Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur aujourd’hui - Page 16 sur 17
Et ?
Nous sommes le 8 Février 2004. Aujourd’hui, il fait froid gris dehors. Qu’en est-il de ton amour ? Cette rencontre fut-elle la seule et unique ou, au contraire, le début d’une relation véritable et durable ?
Lune Inspirée,
Curieuse de connaître la suite/fin de cette jolie histoire,
Et désireuse de vous raconter la sienne très prochainement.
Lune Inspirée,
Curieuse de connaître la suite/fin de cette jolie histoire,
Et désireuse de vous raconter la sienne très prochainement.
Dim 08 Fév 2004, 13:53 par
lune inspirée sur Amour internet
Epilogue
Je n’ai jamais plus eu l’occasion de reparler à mon "Papillon".
Quelques années plus tard, je l’ai croisée à l’entrée d’un supermarché. Le temps avait fait son oeuvre et errodé les pics tranchants de ma sensibilité.
Les années ont passé et aujourd’hui j’ai retrouvé tous les textes que j’écrivais pour exterioriser cet amour. Si j’ai livré ici les plus intéressants, ceux que j’ai omis ont malgré tout lors de leur lecture, dardé leur aiguillon. Beaucoup m’ont fait soulever ces cris de ma part : "Mais quel débile tu faisais mon pauvre" !
J’ai touché du doigt la folie en aimant ce Papillon. Je me rappelle avoir sombré dans une misére sans nom, un désaroi horrible, que je souhaite ne jamais plus revivre.
Quelques années plus tard, je l’ai croisée à l’entrée d’un supermarché. Le temps avait fait son oeuvre et errodé les pics tranchants de ma sensibilité.
Les années ont passé et aujourd’hui j’ai retrouvé tous les textes que j’écrivais pour exterioriser cet amour. Si j’ai livré ici les plus intéressants, ceux que j’ai omis ont malgré tout lors de leur lecture, dardé leur aiguillon. Beaucoup m’ont fait soulever ces cris de ma part : "Mais quel débile tu faisais mon pauvre" !
J’ai touché du doigt la folie en aimant ce Papillon. Je me rappelle avoir sombré dans une misére sans nom, un désaroi horrible, que je souhaite ne jamais plus revivre.
Mer 04 Fév 2004, 13:16 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Amer est l'amour
Qu’il est douloureux d’aimer sans retour.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Cela fait trois mois que je fréquente une douce compagne, dont je suis vraisemblablement tombé amoureux. Bien que notre démarrage dans cette histoire fut d’une indélicatesse presque violente, il me semblait possible et espiègle de reporter l’étape de séduction après confirmation de notre attirance. Nos rapports avaient d’ailleurs l’ air de progresser dans ce sens durant les premières semaines de notre union. Jusqu’à un samedi matin, où pour ma part résolu à laisser le temps s’écouler selon nos désirs, elle s’est brusquement braquée, a repris ses clics et ses clacs pour retrouver le confort douillet de son petit appartement. Il était question dans la journée même de se faire un cinéma en compagnie d’une de ses copines, à qui je dois finalement le plaisir de notre rencontre, pour ensuite prendre notre dîner dans un fameux petit restaurant. Et bien entendu, il était question de dormir dans mon lit et l’idée d’une folle nuit d’amour me semblait tout-à-fait à propos après ce petit restaurant. J’ai dormi tout seul, savourant les larmes de ma déception jusqu’alors contenues sur les lignes de métro.
Il est légitime, je pense, de rester interrogatif sur ce comportement, qui s’il caractérise un manque de respect peut néanmoins trouver une explication dans une raison sensée. Il est tout aussi légitime d’envisager que la raison sensée a de fortes chances d’être laide à mon cœur, en se caractérisant par un manque de sentiment, voire la présence d’un rival…
La simple idée d’une duperie ne me rend pas agressif, mais simplement plus méfiant qu’un troupeau de lionnes protégeant leurs lionceaux. L’observation attentive de tout ce qui est dit, ou non dit d’ailleurs, fait ou non fait est mis en regard de ma suspicion. L’objectif étant bien entendu de trouver l’incohérence réfutant toute l’abracadabrante théorie, sâchant que ce qui ne réfute pas alimente.
Et aujourd’hui, je ne suis pas plus avancé. Suite à ce regrettable incident, son travail la solicita intensément. Durant cette période nos échanges furent purement téléphoniques, ayant décidé d’un commun accord qu’il était préférable de la laisser tranquille durant cette phase délicate. J’espérais en silence que cette douloureuse concession se verrait récompensée dans de tendres et chaleureuses retrouvailles. Peut-être n’a-t-elle jamais compris à quel point sa présence me manquait en ce début d’aventure. Néanmoins, son attitude était des plus sympathique, car malgré une difficulté certaine à exprimer ses sentiments, elle me gratifiait souvent d’un coup de téléphone en fin de journée. Etant moi même sollicité dans la soirée, je retrouvai ses messages maladroits et notai ce que je supposai être un effort constructif avec un optimisme grandissant. Je reconnais ici une erreur probable de ma part, en ayant volontairement omis de la rappeler à la suite d’un message complètement désinvolte, prononcé avec une lassitude extrême, et en mâchant un bonbon ! Ce deuxième manque de respect devait être désapprouvé sur le champs. Mon absence de réponse fut bien entendu expliqué le lendemain même.
