selon son statut social augmentait, de plus il avait aussi envie de découvrir le sexe. C’était des gamins qui lui faisaient la morale. Les femmes étaient inexistantes dans ce milieux et quand un lascars manquait à l’appel. C’était qu’il avait rencontré une go. Une fois en couple, le lascars se rangeait si il découvrait l’amour. Il se donnait comme nouveau but la construction d’un foyer. Souvent certains revenaient à la rue mais c’était blessé, endetté et avec une haine contre le genre féminin. Les femmes causent beaucoup de ravage dans la psychologie d’un homme. Ici le langage est aussi beaucoup plus cru. La femme est une pute mais dans le bon sens du terme. Une femme sert à reproduire et son rôle est de rester à la maison. Les femmes se font tourner. L’amour se résume à un film pornographique. Les petites passent à la casserole. Elles seront traumatisées et blessée à vie. Il faut du pognon pour avoir une belle femme. L’idéal féminin étaient les filles de Playboy. La femme était devenue un objet de consommation. Notre héros fréquentait aussi le monde de la nuit, il y avait les lovers. Ces gars se préparaient aussi longtemps que des femmes. Ils peaufinaient des détails comme les sourcils. et se soignaient comme des acteurs de cinéma. Notre héros savait que ces longues heures derrière le miroir étaient bénéfique en femme. Ceux qui choppaient plusieurs femmes dans une soirée. Ces ginos qui ne lâchaient pas l’affaire. Des men qui se prenaient trente râteaux dans la soirée mais la trente et unième demande était la bonne. Ces casseurs de cœurs finissait toujours la soirée chez une chaudasse. Ces gars persévéraient dans le seul but de se vider les couilles et de raconter leurs exploits le lendemain aux lascars du village.
Les initiatrices
Quelques semaines plus tard à 25 ans révolus, il rencontra via petite annonce, une femme qui était d’accord d’être son initiatrice. Elle avait quelques années de moins que lui. Elle travaillait dans le même milieu professionnel que lui. Elle mesurait un mètre huitante pour un poids de soixante kilos. Elle était très expérimentée. Elle était en couple mais un couple libertin. Elle avait beaucoup de lingerie. Elle avait de petits seins. Son sexe était mi-rasé. Ils parlèrent ensemble durant un mois. Il pourrait tout lui faire sauf la sodomie réservée à son copain. Il était en confiance. Ce jour avait bien été préparé. Un jour, ils prirent rendez-vous. Il loua une chambre d’hôtel dans la capitale. Il alla la chercher à la gare et ils allèrent ensemble dans la chambre. Ils s’assirent sur le lit et ils commencèrent. Ils s’embrassèrent. Ils se déshabillèrent. Il embrassa tous son corps de petits bisous. Il la doigta, il lui lécha la chatte, il la caressa, elle le suça, il la pénétra mais il n avait aucun plaisir à cause de la capote. Il continua jusqu’à ce qu’il transpire et ne puisse plus donner, alors il se coucha et elle commença à le sucer longuement et puis elle le finit en le branlant. Il éjacula. Ils s’endormirent l’un à côté de l’autre. Durant toute la nuit, sa main se balada sur ce grand corps féminin, et il l’embrassa, et lui donna des milliers de bisous. Il put enfin découvrir le corps féminin dans sa profondeur et son entier.
Le lendemain, il était un autre homme. Il lui semblait que toute les femmes le regardaient. Il avait changé. Il n’était plus puceau et ne le serait plus jamais.
Le soir même dans une autre ville, il y avait un concert de rap américain. Il était avec ses amis. Avec l’aide de son meilleur ami de soirée, il abordèrent une fille qu’ils connaissaient déjà de vue. Elle était noiraude. Elle avait la même taille que lui et une grosse poitrine. Elle était vêtue simplement comme il l’aimait. Il s’approcha d’elle. Ils dansèrent ensemble et s’approchèrent. Il se cherchèrent l’un après l’autre et puis leurs lèvres se collèrent ensemble. Ils s’embrassèrent. Notre héros remerciait le seigneur pour tout cela. Ils passèrent la nuit ensemble chez un de ses amis. Il en était à sa deuxième expérience sexuelle. Cette fois ci, il y avait de l’alcool et du THC, mais il lui parut qu’il assura mieux que la première fois. La taille de sa partenaire lui facilitait aussi la tâche. Il n’arriva pas à jouir ce soir là. Ils dormirent ensemble toute la nuit. Le matin au réveil, notre héros, pensait qu’il avait enfin trouvé son oiseau rare et que la quête de l’amour serait finie. De plus, il ne pouvait pas simplement coucher une seule fois avec cette fille. Il était obligé de la respecter à cause des liens qui l’attachaient à certains membres de sa belle famille. Il était une personne avec des principes. Il avait couchait avec cette fille et si cette fille voulait de lui. Il la choisirait et l’aimerait- Elle deviendrai sa femme et la maman de ses enfants. Ce petit trésor pensait qu’il réfléchissait à comment il allait la jeter et elle luit dit quelque chose mais il comprit : « Ce n’était que pour une nuit » Il était très déçu mais en même temps délivré! C’était sur un accord commun. Elle aurait pu devenir sa princesse. Il était mal-entendant.
Après ces deux nuits, il avait mal aux muscles mais découvert un nouveau sport : le sport matelas.
Deux soirs de suite avec deux femmes différentes, c’était pas mal pour une première entrée en matière. Il rentra dans son village natal en héros. Il avait des choses à raconter aux mioches de son village.
L’espagnole
Quelques temps après sur un réseau social, il rencontra une espagnole, de onze ans son ainée. Elle était belle. Elle avait un corps de vénus. C’était un ancien mannequin, une femme magnifique. Elle avait des yeux couleurs de saphirs et des cheveux noirs ! Cette femme se confia à lui et lui raconta plusieurs épisodes de sa vie. Elle n’avait pas eu une vie facile. Elle avait perdu sa mère. Son père la battait. Elle s’était enfuie de la maison et avait vécu dans la rue. Elle avait touché à la drogue et à survivait grâce à de petits jobs. Un jour, elle tomba enceinte et apprit que le père de son enfant la trompait. Elle resta forte pour donner le meilleur d’elle-même à cet ange. Elle cultiva une haine et une méfiance des hommes. Elle n’avait plus confiance en l’Amour. Notre héros tomba amoureux de cette femme. Il l’avait séduite par les mots. Ses histoires l’avaient inspirée et il lui avait écrit des textes. Ses textes l’avaient touchée et séduite. Elle était très cultivée et aimait aussi beaucoup lire et surtout le lire. Ils avaient de grands échanges philosophiques et ésotériques. Quand il la rencontra, il était en période d’examen. C’était plaisant d’avoir une copine avec qui parler de ce qu’il avait fait la journée, qui lui tenait les pouces, qui lui souhaitait une belle journée, qui lui donnait du courage, qui partageait avec lui ses joies et ses soucis.
Un soir alors qu’elle était dans une mauvaise phase, elle l’invita chez elle. Il avait les mots justes et une oreille attentive. Il était ici pour la prendre dans ses bras et la protéger. Elle voulait dormir dans les bras d’un homme.Cette première nuit fut magique, comme toutes celles qui suivirent.
C’étaient des nuits enfumées, avec une douce lumière,une ambiance romantique, des caresses, des massages, des bisous, des baisers, des jeux de langue. Il alla à plusieurs reprises chez elle. C’était toujours merveilleux, dans l’amour, dans une entente parfaite, dans une fusion des corps mais sans aucune pénétration, seulement par des caresses, des léchages, des cunnilingus.
Il tomba amoureux de cette espagnole. Il en devint accroc. Il s’y était attaché comme le petit prince à sa rose. Il insista pour la revoir- Il l avait toujours respectés. Il avait tout fait la pour la séduire- Il lui avait trouvé des objets introuvables. Ils se prirent même la tête car il ne comprenait pas qu’elle ne voulait pas être sa copine, mais juste une amie, mieux qu’une amie ! Un jour, elle lui mentit et elle but au lieu de l’accueillir chez elle. Mais lui ne comprenait plus rien !..elle lui fit tourner la tête...Il s’était trouvé un nouveau but. Il commença à lui écrire des lettres- Elle était sa muse...puis il mélangea tout ! Amitié, amour, tendresse, sexe. Il la blessa suite à une rencontre. Il se blessa et abandonna cette conquête. Il était myope.
Cette femme l’avait marquée. L’amour rend aveugle.
Heureusement, que cette femme le respectait et certainement l’avait aussi aimé car elle aurait pu faire n’importe quoi de lui. C’est comme cela qu’il s’intéressa aux femmes dominatrices. Il avait vu chez elle une paire de menottes. Elle avait bien dressé son chien de combat.
Imaginaire de notre héros
Il aimait lire et écrire. Il adorait les livres. Il travaillait en bibliothèque. Il avait lu beaucoup de livres sur les religions, des textes sacrés, des traités d’angéologie, des discours philosophique, des études psychologique, des manuels d’astrologie, des cours de numérologie et des parchemins ésotériques. Il s’intéressait aussi à l’histoire, la géographie ainsi qu’à tous les domaines du savoir universels. Il croyait en l’univers infini. Il était un individualiste. Il voyait en beaucoup de chose des signes mais ces signes se révélaient souvent faux. Il ne savait pas encore les lire. Il en voyait d’ailleurs toujours. Il lisait énormément donc beaucoup de mots défilaient sous ses yeux. Il voyait des signes toutes les deux pages et se créait des films qui ne se réalisaient jamais. Il tombait souvent de haut mais il savait toujours se relever. Il n’avait jamais rencontré personne ces dernières années parce qu’il pensait que son ange lui tomberait dessus tout seul. Il avait marché des kilomètres dans les campagne, les forêt, les villages et les villes dans l’attente de cette rencontre. Il croyait aux contes pour enfant et aux père noël. Il en avait pourtant rencontré du monde mais jamais cette douce-moitié.
Il cherchait dans la réalité ce qu’il avait lu dans des livres. Il en était déçu. Le chemin pour atteindre le monde merveilleux de l’amour et de la joie était semé d’embuches.
Deux livres le marquèrent s’étaient l’Art d’aimer d’Ovide et Le Manuel du Guerrier de la Lumière de Paulo Coehlo. Ces deux livres vont le suivre jusqu’à la fin de cette histoire.
Il tenait aussi un journal intime depuis ses dix-sept ans. Il adorait écrire. Quand il tombait de passion pour une femme,il ne pouvait s’empêcher de lui écrire des doux messages via mail, sms, des romans, des poèmes mais la plus part du temps elles prenaient peur. Elles n’étaient pas habituées à recevoir un tel flot de mots doux indirectement d’Amour d’un inconnu. Elles s’enfuyaient et il n’avaient plus de nouvelles. Il ne lui restait plus que son journal intime.
Il s’efforçait d’être un Guerrier de la Lumière et de promouvoir la Paix, l’Amour et l’Unité !
Différents mode de sexualité
Notre héros en arrivait à des conclusions dramatiques sur les femmes. Elles étaient toutes des putes, des salopes, des pétasses, des chiennes. Il commença à entretenir une haine de la femme. Il se demanda si les femmes aimaient mieux les profiteurs, les enfoirés, les salopards, les violents à des hommes attentionnés, intelligents, gentils et serviables. Il devait arrêter de mettre la femme sur un piédestal.
La femme est un être humain de sexe féminin pouvant reproduire l’espèce humaine après s’être fait fécondée par un être humain de sexe masculin. C’est de l’ordre biologique. Historiquement, cela fait depuis le début de l’humanité qu’elle se fait dominer. Ce mythe est inscrit dans les gènes de ses semblables comme naturel. Il comprit qu’il était un homme et qu’il avait le droit de profiter des femmes. Ce n’était pas un mal dans cette société. La femme sert a assouvir les pulsions des hommes, s’occuper du foyer et élever les gamins.
Notre petit gars se dit alors faisons comme tout le monde, contrairement aux autres, il savait ce qu’il faisait et y allait en toute connaissance de cause. Après tout, il n avait jamais manqué de respect à une femme et apparemment leur manquer un peu de respect était tout à fait tolérable.
Notre héros s’en alla explorer le monde du sexe taxé.
Le sexe est une drogue et comme toute drogue, il y a un marché. C’est comme cela qu’il partit à la découverte des prostituées. Il utilisa leurs services à trois reprises mais s’y promena très régulièrement dans les quartiers chauds de différentes grandes villes. Il appréciait le fait de pouvoir choisir un être humain et le fait des le payer pour un service. Le service était trop court à son goût. Il aimait vraiment trop les câlins et les préliminaires mais cela lui permettait de passer ses pulsions sexuelles.
Sa première prostituée était une brésilienne habillée tout de blanc. Elle avait un joli cul. C’était une jolie blonde avec un beaux corps. Elle se trouvait sur l’avenue de la route de Genève dans la capitale. Ils étaient ensuite allé dans une chambre à côté de la rue. Elle lui avait demandé l’argent avant, et puis elle s’était déshabillée. Il s’était aussi déshabillé. Elle lui avait nettoyé le sexe et son entres-jambes avec papier humide. Elle l’avait branlé un peu, histoire de faire gonfler son membre et lui avait enfilé une capote...elle l’avait sucé...ensuite elle s’était mise comme une chienne afin qu’il la prenne en levrette. Il n’avait jamais essayé cette position et elle remarqua qu’il était un débutant. Elle se mit alors sur le dos et leva les jambes et il l a pris en position du missionnaire...Il la pénétra mais cela ne venait pas, puis elle a serré son vagin et il est venu d’un coup en elle...Elle lui a enlevé le préservatif et essuyé, son sexe. Elle lui a fait comprendre qu’il pouvait se rhabiller et puis il était sortit et notre héros était rentré chez lui...un billet bleu pour ça ! Il avait découvert le sexe taxé...La prostitution était légale dans son pays. La majorité sexuelle était à seize ans. Ses deux autres expériences eurent lieu dans une capitale européenne dans laquelle les prostituées peuvent louer des vitrines pour mieux se mettre en valeur. Il choisit une petite noiraude, étudiante, d’origine italienne. C’était caillante, un suck & fuck pour 50euros ! Et puis une grande blonde, d’origine portugaise avec qui c’était trop bon...et qui le chauffa grave. Elle lui faisait des envies de bisous, mais sans l’embrasser et fit une toute meilleure entrée en matière que les deux autres. Elle était certainement déjà plus expérimentée ou contente d’avoir un joli jeune homme comme client. C’était sa dernière et meilleure pute. Maintenant, il savait que si il avait de l’argent, il ne serait plus jamais en manque de sexe. Cette expérience lui enlevait un grand poids dans sa vie.
C’est comme cela que par une escapade dans une ville européenne, il se fit entraîner dans un cabaret. Jennifer l’accostât. C’était une normande, une belle femme, une grande blonde, habillée très classe et raffinée, elle portait un immense décolté. Elle l’emmena dans une pièce. C’était une pièce entourée de rideaux rouge et bleu tout en velours. C’était un cadre luxueux rien que pour lui et elle. C’était très classe ! Il n y avait qu’une table et un banc. Ils assirent l’un à coté de l’autre. Ils parlèrent ensemble- Il pouvait la caresser, la toucher, lui faire des bisous...elle lui fit une danse très chaude, ou elle se frotta contre lui et lui prodigua quelques caresses. Il resta trois heures en sa compagnie et il but une bière , elle but un cocktail et ils burent une bouteille de champagne pour 760 euros. Notre petit homme s’était fait roulé. Il s’était fait arnaqué. Il était tombé sous le charme de Jennifer. Les racoleurs ont bien vu qu’il était un naïf touriste, mais un bon touriste se fait toujours arnaquer. Un monde de faux-culs et d’hypocrites qui n’ont d’intérêt que l’argent que vous avez. Un business très bien géré et totalement légal. Il était rentré démoralisé à son hôtel et il était allé se branler dans les toilettes de celui-ci. Après dans la journée, il s’acheta le manuel du guerrier de la lumière et tout alla mieux. Ce n’était pas si grave.
