Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur attention - Page 3 sur 6
Lyon destination paris (premier chapitre)
Elle avait préparé son baluchon pour le temps d’un week-end. Il avait trouvé une excuse bidon, pour la retrouver à la gare, avait pris toutes ces dispositions afin qu’elle passe un merveilleux séjour avec lui. Un petit hôtel qui ne payait pas de mine, mais dont les proprio étaient très sympathiques.Il y régnait une chaleureuse ambiance, des couleurs chatoyantes, des revêtements muraux jusqu’aux meubles, à l’habillement des chambres. Douillet, comme il aimait, douce comme elle l’était aussi...
Il l’attendait sur le quai, malgré le froid, malgré la pluie rien ne l’empêcherait d’aller la retrouver, car il attendait cela depuis trop longtemps et c’était l’occasion ou jamais.
Elle, assise, ses pensées bien lointaines, se remémorait, ce qu’elle connaissait de lui, un visage, une voix, ces paroles. Cette douce complicité qui s’était installée avec parcimonie, et dont ils en appréciaient chaque instant passé ensemble. Il regardait sa montre, le train était en retard, il s’impatientait, l’adrénaline montait.
Elle arrive enfin! Elle descend, le cherche du regard, lui décoche son plus beau sourire, il s’en extase, va à sa rencontre, lui prend sa main, dépose un doux baiser dont elle en sera bouleversée...
La voiture les attend un peu plus loin. Ils ont tellement de choses à se raconter...
Il l’emmènera à l’hôtel, poser ses affaires et l’a laissera se rafraichir.
Surprise, en l’amenant au bord de l’eau, elle sortira une bouteille de Cerdon bien fraiche. Pas de verre, ce qui ne leur posera pas de problème...Boire au goulot, voir couler un peu, dans le cou. Ils en rigoleront comme des adolescents.
Elle a froid, il s’en aperçoit, il quittera son pull, car n’osant pas encore trop se rapprocher d’elle, un brin timide, qu’elle décèlera chez lui, et qui la fera "craquer". Elle en reniflera discrètement ces effluves.
La faim commencera à les" tenailler "
Surprise encore...
Embarquement, chez un ami restaurateur, qui lui laissera sa cuisine pour la journée. Le voila enfilant un tablier par dessus sa chemise noire. Elle sourit, il jettera quelques tortellini dans une casserole, improvisera une sauce à sa façon
Une bouteille d’un bon cru sera débouchée, ils trinqueront ce petit moment particulier; Puis ils iront se balader, il lui fera visiter , avec enjouement ,main dans la main, osant s’aventurer un peu plus loin, en lui caressant l’intérieur de sa paume, et elle ne dira rien.
Ils se serreront un peu plus, auront de petite attention, qui feront que tout cela sera "magique"
Leurs regards pétillants, des paillettes pleins leurs yeux.
Elle s’approchera furtivement, et posera un baiser sur ses lèvres, il en profitera pour lui rendre mais fougueusement.
Il l’a raccompagnera jusqu’à la porte, mais elle l’entrainera, en le poussant doucement sur le lit...
elle prendra tout son temps pour un "effeuillage" en oubliant aucune parcelle de son corps, en le "baisant" de ces petits baisers doux, et dont il frissonnera déjà. Il la comblera aussi de ses caresses, et y prendra goût, en lui faisant comprendre de continuer ce qu’il fera, car de voir le plaisir dans ses yeux, le rendra le plus heureux. Il aime donner, tellement donner, et elle aussi. Comme si leurs corps se connaissaient depuis toujours, parfaite osmose, de deux corps, brulant de passion.
Il l’attendait sur le quai, malgré le froid, malgré la pluie rien ne l’empêcherait d’aller la retrouver, car il attendait cela depuis trop longtemps et c’était l’occasion ou jamais.
Elle, assise, ses pensées bien lointaines, se remémorait, ce qu’elle connaissait de lui, un visage, une voix, ces paroles. Cette douce complicité qui s’était installée avec parcimonie, et dont ils en appréciaient chaque instant passé ensemble. Il regardait sa montre, le train était en retard, il s’impatientait, l’adrénaline montait.
Elle arrive enfin! Elle descend, le cherche du regard, lui décoche son plus beau sourire, il s’en extase, va à sa rencontre, lui prend sa main, dépose un doux baiser dont elle en sera bouleversée...
La voiture les attend un peu plus loin. Ils ont tellement de choses à se raconter...