Fuyant une soirée à laquelle je n’étais pas autorisé à prendre son bras et à laquelle elle ne désirait pas aller non plus, je pris quelques jours de vacances à Rennes, chez mes amis qui m’ont donné l’affection dont j’avais tant besoin. Je concoctai cependant des retrouvailles à la gare, romantique moment s’il en est, quand on désire le vivre. Quand arrivé au bout du quai, je ne la vis pas, je pensais avec tristesse que cette histoire partait complètement a vollo. Elle était juste en retard et semblait complètement contrariée d’être là. Bon. Elle me confirma que la soirée était nulle, mais qu’elle s’était quand même bien amusée, et qu’elle avait dansé. Pour quelqu’un qui n’avait pas envie d’y aller, je trouvais ce revirement d’opinion des plus suspects. Etait-ce de la manipulation, de l’inconscience, du mensonge ? Le doute en amour est plus cruel qu’un enfant.
Sur la fin de cette période, alors que nous ne nous étions toujours pas revu, je me pris de lui donner mon point de vue sur une affaire qui la préoccupait, empiétant en fait sur la zone ô combien sacrée de son expérience et de sa compétence. Ce désir d’aide de ma part, associé à ce profond paternalisme qui me caractérise, se vit rejeté avec une violence inouïe lors d’une conversation téléphonique. Il s’en suivit une semaine de silence radio. D’un coté, j’en avais assez d’attendre et de me faire toujours envoyer paître, et d’un autre je me disais qu’il valait mieux laisser couler un peu d’eau sur cette histoire. Et depuis les rapports se dégradent, l’incompréhension s’est installée, le doute grossit, fait mal.
Mer 04 Fév 2004, 13:06 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
En route pour le doute
Samsonite va me faire un procès pour le modèle que j’exhibe sous mes yeux et qu’ils n’ont pas à leur catalogue !
Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.
Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.
J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.
J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.
Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.
Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.
Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.
Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Une absence prolongée et pas vraiment justifiée m’a malheureusement contraint à explorer toutes les interprétations possibles. Certaines sont douloureuses. Très. Quelle que soit la raison, il est nécessaire que je prenne du recul, que je me mette d’autres sujets de préoccupation à l’esprit. Ca me permettra d’y voir plus clair.
Je crois qu’il faut se rendre à l’évidence : je suis amoureux.
J’ai peur, j’ai horriblement peur. Je viens de m’en apercevoir juste maintenant !
La dernière qui m’a rendu amoureux, elle à tout cassé, tout brûlé. Il a fallu des années pour tout reconstruire et c’est encore de guingois.
Mon Papillon ne m’a rien réellement donné, mais quand je l’aperçois, j’ai l’estomac qui se noue et une grosse douleur mélancolique s’empare furtivement de moi. J’ai envie de la faire progresser, de la protéger, de l’entraîner dans des plaisirs sans nom, j’ai envie qu’elle s’occupe de moi, qu’elle m’aime aussi. Et je n’ai pas envie d’utiliser toute cette panoplie d’artifice, ceux de la séduction, de la manipulation sentimentale pour arriver à mes fins.
J’ai peur de l’intelligence qui brille dans son regard et qui pourrait servir de bien mauvaises intentions. Je ne comprends pas son manque de volonté, de curiosité. Je ne comprends pas cette manie de tout cacher, de ne rien dire, ne rien montrer. Tout ce que je sens c’est qu’elle a peur, constamment, de tout. La peur engendre la haine, inhibe l’action selon, Mr Laborit. Mais sans indication, comment la rassurer. Je suis capable de la rassurer, je le sais. Mais ça demande l’énergie de son amour. Impasse.
Je suis tombé amoureux d’un potentiel, d’un éclat que j’ai vu briller un furtif instant. Choisir de l’aimer et de m’engager dans une vie qui ne me satisfasse pas, parce que je n’ai aucun élément pour estimer tout ça. Juste pour cet éclat ? Voilà le genre de pari dont je suis tout à fait capable.
Et qui m’a déjà détruit plusieurs fois dans le passé.
Le passé, le passé. Celui qui a modelé notre désir et façonné nos peurs, celui là qui nous permet de rêver et d’appréhender ce patrimoine fantastique et lourd, ce sac à main où cette valise, cette gloire, cette honte, cette énergie, ce frein ... Son passé l’a blessée aussi.
Avec un ami, on disait qu’à tomber amoureux on prend des risques. Ca c’est quand on se fait surprendre. Aujourd’hui, la question est :"veux-je prendre ce risque ?" Enfin peut-être. Peut-être suis-je simplement en manque affectif, peut-être me suis-je fait manipuler. Peut-être aussi que ce n’est pas une fille, que dis-je, une femme pour moi. Je manque cruellement de discernement au moment où j’en aurais le plus besoin. Le calcul et la raison se retrouvent les bras ballants, estomaqués par le cri étourdissant de ces sentiments fatiguants. Mais mon coeur ne m’a jamais trompé, pourtant.