Un soir sur un chat, il discuta avec un pseudo "homme-passif". Notre héros lui demanda : « ce que cela voulait dire ? »il lui écrivit : « Viens chez moi et tu verras » . C’est comme cela qu’il arriva chez ce type, qui était tout nu avec un collier et une laisse. Ce gros balèze lui dit avec une voix de tapette : « Vous êtes le Maître, je suis le chien! »
Heureusement pour notre héros qu’il possédait un chien au foyer familial et qu’il savait comment s’y prendre. Ce soir là, il découvrit le bdsm et expérimenta plusieurs pratiques sm. Il revit une autre fois cette pute mais lui demandant de se travestir. C’était une soumise avec une bite. Le jeux de la domination lui plaisait bien mais il n’aimait pas les hommes. Il se fit lécher l’anus et sucer les couilles- Il a fessé cet esclave avec divers moyens comme une cravache et un martinet. Elle demandait que son nouveau Maître y aille encore plus fort. Enfermé dans cette cave et ayant vu pleins de films de taulards, il sodomisa cette chienne et lui fit une éjaculation faciale. Enfin il adora jouer le rôle de master bdsm et il aima prendre un rôle comme dans une pièce de théâtre. Il aima surtout pouvoir frapper une personne avec son consentement. Il découvrait une nouvelle façon de vivre la sexualité. Il n’a pu embrasser cet homme. Il ne s’est pas laissé mettre un doigt dans le cul. Il n’avait pas d’attirance pour les hommes. Il se décida à ne plus avoir d’expérience homosexuelle mais ne renoncerait pas aux jeux de la domination si il rencontrait une soumise consentante. Il la guiderait volontiers dans un accord commun.
Un après-midi sur un chat, il rencontra une vielle nymphomane de cinquante ans son ainée...Une véritable chienne. Ils se donnèrent rendez-vous dans la gare du Nord. Ils vinrent le chercher à la gare. Elle portait un simple manteau, avec un soutien gorge, un porte-jarretelle et des talons aiguilles- Elle était maquillée. Elle était rousse. Elle s’était parfumée. Ils s’installèrent à l’arrière de la voiture. Son époux conduisait et ils commencèrent à se chauffer dans l’auto. Elle était vielle mais excitante. Ils commencèrent à se toucher, à se caresser, à se faire des petits bisous pendant que la voiture traversait la ville. Notre héros se croyait dans un film de cul. Son cocu de chauffeur s’arrêta dans une clairière en forêt et il sorti...et elle mouillait comme une truie...elle n’avait jamais autant mouillé ce qu’elle lui avoua quelques jours après sur msn. Il la pelota et ensuite elle lui prit le sexe dans la main et il éjacula précocement...cette situation était tellement excitante...il lui mit deux doigts dans le vagin et la doigta activement, le temps que son érection revienne...une fois le gland redevenu dur...il enfila la capote...et baisa cette vielle salope...ensuite il la retourna comme une chienne...il se prenait pour une star du porno...mais il avait peur de la craquer...il jouit de nouveau...putain de salope de vielle...Le sexe hardcore s’était aussi possible pour lui ! Il se rhabilla et ils le ramenèrent à la gare! En trente minute chronos !
Virtualité
N’ayant jamais eu de relation, il s’était un créé un substitut à ce manque par l’utilisation de messagerie instantanée. Le fait de draguer des filles, puis de chatter avec elle dans ce monde virtuel lui permettait d’affiner sa plume et de connaître la psychologie féminine. Il avait souvent répété des même histoires. Il s’était pris de passion pour plusieurs filles. Il était aussi passé par une période ou il pensait que rencontrer une soumise serait l’idéal pour son mode de vie. Il avait créé toute sortes de relations virtuelles. Il avait commencé à utiliser ces plates formes de discussion lorsqu’il était au lycée. Il était devenu un chatteur expert en dix années d’activités. Il avait les bons mots et savait rebondir au bon moment. Ces discussions avec ces inconnues lui procuraient du plaisir tel qu’une drogue. Ces discussions lui comblaient un manque affectif réel. Ces relations virtuelles lui avaient même fait baisser parfois sa consommation de nicotine et de THC. Nous vivons dans une société qui en moins de dix ans, faute de place sur la planète, c’est agrandie sur la toile virtuelle. Les sans adresse électroniques deviennent de plus en plus marginalisé. Ces nombreux échanges sur des chats lui avaient évité des nombreuses consultation chez un psychologue. Les dialogues en direct ont quelques qualités mais aussi des défauts. Le plus grand danger est l’isolement car bien que la personne chatte avec plusieurs personnes. Elle n’utilise pas le sens du toucher mais avec la simple lecture de mots sur un écran, l’autre personne est capable de transmettre des émotions, envoyée dans notre cerveau qui font travailler notre imagination afin de provoquer une simple érection ou un malaise d’angoisse comme devant une fille réelle.
De plus comme beaucoup de ses relations réelles étaient parties depuis le terrain virtuel, souvent quand il chattaient avec une fille, il savait qu’il y avait des chances que cette première étape, se suive par une rencontre si le feeling passait entre les deux personnes. Une rencontre ne signifiait pas forcément une partie de jambe en l’air. Ces discussion avec ces femmes virtuelles lui comblait son manque affectif et les trois heures passées quotidiennement à discuter avec elles lui permettait de se mettre travail ou de gérer son association. Il vivait dans les années 2000, les rencontres sur internet étaient une pratique courante.
Il en passera des heures à écrire sur des forums, à envoyer des e-mails à des inconnues, de discuter sur des dialogues en direct. Certaines de ses relations l’enverront droit dans le trou et il se fit encore du mal tout seul. Il croyait en des relations mais rien du tout. Elles disparaissaient sans laisser de nouvelles. Elles ne venaient pas aux rendez-vous. Il était un passionné et dès qu’il commençait à s’éprendre pour une femme, il y mettait toute son énergie.
Il adorait écrire mais ne s’était jamais plus vraiment emballé dans une conquête avec des mots. Il avait remarqué le pouvoir des mots en écrivant à l’Espagnole. Il savait que sa plume était puissante. Il avait de nouveau peur d’expérimenter le sentiment d’Amour.
Redécouverte de l’amour
Après un long chemin parcouru dans l’obscurité et les ténèbres. Il était prêt à redevenir un gentleman. Il n avait pas eu plus de succès, en traitant les femmes de salopes. Il rencontra une fille qui le marqua et avec qui il passa une nuit ensemble. C’était le premier jour de l’an 2010. Il devaient simplement se voir et aller boire un verre, ils dansèrent toute la nuit et finirent par coucher ensemble
Quelques années avant, elle avait été la première à lui écrire un sms suite à une soirée passée dans un festival. Elle avait été adoptée, suite à la mort de sa mère. Elle n’avait jamais connu sa mère biologique. Son pays d’origine était la terre du peuple tupi-guarani. Elle avait des cheveux noirs, des magnifiques yeux toujours très soigné dans leur maquillage. Elle s’habillait style skateuse. Elle n’avait jamais accepté sa féminité. Quand elle s’habillait en fille, elle devenait encore plus jolie. Elle portait des bijoux avec de jolies pierres turquoise qui rendait son visage lumineux. Elle avait un charme incroyable. Il l’avait rencontré lorsqu’il travaillait dans la vente. Elle était en couple mais cela ne les empêchait pas de se regarder et de se sourire tendrement. Elle le kiffait. Plusieurs fois, ils s’étaient croisé au grès du hasard jusqu’à ce festival. Ils restèrent ensemble toute la soirée. Ils discutèrent- Ils allèrent dans la forêt autour du feux de bois et il la raccompagnât à pied jusqu’à chez elle. Il n’était pas automobiliste. Le sms qu’il reçut le lendemain, avait été compris comme un signe. Ils se revirent pour aller voir une jam de graffiti et passèrent encore toutes la soirée ensemble. Il avait fait des efforts et il l’avait invitée contrairement, aux autres filles. Elle lui avait posé un lapin. Ils se revirent plusieurs fois, mais jamais notre héros lui prenait la main, lui touchait le bras ou essayait un quelque conque signe d’affection. Il était encore puceau au début de ses rencontres avec elle. Elle supportait mieux l’alcool que lui. L’alcool et les sentiments amoureux se mélangeait en lui comme un mauvais cocktail. Ce mélange le rendait malade. Leurs échanges étaient aussi très riches. Ils se confièrent mais jamais il lui dit qu’il éprouvait quelques sentiments pour elle.
Ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait dans cette situation. Il se créait des amies. Il cherchait des amantes. Il voulait une copine. Il n’arrivait pas à la rejeter. Il se retrouvait dans des situations ambigüe et ce n’était pas la première fois.
Après, il devint fou de cette fille. Il commençait à s y attacher et plus de nouvelles jusqu’à la soirée du 1er de l’an. Ils firent l’amour. Elle lui dit qu’il était une bête de sexe. Elle le suça. Il lui donna pleins de bisous. Il lui dit : « Je t’aime ». Le lendemain, en partant de chez elle, il s’est dit cette fois, super, il a enfin une copine. Il l’aimait et malgré son caractère et ses sauts d’humeurs entre le noir et le blanc. Il était prêt à s’investir dans une relation à long terme. Il était prêt à aider une femme. La joie fut de courte durée, en retournant chez elle et s’attendant à embrasser sa copine. Elle lui dit qu’elle préférait qu’ils restent ami comme avant. Le choc, coup de poignard, heureusement, il avait une tête de mari-jeanne. Il fuma un gros kéké. Il s’en alla. C’était la vie ! Il acceptait. Le combat devait continuer.
Sexualité alternative dans un sens spirituel
Biographie BDSM de notre héros
Découverte de ce monde en 2007.
Pratiques sur deux soumis et un travestis entre 2007 et 2008. Un peu près cinq session de deux heures de temps, soit une expérience réelle en tout de 10h00 de temps.
L’expérimentation me démangeait trop. Le virtuel me lassait, je voulais du concret mais je ne souhaite plus dominer d’homme tant que je n’aurai pas pu dominer une femme. Je ne connaissais encore rien du tout de ce monde. J’ai eu l’occasion avec ces soumis de tester énormément de techniques mais c’est clair que je ne suis pas expérimenté. Je me suis testé au bondage, cire de bougie, travail des seins, traite du soumis, travail de l’anus, les promener en laisse, crachat, insulte, fessée avec ceinture, cravache, spatule en bois, martinet, paddle, obligation de se travestir.
A la recherche d’une soumise pour vie de couple depuis 2008. J’ai le temps et je n’ai plus eu de pratiques sm depuis 2008.
"A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes."
Depuis 2007, j’ai aussi essayé plusieurs fois la domination virtuelle mais cela n’a jamais duré très longtemps, manque de temps des soumises. J’aime bien diriger la vie de la soumise en accord avec que nous avons décidé ensemble. Je peux aussi faire un programme sur mesure, régime, bien être personnel, aide dans le monde professionnel ou simplement pour que tu te dépasses et que tu découvres la soumise que tu es. Mes soumises sont respectées comme des reines car du moment qu’elles m’appartiennent, je veux le meilleur pour elle et que l’on puisse travailler au mieux le programme établis ensemble pour sa progression dans la voie de la soumission. Les choses qui m’appartiennent sont protégées, adorées, et j’en prends le plus grand soin et respect. Je n’oublie jamais qu’avant d’être une soumise,tu es un être humain, et plus particulièrement une femme.
Depuis 2008, je suis en train d’écrire un roman qui a pour cadre le bdsm. Je me suis beaucoup documenté sur le sujet. Entretien avec des Maîtresses, Maîtres, soumises, soumis, ainsi que de nombreuses lectures de livres, articles, blogs, site web, dialogue en direct.
Au plaisir d’échanger quelques mots avec vous.
Meilleures salutations.
Cette petite annonce qui avait plus de ressemblance à un curriculum vitae déboucha sur quelques relations virtuelles et réelles dont deux qui le marquèrent et d’autres qui lui refirent du mal. Il commençait à comprendre les règles du jeux. Un chemin entre amour et haine, entre plaisir et déceptions mais pour ces quelques moments de plaisir, le temps et la patience en valaient la chandelle. C’était dommage de passer à côté de l’Amour, c’est dans le moment présent et futur que nous vivons.
Il rencontra une hermaphrodite. Il s’agit du troisième genre. Cet être humain a les deux sexe comme les anges. C’est une naissance sur deux cents enfants et pourtant il en avait jamais entendu parlé avant cette rencontre. Il n’y eut qu’une courte correspondance et quelques échanges téléphoniques.
Il rencontra aussi par le biais de cette annonce et fit connaissance d’une soumise qui était devenue par la suite une amie-amante. Elle avait une fausse jambe. Elle mesurait un mètre huitante. Sa rencontre a été entourée de signe. Une relation ambiguë s’en est suivie mais qu’il a très bien géré. Il devenait meilleure dans ses relations avec les femmes.
Femme soumise du Sud
Il la rencontra vers la période de Noël sur un chat. C’est une période difficile pour les femmes célibataires car elles sont seules, sans famille. Ces femmes sont très fragiles et beaucoup plus réceptive au doux mots en cette période de l’année. Notre chasseur la séduisit très facilement. Elle ne parlait pas bien le français. Elle lui téléphona et ils se virent le lendemain. Elle vint chez lui. C’était la première femme qu’il invitait chez lui. Il la sauta, vite fait, bien fait et la raccompagna à la gare. Elle le rappela, et il retournât chez elle durant près de six mois. Elle était parfaite. Elle ne parlait pas. Elle lui préparait à manger. Elle lui faisait sa lessive. Elle lui coulait des bains. Elle était un peu plus petite que lui. Elle avait un petit ventre, mais une fois habillée et bien maquillée. Elle devait craquante. Elle avait vingt années de plus que lui. Elle était mère de deux adolescents. Elle était chômeuse. Elle était veuve de son premier mariage. Elle s’était fait trompée par son deuxième époux. Elle était divorcée. Elle était malade. Il n’avait aucun sentiment pour elle. C’était une bonne soumise. Il l’appelait deux fois par semaine. Il allait se vider les couilles chez elle. Ils dormaient ensemble et puis il repartait le matin au travail en ayant déjeuné. Il put s’entraîner à l’endurance. Il la prenait en levrette et lui mettait des claques sur les fesses. Il lui mettait des doigts dans le cul. Elle le suçait longuement. Il n’utilisa jamais de capotes avec cette femme. Il venait très vite la première fois, et puis pour ses deux prochaines éjaculations le temps était bien plus long...il la faisait jouir. Elle l’adorait. Elle en devenait accroc et elle voulait qu’il vienne habiter chez elle. Elle avait beaucoup de qualités mais il n’était pas satisfait intellectuellement. Elle était trop vieille.
Maman
Sa maman l’avait mis au monde au mois de février. La parole divine qui accompagnait ce jour était la suivante : « L’Éternel est avec moi comme un puissant »Il était du signe du du verseau, ascendant scorpion. Il était du signe astrologique chinois Le chien. Il était l’aîné. Quatre ans plus tard, ils étaient arrivés. Il s’agissait de ses deux petits frères, des jumeaux. Il dut apprendre à partager sa maman, sa chambre. Il était souvent inquiet pour elle. Il voulait toujours savoir ou elle se trouvait. Il avait peur d’être abandonné encore une fois. Il développa une certaine jalousie face à ses frères. Ils rencontrèrent pleins de filles. Ils furent dépucelés avant lui. Ils avaient eu les même parents. Elle lui avait toujours recommandé de faire attention, de toujours bien se protéger et que faire cet acte impliquait d’aimer profondément sa partenaire. Elle leurs avait achetés des livres sur l’éducation sexuelle. Malgré tout cela, elle fut sa plus grande femme. Elle lui a donné la vie. Elle l’a aimé. Elle l a nourris. Elle l a caressé. Elle l’a élevé, Elle l’a soigné. Elle l’a éduqué. Elle lui a donné tout l’amour et tous les atouts dont il avait besoin pour prendre son envol dans le monde des adultes. Elle avait toujours fait des régimes. Elle avait toujours eu quelque kilos en trop. Sa maman était belle parce qu’elle était sa maman. Il ne l’avait pas choisie mais il l’avait aimée. Il aimait sa maman. Il était son premier fils. Il remerciait sa maman pour tout ce qu’elle avait fait pour lui. Il savait qu’elle avait donné le meilleur pour lui.