Il l’emmènera à l’hôtel, poser ses affaires et l’a laissera se rafraichir.
Surprise, en l’amenant au bord de l’eau, elle sortira une bouteille de Cerdon bien fraiche. Pas de verre, ce qui ne leur posera pas de problème...Boire au goulot, voir couler un peu, dans le cou. Ils en rigoleront comme des adolescents.
Elle a froid, il s’en aperçoit, il quittera son pull, car n’osant pas encore trop se rapprocher d’elle, un brin timide, qu’elle décèlera chez lui, et qui la fera "craquer". Elle en reniflera discrètement ces effluves.
La faim commencera à les" tenailler "
Surprise encore...
Embarquement, chez un ami restaurateur, qui lui laissera sa cuisine pour la journée. Le voila enfilant un tablier par dessus sa chemise noire. Elle sourit, il jettera quelques tortellini dans une casserole, improvisera une sauce à sa façon
Une bouteille d’un bon cru sera débouchée, ils trinqueront ce petit moment particulier; Puis ils iront se balader, il lui fera visiter , avec enjouement ,main dans la main, osant s’aventurer un peu plus loin, en lui caressant l’intérieur de sa paume, et elle ne dira rien.
Ils se serreront un peu plus, auront de petite attention, qui feront que tout cela sera "magique"
Leurs regards pétillants, des paillettes pleins leurs yeux.
Elle s’approchera furtivement, et posera un baiser sur ses lèvres, il en profitera pour lui rendre mais fougueusement.
Il l’a raccompagnera jusqu’à la porte, mais elle l’entrainera, en le poussant doucement sur le lit...
elle prendra tout son temps pour un "effeuillage" en oubliant aucune parcelle de son corps, en le "baisant" de ces petits baisers doux, et dont il frissonnera déjà. Il la comblera aussi de ses caresses, et y prendra goût, en lui faisant comprendre de continuer ce qu’il fera, car de voir le plaisir dans ses yeux, le rendra le plus heureux. Il aime donner, tellement donner, et elle aussi. Comme si leurs corps se connaissaient depuis toujours, parfaite osmose, de deux corps, brulant de passion.
Mer 02 Juin 2010, 15:24 par
caressedesyeux sur Parler d'amour
A mon amour que je blesse un peu plus chaque jour
Est-ce vraiment un amour que j’ai pour toi ou de la simple affection muée en tendresse ? Moi-même, je ne sais plus ce qu’aimer. Alors, je me contente de te sourire, de te faire l’amour et de raisonner mon coeur en me disant chaque jour que je t’aime.
En ce moment, tu crois que celui qui me désire est cet ami-là. Certes, je le désire comme lui me désire. Mais, comme toi, cette envie est une pulsion sexuelle poussée par la tendresse que j’ai pour lui. J’ai envie de le voir sourire, le voir soulagé. Je l’aime mais comme une soeur aime son frère. Je n’arrive pas à m’imaginer avec lui une longue relation.
Celui qui trouble mon coeur, peu de personnes le remarquent. Je t’en parle mais tu ne le sens pas. Ton attention est captivé par l’ autre. Et pourtant, c’est lui qui me fait vibrer et qui m’a poussé à tout te dire. Je ne sais si c’est de l’amour mais cet homme-là exerce une magie sur moi. On se parle peu. On se regarde peu. Pourtant, s’il venait me voir et qu’il me disait qu’il m’aimait, je quitterais tout pour lui.
Je suis si désolée de vivre avec toi avec cette vérité que tu connais.
En ce moment, tu crois que celui qui me désire est cet ami-là. Certes, je le désire comme lui me désire. Mais, comme toi, cette envie est une pulsion sexuelle poussée par la tendresse que j’ai pour lui. J’ai envie de le voir sourire, le voir soulagé. Je l’aime mais comme une soeur aime son frère. Je n’arrive pas à m’imaginer avec lui une longue relation.
Celui qui trouble mon coeur, peu de personnes le remarquent. Je t’en parle mais tu ne le sens pas. Ton attention est captivé par l’ autre. Et pourtant, c’est lui qui me fait vibrer et qui m’a poussé à tout te dire. Je ne sais si c’est de l’amour mais cet homme-là exerce une magie sur moi. On se parle peu. On se regarde peu. Pourtant, s’il venait me voir et qu’il me disait qu’il m’aimait, je quitterais tout pour lui.