Il faut que je prenne du recul que je cesse de ressasser. Si seulement je savais méditer ! Où ils sont tous ces beaux concepts Zen qui ont fait la gloire de ma spiritualité. Les ai-je déjà oubliés, moi qui quelques temps avant de la rencontrer les mettaient en pratique à ma plus grande surprise. La force et la solution sont en moi.
Mer 04 Fév 2004, 13:02 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Sursaut ...
Rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !
Aujourd’hui God of the sun (Hélios). Je suis beau. Je suis le plus beau.
Je suis super-extra-beau-top-le-mec-il-faut-se-le-faire-vite-vite-vite-sinon-je-salis-la-moquette.
Ouais.
Hier soir, je me suis dit "Demain, je serai sex ou je ne serai pas" !!!
Sortir les chemises de l’armoire, regarder la plus belle qui n’est pas repassée et se dire qu’on va pas se prendre le chou, qu’on en mettra une autre. Ce matin, après quelques essais, j’ai finalement mis
la plus belle (pas repassée, mais ça se voit pas et puis il y a midi !)
J’arrive au travail ( en retard),le cœur jouasse, je ne retire que mon super manteau top-je-suis-sex-dedans et garde ma petite veste celui-là-il-va-me-rendre-folle pour aller à la machine à café. Sous le prétexte mental fallacieux d’aller voir si une installation s’est bien faite dans une salle voisine de l’antre de mon "Papillon", j’avance grand, beau, et fort. Faut qu’elle me voit comme ça, merde (c’est super con un mec, j’adore).
Le type que je m’attendais à trouver dans la salle n’est pas là, je fais demi-tour. Dans l’élan du départ, je l’aperçois sortir, et là elle me fait un grand sourire et "Bonjour", puis "ça va".
J’ai failli oublier de répondre au "ça va", mais je me suis rattrapé in extremis.
Elle avait l’air d’avoir soigné sa tenue et son maquillage. Ce soir c’est le pot du CE suivi d’une petite sauterie pour la fête de son amie.
Ca se "prépare" ce genre de chose...
Hier soir, j’ai exprimé toute mon agressivité à la piscine. Il doit plus rester grand chose, si le contexte s’y prête je vais pouvoir être détendu et faire mon charmeur de base. Ouais.
Aujourd’hui God of the sun (Hélios). Je suis beau. Je suis le plus beau.
Je suis super-extra-beau-top-le-mec-il-faut-se-le-faire-vite-vite-vite-sinon-je-salis-la-moquette.
Ouais.
Hier soir, je me suis dit "Demain, je serai sex ou je ne serai pas" !!!
Sortir les chemises de l’armoire, regarder la plus belle qui n’est pas repassée et se dire qu’on va pas se prendre le chou, qu’on en mettra une autre. Ce matin, après quelques essais, j’ai finalement mis
la plus belle (pas repassée, mais ça se voit pas et puis il y a midi !)
J’arrive au travail ( en retard),le cœur jouasse, je ne retire que mon super manteau top-je-suis-sex-dedans et garde ma petite veste celui-là-il-va-me-rendre-folle pour aller à la machine à café. Sous le prétexte mental fallacieux d’aller voir si une installation s’est bien faite dans une salle voisine de l’antre de mon "Papillon", j’avance grand, beau, et fort. Faut qu’elle me voit comme ça, merde (c’est super con un mec, j’adore).
Le type que je m’attendais à trouver dans la salle n’est pas là, je fais demi-tour. Dans l’élan du départ, je l’aperçois sortir, et là elle me fait un grand sourire et "Bonjour", puis "ça va".
J’ai failli oublier de répondre au "ça va", mais je me suis rattrapé in extremis.
Elle avait l’air d’avoir soigné sa tenue et son maquillage. Ce soir c’est le pot du CE suivi d’une petite sauterie pour la fête de son amie.
Ca se "prépare" ce genre de chose...
Hier soir, j’ai exprimé toute mon agressivité à la piscine. Il doit plus rester grand chose, si le contexte s’y prête je vais pouvoir être détendu et faire mon charmeur de base. Ouais.
Mer 04 Fév 2004, 12:55 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd
16 ans...
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...
Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...
Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...
A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!
A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Cela fait 4 ans que je souffre en silence pour cette charmante blonde que j’ai connue dans un centre aéré...
J’ai reussi à discuter avec elle, on plaisante on s’amuse et on est insouciant.
Au fil du temps passé avec elle je me suis rendu compte qu’elle m’obsedait de plus en plus.
Mais c’est trop tard, elle est partie de son coté et moi du mien.
Malgré tout je ne pense qu’a elle.... jours... et nuits...
Et puis un jour, je change de lycee et surprise,
elle est la... Au detour d’un couloir, je reste tetanisé....