Conclusion
L’aventure de notre héros se terminera ici. Il croit toujours en l’Amour malgré ses déboires. L’écriture de sa vie lui a permis de relativiser et de se dire que dans ses malheurs. Il avait la chance de ne pas avoir de malheur. Il pensait qu’il n’avait eu aucune expérience mais en relisant ses cahiers intimes. Il se sentait encore plus fort et se disait qu’il devait être normal. Il se trouvait encore plus beaux et se réjouissait de se connaître encore plus. L’écriture de ce texte a été une belle thérapie. C’étaient vingt ans de vie mise sur papier.
Cette histoire a été écrite suite à sa dernière rencontre sur un chat. Elle portait un joli prénom. Elle voulait garder contact avec lui. Elle ne l’avait pas repoussé à la lecture de son pseudo, ni de son prénom. En parlant avec elle, il avait vu énormément de signe comme toujours. Ils s’étaient même rencontrés et elle avait envie de le revoir. Elle était malade et elle avait du aller aux urgences. Notre héros invoquait l’univers pour qu’elle aille mieux et se demandait en marchant pour sa soirée... qu’avait-il fait pour mériter cela? Pour une fois qu’une chatteuse acceptait de le rencontrer, il fallait qu’elle tombe malade le jour et à l’heure de leur rencontre ! Elle était restée hospitalisée une semaine. Ils chattèrent beaucoup ensemble. Notre héros se prit d’affection pour cette femme. Elle s’était confiée à lui. Elle lui avait parlé de sa famille, de sa rupture. Elle était jolie. Elle lui avait même envoyé une photo d’elle. Il ne pouvait s’empêcher de l’ouvrir plusieurs fois dans la journée pour la voir. Elle avait des cheveux couleurs d’or, des yeux couleurs ciel et était un peu plus grande que lui. Elle était intelligente et voulait devenir conductrice de locomotive. Elle s’intéressait à ce qu’il faisait. Il avait déjà peur de la perdre. Il essayait de l’ignorer mais il craquait toujours et ne pouvait s’empêcher de lui dire bonjour. Heureusement pour lui ou pour elle, qu’il n’avait plus de connexion internet à la maison. Cette coupure lui a permis de pondre « les aventure amoureuses et sexuelles d’un presque trentenaire. »
Notre héros avait peur qu’elle s’enfuie à cause de son envie de toujours lui parler, lui écrire. Il ne voulait pas la déranger. Il devait retenir ses pulsions pour lui écrire. Il avait envie de la revoir et peut-être créer quelque chose avec elle. De plus, il redoutait de devoir lui dire qu’il n’était jamais sorti avec une fille. Elle allait aussi comme d’autres fuir à l’annonce de cette vérité ou vouloir devenir son amie. Peu importe, elle lui aurait permis de déballer ses confessions amoureuses, d’aller, de l’avant et de continuer son combat. Il s’est toujours relevé. Il désirait bientôt pouvoir démarrer une expérience de vie à deux et c’était clair qu’il ne ferait plus les même erreurs ! Il savait ce qu’il cherchait maintenant !
Il l’avait rencontrée le lendemain après avoir récité « l’invocation du jeune homme à marier ».
Il ne put s’empêcher de lui envoyer un sms au point final de cette histoire. Sourire.
Fin
Invocation du jeune homme à marier
Seigneur Tout Puissant !
E coutez votre enfant ! ...
Faites-moi trouver femme
Qui vienne calmer ma flamme!
Jolie...je le voudrais bien...
Laide...ça ne me fera rien
Pourvu qu’elle soit gentille
Comme vous Sainte-Pétronille !
Puis, je désire ardemment
Qu’elle ait du tempérament.
Qu’elle soit silencieuse,
Douce, laborieuse ! ...
Bref toutes les qualités
Qui me donneront félicité
Saint-Joseph, Saint Louis, Saint Lazare
Trouvez-moi cet oiseau rare,
Que voudrait chacun de nous,
Et qui doit être chez vous...
Pardon, si je vous dérange...
En somme, je voudrais un ange !
Jeaneck, mai 2011
Découvertes
Notre héros avait 24 ans. Il était toujours puceau. Il avait mis une petite annonce sur un site web : "puceau cherche initiatrice".
La semaine de la mise en ligne de cette annonce, il recevait une lettre d’une lectrice de la bibliothèque dans laquelle il travaillait. Elle avait dix années de moins que lui. Sa lettre était une déclaration d’amour. Cela l’avait touché mais il avait du répondre par la négative à cause de son travail et de son âge. Elle rougissait à sa vue. Il fallut attendre qu’il se décidât à mettre une petite annonce pour qu’il reçoive une déclaration d’amour.
Quelques jours plus tard, il recevait une réponse d’une masseuse d’une ville du Nord. Elle l’invitait à se faire masser dans son salon. C’est comme cela qu’à l’aube de ces 25 ans, il alla chez cette femme. Une femme très belle et en petite tenue. L’ambiance de la chambre était calme, tranquille et tamisé. Il y avait une douce musique de fond, avec le bruit d’une fontaine. Elle l’invita à se déshabiller. Il se mit tout nu et alla se coucher sur le ventre sur la table de massage.
Elle commença à le masser en faisant des cercles de haut en bas et des diagonales sur son dos et en lui effleurant l’anus, puis lui chatouillant les testicules. Elle utilisait une huile chauffée à température du corps, une sensation très agréable. Ils discutèrent de tout et de rien. Elle lui demanda ensuite de se mettre sur le dos. Elle lui massa le ventre et aussi les tétons, et encore les couilles, et puis elle prit son sexe bien en main tout en douceur et commença à le branler de haut en bas. Il éjacula et orgasma, elle continua à le masser et lui essuya le ventre avec un mouchoir. Notre héros était heureux. La masseuse lui offrit ce massage qu’il prit comme un don. Et avant de partir, elle lui avait dit que c’était de dommage de donner sa virginité à une inconnue et de faire l’amour pour la première fois sans sentiment. Elle était la première femme à le faire jouir.
Ses relations
Pour son quart de siècle, ses amis lui avaient offert une poupée gonflable, il utilisa cet objet. Il fut déçu car il s’attendait à trouver une pute. Il testa cette poupée mais n’arriva pas éjaculer dans le trou vaginal, il lubrifia la bouche de la poupée. Il enfila une capote et éjacula dans la bouche de cette femme en plastique.
Notre héros avait un très grand carnets d’adresses. Il avait aussi sa bande d’amis. Des véritables amis qui ne l’avaient jamais jugé sur son célibat. Il avait toujours été invité à leurs repas. Ils avaient fêtés tous leurs anniversaires ensemble. Ils se voyaient en moyenne une fois par mois depuis passé dix années. Ces amis avec qui il était sorti de nombreuses fois ensemble- Ils faisaient la noce dans les campagnes de leur région et les cités de leur pays. Sa bande d’amis, il les connaissait depuis qu’il était tout petit. Il était le seul de la bande à ne pas avoir de copine. Les copines de ses amis étaient pour lui ses sœurs. Ils pouvaient se confier à elle. Il recevait beaucoup de petits câlins de leur part. Leurs présences lui étaient bénéfique. Il en apprenait chaque fois plus sur les femmes. Elles lui donnaient des conseils. Il savait que si il avait besoin d’elles, elles seraient là. Elles disaient de lui qu’il était un homme à marier. Un jour, il viendrait accompagner à ces soirées. Sa copine participerait à leurs soirées de filles.
Notre héros fréquentait aussi la rue. La rue juge contrairement aux amis. Il était traité d’homosexuel, de retardé, de croyant et d’anormal d’être encore puceau à 25 ans. Les beaux discours sur le mariage, ces lascars en avaient rien à foutre. Ils venaient tous de familles mono-parentales. Notre héros avait toujours su se faire respecter des autres mais la pression d’être encore puceau selon son statut social augmentait, de plus il avait aussi envie de découvrir le sexe. C’était des gamins qui lui faisaient la morale. Les femmes étaient inexistantes dans ce milieux et quand un lascars manquait à l’appel. C’était qu’il avait rencontré une go. Une fois en couple, le lascars se rangeait si il découvrait l’amour. Il se donnait comme nouveau but la construction d’un foyer. Souvent certains revenaient à la rue mais c’était blessé, endetté et avec une haine contre le genre féminin. Les femmes causent beaucoup de ravage dans la psychologie d’un homme. Ici le langage est aussi beaucoup plus cru. La femme est une pute mais dans le bon sens du terme. Une femme sert à reproduire et son rôle est de rester à la maison. Les femmes se font tourner. L’amour se résume à un film pornographique. Les petites passent à la casserole. Elles seront traumatisées et blessée à vie. Il faut du pognon pour avoir une belle femme. L’idéal féminin étaient les filles de Playboy. La femme était devenue un objet de consommation. Notre héros fréquentait aussi le monde de la nuit, il y avait les lovers. Ces gars se préparaient aussi longtemps que des femmes. Ils peaufinaient des détails comme les sourcils. et se soignaient comme des acteurs de cinéma. Notre héros savait que ces longues heures derrière le miroir étaient bénéfique en femme. Ceux qui choppaient plusieurs femmes dans une soirée. Ces ginos qui ne lâchaient pas l’affaire. Des men qui se prenaient trente râteaux dans la soirée mais la trente et unième demande était la bonne. Ces casseurs de cœurs finissait toujours la soirée chez une chaudasse. Ces gars persévéraient dans le seul but de se vider les couilles et de raconter leurs exploits le lendemain aux lascars du village.
Les initiatrices
Quelques semaines plus tard à 25 ans révolus, il rencontra via petite annonce, une femme qui était d’accord d’être son initiatrice. Elle avait quelques années de moins que lui. Elle travaillait dans le même milieu professionnel que lui. Elle mesurait un mètre huitante pour un poids de soixante kilos. Elle était très expérimentée. Elle était en couple mais un couple libertin. Elle avait beaucoup de lingerie. Elle avait de petits seins. Son sexe était mi-rasé. Ils parlèrent ensemble durant un mois. Il pourrait tout lui faire sauf la sodomie réservée à son copain. Il était en confiance. Ce jour avait bien été préparé. Un jour, ils prirent rendez-vous. Il loua une chambre d’hôtel dans la capitale. Il alla la chercher à la gare et ils allèrent ensemble dans la chambre. Ils s’assirent sur le lit et ils commencèrent. Ils s’embrassèrent. Ils se déshabillèrent. Il embrassa tous son corps de petits bisous. Il la doigta, il lui lécha la chatte, il la caressa, elle le suça, il la pénétra mais il n avait aucun plaisir à cause de la capote. Il continua jusqu’à ce qu’il transpire et ne puisse plus donner, alors il se coucha et elle commença à le sucer longuement et puis elle le finit en le branlant. Il éjacula. Ils s’endormirent l’un à côté de l’autre. Durant toute la nuit, sa main se balada sur ce grand corps féminin, et il l’embrassa, et lui donna des milliers de bisous. Il put enfin découvrir le corps féminin dans sa profondeur et son entier.
Le lendemain, il était un autre homme. Il lui semblait que toute les femmes le regardaient. Il avait changé. Il n’était plus puceau et ne le serait plus jamais.
Le soir même dans une autre ville, il y avait un concert de rap américain. Il était avec ses amis. Avec l’aide de son meilleur ami de soirée, il abordèrent une fille qu’ils connaissaient déjà de vue. Elle était noiraude. Elle avait la même taille que lui et une grosse poitrine. Elle était vêtue simplement comme il l’aimait. Il s’approcha d’elle. Ils dansèrent ensemble et s’approchèrent. Il se cherchèrent l’un après l’autre et puis leurs lèvres se collèrent ensemble. Ils s’embrassèrent. Notre héros remerciait le seigneur pour tout cela. Ils passèrent la nuit ensemble chez un de ses amis. Il en était à sa deuxième expérience sexuelle. Cette fois ci, il y avait de l’alcool et du THC, mais il lui parut qu’il assura mieux que la première fois. La taille de sa partenaire lui facilitait aussi la tâche. Il n’arriva pas à jouir ce soir là. Ils dormirent ensemble toute la nuit. Le matin au réveil, notre héros, pensait qu’il avait enfin trouvé son oiseau rare et que la quête de l’amour serait finie. De plus, il ne pouvait pas simplement coucher une seule fois avec cette fille. Il était obligé de la respecter à cause des liens qui l’attachaient à certains membres de sa belle famille. Il était une personne avec des principes. Il avait couchait avec cette fille et si cette fille voulait de lui. Il la choisirait et l’aimerait- Elle deviendrai sa femme et la maman de ses enfants. Ce petit trésor pensait qu’il réfléchissait à comment il allait la jeter et elle luit dit quelque chose mais il comprit : « Ce n’était que pour une nuit » Il était très déçu mais en même temps délivré! C’était sur un accord commun. Elle aurait pu devenir sa princesse. Il était mal-entendant.
Après ces deux nuits, il avait mal aux muscles mais découvert un nouveau sport : le sport matelas.
Deux soirs de suite avec deux femmes différentes, c’était pas mal pour une première entrée en matière. Il rentra dans son village natal en héros. Il avait des choses à raconter aux mioches de son village.
L’espagnole
Quelques temps après sur un réseau social, il rencontra une espagnole, de onze ans son ainée. Elle était belle. Elle avait un corps de vénus. C’était un ancien mannequin, une femme magnifique. Elle avait des yeux couleurs de saphirs et des cheveux noirs ! Cette femme se confia à lui et lui raconta plusieurs épisodes de sa vie. Elle n’avait pas eu une vie facile. Elle avait perdu sa mère. Son père la battait. Elle s’était enfuie de la maison et avait vécu dans la rue. Elle avait touché à la drogue et à survivait grâce à de petits jobs. Un jour, elle tomba enceinte et apprit que le père de son enfant la trompait. Elle resta forte pour donner le meilleur d’elle-même à cet ange. Elle cultiva une haine et une méfiance des hommes. Elle n’avait plus confiance en l’Amour. Notre héros tomba amoureux de cette femme. Il l’avait séduite par les mots. Ses histoires l’avaient inspirée et il lui avait écrit des textes. Ses textes l’avaient touchée et séduite. Elle était très cultivée et aimait aussi beaucoup lire et surtout le lire. Ils avaient de grands échanges philosophiques et ésotériques. Quand il la rencontra, il était en période d’examen. C’était plaisant d’avoir une copine avec qui parler de ce qu’il avait fait la journée, qui lui tenait les pouces, qui lui souhaitait une belle journée, qui lui donnait du courage, qui partageait avec lui ses joies et ses soucis.
Un soir alors qu’elle était dans une mauvaise phase, elle l’invita chez elle. Il avait les mots justes et une oreille attentive. Il était ici pour la prendre dans ses bras et la protéger. Elle voulait dormir dans les bras d’un homme.Cette première nuit fut magique, comme toutes celles qui suivirent.
C’étaient des nuits enfumées, avec une douce lumière,une ambiance romantique, des caresses, des massages, des bisous, des baisers, des jeux de langue. Il alla à plusieurs reprises chez elle. C’était toujours merveilleux, dans l’amour, dans une entente parfaite, dans une fusion des corps mais sans aucune pénétration, seulement par des caresses, des léchages, des cunnilingus.