Je suis si désolée de vivre avec toi avec cette vérité que tu connais.
Mar 01 Juin 2010, 09:34 par
Solina sur Mille choses
Pour lui
Tu as repris ma main ou tu l’avais laissé,
Car j’en avais besoin
Besoin de toi est aussi vitale que de manger, ou respirer......
Mais avec toute cette délicatesse
Pleine de tendresse
Et moi je l’ai accepté
Fragile, gracile, et avec parcimonie
Laissons nos émotions si douces nous bercer tranquillement
Sans précipitation, avec attention
Sans t’effaroucher
Timidement, et aussi parfois intensément.
De cette confiance qui prend sa place doucement
Comme la venue du petit veau qui vient de naitre
Et qu’il faut en prendre soin
D’un baiser chaste sur mon front.
D’un baiser un peu plus osé pour moi
De sentir cette douce chaleur qui démarre doucement
Comme un jeune feu , et dont les flammes sont encore vaillantes
Et qui ne s’éteindra plus.
Besoin de ta sagesse
Besoin de mon grain de folie
Tout cela est bien joli........
Le noir ne peut pas aller sans le blanc.
caressedesyeux
Car j’en avais besoin
Besoin de toi est aussi vitale que de manger, ou respirer......
Mais avec toute cette délicatesse
Pleine de tendresse
Et moi je l’ai accepté
Fragile, gracile, et avec parcimonie
Laissons nos émotions si douces nous bercer tranquillement
Sans précipitation, avec attention
Sans t’effaroucher
Timidement, et aussi parfois intensément.
De cette confiance qui prend sa place doucement
Comme la venue du petit veau qui vient de naitre
Et qu’il faut en prendre soin
D’un baiser chaste sur mon front.
D’un baiser un peu plus osé pour moi
De sentir cette douce chaleur qui démarre doucement
Comme un jeune feu , et dont les flammes sont encore vaillantes
Et qui ne s’éteindra plus.
Besoin de ta sagesse
Besoin de mon grain de folie
Tout cela est bien joli........
Le noir ne peut pas aller sans le blanc.
caressedesyeux
Mer 31 Mars 2010, 13:39 par
caressedesyeux sur Mille choses
Une violette, l'oiseau et moi
Sur ma bécane que j’enfourchais, une ballade se faisait sentir ; dans mon vieux jean élimé et troué en certains endroits, les bras nus dans un " Marcel", mes lunettes de soleil, je roulais, je roulais sans savoir ou j’allais. Le vent me fouettait le visage et j’aperçus au loin un point, un peu flou, à peine une tache. Mais je l’apercevais malgré tout et plus je me rapprochais d’elle plus elle se rapprochait. Une auto-stoppeuse avait décidé de se mettre en travers de ma route m’obligeant à m’arrêter subitement sinon mes pneus allaient être sérieusement endommagées. Une jolie brune aux taches de rousseur, petit nez retroussé, un brin sexy dans son petit haut rikiki, à damner un saint et dont le treillis taille basse laissait entrevoir un tatouage minuscule représentant une violette. Pour compléter le tout, elle était pieds nus, tenant dans sa main une paire de rangers...
Elle m’expliquait... J’écoutais attentivement et je me disais : "Je ne comprendrai jamais pourquoi ces "nanas" mettent de pareilles chaussures, machines à torture qui provoquent des ampoules". Puis elle me demanda si je pouvais l’emmener à la station la plus proche faisant office de snack-bar, boutique. Sa paire de rangers autour du cou, son petit ballot. Elle monta derrière moi. Je sentais ses bras me serrer si fort la taille que j’en avais la respiration coupée. J’avais l’impression qu’elle n’était jamais montée sur une moto, tellement elle s’accrochait. La station ne devait pas être bien loin et je la distinguais, grâce à tous ces poids lourds qui envahissaient le parking poussiéreux. Elle descendit et me proposa de boire un verre, je ne refusai pas, car je commençais à m’assécher comme le désert de l’Arizona. Gentleman, à mes heures, je lui ouvris la porte. Le grincement fit lever les yeux des chauffeurs devant leur bière, d’où pouvait s’expliquer la proéminence de leur bedaine. Elle commanda un solide petit-déjeuner et un demi pour moi. J’étais très surpris de la voir "se goinfrer", car dans mes souvenirs passés, les femmes avec qui je sortais, faisaient attention à leur ligne, mais en la regardant discrètement elle pouvait se le permettre. Une taille fine, bien proportionnée, avec de magnifiques courbes. Elle avait l’air d’une gamine, même si j’étais incapable de lui donner un âge. Pas d’alliance non plus.