Elle a grandi, elle a muri... mMis elle est toujours aussi resplendissante... Sans doute même plus encore, ses formes se sont devoilées depuis le temps où je l’avais laissée.
On discute du bon vieux temps et on decide de se revoir.
Je retourne en classe l esprit tourmenté...
Et si...
Et si c etait possible?
Si enfin tous ces reves longtemps enfouis pouvaient se reveler realité?
Mon amie, qui n’ignore rien de mes sentiments sais que c’est fini, que je l ai retrouvée et que toutes mes pensées sont tournées vers elle.
C’est fini....
je retourne en cours. Que m’importent Charlemagne et consorts, je gribouille sur mes livres, sur mon agenda au lieu d’ecouter les cours... je laisse mon stylo s’exprimer à ma place et je me rend compte que c’est son prenom que j’ecrit un peu partout... Anne...
Quelques jours plus tard, je la croise au hasard de la bibliotheque on discute et finalement je me lance... Je lui fais des avances....
Mon dieu que j’eu l’air niais lorsqu elle refusa. J’en ai honte encore aujourdhui alors que 10 ans ont passé...
A trop idealiser un amour on ne se rend pas compte de ce que l’ on a...j’ai tout perdu...Mes reves, mon amie, l’amour sans bornes qu’elle me prodiguait.
Aujourd’hui celle que je regrette ce n’est pas celle que je n’ai pas eue, mais celle que j’ai quitté. Celle que j’ai fait souffrir en voulant ecouter mes rêves...
Oui elle etait moins resplendissante... mais quelle beauté interieure!!!
A ceux qui veulent trop ecouter leur rêves : ne regardez pas trop loin. Ce que vous cherchez est probablement prés de vous.. tout prés...sachez oter les voiles qui vous les masquent.
Mer 04 Fév 2004, 12:26 par
MaStErGrAhAm sur L'amour en vrac
La Folie du Papillon
Ces textes sont tirés d’une histoire vraie, d’une descente aux Enfers de l’amour lorsque celui-ci vous taraude les trippes et vous vrille le cerveau. Torture de l’esprit qui s’interroge, qui tourne en rond et qui finalement s’égare, me laissant ( les yeux hagards), effondré et pantelant (sur le sol du hangar).
Aujourd’hui j’en ris, mais à l’époque, lorsque je commençai à tomber éperdument amoureux d’une femme avec laquelle je travaillais, je n’en menais pas large …
Aujourd’hui j’en ris, mais à l’époque, lorsque je commençai à tomber éperdument amoureux d’une femme avec laquelle je travaillais, je n’en menais pas large …
Mer 04 Fév 2004, 10:54 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Re: le jeu de la verité ... question 3 ??
la marquise de sade a écrit: |
.... Quel endroit inattendu a été le théâtre de vos ébats amoureux? La marquise ... Dupont d’occas ... |
- Madame la "Maîtresse" on est obligé d’avoir UN endroit uniquement?
- Il suffit, élève Ri1keneke!!! n’essayez pas de vous rendre interressante plus qu’il ne faut!
- Mais M’dame "Dupond", ca n’est pas ma faute, du moins ça n’était pas ma faute, mais celle de l’occasion qui a fait le larron, comme qui dirait.
- On ne vous demande pas de vous étaler, juste de nous raconter UNE FOIS, celle qui est sur la plus haute marche, celle qui vous fait encore frissonner aujourd’hui lorsque vous y pensez, celle qui vous fait rougir parce que si audacieuse.
- Cela va être dur alors de choisir Marquise, si j’étais aujourd’hui encore toute jeune, ces souvenirs qui s’appelleraient peut être alors fantasmes, me feraient, en bon nombre ROUGIR, tant je ne me serais crue capable... de tant d’audace... mais qui n’a d’audace ne sait ce qu’il perd...
Au coeur de ce bouquet d’arbrisseaux, sur ce rond point de centre ville, jamais je n’aurais cru un jour me retrouver, aux heures de pointe, à aller au delà d’un seul baiser...
Nos pas n’auraient pu nous dire qu’ils nous auraient menés ce jour en ce lieu parisien ou aucun indigeant n’aurait idée de s’introduire. Beau quartier et digicode, fous d’amour en errance que nous étions, ce lieu pétillant du 16ème arrondissement nous a vu nous aimer...
Dans les silences de la nuit, sous les ronflements ambiants d’une pièces hébergeant des provinciaux sans lieux d’arrivage, qu’il est difficile de faire faire silence à ses plaisirs...
En ce lieu qui était géole et qui éveilla l’insurrection de notre révolution mère, au rythme infernal des machines d’un bateau lavoir, les murs en retrait donnent de l’audace à l’attente et à l’impatience.
Géole dans le temps, quais d’arrivées et de départs dans d’autres temps, théatre de spectacle que ces lieux sont devenus, d’un opéra dans ses préparatifs nos ébats ont vécus le rythme...
Si haut dans cette montagne, devant ce spectacle "carte postale", bien au dessus du niveau de cette eau, nous nous sommes électrisés...