Il tomba amoureux de cette espagnole. Il en devint accroc. Il s’y était attaché comme le petit prince à sa rose. Il insista pour la revoir- Il l avait toujours respectés. Il avait tout fait la pour la séduire- Il lui avait trouvé des objets introuvables. Ils se prirent même la tête car il ne comprenait pas qu’elle ne voulait pas être sa copine, mais juste une amie, mieux qu’une amie ! Un jour, elle lui mentit et elle but au lieu de l’accueillir chez elle. Mais lui ne comprenait plus rien !..elle lui fit tourner la tête...Il s’était trouvé un nouveau but. Il commença à lui écrire des lettres- Elle était sa muse...puis il mélangea tout ! Amitié, amour, tendresse, sexe. Il la blessa suite à une rencontre. Il se blessa et abandonna cette conquête. Il était myope.
Cette femme l’avait marquée. L’amour rend aveugle.
Heureusement, que cette femme le respectait et certainement l’avait aussi aimé car elle aurait pu faire n’importe quoi de lui. C’est comme cela qu’il s’intéressa aux femmes dominatrices. Il avait vu chez elle une paire de menottes. Elle avait bien dressé son chien de combat.
Imaginaire de notre héros
Il aimait lire et écrire. Il adorait les livres. Il travaillait en bibliothèque. Il avait lu beaucoup de livres sur les religions, des textes sacrés, des traités d’angéologie, des discours philosophique, des études psychologique, des manuels d’astrologie, des cours de numérologie et des parchemins ésotériques. Il s’intéressait aussi à l’histoire, la géographie ainsi qu’à tous les domaines du savoir universels. Il croyait en l’univers infini. Il était un individualiste. Il voyait en beaucoup de chose des signes mais ces signes se révélaient souvent faux. Il ne savait pas encore les lire. Il en voyait d’ailleurs toujours. Il lisait énormément donc beaucoup de mots défilaient sous ses yeux. Il voyait des signes toutes les deux pages et se créait des films qui ne se réalisaient jamais. Il tombait souvent de haut mais il savait toujours se relever. Il n’avait jamais rencontré personne ces dernières années parce qu’il pensait que son ange lui tomberait dessus tout seul. Il avait marché des kilomètres dans les campagne, les forêt, les villages et les villes dans l’attente de cette rencontre. Il croyait aux contes pour enfant et aux père noël. Il en avait pourtant rencontré du monde mais jamais cette douce-moitié.
Il cherchait dans la réalité ce qu’il avait lu dans des livres. Il en était déçu. Le chemin pour atteindre le monde merveilleux de l’amour et de la joie était semé d’embuches.
Deux livres le marquèrent s’étaient l’Art d’aimer d’Ovide et Le Manuel du Guerrier de la Lumière de Paulo Coehlo. Ces deux livres vont le suivre jusqu’à la fin de cette histoire.
Il tenait aussi un journal intime depuis ses dix-sept ans. Il adorait écrire. Quand il tombait de passion pour une femme,il ne pouvait s’empêcher de lui écrire des doux messages via mail, sms, des romans, des poèmes mais la plus part du temps elles prenaient peur. Elles n’étaient pas habituées à recevoir un tel flot de mots doux indirectement d’Amour d’un inconnu. Elles s’enfuyaient et il n’avaient plus de nouvelles. Il ne lui restait plus que son journal intime.
Il s’efforçait d’être un Guerrier de la Lumière et de promouvoir la Paix, l’Amour et l’Unité !
Différents mode de sexualité
Notre héros en arrivait à des conclusions dramatiques sur les femmes. Elles étaient toutes des putes, des salopes, des pétasses, des chiennes. Il commença à entretenir une haine de la femme. Il se demanda si les femmes aimaient mieux les profiteurs, les enfoirés, les salopards, les violents à des hommes attentionnés, intelligents, gentils et serviables. Il devait arrêter de mettre la femme sur un piédestal.
La femme est un être humain de sexe féminin pouvant reproduire l’espèce humaine après s’être fait fécondée par un être humain de sexe masculin. C’est de l’ordre biologique. Historiquement, cela fait depuis le début de l’humanité qu’elle se fait dominer. Ce mythe est inscrit dans les gènes de ses semblables comme naturel. Il comprit qu’il était un homme et qu’il avait le droit de profiter des femmes. Ce n’était pas un mal dans cette société. La femme sert a assouvir les pulsions des hommes, s’occuper du foyer et élever les gamins.
Notre petit gars se dit alors faisons comme tout le monde, contrairement aux autres, il savait ce qu’il faisait et y allait en toute connaissance de cause. Après tout, il n avait jamais manqué de respect à une femme et apparemment leur manquer un peu de respect était tout à fait tolérable.
Notre héros s’en alla explorer le monde du sexe taxé.
Le sexe est une drogue et comme toute drogue, il y a un marché. C’est comme cela qu’il partit à la découverte des prostituées. Il utilisa leurs services à trois reprises mais s’y promena très régulièrement dans les quartiers chauds de différentes grandes villes. Il appréciait le fait de pouvoir choisir un être humain et le fait des le payer pour un service. Le service était trop court à son goût. Il aimait vraiment trop les câlins et les préliminaires mais cela lui permettait de passer ses pulsions sexuelles.
Sa première prostituée était une brésilienne habillée tout de blanc. Elle avait un joli cul. C’était une jolie blonde avec un beaux corps. Elle se trouvait sur l’avenue de la route de Genève dans la capitale. Ils étaient ensuite allé dans une chambre à côté de la rue. Elle lui avait demandé l’argent avant, et puis elle s’était déshabillée. Il s’était aussi déshabillé. Elle lui avait nettoyé le sexe et son entres-jambes avec papier humide. Elle l’avait branlé un peu, histoire de faire gonfler son membre et lui avait enfilé une capote...elle l’avait sucé...ensuite elle s’était mise comme une chienne afin qu’il la prenne en levrette. Il n’avait jamais essayé cette position et elle remarqua qu’il était un débutant. Elle se mit alors sur le dos et leva les jambes et il l a pris en position du missionnaire...Il la pénétra mais cela ne venait pas, puis elle a serré son vagin et il est venu d’un coup en elle...Elle lui a enlevé le préservatif et essuyé, son sexe. Elle lui a fait comprendre qu’il pouvait se rhabiller et puis il était sortit et notre héros était rentré chez lui...un billet bleu pour ça ! Il avait découvert le sexe taxé...La prostitution était légale dans son pays. La majorité sexuelle était à seize ans. Ses deux autres expériences eurent lieu dans une capitale européenne dans laquelle les prostituées peuvent louer des vitrines pour mieux se mettre en valeur. Il choisit une petite noiraude, étudiante, d’origine italienne. C’était caillante, un suck & fuck pour 50euros ! Et puis une grande blonde, d’origine portugaise avec qui c’était trop bon...et qui le chauffa grave. Elle lui faisait des envies de bisous, mais sans l’embrasser et fit une toute meilleure entrée en matière que les deux autres. Elle était certainement déjà plus expérimentée ou contente d’avoir un joli jeune homme comme client. C’était sa dernière et meilleure pute. Maintenant, il savait que si il avait de l’argent, il ne serait plus jamais en manque de sexe. Cette expérience lui enlevait un grand poids dans sa vie.
C’est comme cela que par une escapade dans une ville européenne, il se fit entraîner dans un cabaret. Jennifer l’accostât. C’était une normande, une belle femme, une grande blonde, habillée très classe et raffinée, elle portait un immense décolté. Elle l’emmena dans une pièce. C’était une pièce entourée de rideaux rouge et bleu tout en velours. C’était un cadre luxueux rien que pour lui et elle. C’était très classe ! Il n y avait qu’une table et un banc. Ils assirent l’un à coté de l’autre. Ils parlèrent ensemble- Il pouvait la caresser, la toucher, lui faire des bisous...elle lui fit une danse très chaude, ou elle se frotta contre lui et lui prodigua quelques caresses. Il resta trois heures en sa compagnie et il but une bière , elle but un cocktail et ils burent une bouteille de champagne pour 760 euros. Notre petit homme s’était fait roulé. Il s’était fait arnaqué. Il était tombé sous le charme de Jennifer. Les racoleurs ont bien vu qu’il était un naïf touriste, mais un bon touriste se fait toujours arnaquer. Un monde de faux-culs et d’hypocrites qui n’ont d’intérêt que l’argent que vous avez. Un business très bien géré et totalement légal. Il était rentré démoralisé à son hôtel et il était allé se branler dans les toilettes de celui-ci. Après dans la journée, il s’acheta le manuel du guerrier de la lumière et tout alla mieux. Ce n’était pas si grave.
Un soir sur un chat, il discuta avec un pseudo "homme-passif". Notre héros lui demanda : « ce que cela voulait dire ? »il lui écrivit : « Viens chez moi et tu verras » . C’est comme cela qu’il arriva chez ce type, qui était tout nu avec un collier et une laisse. Ce gros balèze lui dit avec une voix de tapette : « Vous êtes le Maître, je suis le chien! »
Heureusement pour notre héros qu’il possédait un chien au foyer familial et qu’il savait comment s’y prendre. Ce soir là, il découvrit le bdsm et expérimenta plusieurs pratiques sm. Il revit une autre fois cette pute mais lui demandant de se travestir. C’était une soumise avec une bite. Le jeux de la domination lui plaisait bien mais il n’aimait pas les hommes. Il se fit lécher l’anus et sucer les couilles- Il a fessé cet esclave avec divers moyens comme une cravache et un martinet. Elle demandait que son nouveau Maître y aille encore plus fort. Enfermé dans cette cave et ayant vu pleins de films de taulards, il sodomisa cette chienne et lui fit une éjaculation faciale. Enfin il adora jouer le rôle de master bdsm et il aima prendre un rôle comme dans une pièce de théâtre. Il aima surtout pouvoir frapper une personne avec son consentement. Il découvrait une nouvelle façon de vivre la sexualité. Il n’a pu embrasser cet homme. Il ne s’est pas laissé mettre un doigt dans le cul. Il n’avait pas d’attirance pour les hommes. Il se décida à ne plus avoir d’expérience homosexuelle mais ne renoncerait pas aux jeux de la domination si il rencontrait une soumise consentante. Il la guiderait volontiers dans un accord commun.
Un après-midi sur un chat, il rencontra une vielle nymphomane de cinquante ans son ainée...Une véritable chienne. Ils se donnèrent rendez-vous dans la gare du Nord. Ils vinrent le chercher à la gare. Elle portait un simple manteau, avec un soutien gorge, un porte-jarretelle et des talons aiguilles- Elle était maquillée. Elle était rousse. Elle s’était parfumée. Ils s’installèrent à l’arrière de la voiture. Son époux conduisait et ils commencèrent à se chauffer dans l’auto. Elle était vielle mais excitante. Ils commencèrent à se toucher, à se caresser, à se faire des petits bisous pendant que la voiture traversait la ville. Notre héros se croyait dans un film de cul. Son cocu de chauffeur s’arrêta dans une clairière en forêt et il sorti...et elle mouillait comme une truie...elle n’avait jamais autant mouillé ce qu’elle lui avoua quelques jours après sur msn. Il la pelota et ensuite elle lui prit le sexe dans la main et il éjacula précocement...cette situation était tellement excitante...il lui mit deux doigts dans le vagin et la doigta activement, le temps que son érection revienne...une fois le gland redevenu dur...il enfila la capote...et baisa cette vielle salope...ensuite il la retourna comme une chienne...il se prenait pour une star du porno...mais il avait peur de la craquer...il jouit de nouveau...putain de salope de vielle...Le sexe hardcore s’était aussi possible pour lui ! Il se rhabilla et ils le ramenèrent à la gare! En trente minute chronos !
Virtualité
N’ayant jamais eu de relation, il s’était un créé un substitut à ce manque par l’utilisation de messagerie instantanée. Le fait de draguer des filles, puis de chatter avec elle dans ce monde virtuel lui permettait d’affiner sa plume et de connaître la psychologie féminine. Il avait souvent répété des même histoires. Il s’était pris de passion pour plusieurs filles. Il était aussi passé par une période ou il pensait que rencontrer une soumise serait l’idéal pour son mode de vie. Il avait créé toute sortes de relations virtuelles. Il avait commencé à utiliser ces plates formes de discussion lorsqu’il était au lycée. Il était devenu un chatteur expert en dix années d’activités. Il avait les bons mots et savait rebondir au bon moment. Ces discussions avec ces inconnues lui procuraient du plaisir tel qu’une drogue. Ces discussions lui comblaient un manque affectif réel. Ces relations virtuelles lui avaient même fait baisser parfois sa consommation de nicotine et de THC. Nous vivons dans une société qui en moins de dix ans, faute de place sur la planète, c’est agrandie sur la toile virtuelle. Les sans adresse électroniques deviennent de plus en plus marginalisé. Ces nombreux échanges sur des chats lui avaient évité des nombreuses consultation chez un psychologue. Les dialogues en direct ont quelques qualités mais aussi des défauts. Le plus grand danger est l’isolement car bien que la personne chatte avec plusieurs personnes. Elle n’utilise pas le sens du toucher mais avec la simple lecture de mots sur un écran, l’autre personne est capable de transmettre des émotions, envoyée dans notre cerveau qui font travailler notre imagination afin de provoquer une simple érection ou un malaise d’angoisse comme devant une fille réelle.
De plus comme beaucoup de ses relations réelles étaient parties depuis le terrain virtuel, souvent quand il chattaient avec une fille, il savait qu’il y avait des chances que cette première étape, se suive par une rencontre si le feeling passait entre les deux personnes. Une rencontre ne signifiait pas forcément une partie de jambe en l’air. Ces discussion avec ces femmes virtuelles lui comblait son manque affectif et les trois heures passées quotidiennement à discuter avec elles lui permettait de se mettre travail ou de gérer son association. Il vivait dans les années 2000, les rencontres sur internet étaient une pratique courante.
Il en passera des heures à écrire sur des forums, à envoyer des e-mails à des inconnues, de discuter sur des dialogues en direct. Certaines de ses relations l’enverront droit dans le trou et il se fit encore du mal tout seul. Il croyait en des relations mais rien du tout. Elles disparaissaient sans laisser de nouvelles. Elles ne venaient pas aux rendez-vous. Il était un passionné et dès qu’il commençait à s’éprendre pour une femme, il y mettait toute son énergie.
Il adorait écrire mais ne s’était jamais plus vraiment emballé dans une conquête avec des mots. Il avait remarqué le pouvoir des mots en écrivant à l’Espagnole. Il savait que sa plume était puissante. Il avait de nouveau peur d’expérimenter le sentiment d’Amour.
Redécouverte de l’amour
Après un long chemin parcouru dans l’obscurité et les ténèbres. Il était prêt à redevenir un gentleman. Il n avait pas eu plus de succès, en traitant les femmes de salopes. Il rencontra une fille qui le marqua et avec qui il passa une nuit ensemble. C’était le premier jour de l’an 2010. Il devaient simplement se voir et aller boire un verre, ils dansèrent toute la nuit et finirent par coucher ensemble
Quelques années avant, elle avait été la première à lui écrire un sms suite à une soirée passée dans un festival. Elle avait été adoptée, suite à la mort de sa mère. Elle n’avait jamais connu sa mère biologique. Son pays d’origine était la terre du peuple tupi-guarani. Elle avait des cheveux noirs, des magnifiques yeux toujours très soigné dans leur maquillage. Elle s’habillait style skateuse. Elle n’avait jamais accepté sa féminité. Quand elle s’habillait en fille, elle devenait encore plus jolie. Elle portait des bijoux avec de jolies pierres turquoise qui rendait son visage lumineux. Elle avait un charme incroyable. Il l’avait rencontré lorsqu’il travaillait dans la vente. Elle était en couple mais cela ne les empêchait pas de se regarder et de se sourire tendrement. Elle le kiffait. Plusieurs fois, ils s’étaient croisé au grès du hasard jusqu’à ce festival. Ils restèrent ensemble toute la soirée. Ils discutèrent- Ils allèrent dans la forêt autour du feux de bois et il la raccompagnât à pied jusqu’à chez elle. Il n’était pas automobiliste. Le sms qu’il reçut le lendemain, avait été compris comme un signe. Ils se revirent pour aller voir une jam de graffiti et passèrent encore toutes la soirée ensemble. Il avait fait des efforts et il l’avait invitée contrairement, aux autres filles. Elle lui avait posé un lapin. Ils se revirent plusieurs fois, mais jamais notre héros lui prenait la main, lui touchait le bras ou essayait un quelque conque signe d’affection. Il était encore puceau au début de ses rencontres avec elle. Elle supportait mieux l’alcool que lui. L’alcool et les sentiments amoureux se mélangeait en lui comme un mauvais cocktail. Ce mélange le rendait malade. Leurs échanges étaient aussi très riches. Ils se confièrent mais jamais il lui dit qu’il éprouvait quelques sentiments pour elle.