De navigation nos ébats sont devenus houleux,
de kilomètrages autoroutiers nous aurions pu cumuler les miles,
sur les rails les trains de nuit nous ont inspirés bien plus qu’endormis,
les parking, et les asenceurs, nous n’avons pas oublié de saluer de nos plaisirs,
occupés à nous aimer que nous étions, nous n’avons pas pour autant oubliés les films et les salles obscures qui nous ont acceuillis alors.
...
Audace, jeu, tentation, envie, risque, danger, besoin, désir,
des ingrédients en nombre, qui peuvent alors composer une recette si fine qu’il aurait été stupide de ne pas céder à la tentation d’y gouter.
Passée cette jeunesse où j’aurais pu rougir de tant d’audace,
les ans étant, des doux souvenirs demeureront toujours la force et le bonheur d’avoir vécu ces instant de grands plaisirs.
Mer 28 Jan 2004, 02:34 par
Ri1kedesBêtises sur La séduction
Incident voyageur....
Hier au détour d’un texto, j’apprenais que les transports en commun parisiens circulaient mal en raison d’un « incident voyageur » …
Déjà j’imaginais une prise de tête entre un contrôleur et un passager un peu énervé qui n’avait pas de titre de transport… Et bien non, c’était un peu plus que cela … un suicidé…
De qui, comment, pourquoi, je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir, ce quidam est et restera pour moi un inconnu. De toute façon, que puis-je encore pour lui ? Et lui, peut-il encore quelque chose pour moi ?
Et bien oui. Inconsciemment il a fait quelque chose pour moi. Merci monsieur ou madame l’Inconnu.
Merci de me rappeler que MOI je suis vivante, merci de me rappeler que moi j’existe.
Merci de me rappeler que moi je suis vivante aujourd’hui, mais que demain je ne le serai peut-être plus.
Merci de me rappeler que je suis la Marquise de Sade, avec toute la symbolique que cela comporte, parfois tendre et sensible, parfois perverse et sans retenue, n’en déplaisent à certains et encore plus à certaines.
Merci de me rappeler que 12 années de manipulation, de violence, de viol, de peur et de silence m’ont fait naître, plus forte, plus confiante et plus rêveuse que jamais.
Merci de me rappeler que si je veux voir le soleil le matin quand je me lève, j’en suis seule maître, malgré le froid , la pluie et le vent de ma Belgique natale.
Merci de me rappeler que je n’ai jamais eu ni dieu ni maître pour me faire courber l’échine, et que celui que cela dérange peut passer son chemin.
Merci de me rappeler que dans la vie, rien n’est donné mais que tout reste à créer…
Merci monsieur ou madame l’inconnu …
Quant à l’auteur de ce texto… merci de me rappeler que l’avenir est à celui qui croit en lui, que le bonheur est à celui qui affronte la vie et que moi…. Je suis vivante…
et que moi, j’existe aussi dans le réel …
La marquise…. Imperturbable rêveuse… va falloir vous y faire !!!
Déjà j’imaginais une prise de tête entre un contrôleur et un passager un peu énervé qui n’avait pas de titre de transport… Et bien non, c’était un peu plus que cela … un suicidé…
De qui, comment, pourquoi, je n’en sais rien et je ne veux pas le savoir, ce quidam est et restera pour moi un inconnu. De toute façon, que puis-je encore pour lui ? Et lui, peut-il encore quelque chose pour moi ?
Et bien oui. Inconsciemment il a fait quelque chose pour moi. Merci monsieur ou madame l’Inconnu.
Merci de me rappeler que MOI je suis vivante, merci de me rappeler que moi j’existe.
Merci de me rappeler que moi je suis vivante aujourd’hui, mais que demain je ne le serai peut-être plus.
Merci de me rappeler que je suis la Marquise de Sade, avec toute la symbolique que cela comporte, parfois tendre et sensible, parfois perverse et sans retenue, n’en déplaisent à certains et encore plus à certaines.
Merci de me rappeler que 12 années de manipulation, de violence, de viol, de peur et de silence m’ont fait naître, plus forte, plus confiante et plus rêveuse que jamais.
Merci de me rappeler que si je veux voir le soleil le matin quand je me lève, j’en suis seule maître, malgré le froid , la pluie et le vent de ma Belgique natale.
Merci de me rappeler que je n’ai jamais eu ni dieu ni maître pour me faire courber l’échine, et que celui que cela dérange peut passer son chemin.
Merci de me rappeler que dans la vie, rien n’est donné mais que tout reste à créer…
Merci monsieur ou madame l’inconnu …
Quant à l’auteur de ce texto… merci de me rappeler que l’avenir est à celui qui croit en lui, que le bonheur est à celui qui affronte la vie et que moi…. Je suis vivante…
et que moi, j’existe aussi dans le réel …
La marquise…. Imperturbable rêveuse… va falloir vous y faire !!!