Ce n’était pas la première fois qu’il se trouvait dans cette situation. Il se créait des amies. Il cherchait des amantes. Il voulait une copine. Il n’arrivait pas à la rejeter. Il se retrouvait dans des situations ambigüe et ce n’était pas la première fois.
Après, il devint fou de cette fille. Il commençait à s y attacher et plus de nouvelles jusqu’à la soirée du 1er de l’an. Ils firent l’amour. Elle lui dit qu’il était une bête de sexe. Elle le suça. Il lui donna pleins de bisous. Il lui dit : « Je t’aime ». Le lendemain, en partant de chez elle, il s’est dit cette fois, super, il a enfin une copine. Il l’aimait et malgré son caractère et ses sauts d’humeurs entre le noir et le blanc. Il était prêt à s’investir dans une relation à long terme. Il était prêt à aider une femme. La joie fut de courte durée, en retournant chez elle et s’attendant à embrasser sa copine. Elle lui dit qu’elle préférait qu’ils restent ami comme avant. Le choc, coup de poignard, heureusement, il avait une tête de mari-jeanne. Il fuma un gros kéké. Il s’en alla. C’était la vie ! Il acceptait. Le combat devait continuer.
Sexualité alternative dans un sens spirituel
Biographie BDSM de notre héros
Découverte de ce monde en 2007.
Pratiques sur deux soumis et un travestis entre 2007 et 2008. Un peu près cinq session de deux heures de temps, soit une expérience réelle en tout de 10h00 de temps.
L’expérimentation me démangeait trop. Le virtuel me lassait, je voulais du concret mais je ne souhaite plus dominer d’homme tant que je n’aurai pas pu dominer une femme. Je ne connaissais encore rien du tout de ce monde. J’ai eu l’occasion avec ces soumis de tester énormément de techniques mais c’est clair que je ne suis pas expérimenté. Je me suis testé au bondage, cire de bougie, travail des seins, traite du soumis, travail de l’anus, les promener en laisse, crachat, insulte, fessée avec ceinture, cravache, spatule en bois, martinet, paddle, obligation de se travestir.
A la recherche d’une soumise pour vie de couple depuis 2008. J’ai le temps et je n’ai plus eu de pratiques sm depuis 2008.
"A qui sait attendre, le temps ouvre ses portes."
Depuis 2007, j’ai aussi essayé plusieurs fois la domination virtuelle mais cela n’a jamais duré très longtemps, manque de temps des soumises. J’aime bien diriger la vie de la soumise en accord avec que nous avons décidé ensemble. Je peux aussi faire un programme sur mesure, régime, bien être personnel, aide dans le monde professionnel ou simplement pour que tu te dépasses et que tu découvres la soumise que tu es. Mes soumises sont respectées comme des reines car du moment qu’elles m’appartiennent, je veux le meilleur pour elle et que l’on puisse travailler au mieux le programme établis ensemble pour sa progression dans la voie de la soumission. Les choses qui m’appartiennent sont protégées, adorées, et j’en prends le plus grand soin et respect. Je n’oublie jamais qu’avant d’être une soumise,tu es un être humain, et plus particulièrement une femme.
Depuis 2008, je suis en train d’écrire un roman qui a pour cadre le bdsm. Je me suis beaucoup documenté sur le sujet. Entretien avec des Maîtresses, Maîtres, soumises, soumis, ainsi que de nombreuses lectures de livres, articles, blogs, site web, dialogue en direct.
Au plaisir d’échanger quelques mots avec vous.
Meilleures salutations.
Cette petite annonce qui avait plus de ressemblance à un curriculum vitae déboucha sur quelques relations virtuelles et réelles dont deux qui le marquèrent et d’autres qui lui refirent du mal. Il commençait à comprendre les règles du jeux. Un chemin entre amour et haine, entre plaisir et déceptions mais pour ces quelques moments de plaisir, le temps et la patience en valaient la chandelle. C’était dommage de passer à côté de l’Amour, c’est dans le moment présent et futur que nous vivons.
Il rencontra une hermaphrodite. Il s’agit du troisième genre. Cet être humain a les deux sexe comme les anges. C’est une naissance sur deux cents enfants et pourtant il en avait jamais entendu parlé avant cette rencontre. Il n’y eut qu’une courte correspondance et quelques échanges téléphoniques.
Il rencontra aussi par le biais de cette annonce et fit connaissance d’une soumise qui était devenue par la suite une amie-amante. Elle avait une fausse jambe. Elle mesurait un mètre huitante. Sa rencontre a été entourée de signe. Une relation ambiguë s’en est suivie mais qu’il a très bien géré. Il devenait meilleure dans ses relations avec les femmes.
Femme soumise du Sud
Il la rencontra vers la période de Noël sur un chat. C’est une période difficile pour les femmes célibataires car elles sont seules, sans famille. Ces femmes sont très fragiles et beaucoup plus réceptive au doux mots en cette période de l’année. Notre chasseur la séduisit très facilement. Elle ne parlait pas bien le français. Elle lui téléphona et ils se virent le lendemain. Elle vint chez lui. C’était la première femme qu’il invitait chez lui. Il la sauta, vite fait, bien fait et la raccompagna à la gare. Elle le rappela, et il retournât chez elle durant près de six mois. Elle était parfaite. Elle ne parlait pas. Elle lui préparait à manger. Elle lui faisait sa lessive. Elle lui coulait des bains. Elle était un peu plus petite que lui. Elle avait un petit ventre, mais une fois habillée et bien maquillée. Elle devait craquante. Elle avait vingt années de plus que lui. Elle était mère de deux adolescents. Elle était chômeuse. Elle était veuve de son premier mariage. Elle s’était fait trompée par son deuxième époux. Elle était divorcée. Elle était malade. Il n’avait aucun sentiment pour elle. C’était une bonne soumise. Il l’appelait deux fois par semaine. Il allait se vider les couilles chez elle. Ils dormaient ensemble et puis il repartait le matin au travail en ayant déjeuné. Il put s’entraîner à l’endurance. Il la prenait en levrette et lui mettait des claques sur les fesses. Il lui mettait des doigts dans le cul. Elle le suçait longuement. Il n’utilisa jamais de capotes avec cette femme. Il venait très vite la première fois, et puis pour ses deux prochaines éjaculations le temps était bien plus long...il la faisait jouir. Elle l’adorait. Elle en devenait accroc et elle voulait qu’il vienne habiter chez elle. Elle avait beaucoup de qualités mais il n’était pas satisfait intellectuellement. Elle était trop vieille.
Maman
Sa maman l’avait mis au monde au mois de février. La parole divine qui accompagnait ce jour était la suivante : « L’Éternel est avec moi comme un puissant »Il était du signe du du verseau, ascendant scorpion. Il était du signe astrologique chinois Le chien. Il était l’aîné. Quatre ans plus tard, ils étaient arrivés. Il s’agissait de ses deux petits frères, des jumeaux. Il dut apprendre à partager sa maman, sa chambre. Il était souvent inquiet pour elle. Il voulait toujours savoir ou elle se trouvait. Il avait peur d’être abandonné encore une fois. Il développa une certaine jalousie face à ses frères. Ils rencontrèrent pleins de filles. Ils furent dépucelés avant lui. Ils avaient eu les même parents. Elle lui avait toujours recommandé de faire attention, de toujours bien se protéger et que faire cet acte impliquait d’aimer profondément sa partenaire. Elle leurs avait achetés des livres sur l’éducation sexuelle. Malgré tout cela, elle fut sa plus grande femme. Elle lui a donné la vie. Elle l’a aimé. Elle l a nourris. Elle l a caressé. Elle l’a élevé, Elle l’a soigné. Elle l’a éduqué. Elle lui a donné tout l’amour et tous les atouts dont il avait besoin pour prendre son envol dans le monde des adultes. Elle avait toujours fait des régimes. Elle avait toujours eu quelque kilos en trop. Sa maman était belle parce qu’elle était sa maman. Il ne l’avait pas choisie mais il l’avait aimée. Il aimait sa maman. Il était son premier fils. Il remerciait sa maman pour tout ce qu’elle avait fait pour lui. Il savait qu’elle avait donné le meilleur pour lui.
Conclusion
L’aventure de notre héros se terminera ici. Il croit toujours en l’Amour malgré ses déboires. L’écriture de sa vie lui a permis de relativiser et de se dire que dans ses malheurs. Il avait la chance de ne pas avoir de malheur. Il pensait qu’il n’avait eu aucune expérience mais en relisant ses cahiers intimes. Il se sentait encore plus fort et se disait qu’il devait être normal. Il se trouvait encore plus beaux et se réjouissait de se connaître encore plus. L’écriture de ce texte a été une belle thérapie. C’étaient vingt ans de vie mise sur papier.
Cette histoire a été écrite suite à sa dernière rencontre sur un chat. Elle portait un joli prénom. Elle voulait garder contact avec lui. Elle ne l’avait pas repoussé à la lecture de son pseudo, ni de son prénom. En parlant avec elle, il avait vu énormément de signe comme toujours. Ils s’étaient même rencontrés et elle avait envie de le revoir. Elle était malade et elle avait du aller aux urgences. Notre héros invoquait l’univers pour qu’elle aille mieux et se demandait en marchant pour sa soirée... qu’avait-il fait pour mériter cela? Pour une fois qu’une chatteuse acceptait de le rencontrer, il fallait qu’elle tombe malade le jour et à l’heure de leur rencontre ! Elle était restée hospitalisée une semaine. Ils chattèrent beaucoup ensemble. Notre héros se prit d’affection pour cette femme. Elle s’était confiée à lui. Elle lui avait parlé de sa famille, de sa rupture. Elle était jolie. Elle lui avait même envoyé une photo d’elle. Il ne pouvait s’empêcher de l’ouvrir plusieurs fois dans la journée pour la voir. Elle avait des cheveux couleurs d’or, des yeux couleurs ciel et était un peu plus grande que lui. Elle était intelligente et voulait devenir conductrice de locomotive. Elle s’intéressait à ce qu’il faisait. Il avait déjà peur de la perdre. Il essayait de l’ignorer mais il craquait toujours et ne pouvait s’empêcher de lui dire bonjour. Heureusement pour lui ou pour elle, qu’il n’avait plus de connexion internet à la maison. Cette coupure lui a permis de pondre « les aventure amoureuses et sexuelles d’un presque trentenaire. »
Notre héros avait peur qu’elle s’enfuie à cause de son envie de toujours lui parler, lui écrire. Il ne voulait pas la déranger. Il devait retenir ses pulsions pour lui écrire. Il avait envie de la revoir et peut-être créer quelque chose avec elle. De plus, il redoutait de devoir lui dire qu’il n’était jamais sorti avec une fille. Elle allait aussi comme d’autres fuir à l’annonce de cette vérité ou vouloir devenir son amie. Peu importe, elle lui aurait permis de déballer ses confessions amoureuses, d’aller, de l’avant et de continuer son combat. Il s’est toujours relevé. Il désirait bientôt pouvoir démarrer une expérience de vie à deux et c’était clair qu’il ne ferait plus les même erreurs ! Il savait ce qu’il cherchait maintenant !
Il l’avait rencontrée le lendemain après avoir récité « l’invocation du jeune homme à marier ».
Il ne put s’empêcher de lui envoyer un sms au point final de cette histoire. Sourire.
Fin
Invocation du jeune homme à marier
Seigneur Tout Puissant !
E coutez votre enfant ! ...
Faites-moi trouver femme
Qui vienne calmer ma flamme!
Jolie...je le voudrais bien...
Laide...ça ne me fera rien
Pourvu qu’elle soit gentille
Comme vous Sainte-Pétronille !
Puis, je désire ardemment
Qu’elle ait du tempérament.
Qu’elle soit silencieuse,
Douce, laborieuse ! ...
Bref toutes les qualités
Qui me donneront félicité
Saint-Joseph, Saint Louis, Saint Lazare
Trouvez-moi cet oiseau rare,
Que voudrait chacun de nous,
Et qui doit être chez vous...
Pardon, si je vous dérange...
En somme, je voudrais un ange !
Jeaneck, mai 2011
Mar 17 Mai 2011, 14:41 par
Jeaneck sur La vie à deux
Abandonner jusqu'à la folie ?
Donner, c’est sacrifier pour l’autre une partie de soi. Savoir recevoir, c’est savoir apprécier le sacrifice de l’autre pour soi. Ces deux savoirs-faire sont nécessaire pour établir toute relation. L’un ne va pas sans l’autre.
Donner sans savoir recevoir blesse l’autrui. Celui qui donne se sent trahi, abandonné. Son coeur ne trouve pas de réponse à ce don. Il finit donc appauvri d’une moitié sans pouvoir la reconstituer seul.
Celui qui méconnaît le don est un aveugle du coeur. Quelle tristesse de voir un aveugle qui ne voit pas les richesses inestimables qui se trouvent à ses pieds !
Recevoir sans savoir donner détruit. Etre avare des richesses du coeur tue l’amour qu’on possède. Il devient un simple bien sans émotion ni saveur. Perdre le goût de l’amour, c’est perdre le goût de vie. Sans le don, autrui étouffe. Dépouillé d’une partie de son corps, il meurt. Etre riche de dons n’apporte rien si l’on regarde le donneur mourir sous ses yeux. C’est un homicide involontaire.
Combien d’entre nous sommes cruels ainsi ? Combien ai-je vu des personnes mourir par cette cruauté qui s’ignore !
Donner sans savoir recevoir blesse l’autrui. Celui qui donne se sent trahi, abandonné. Son coeur ne trouve pas de réponse à ce don. Il finit donc appauvri d’une moitié sans pouvoir la reconstituer seul.
Celui qui méconnaît le don est un aveugle du coeur. Quelle tristesse de voir un aveugle qui ne voit pas les richesses inestimables qui se trouvent à ses pieds !
Recevoir sans savoir donner détruit. Etre avare des richesses du coeur tue l’amour qu’on possède. Il devient un simple bien sans émotion ni saveur. Perdre le goût de l’amour, c’est perdre le goût de vie. Sans le don, autrui étouffe. Dépouillé d’une partie de son corps, il meurt. Etre riche de dons n’apporte rien si l’on regarde le donneur mourir sous ses yeux. C’est un homicide involontaire.
Combien d’entre nous sommes cruels ainsi ? Combien ai-je vu des personnes mourir par cette cruauté qui s’ignore !
Sam 26 Juin 2010, 23:54 par
Solina sur Parler d'amour
Pas de calais - fiction amoureuse 1 à 5
1 – La mer
La mer est une mère qui accueuille dans ses bras qu’importe le nom, la race, l’origine ethnique. La mer ouvre ses bras et accueuille les cœurs désamparés et blessés. La mer est généreuse et donne son amour inconditionnel, qu’importe qui la demande et comment.
Je me suis jettée de plein fouet dans ls bras accueuillants de la mer du nord de la Bretagne, espérant et souhaitant que les eaux froides rafraichiraient les brûlures de mon cœur.
Les vagues roulaient comme pour mieux m’accueuillir, elles grondaient un genre de bienvenue rauque et à demi étouffé, mais mon cœur lui, comprenait le doux chant des sirènes.
« Viens, viens à nous cœur éplorée et déplorée, viens que nous te berçions dans nos bras. Nous te ferons oublier tes soucis et tes chagrins. Nous sommes tes sœurs, ta mère, ta confidente. Nous sommes là pour toi, pour appaiser ta peine. »
J’écoutai ces paroles enchanteresses et mes pas, comme guidés par une force indépendante de ma volonté, dirigeaient bon gré malgré le reste de mon corps vers les vagues qui écumaient de passion dévorante. Elles aussi ont aimé. Elles aussi ont un éternel amour déçu.
L’eau était froide. Presque glaciale contre la chaleur intime de mon corps, mais plus j’avançai, plus un bien être indescriptible me prenait et plus l’envie d’avancer plus loin devenait intensément forte.
Il me sembla que la première vague voulait me repousser vers la plage, mais c’était une petite vague immature, et la seconde, plus grande, plus autoritaire et beaucoup plus forte m’attira avec une telle puissance qu’il me fut impossible à ce moment là de reculer, de faire demi tour. La vague suivante confirma les efforts de la seconde et m’entraîna encore plus loin dans la mer houleuse. Soudain, la plage était loin, et la réalisation des efforts qu’il me faudrait pour nager vers la terre sainte et ferme de mes anciens espoirs me fit paniquer. J’étais en enfer et je ne le réalisai qu’à moitié.
Or, la seule et unique chose à ne pas faire en mer est bel et bien de ne pas paniquer. Le corps reprend le contrôle sur les désespérances du cœur et s’agite comme un poisson dans un fillet … ou plutôt comme un triste poulet jetté à la mer. La peur sauvage s’empare des sens, les bras gesticulent, les yeux se ferment, ils refusent de regarder la triste réalitée en face. Les pieds, comme dans un espace aérien liquide, perdent de leur utilité, habitude de milliers d’années acquises chèrement à marchant sur la terre solide gouvernée par une loie gravitationnelle très différente de celle de la mer.
La bouche s’ouvre, avale de l’eau salée, la recrache aussitôt, trop salée, trop froide. Trop.
Là haut, dans le ciel azur, le soleil brille et aveugle, témoin silencieux, caméraman sans équipe de plateau.
Là en bas, l’actrice principale se noie, les éléments sont contre elle, les vagues l’avalent tout rond et elle est presque foutue.
« Est-ce que tu es folle ? »
Il avait hurlé ça à qulques reprises avant que je ne l’entende.
Au début, il y avait à peine la voix lointaine, à demi étouffé par le grondement des vagues. Puis la voix devint de plus en plus présente et claire.
Contact visuel : c’était un homme, un jeune homme, blond, avec des soupçons de rouille tons pastel, délavé. Tout devient délavé après un contact aussi passioné avec la mer. Il nageait vers moi, comme s’il fonçait sur moi. Il répétait sa question, mais je ne répondais pas. De toute façon c’était clairement une évidence : oui j’étais folle. Est-ce qu’une personne saine d’esprit irait s’offrir une petite trempette dans les eaux furieuses et glaciales de la mer ?
2 – L’homme
Un bras solide et déterminé, pour ne pas dire socialement archarné, s’enroula autour de ma poitrine et une force tout aussi déterminée m’attira contre son corps. Une main d’homme solide trouva position sur ma gorge, sous mon menton et comme d’instinc ou d’expérience, poussa mon visage pour le haut – pour m’empêcher d’avaler trop d’eau salée, ce qui par le fait même me força a recracher la dernière gorgée.
Une jolie quinte de toux digne d’une bonne pneumonie me prit et sur le coup je pensais que mon bon Sammaritain avait fait sa part, féliciations, mais que peut-être il était trop tard de toute façon.
« Respire, gamine! Respire ! »
Gamine ? C’était moi qu’il appelait gamine ? Et de quel droit, Monsieur ? Je n’ai eue qu’une dizaine de seconde pour le regarder mais il n’était pas si vieux, pas plus de quelques années de plus que moi … ou plus jeune avec une maturité et une force tranquille ancienne ancrée dans son être, comme un héritage très ancien et très solide.
Son autre bras, celui qui ne s’archarnait pas à me maintenir à la surface de l’eau, faisait des mouvements rotatifs pour aider le reste de son corps à nager vers la plage. Je pouvais sentir la puissance de ses jambes qui poussaient son corps et un poids presque mort à contre courant, contre les vagues déchaînées, furieuses, froides, pour nous ramener à la terre ferme. Je me sentais totalement idiote.
Le grondement des vagues devint de plus en plus lointain, distant, presque comme un souvenir qu’on perd, qu’importent les efforts pour le garder vif. Et mon corps redevint d’une lourdeur insuportable quand mon sauveur me déposa sur le sable humide et frais, mais bien moins froid quel’eau.
Il s’était penché sur moi, son ombre me protégeait du soleil et sans le dire, j’en étais reconnaissante.
Une main derrière ma nuque me fit lever le menton, et pendant que deux doigts me pinçaient sans ménagement le nez, deux autres doigts tout aussi forts me pinceaient la bouche pour forcer mes lèvres à s’ouvrir.
Mes yeux s’ouvrirent d’un coup, comme sous une impulse électrique.
« Je vais bien. J’en ai pas besoin. »
Une quinte de toux me vint encore et il m’aida à me tourner sur le côté pour recracher le restant d’eau salée que j’avais au fond de la gorge.
« Tu n’en as pas besoin, mais tu ne vas pas bien non plus ! »
Il avait ce genre de voix mi profonde, mi tendre, très rassurant pour un homme, dont les subtilités de la variation dépendaient uniquement du ton et du contenu. Et à ce moment là, je n’étais pas en position de marchander ou de remettre son autorité en question.
Et quand on ne peut remettre en question les paroles d’un homme, on peut encore moins remettre en question ses actions.
Il se releva comme si de rien n’était et me prit avec la même souplesse et force que si je n’étais qu’une enfant en bas age et commença à marcher.
3 – L’eau brûlante
Après les aux froides de la mer, la tropicalité quasi brûlante de sa douche coulait sur ma peau comme une onction bénite. Sa voix résonnait agréablement dans ma tête; « Ne me force à venir te rejoindre. » Sur le coup j’en souris comme une adolescente qui se serait fait draguer par un garçon plus âgé, mais je savais que c’était une menace plaisantine sans fondement, ce n’était pas le genre d’homme à abuser de son statut, de l’autorité et des points d’avance juste parceque l’occasion était lui était donné sur un plateau d’argent.
Le fait qu’il cogna pour s’enquérir de l’eau, de mon état moral et physique ne me surprit donc pas.
« Je t’ai apportée des serviettes et des fringues. Je n’ai que des chemises et des pantalons d’homme … »
Je glissai la porte de verre pour le regarder, mais il me tournait le dos, regardant la porte avec une dévotion digne d’une apparition de la Sainte Vierge. Les vêtements en question étaient posés sur le couvercle descendu de la cuvette de toilette : une chemise à carraux bleu, un pantalon bleu marine sombre, des chaussettes. Pas de sous vêtements.
« Je peux te prêter un de mes caleçons si tu y tiens. »
« J’apprécirais … beaucoup. »
Petit bruit discret de la porte qui s’ouvre et se referme.
L’eau qui coulait sur ma nuque et mon dos, glissait sur les courbes de ma féminité et me fit soudain réaliser, comme une épiphanie : c’était un homme et il était beau.
Je le revoyais dans la mer, sous le soleil, les cheveux qui brillaient, même s’ils étaient mouillés, sa barbe de deux semaines … je me demandais comment ça aurait été de ne pas refuser le bouche à bouche ?
Je me laissai aller contre les tuilles de la douche. Non, c’était idiot tout ça. De toute façon, folie passagère passée, l’embassade me trouvera un hôtel confortable, mes problèmes seront vite reglés et je partirai et je l’oublierai.
C’est fou comme la vie peut vous donner des claques sur la gueule quand on se laisse aller.
4 – L’eau réconfortante
« Je me suis presque suicidée et tu me donnes du sirop contre la toux ? »
« Avec la quantité d’eau froide que tu as avalée, ca ne peut pas te faire de tort. »
Une voix posée, calme, mais autoritaire et bienveillante.
J’ouvrai la bouche, pris le contenu de la cuillière et sitôt la bouche refermée, je sentais la force de sa main contre ma bouche. Le goût était fort, atroce, dégoûtant, piquant, mais avec cette main qui pressait avec une telle fermeté, impossible de recracher. Et ses yeux me regardaient si tendrement … pourquoi ? Pourquoi ses yeux m’encourageaient-ils à aller de l’avant, même si dans le présent très concret c’était vraiment difficile pour ne pas dire épouvantable.
J’avalai finalement, pris une grande respiration par le nez et serrai l’édredon du lit comme si forcer les muscles de mes mains allaient me faire oublier ce goût de rat alcolisé dans ma bouche.
Une autre respiration. Les yeux me piquaient et j’avais envie de pleurer. Il retira doucement sa main mais ne me quitta pas des yeux quand j’eus la grande idée de prendre une goulée d’air frais qui me fait tousser d’avantage. J’avalais encore, ma salive était pourtant plus que teintée de ce goût huileux et pestinentiel.
« C’est quoi cette vacherie que tu m’as donné ? »
« Syrop contre la toux de marin. Tu auras envie de courir un marathon demain. »
Je me laissais aller contre l’oreiller. Demain, c’est demain.
Aujourd’hui j’ai envie de mourir.
« Je vais aller te faire du café ou du thé, ça va alléger le goût. »
Mais il ne bougea pas d’un pouce.
« Thé, s’il te plaît. »
Il sourit et se leva.
La chambre était typiquement cette chambre qui hantait ma mémoire et mon imaginaire depuis toujours : la fenêtre à ma gauche, la porte à quelques pas au bout du pied du lit, le mur de droite couvert comme une mosaique tout en relief de textures et de matériaux différents.
La fenêtre en bois, style ancien, avec des rideaux sombres et lourds en velours bleu fond de mer, presque noir, et les rideaux blancs légers, en dentelle travaillée – sûrement faite par des mains patientes et entrainées. J’aurais voulue savoir comment c’était de se réveiller dans ce lit, et regarder vers la fenêtre, comment ce serait d’entendre l’orage au travers de cette fenêtre, comment ce serait d’ouvrir la fenêtre en été pour laisser l’air marin rentrer dans la pièce ?
Une petite porte discrète, presque cachée par le peignoire accroché en soin coin, et que l’œil ne repérait qu’après s’être longuement perdue à regarder par la fenêtre, donnait sur une petite salle de bains privée mais pratique. Presque collé à la porte de cette fameuse salle de bains, la commode, en bois sombre et verni, d’allure officiellement européenne et ancienne, peut-être même un rescapé du siècle dernier, se tenait devant moi, l’allure fière et austère. Sur le sommet de sa tête, une petite télé moderne, à écran plat, lecteur DVD et une chaîne stéréo, les hauts parleurs se dressaient fièrement sur le sol, de chaque côté de la commode, comme des guardes encores plus fiers. Je souris à la vue d’une cravate cloué aux deux extremités du second tiroir et qui servait de corde à linge pour hameçons de différentes tailles et couleurs.
Le mur, de l’autre coté de la porte qui donnait sur le corridor, qui ensuite donnait sur le salon ou la cuisine, était le plus chargé, pour ne pas dire surchargé de décorations. Un énorme poisson verni et empaillé tenait dans sa gueule une chainette en avec un pendentif de croix en fleur de lys, tandis qu’à son aileron dorsale était accrochée une autre chaîne dont le pendentif représentait un petit petit bateau de pêcheur.
« Moi je suis pêcheur d’hommes »
L’homme qui m’avait sauvé de moi même l’était aussi.
Il revenait avec un plateau sur lequel deux tasses à thé et un pot formaient comme la petite communauté du social.
Il s’installa en face de moi, comme pour mieux me garder à l’oeil d’une nouvelle éventuelle bêtise et me tendit l’une des tasses.
5 – Mon Histoire
Il prit une grande cuillière du contenu du pot et la glissa dans ma tasse – du miel. Ohhh, comme la douceur de cet onctueux délice me donnait envie !
Il s’adossa contre la pièce de bois qui formait la tête du lit, se croisa les jambes et demande, de la même manière qu’un HR vous demanderait de lui résumer les points forts de votre carrière, il me demanda les circonstances qui m’ont pour ainsi dire, jetté dans les filets de ses bras.
« Ça va être long. Et ennuyant et très touristique.»
« J’ai pas entendue une bonne histoire depuis la mort de mon père. Éblouis-moi. »
Une première gorgée de thé, comme tout bon conteur se le doit de faire, et j’essayai de trouver le bon moment où commencer mes mésaventures.
Soupir.
« Eh bien, ça a commencé par un voyage de groupe. Nous partageons la photographie comme point commun, et sur un des nombreux forums sur lequel je m’étais éparpillée, un des membres a proposé de faire un voyage en Europe.
L’Europe en tant que tel … est bien merveilleux mais immense et ca m’a pas follement tentée. Et puis une autre femme a proposée de faire plusieurs voyages, par pays. Le processus a commencé par un vote : quelle région de l’Europe, puis quel pays. Le premier voyage était évidement en Italie. Vingt personnes ont formé le premier groupe. Succès total et incontestable. Trois mois plus tard, la Pologne a conquis un second groupe.
Et finalement, au septième tour, la Bretagne. »
« Old Lucky Seven. Et tu crois que ça t’a portée chance ? »
Un professeur d’université n’aurait pas mieux formulé la phrase, mieux modulé sa voix que lui, entre deux gorgées silencieuses.
Je souris avant de reprendre.
« J’ai assistée à un concert d’un groupe local dans un pub, j’ai mangée plus de poisson en une semaine que durant la totalité de ma vie – et ça c’est un miracle en soi – j’ai vue la mer ! »
Ton extatique malgré moi, les vagues, le bruit, la force de l’eau en mouvement, le ciel, les oiseaux. Je fermai les yeux pour mieux savourer le souvenir de cette première rencontre. C’est comme rencontrer une idole, on se sent en pamoîson, prêt à déclarer n’importe quelle imbécibilité romantique mais soudain, là, devant l’idole, on est à bout de mots. Rien ne sort. Que l’air salin qui rentre à plein régime par les narines, la bouche, par tous les pores de la peau.
Il but plus de thé. Je me demandai s’il avait envie de rajouter un commentaire, mais il ne dit rien. Pas la peine de tourner le couteau dans la plaie.
« Et puis vendredi après-midi est venu, comme un traître. La fin du rêve. Le voyage du retour. L’adieu. L’avion partait … il est parti ce matin, vers les 6 heures. Et je n’y étais pas.
« Et ton groupe ? »
« La majorité, si. Il y avait un groupuscule de moutons noirs dans le groupe. Deux autres Québecois, un Berbère, et moi. »
Commentaire tue, j’en étais certaine. Il but trois longues gorgées de thé.
« Nous avons décidé de passer la soirée dans un pub du coin, pour ne pas gâcher ces quelques heures dans notre hôtel. Nous voulions profiter au maximum de cette opportunité. »
À mon tour de prendre une longue gorgée de thé, pour mieux revivre les évenements
à suivre ;)
La mer est une mère qui accueuille dans ses bras qu’importe le nom, la race, l’origine ethnique. La mer ouvre ses bras et accueuille les cœurs désamparés et blessés. La mer est généreuse et donne son amour inconditionnel, qu’importe qui la demande et comment.
Je me suis jettée de plein fouet dans ls bras accueuillants de la mer du nord de la Bretagne, espérant et souhaitant que les eaux froides rafraichiraient les brûlures de mon cœur.
Les vagues roulaient comme pour mieux m’accueuillir, elles grondaient un genre de bienvenue rauque et à demi étouffé, mais mon cœur lui, comprenait le doux chant des sirènes.