Mar 13 Jan 2004, 10:42 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
On peut s'aimer , se désaimer
Aujourd’hui je voudrais être seul,
Prendre les petits chemins de terre,
Ne plus m’en faire, éviter le nécessaire,
M’égarer dans une vie austère, débuter une nouvelle ère
... et ne plus t’espérer
Aujourd’hui je voudrais me cacher,
Enfoncer ma tête dans l’oreiller,
Dans le noir me réfugier, de tes rayons me protéger,
Ne plus penser à t’oublier, oublier de te penser,
... et ne plus te voir
Aujourd’hui je voudrais être sourd,
Ne plus me battre avec ce coeur-tambour,
Apaiser ce souffle trop court, soulager mon pas si lourd,
N’attendre de l’amour que la fin du compte à rebours
... et ne plus t’entendre
Aujourd’hui je voudrais vivre mort,
Ne plus avoir envie de ton corps,
Conjurer ton mauvais sort, pour toujours changer le décor,
Ne plus faire le moindre effort pour avaler mes remords,
... et ne plus t’aimer
Prendre les petits chemins de terre,
Ne plus m’en faire, éviter le nécessaire,
M’égarer dans une vie austère, débuter une nouvelle ère
... et ne plus t’espérer
Aujourd’hui je voudrais me cacher,
Enfoncer ma tête dans l’oreiller,
Dans le noir me réfugier, de tes rayons me protéger,
Ne plus penser à t’oublier, oublier de te penser,
... et ne plus te voir
Aujourd’hui je voudrais être sourd,
Ne plus me battre avec ce coeur-tambour,
Apaiser ce souffle trop court, soulager mon pas si lourd,
N’attendre de l’amour que la fin du compte à rebours
... et ne plus t’entendre
Aujourd’hui je voudrais vivre mort,
Ne plus avoir envie de ton corps,
Conjurer ton mauvais sort, pour toujours changer le décor,
Ne plus faire le moindre effort pour avaler mes remords,
... et ne plus t’aimer
Ven 05 Déc 2003, 14:01 par
la_tulipe_noire sur La séduction
le centième message !
Il y a quelques jours, le forum arrivait à son 1 mois (ou plus ou moins un mois dirons nous puisque si on tient compte de la date reelle de lancement de ce programme, des premiers inscrits qui pour certains non pas laisser encore de message et de l’âge du capitaine, le forum existait déjà avant le 20 octobre .... ) et aujourd’hui, je constate, qu’il y a 99 messages inscrits ici ... 99 ... et voici le 100ème !!!
Je suis un peu émue de l’ecrire, tel Jean-Pol Moirlou, écrivant son discours pour la remise de médaille récompensant son paté de volaille aux chamignons, primé cette année pour la première fois au Salon des Bouchers Charcutiers de Sainte Eulalie, petit village d’Ardèche, réputé pour ses .... euh.... ben... pas réputé en faite !!!
La marquise ... bouchère charcut... non, euh.... ecrivaine centenaire??
Je suis un peu émue de l’ecrire, tel Jean-Pol Moirlou, écrivant son discours pour la remise de médaille récompensant son paté de volaille aux chamignons, primé cette année pour la première fois au Salon des Bouchers Charcutiers de Sainte Eulalie, petit village d’Ardèche, réputé pour ses .... euh.... ben... pas réputé en faite !!!
La marquise ... bouchère charcut... non, euh.... ecrivaine centenaire??
Sam 29 Nov 2003, 21:54 par
la marquise de sade sur Un monde parfait
Celle ou je t'ai quittée
La première fois ou je t’ai quittée, j’aurais voulu ne pas la vivre.
Non pas parce que j’aurais aimé rester avec toi, car par la même ce serait une injure que je ferais à celles que j’ai aimées après toi, mais plutôt pour ne pas me souvenir aujourd’hui et probablement encore au moment de mon dernier soupir, à quel point ce fut pénible et à quel point j’ai pu souffrir. Inutilement en plus, mais l’age de la première fois ne rime pas du tout avec l’age de la raison, et c’est pour ça que ce fut bon.
Amertume, tristesse, déception, rancoeur, haine, que de troubles sentiments, rangés en bordel serré ont fait irruption à l’insu de mon plein gré dans une vie qui semblait pépère jusqu’à ce moment horrible ou je comprenais que tu partais. Noblesse d’âme, panache et tout le toutim, j’ai refusé de t’affubler de tout les noms d’oiseaux pour équilibrer mon confort émotionnel, comme on dit, j’en ai donc pris pour plus longtemps, à rester dans mon enfer carcéral, mais j’en suis ressorti la tête haute (merci à celle qui à ma sortie de prison et m’a redonné une vision attirante de la femme, j’en ferais un post rien que pour toi bébé, promis !)
Aujourd’hui, parfois, comme maintenant, je pense à toi. Tu es sur le podium, aucune autre qui ne me quittera ou que je quitterai ne me fera autant souffrir que ce que j’ai pu souffrir avec toi. Je te garde dans ma mémoire et dans mon coeur comme un moment inoubliable et complet de ma vie.
Non pas parce que j’aurais aimé rester avec toi, car par la même ce serait une injure que je ferais à celles que j’ai aimées après toi, mais plutôt pour ne pas me souvenir aujourd’hui et probablement encore au moment de mon dernier soupir, à quel point ce fut pénible et à quel point j’ai pu souffrir. Inutilement en plus, mais l’age de la première fois ne rime pas du tout avec l’age de la raison, et c’est pour ça que ce fut bon.
Amertume, tristesse, déception, rancoeur, haine, que de troubles sentiments, rangés en bordel serré ont fait irruption à l’insu de mon plein gré dans une vie qui semblait pépère jusqu’à ce moment horrible ou je comprenais que tu partais. Noblesse d’âme, panache et tout le toutim, j’ai refusé de t’affubler de tout les noms d’oiseaux pour équilibrer mon confort émotionnel, comme on dit, j’en ai donc pris pour plus longtemps, à rester dans mon enfer carcéral, mais j’en suis ressorti la tête haute (merci à celle qui à ma sortie de prison et m’a redonné une vision attirante de la femme, j’en ferais un post rien que pour toi bébé, promis !)
Aujourd’hui, parfois, comme maintenant, je pense à toi. Tu es sur le podium, aucune autre qui ne me quittera ou que je quitterai ne me fera autant souffrir que ce que j’ai pu souffrir avec toi. Je te garde dans ma mémoire et dans mon coeur comme un moment inoubliable et complet de ma vie.
Sam 29 Nov 2003, 18:44 par
PetitPrince sur La première fois
Re: question suivante ...
la marquise de sade a écrit: |
" Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? " |
A mon tour de répondre à ma propre question ... mais avant de vous dire la chose la plus incongrue qui m’a un jour séduite, il semble important que je précise ce qui me séduit chez l’autre en règle générale...
Adolescente, sans doute parce que je proviens d’une famille hyper catholique et pratiquante jusqu’au bout des doigts, où la rigueur, la droiture, le travail, la famille étaient les valeurs clés de notre éducation, je me suis rapidement sentie attirée par tout ce qui allait à l’encontre de cela ! Mes petits amis de l’époque portaient boucles d’oreille ou percing (voir les deux ) , cheveux longs, noirs, bleus, verts, rouges ou toutes autres couleurs harmonieuses , sur les épaules, ou dressés au milieu de la tête, jean’s troués, pantalon à ligne, salopette, ou la totale en noir , tatouages à divers endroits du corps , fumant plus que de raison et plus qu’autorisé exclusivement , idées des plus folles, des plus antisociales, des plus bizarroïdes, des plus révolutionnaires ... bref, tout ce qui pouvait arborer le côté rebel, qui avait au moins un drapeau du Che sur le mur de sa chambre ou qui ressemblait à Robert Smith me faisait craquer !
Ensuite, grandissant un tantinet ... et cotoyant beaucoup les amis de mes frères et soeurs plus âgés que moi, je me découvris une passion pour les artistes ... poêtes en tout genre, musiciens, écrivains, peintres, acteurs d’occasion déclenchaient chez moi une admiration sans borne Je quittais ma periode Robert Smith pour ma période Rimbaud !
La raison ... ou la société ayant modéré mes projets d’avenir, aujourd’hui j’ai quelque peu abondonné mes projets de vivre une histoire follement romantique avec Robert ou Bono, de même que de partager la vie tumultueuse d’Indiana Jones ou de Pascal obipso ! (mais j’ai toujours dit que quand je serais grande je me marierais avec Albator .... et je ne désespère pas un jour qu’il revienne sur la Terre pour m’emporter dans son vaisseau pirate et me faire plein de petits Albatorets ! ). Aujourd’hui ce qui me séduit chez un homme ... c ’est sans doute son sens de l’a propos, sa facilité à manipuler le second degres, et sa faculté à être attentif aux autres ...
Et la chose la plus incongrue qui m’a séduite .... c’est une collection d’écharpes de foot (j’ai presque honte de l’avouer )
La marquise ... Commandante Che guevara des temps modernes !
Ven 28 Nov 2003, 13:17 par
la marquise de sade sur La séduction
Inversion
Aujourd’hui pour la première fois, j’ai testé ma profession de l’autre côté.... Faut que je vous raconte!
6h30... l’infernale sonnerie de mon réveil retentit me tirant inopinément (non, non, ce n’est pas un gros mot! ) d’un rêve tendre et légèrement ... .... Après un passage prolongé et indispensable à la salle de bain (environ 18minutes montre en main pour effacer les traces de ma nuit agitée et surtout des marques d’oreillers ensoleillant mes joues ) je me hâtai, car je suis une éternelle stressée du retard quoique je sois perpétuellement en avance ( comprendra qui voudra ) d’enfourcher mes chaussures spéciales marche active ( 84 euros au prisunic du coin ) pour gagner mon lieu de travail...
Surprise , et non des moindres ... j’ai 1h d’avance!! je me suis trompée dans l’heure, ça ne commençait qu’à 9h et non 8h ... fichtre! ce n’est point ce petit contre temps qui va me gâcher la journée me dis-je!! Que nenni... la machine à café allait très bien s’en charger!