« Viens, viens à nous cœur éplorée et déplorée, viens que nous te berçions dans nos bras. Nous te ferons oublier tes soucis et tes chagrins. Nous sommes tes sœurs, ta mère, ta confidente. Nous sommes là pour toi, pour appaiser ta peine. »
J’écoutai ces paroles enchanteresses et mes pas, comme guidés par une force indépendante de ma volonté, dirigeaient bon gré malgré le reste de mon corps vers les vagues qui écumaient de passion dévorante. Elles aussi ont aimé. Elles aussi ont un éternel amour déçu.
L’eau était froide. Presque glaciale contre la chaleur intime de mon corps, mais plus j’avançai, plus un bien être indescriptible me prenait et plus l’envie d’avancer plus loin devenait intensément forte.
Il me sembla que la première vague voulait me repousser vers la plage, mais c’était une petite vague immature, et la seconde, plus grande, plus autoritaire et beaucoup plus forte m’attira avec une telle puissance qu’il me fut impossible à ce moment là de reculer, de faire demi tour. La vague suivante confirma les efforts de la seconde et m’entraîna encore plus loin dans la mer houleuse. Soudain, la plage était loin, et la réalisation des efforts qu’il me faudrait pour nager vers la terre sainte et ferme de mes anciens espoirs me fit paniquer. J’étais en enfer et je ne le réalisai qu’à moitié.
Or, la seule et unique chose à ne pas faire en mer est bel et bien de ne pas paniquer. Le corps reprend le contrôle sur les désespérances du cœur et s’agite comme un poisson dans un fillet … ou plutôt comme un triste poulet jetté à la mer. La peur sauvage s’empare des sens, les bras gesticulent, les yeux se ferment, ils refusent de regarder la triste réalitée en face. Les pieds, comme dans un espace aérien liquide, perdent de leur utilité, habitude de milliers d’années acquises chèrement à marchant sur la terre solide gouvernée par une loie gravitationnelle très différente de celle de la mer.
La bouche s’ouvre, avale de l’eau salée, la recrache aussitôt, trop salée, trop froide. Trop.
Là haut, dans le ciel azur, le soleil brille et aveugle, témoin silencieux, caméraman sans équipe de plateau.
Là en bas, l’actrice principale se noie, les éléments sont contre elle, les vagues l’avalent tout rond et elle est presque foutue.
« Est-ce que tu es folle ? »
Il avait hurlé ça à qulques reprises avant que je ne l’entende.
Au début, il y avait à peine la voix lointaine, à demi étouffé par le grondement des vagues. Puis la voix devint de plus en plus présente et claire.
Contact visuel : c’était un homme, un jeune homme, blond, avec des soupçons de rouille tons pastel, délavé. Tout devient délavé après un contact aussi passioné avec la mer. Il nageait vers moi, comme s’il fonçait sur moi. Il répétait sa question, mais je ne répondais pas. De toute façon c’était clairement une évidence : oui j’étais folle. Est-ce qu’une personne saine d’esprit irait s’offrir une petite trempette dans les eaux furieuses et glaciales de la mer ?
2 – L’homme
Un bras solide et déterminé, pour ne pas dire socialement archarné, s’enroula autour de ma poitrine et une force tout aussi déterminée m’attira contre son corps. Une main d’homme solide trouva position sur ma gorge, sous mon menton et comme d’instinc ou d’expérience, poussa mon visage pour le haut – pour m’empêcher d’avaler trop d’eau salée, ce qui par le fait même me força a recracher la dernière gorgée.
Une jolie quinte de toux digne d’une bonne pneumonie me prit et sur le coup je pensais que mon bon Sammaritain avait fait sa part, féliciations, mais que peut-être il était trop tard de toute façon.
« Respire, gamine! Respire ! »
Gamine ? C’était moi qu’il appelait gamine ? Et de quel droit, Monsieur ? Je n’ai eue qu’une dizaine de seconde pour le regarder mais il n’était pas si vieux, pas plus de quelques années de plus que moi … ou plus jeune avec une maturité et une force tranquille ancienne ancrée dans son être, comme un héritage très ancien et très solide.
Son autre bras, celui qui ne s’archarnait pas à me maintenir à la surface de l’eau, faisait des mouvements rotatifs pour aider le reste de son corps à nager vers la plage. Je pouvais sentir la puissance de ses jambes qui poussaient son corps et un poids presque mort à contre courant, contre les vagues déchaînées, furieuses, froides, pour nous ramener à la terre ferme. Je me sentais totalement idiote.
Le grondement des vagues devint de plus en plus lointain, distant, presque comme un souvenir qu’on perd, qu’importent les efforts pour le garder vif. Et mon corps redevint d’une lourdeur insuportable quand mon sauveur me déposa sur le sable humide et frais, mais bien moins froid quel’eau.
Il s’était penché sur moi, son ombre me protégeait du soleil et sans le dire, j’en étais reconnaissante.
Une main derrière ma nuque me fit lever le menton, et pendant que deux doigts me pinçaient sans ménagement le nez, deux autres doigts tout aussi forts me pinceaient la bouche pour forcer mes lèvres à s’ouvrir.
Mes yeux s’ouvrirent d’un coup, comme sous une impulse électrique.
« Je vais bien. J’en ai pas besoin. »
Une quinte de toux me vint encore et il m’aida à me tourner sur le côté pour recracher le restant d’eau salée que j’avais au fond de la gorge.
« Tu n’en as pas besoin, mais tu ne vas pas bien non plus ! »
Il avait ce genre de voix mi profonde, mi tendre, très rassurant pour un homme, dont les subtilités de la variation dépendaient uniquement du ton et du contenu. Et à ce moment là, je n’étais pas en position de marchander ou de remettre son autorité en question.
Et quand on ne peut remettre en question les paroles d’un homme, on peut encore moins remettre en question ses actions.
Il se releva comme si de rien n’était et me prit avec la même souplesse et force que si je n’étais qu’une enfant en bas age et commença à marcher.
3 – L’eau brûlante
Après les aux froides de la mer, la tropicalité quasi brûlante de sa douche coulait sur ma peau comme une onction bénite. Sa voix résonnait agréablement dans ma tête; « Ne me force à venir te rejoindre. » Sur le coup j’en souris comme une adolescente qui se serait fait draguer par un garçon plus âgé, mais je savais que c’était une menace plaisantine sans fondement, ce n’était pas le genre d’homme à abuser de son statut, de l’autorité et des points d’avance juste parceque l’occasion était lui était donné sur un plateau d’argent.
Le fait qu’il cogna pour s’enquérir de l’eau, de mon état moral et physique ne me surprit donc pas.
« Je t’ai apportée des serviettes et des fringues. Je n’ai que des chemises et des pantalons d’homme … »
Je glissai la porte de verre pour le regarder, mais il me tournait le dos, regardant la porte avec une dévotion digne d’une apparition de la Sainte Vierge. Les vêtements en question étaient posés sur le couvercle descendu de la cuvette de toilette : une chemise à carraux bleu, un pantalon bleu marine sombre, des chaussettes. Pas de sous vêtements.
« Je peux te prêter un de mes caleçons si tu y tiens. »
« J’apprécirais … beaucoup. »
Petit bruit discret de la porte qui s’ouvre et se referme.
L’eau qui coulait sur ma nuque et mon dos, glissait sur les courbes de ma féminité et me fit soudain réaliser, comme une épiphanie : c’était un homme et il était beau.
Je le revoyais dans la mer, sous le soleil, les cheveux qui brillaient, même s’ils étaient mouillés, sa barbe de deux semaines … je me demandais comment ça aurait été de ne pas refuser le bouche à bouche ?
Je me laissai aller contre les tuilles de la douche. Non, c’était idiot tout ça. De toute façon, folie passagère passée, l’embassade me trouvera un hôtel confortable, mes problèmes seront vite reglés et je partirai et je l’oublierai.
C’est fou comme la vie peut vous donner des claques sur la gueule quand on se laisse aller.
4 – L’eau réconfortante
« Je me suis presque suicidée et tu me donnes du sirop contre la toux ? »
« Avec la quantité d’eau froide que tu as avalée, ca ne peut pas te faire de tort. »
Une voix posée, calme, mais autoritaire et bienveillante.
J’ouvrai la bouche, pris le contenu de la cuillière et sitôt la bouche refermée, je sentais la force de sa main contre ma bouche. Le goût était fort, atroce, dégoûtant, piquant, mais avec cette main qui pressait avec une telle fermeté, impossible de recracher. Et ses yeux me regardaient si tendrement … pourquoi ? Pourquoi ses yeux m’encourageaient-ils à aller de l’avant, même si dans le présent très concret c’était vraiment difficile pour ne pas dire épouvantable.
J’avalai finalement, pris une grande respiration par le nez et serrai l’édredon du lit comme si forcer les muscles de mes mains allaient me faire oublier ce goût de rat alcolisé dans ma bouche.
Une autre respiration. Les yeux me piquaient et j’avais envie de pleurer. Il retira doucement sa main mais ne me quitta pas des yeux quand j’eus la grande idée de prendre une goulée d’air frais qui me fait tousser d’avantage. J’avalais encore, ma salive était pourtant plus que teintée de ce goût huileux et pestinentiel.
« C’est quoi cette vacherie que tu m’as donné ? »
« Syrop contre la toux de marin. Tu auras envie de courir un marathon demain. »
Je me laissais aller contre l’oreiller. Demain, c’est demain.
Aujourd’hui j’ai envie de mourir.
« Je vais aller te faire du café ou du thé, ça va alléger le goût. »
Mais il ne bougea pas d’un pouce.
« Thé, s’il te plaît. »
Il sourit et se leva.
La chambre était typiquement cette chambre qui hantait ma mémoire et mon imaginaire depuis toujours : la fenêtre à ma gauche, la porte à quelques pas au bout du pied du lit, le mur de droite couvert comme une mosaique tout en relief de textures et de matériaux différents.
La fenêtre en bois, style ancien, avec des rideaux sombres et lourds en velours bleu fond de mer, presque noir, et les rideaux blancs légers, en dentelle travaillée – sûrement faite par des mains patientes et entrainées. J’aurais voulue savoir comment c’était de se réveiller dans ce lit, et regarder vers la fenêtre, comment ce serait d’entendre l’orage au travers de cette fenêtre, comment ce serait d’ouvrir la fenêtre en été pour laisser l’air marin rentrer dans la pièce ?
Une petite porte discrète, presque cachée par le peignoire accroché en soin coin, et que l’œil ne repérait qu’après s’être longuement perdue à regarder par la fenêtre, donnait sur une petite salle de bains privée mais pratique. Presque collé à la porte de cette fameuse salle de bains, la commode, en bois sombre et verni, d’allure officiellement européenne et ancienne, peut-être même un rescapé du siècle dernier, se tenait devant moi, l’allure fière et austère. Sur le sommet de sa tête, une petite télé moderne, à écran plat, lecteur DVD et une chaîne stéréo, les hauts parleurs se dressaient fièrement sur le sol, de chaque côté de la commode, comme des guardes encores plus fiers. Je souris à la vue d’une cravate cloué aux deux extremités du second tiroir et qui servait de corde à linge pour hameçons de différentes tailles et couleurs.
Le mur, de l’autre coté de la porte qui donnait sur le corridor, qui ensuite donnait sur le salon ou la cuisine, était le plus chargé, pour ne pas dire surchargé de décorations. Un énorme poisson verni et empaillé tenait dans sa gueule une chainette en avec un pendentif de croix en fleur de lys, tandis qu’à son aileron dorsale était accrochée une autre chaîne dont le pendentif représentait un petit petit bateau de pêcheur.
« Moi je suis pêcheur d’hommes »
L’homme qui m’avait sauvé de moi même l’était aussi.
Il revenait avec un plateau sur lequel deux tasses à thé et un pot formaient comme la petite communauté du social.
Il s’installa en face de moi, comme pour mieux me garder à l’oeil d’une nouvelle éventuelle bêtise et me tendit l’une des tasses.
5 – Mon Histoire
Il prit une grande cuillière du contenu du pot et la glissa dans ma tasse – du miel. Ohhh, comme la douceur de cet onctueux délice me donnait envie !
Il s’adossa contre la pièce de bois qui formait la tête du lit, se croisa les jambes et demande, de la même manière qu’un HR vous demanderait de lui résumer les points forts de votre carrière, il me demanda les circonstances qui m’ont pour ainsi dire, jetté dans les filets de ses bras.
« Ça va être long. Et ennuyant et très touristique.»
« J’ai pas entendue une bonne histoire depuis la mort de mon père. Éblouis-moi. »
Une première gorgée de thé, comme tout bon conteur se le doit de faire, et j’essayai de trouver le bon moment où commencer mes mésaventures.
Soupir.
« Eh bien, ça a commencé par un voyage de groupe. Nous partageons la photographie comme point commun, et sur un des nombreux forums sur lequel je m’étais éparpillée, un des membres a proposé de faire un voyage en Europe.
L’Europe en tant que tel … est bien merveilleux mais immense et ca m’a pas follement tentée. Et puis une autre femme a proposée de faire plusieurs voyages, par pays. Le processus a commencé par un vote : quelle région de l’Europe, puis quel pays. Le premier voyage était évidement en Italie. Vingt personnes ont formé le premier groupe. Succès total et incontestable. Trois mois plus tard, la Pologne a conquis un second groupe.
Et finalement, au septième tour, la Bretagne. »
« Old Lucky Seven. Et tu crois que ça t’a portée chance ? »
Un professeur d’université n’aurait pas mieux formulé la phrase, mieux modulé sa voix que lui, entre deux gorgées silencieuses.
Je souris avant de reprendre.
« J’ai assistée à un concert d’un groupe local dans un pub, j’ai mangée plus de poisson en une semaine que durant la totalité de ma vie – et ça c’est un miracle en soi – j’ai vue la mer ! »
Ton extatique malgré moi, les vagues, le bruit, la force de l’eau en mouvement, le ciel, les oiseaux. Je fermai les yeux pour mieux savourer le souvenir de cette première rencontre. C’est comme rencontrer une idole, on se sent en pamoîson, prêt à déclarer n’importe quelle imbécibilité romantique mais soudain, là, devant l’idole, on est à bout de mots. Rien ne sort. Que l’air salin qui rentre à plein régime par les narines, la bouche, par tous les pores de la peau.
Il but plus de thé. Je me demandai s’il avait envie de rajouter un commentaire, mais il ne dit rien. Pas la peine de tourner le couteau dans la plaie.
« Et puis vendredi après-midi est venu, comme un traître. La fin du rêve. Le voyage du retour. L’adieu. L’avion partait … il est parti ce matin, vers les 6 heures. Et je n’y étais pas.
« Et ton groupe ? »
« La majorité, si. Il y avait un groupuscule de moutons noirs dans le groupe. Deux autres Québecois, un Berbère, et moi. »
Commentaire tue, j’en étais certaine. Il but trois longues gorgées de thé.
« Nous avons décidé de passer la soirée dans un pub du coin, pour ne pas gâcher ces quelques heures dans notre hôtel. Nous voulions profiter au maximum de cette opportunité. »
À mon tour de prendre une longue gorgée de thé, pour mieux revivre les évenements
à suivre ;)
Dim 31 Jan 2010, 00:32 par
Ailime sur La vie à deux
La rupture de deux amants déchirés.
Elle a quitté son marin lui ayant dit "au revoir" au bout du chemin qu’elle poursuivait.
Elle s’est séparée de lui, tombant peu à peu dans l’oubli jusqu’à la fin de sa vie.
Lui ne cessait de songer à elle, cette belle hirondelle qu’il trouvait si charnelle, lui qui hallucinait à son charme sensuel qui s’était envolé avec elle, partie loin dans sa citadelle enfermée dont elle seule possédait les clefs, où elle resterait à jamais close, emmurée dans un monde éternel qui jamais ne se brisera sous le joug sempiternel de leur amour qui devint si cruel qui ne put survivre à tant de déchirements qui rongèrent incessamment leur coeur aimant rêvant au règne de l’innocence berçant les sentiments de ces deux amants dont fut éteinte l’étincelle de la flamme de leur amour.