9h tapante... mon rôle d’élève allait commencer, car pour ceux qui ne le sauraient pas.. et je crois que c’est le cas de vous tous je suis prof ... et aujourd’hui, c’est journée de formation! Je m’installai donc à la place de l’élève par excellence ... près du radiateur ! Mon dieu! qu’on y est bien! Il fait chaud, c’est confortable, légèrement ombré, on y entend à peine les bruits des énergumènes bien décidés à améliorer nos connaissances ... L’avant midi se passe, les feuilles volettent dans le parc voisin, un écureuil fait ses provisions pour l’hiver, les passants emmitouflés dans leur pardessus luttent contre le vent, et moi je rêvasse...
L’après midi se déroule de même, perturbée par quelques interrogations totalement incompréhensibles des professeurs : "Mademoiselle? voulez vous nous expliquer votre point de vue sur les évaluations certificatives des compétences transversales dans l’enseignement de votre discipline?" me demande gentiment le monsieur " Non" réponse nette précise, franche, ne demandant aucun commentaire inutile ...
Aaaaaaaaaaaaaaah qu’il est bon d’être élève.. ce n’était pas la première fois pour moi, mais en tout cas cela faisait bien longtemps que cela ne m’était plus arrivé ...
Demain au programme de la leçon : comment ke ça fait quand on est prof ... j’inverse les rôles, préparez vous chères petites têtes blondes.. surtout toi petit Benjamin... le radiateur est déjà réservé!
La marquise ... cancre qui s’ignorait!
6h30... l’infernale sonnerie de mon réveil retentit me tirant inopinément (non, non, ce n’est pas un gros mot! ) d’un rêve tendre et légèrement ... .... Après un passage prolongé et indispensable à la salle de bain (environ 18minutes montre en main pour effacer les traces de ma nuit agitée et surtout des marques d’oreillers ensoleillant mes joues ) je me hâtai, car je suis une éternelle stressée du retard quoique je sois perpétuellement en avance ( comprendra qui voudra ) d’enfourcher mes chaussures spéciales marche active ( 84 euros au prisunic du coin ) pour gagner mon lieu de travail...
Surprise , et non des moindres ... j’ai 1h d’avance!! je me suis trompée dans l’heure, ça ne commençait qu’à 9h et non 8h ... fichtre! ce n’est point ce petit contre temps qui va me gâcher la journée me dis-je!! Que nenni... la machine à café allait très bien s’en charger!
9h tapante... mon rôle d’élève allait commencer, car pour ceux qui ne le sauraient pas.. et je crois que c’est le cas de vous tous je suis prof ... et aujourd’hui, c’est journée de formation! Je m’installai donc à la place de l’élève par excellence ... près du radiateur ! Mon dieu! qu’on y est bien! Il fait chaud, c’est confortable, légèrement ombré, on y entend à peine les bruits des énergumènes bien décidés à améliorer nos connaissances ... L’avant midi se passe, les feuilles volettent dans le parc voisin, un écureuil fait ses provisions pour l’hiver, les passants emmitouflés dans leur pardessus luttent contre le vent, et moi je rêvasse...
L’après midi se déroule de même, perturbée par quelques interrogations totalement incompréhensibles des professeurs : "Mademoiselle? voulez vous nous expliquer votre point de vue sur les évaluations certificatives des compétences transversales dans l’enseignement de votre discipline?" me demande gentiment le monsieur " Non" réponse nette précise, franche, ne demandant aucun commentaire inutile ...
Aaaaaaaaaaaaaaah qu’il est bon d’être élève.. ce n’était pas la première fois pour moi, mais en tout cas cela faisait bien longtemps que cela ne m’était plus arrivé ...
Demain au programme de la leçon : comment ke ça fait quand on est prof ... j’inverse les rôles, préparez vous chères petites têtes blondes.. surtout toi petit Benjamin... le radiateur est déjà réservé!
La marquise ... cancre qui s’ignorait!
Lun 17 Nov 2003, 20:28 par
la marquise de sade sur La première fois
Oublier
La première fois, on ne l’oublie jamais
Elle est arrivée soudainement, et elle nous a marqué
Aujourd’hui, quand on sent venir
Cette autre, cette nouvelle première fois,
Elle a déjà le goût du souvenir,
Et un petit arrière goût emprunt de choix.
Elle est arrivée soudainement, et elle nous a marqué
Aujourd’hui, quand on sent venir
Cette autre, cette nouvelle première fois,
Elle a déjà le goût du souvenir,
Et un petit arrière goût emprunt de choix.
Lun 13 Oct 2003, 14:59 par
PetitPrince sur La première fois
Ecrire sur aujourd’hui
Et ?, Epilogue, Amer est l'amour, En route pour le doute, Sursaut ..., On ne se rend compte de ce que l'on a que lorsqu'on le perd, La Folie du Papillon, Re: le jeu de la verité ... question 3 ??, Incident voyageur...., On peut s'aimer , se désaimer, le centième message !, Celle ou je t'ai quittée, Re: question suivante ..., Inversion, Oublier,Il y a 246 textes utilisant le mot aujourd’hui. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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