S’effaçant dans leur esprit, les braises brulèrent leur regard devenu aveugle quand les éclairs lumineux de la foudre prirent feu enfouissant leur passion dans le cratère du vide qui comblait désormais leur coeur, qui les éloignait des deux côtés de la rive que nul ne pouvait rapprocher.
Pleurant la perte de son adorée. Gémissant. Criant. Se déchirant sans que le temps passant elle ne revienne, se libérant de son ermitage du haut de sa tour que nul n’apercevait, il se transforma en lambeaux, ne voyant que dans le vagabondage le remède à ces tortures qui le dévoraient de jour en jour. Les vagues marines voguant lentement avivaient en son âme l’apaisement dont il avait besoin. Il s’embarqua donc sur un navire où il découvrit les mystères de la mer profonde.
En secret, dans l’imaginaire de ce matelot, ces deux êtres séparés s’aimaient dans son imaginaire. Il n’avait pu l’annihiler de son esprit.
Pour elle, il regardait l’horizon. A elle seule, il racontait ses aventures. Devant lui, elle était présente. Il voyait son essence flotter devant ses yeux il l’a sentait. Il l’a ressentait. A ses côtés, elle était toujours.
Pendant ce temps, la dame se morfondait dans sa forteresse pensant au passé heureux que lui avait offert son damoiseau...
A suivre.
Ven 19 Juin 2009, 11:38 par
Nyssia sur Histoires d'amour
Toute ma vie.
Toute me vie, j’ai cru savoir ce qu’est le bonheur. Se sentiment de plénitude, cette émotion agréable qu’éprouve une personne dont les désirs profonds sont satisfaits.
Alors, qui peut me dire ce qu’est ton sourire, à la première lueur du jour,qui se produit à l’horizon. Qui peut me dire, ce qu’est l’éclat de tes yeux, aux reflets des étoiles les plus brillantes.
Toutes mes nuits, loin de ton regard, j’ai cru ressentir de la souffrance. Cette douleur muette, qui affaiblit nos corps.
Alors, comment appeler ce vide dans mon coeur et cette aversion de la vie sans toi.
A quoi bon respirer, s’il n’y a plus d’oxygène dans l’air?
A quoi sert la lumière, si on est aveugle?
L’aigle a battu ses ailes, pour éviter la chute.
Le poisson ne quitte jamais les eaux.
Pourquoi moi, je devrais te laisser partir?
Alors, qui peut me dire ce qu’est ton sourire, à la première lueur du jour,qui se produit à l’horizon. Qui peut me dire, ce qu’est l’éclat de tes yeux, aux reflets des étoiles les plus brillantes.
Toutes mes nuits, loin de ton regard, j’ai cru ressentir de la souffrance. Cette douleur muette, qui affaiblit nos corps.
Alors, comment appeler ce vide dans mon coeur et cette aversion de la vie sans toi.
A quoi bon respirer, s’il n’y a plus d’oxygène dans l’air?
A quoi sert la lumière, si on est aveugle?
L’aigle a battu ses ailes, pour éviter la chute.
Le poisson ne quitte jamais les eaux.
Pourquoi moi, je devrais te laisser partir?
Mer 03 Juin 2009, 20:44 par
jarel sur La séduction
Sur le palier
La lumière trop forte de ce ciel artificiel dénudait chaque mouvement, elle rendait le silence visible. Dans cette extrême clarté, immobile, toute tentative de naturel était figée. Ils se taisaient ensemble, mais avec la gêne d’une intimité inattendue. Presque adossé à la paroi, il se tenait droit. Sérieux, face à cette agréable surprise.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.
Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.
Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.
Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.
Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.
Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.
Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Il l’observait dans une proximité quasi indécente ; cette cage de fer lui offrait la liberté de ne pas être dérangé. Devant lui, de biais, elle ne pouvait voir ses yeux détailler son visage. Il était près d’elle. Elle se savait épiée, presque soumise à cette pulsion de voyeur. Ces taches de rousseur sur sa peau, déjà pâlie par ces néons, disparaissaient sous l’écume de son regard.
L’allure de son corps, comme une ligne de conduite, donnait à suivre la quiétude d’une femme sereine dans sa féminité, ni trop maquillée, ni trop apprêtée, mais juste fardée d’un regard hautain, rieur - et à la fois prêt à sourire - pour repousser les hommes trop peu farouches et attirer des prétendants aux ailes déjà brûlées face à sa désinvolture. Sa liberté, qu’elle croyait s’octroyer nonchalamment, perdait parfois de son naturel dans des gestes empreints des images de la mode : dans ce glissement, dans cette fausseté qui résonnait en elle au point de l’agacer, un peu de sa faiblesse se dénudait involontairement. Seule restait l’obscurité de son charme, indomptable malgré ces années à s’apprivoiser. Inlassablement, il lui manquait l’expérience de la spontanéité, la légèreté d’un sentier inconnu.
Une pince aux crocs desserrés emprisonnaient mollement ses longs cheveux raides, tous retenus au bord de sa nuque. A la faveur d’un soubresaut de la machine, telle une dune de sable soufflée par un vent fripon, ses épis d’or s’échappèrent pour s’allonger, s’étirèrent avec le silence impertinent d’une culotte en soie glissant sur la peau. Un immense champ blond vibra d’un ondoiement gracieux, libérant cette attente contenue. Avec la timidité d’une pluie fine, à l’orée de l’été, ses joues s’empourprèrent et laissèrent filer sa retenue. Il adossa alors ses épaules, le temps fit une boucle et ses yeux captèrent pour toujours le sensuel mouvement de cette féminité.
Un sourire à demi mots chuchota la rougeur de ce geste involontaire. Dans cet élan, il contempla une vague rouge monter jusqu’au plissement de ses pattes-d’oies, pareil à quelques collines rieuses bordant deux océans bleu clair. Sans qu’elle ne bouge sa tête, ne se tourne pour surprendre leur intimité, ses yeux virevoltèrent vers lui et caressèrent l’effronterie de l’attraper. Le bord était tout proche, un souffle chaud, une seule respiration trop rapide et il était perdu : l’essence de cet érotisme se serait évaporée sous l’intensité de son regard audacieux.
L’ascenseur ralentit. Il les immobilisa dans l’attente d’une échappée : celle-ci s’ouvrit dans un léger crissement mécanique, comme la porte rouillée d’un grenier. Le noir apparut, seul l’interrupteur sur le mur brillait. Avec ses bras chargés de victuailles, elle sortit et disparut un instant dans ce passage obscur. Il la suivit et avant qu’elle-même n’illumine leurs pas : il éteignit ce reflet. Puis, ils marchèrent un peu précipitamment jusqu’au fond du couloir, car ils savaient tous deux que la seule minuterie lumineuse était près de l’ascenseur. Leurs visages maintenant éclairés ne purent se croiser, seules leurs voix, l’une après l’autre, échangèrent des politesses qui tombèrent de leurs bouches et s’immobilisèrent à leurs pieds avec la lourdeur de cailloux inutiles.
Leurs portes d’appartement étaient proches, éloignées seulement de quelques mètres par un mur tapissé d’un gris de roches caverneuses. Devant sa porte, il lambinait lentement. Emportant son trésor encore frémissant de par son imprévu, il essayait de retenir le temps.
Sa silhouette fine, flottant indistinctement dans le coin de son oeil, semblait hésitante devant son palier. Ses bras emprisonnés dans un monticule de paquets se resserrèrent pour basculer ce poids sur sa poitrine penchée en arrière. Son bras droit se dégagea sans précaution et plongea maintenant sa main libre dans les motifs bleu marine de son sac ; avec une respiration arrêtée, elle s’immergea dans l’intime de son fouillis naturel, à la pêche de son trousseau. Son corps tendu semblait souffrir dans ce flottement comme emporté par un courant invisible qui, avec caprice, pourrait la renverser. Dans un même mouvement, sa main s’échappa des remous de sa recherche pour planter sa clef dans la serrure et retrouva instantanément l’équilibre, à la façon d’un nageur chahuté par la houle s’agrippant à un rocher.
Elle allait bientôt disparaître et retirer, comme une marée, la douce caresse des flots, pour ne laisser qu’une grande étendue ou seules survivent encore quelques gouttes d’une sensation devenue impalpable.
La lumière du couloir s’éteignit au moment ou elle ouvrit la porte. Il ne la voyait plus ni ne la sentait. Seuls ses talons claquèrent sur le sol à la façon d’un aveugle tâtonnant avec sa canne blanche.
- Attendez! Dit-il, avec un élan inespéré.
Elle répondit avec une pointe d’inquiétude qui comprima son «oui» lancé dans le noir.
Cette voix presque silencieuse suffit à le guider.
- Il y a un interrupteur juste dans mon entrée, dit-elle, dans un appel hésitant.
Aucune petite lumière ne permit à ses yeux de s’accoutumer au noir ambiant. Il était aveugle et seul le reste de cette image d’elle en équilibre restait comme un point de repère. Son élégante blondeur brillait encore dans sa rétine, mais au bout de quelques secondes, l’image s’estompa comme un évanouissement que l’on sent venir. Puis, le sucre d’un fruit inconnu, avec la saveur d’une langueur des îles, flotta jusqu’à ses sens perdus.
Cet arôme délogea son habitude de ne respirer que par le regard : il fut assailli par cette obligation d’abandonner son plaisir fétiche. La chair de cet homme reflétait milles images convoitées, avec une insistance qui gardait, malgré le temps, les sensations associées. Avec la soif d’un félin, il recherchait continuellement à sentir les battements de son coeur et cela à chaque fois que ses yeux emprisonnaient l’image d’une courbe à l’intensité. Sa quête était vaine et aussi loin que son imagier sensoriel remontait, il ne pouvait retrouver la première, celle dont la beauté s’était évanouie avec son enfance. Comme un voilier cherchant toujours un vent parfait pour longer les côtes, il guettait les signes de retrouvailles impossibles. Sa poursuite d’un plaisir si éphémère emplissait ses pas d’une souffrance que la frustration masquait, il ne pouvait en quelque sorte y renoncer, et cela malgré les rencontres qu’il écartait alors.
Cette fois, il ne pouvait faire avec ses yeux, et cette effluve si doucement mielleuse devenait sa seule attache. Il eut l’impression de pénétrer dans un jardin dont les fleurs, encore emplies de pollen, étaient sur le point de tourner, de se faner, telle l’exhalaison douceâtre d’un corps transpirant au soleil.
Maintenant, il sentait sa respiration, le souffle de cette femme, proche. Il le sentit encore plus fort quand il s’interposa entre sa porte et elle.
- Ne bougez pas, j’y suis presque.
Avec un ton impatient et en même temps encourageant, elle chuchota : - dépêchez vous, je ne vais pas tenir longtemps.
Un frisson le parcourut lorsqu’il sentit une nouvelle fois ce souffle se coller contre sa joue, comme une bouffée d’air fiévreuse. Sa main presque tremblante atteignit l’entrée. Il se glissa à l’intérieur, dans cet inconnu à peine imaginé.
Dans un mouvement incertain, il s’avança brusquement, pour se dépêcher, avec l’inexactitude du temps et heurta cet autre corps, déjà vacillant dans l’obscurité. Elle cria alors, presque emplie d’un soulagement, le relâchement d’une tension, enfin. Il sentit un poids encore indéfini dans ses formes bousculer son équilibre et, l’emporter sans brusquerie à terre. Ils s’étalèrent doucement sans presque se retenir. Comme pour appréhender plus fortement cette chute, il s’agrippa d’un bras à la taille de cette fleur soufflée par son désir. Et dans un dernier mouvement, avant de s’abandonner, ses doigts effleurèrent l’interrupteur. Les paquets chutèrent et se mélangèrent.
Sur le dos, recouvert par elle, une légère lumière les immobilisa. Des flots de couleurs se froissèrent dans les plis de leurs tissus. Leurs corps étaient joints, assemblés de façon inattendue, poussée l’un vers l’autre comme un bouquet qui se forme. Il n’ouvrit pas les yeux tout de suite et sentit les courbes de cette femme encore détendues sur tous ses membres. Ce poids sur la poitrine lui diminuait la respiration, mais cette gène nouvelle devenait agréable et doucement, il s’imaginait percevoir une chaleur, encore lointaine.
Puis, accompagné par son coeur emballé, suffoquant soudainement de sentir cette femme s’incarner, traverser sa vision, il sursauta.
- "Laissez-moi". Entendit-il.
Il ouvrit les yeux et sentit son bras enserrer malgré lui cette taille réticente qui essayait de se dégager d’un piège. Une taille qui avait l’habitude de se faufiler au milieu des autres qu’elle voyait tenter de la rendre prisonnière, telle des bois se refermant, étouffant les brins d’herbes libres de vibrionner au grès des souffles.
Il la regarda. Ils étaient proches, très proches. Son souffle se mêlait au trouble de cette bouche imminente, l’haleine inconnue d’un rêve.
Sa peau était belle, proche et nue.
Son bras ferme, enlaçait cet animal qui commençait à se débattre, silencieusement.
Elle commença à émettre un long gémissement, une ondée d’énervement saccadée par des grimaces et des sursauts de respiration. Sans penser à l’impact de son geste, à la force qu’il exerçait, il lutta pour l’obliger à abdiquer, paradoxalement, à se soumettre à la spontanéité de cette chute. Cette plainte douloureuse se transforma en un long soupir d’abandon lorsqu’elle rencontra à travers ces yeux sa détermination et sa douceur. Dans ses prunelles se reflétaient le ciel de ses grains de beauté, son visage de femme étoilé. Cet homme reflétait une constellation de douceur, celle qu’elle se cachait avec tant d’insistance : le velouté de son âme, qu’elle croyait être une faiblesse. Le début d’un vent chaud souffla sur son visage, comme lorsqu’on arrive aux abords d’une île. Le ciel était limpide de ses belles étoiles nues. Dans ce silence clair, il lui sourît lentement avec la lenteur de nuages s’évaporant.
Sa main, comme une longue vague, rejeta tous ses cheveux d’un côté de sa tête. Elle était d’une douceur qu’elle ne se connaissait pas.
Cet homme lui offrait à priori ce qu’elle ne voulait plus : il avait soufflé sur ces nuages, pour laisser se refléter dans son regard d’homme la première lueur de ces premiers émois, ceux de son enfance, ceux des premiers jeux amoureux, ceux de la spontanéité amoureuse ; avant qu’elle ne commence à lutter pour préserver une beauté flamboyante qu’elle croyait être tout son être.
Il desserra son bras de sa taille. Elle ne se releva pas.
Elle avait retrouvé, pour la première fois, le plaisir de s’amuser, sa douceur de désirer. Sa chute dans les bras de cet homme n’était pas un accident, ni le destin, mais son désir inavoué, la vraie couleur de sa peau sans l’éclat de son impertinence désabusée.
Puis, pour que cet état, cet instant ne deviennent pas un souvenir, ils s’embrassèrent avec le pincement du délice et de l’oubli.
Dim 29 Mars 2009, 14:49 par
Bertrano sur Exercices de style
Fleurs apprivoisées
Fleurs apprivoisées
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Sam 26 Juil 2008, 20:06 par
epervier sur Mille choses
Un jour un regard
du ciel je te regarde
mes yeux te voient
soupir d’un aveugle
mes yeux te voient
soupir d’un aveugle
Jeu 19 Juin 2008, 23:19 par
coeur perdu sur Mille choses
Cocaïne
Cocaïne
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Sam 08 Déc 2007, 22:52 par
epervier60 sur Mille choses
Ecrire sur aveuglé
De ta bouche à moi, Bel inconnu, Lasse, je t'aimais., L'humanité!, Secret d'alcôve, Aventures amoureuses et sexuelles d’un quasi trentenaire ii, Abandonner jusqu'à la folie ?, Pas de calais - fiction amoureuse 1 à 5, La rupture de deux amants déchirés., Toute ma vie., Sur le palier, Fleurs apprivoisées, Un jour un regard, Mensonges ( 4 )..., Cocaïne,Il y a 34 textes utilisant le mot aveuglé. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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