Je n’avais pas besoin de lui poser de questions, car je savais déjà son prénom, le job qu’elle exerçait. Elle me fascinait et cela ne mettait pas arrivé, enfin, depuis le collège ! J’étais sur un petit nuage. Elle s’en aperçut car elle piqua un fard et scruta mes yeux, elle pouvait lire ce que je ressentais pour elle. Elle me déclara de but en blanc qu’elle avait envie de moi. Je restais perplexe et je me demandais où cela nous mènerait. Il n’y avait pas de chambre, mais je savais qu’elle avait sa petite idée, et cela m’excitait plus…
Elle me prit la main sans un mot, m’entraîna dehors, et me fit comprendre qu’il fallait reprendre la route. Nous traversâmes des champs de coquelicots et des étendues de sapin à ne plus en finir. Nous arrivâmes près d’un lac, où tout était calme, elle prit ma main dans la sienne et m’invita à nous baigner. Déjà nue. Elle n’avait pas perdu de temps. Quant à moi, j’avais gardé mon boxer, euh, un zeste de pudeur. L’eau était fraiche.
Elle commença à m’embrasser goulument sur la bouche. Puis elle descendit plus bas pour me taquiner le nombril. Je sentais dans le bas du ventre des picotements fort agréables. Puis, elle se frotta à moi et enserra ses jambes autour de ma taille. Puis soudainement elle disparut sous l’eau et passa entre mes jambes, pour s’amuser, en m’attrapant les pieds et en immergeant mon corps jusqu’au fond. Je remontai à la surface de l’eau, et ne la voyant pas, je retournais sous l’eau, j’eus beau chercher, chercher encore elle avait disparu.
Est ce que j’avais rêvé ?! Au dessus de moi, un bel oiseau au plumage violet me frôla soudainement, sans avoir peur, comme s’il me connaissait. Cette réalité était bien un rêve, un merveilleux rêve...
caressedesyeux
Elle m’expliquait... J’écoutais attentivement et je me disais : "Je ne comprendrai jamais pourquoi ces "nanas" mettent de pareilles chaussures, machines à torture qui provoquent des ampoules". Puis elle me demanda si je pouvais l’emmener à la station la plus proche faisant office de snack-bar, boutique. Sa paire de rangers autour du cou, son petit ballot. Elle monta derrière moi. Je sentais ses bras me serrer si fort la taille que j’en avais la respiration coupée. J’avais l’impression qu’elle n’était jamais montée sur une moto, tellement elle s’accrochait. La station ne devait pas être bien loin et je la distinguais, grâce à tous ces poids lourds qui envahissaient le parking poussiéreux. Elle descendit et me proposa de boire un verre, je ne refusai pas, car je commençais à m’assécher comme le désert de l’Arizona. Gentleman, à mes heures, je lui ouvris la porte. Le grincement fit lever les yeux des chauffeurs devant leur bière, d’où pouvait s’expliquer la proéminence de leur bedaine. Elle commanda un solide petit-déjeuner et un demi pour moi. J’étais très surpris de la voir "se goinfrer", car dans mes souvenirs passés, les femmes avec qui je sortais, faisaient attention à leur ligne, mais en la regardant discrètement elle pouvait se le permettre. Une taille fine, bien proportionnée, avec de magnifiques courbes. Elle avait l’air d’une gamine, même si j’étais incapable de lui donner un âge. Pas d’alliance non plus.
Je n’avais pas besoin de lui poser de questions, car je savais déjà son prénom, le job qu’elle exerçait. Elle me fascinait et cela ne mettait pas arrivé, enfin, depuis le collège ! J’étais sur un petit nuage. Elle s’en aperçut car elle piqua un fard et scruta mes yeux, elle pouvait lire ce que je ressentais pour elle. Elle me déclara de but en blanc qu’elle avait envie de moi. Je restais perplexe et je me demandais où cela nous mènerait. Il n’y avait pas de chambre, mais je savais qu’elle avait sa petite idée, et cela m’excitait plus…
Elle me prit la main sans un mot, m’entraîna dehors, et me fit comprendre qu’il fallait reprendre la route. Nous traversâmes des champs de coquelicots et des étendues de sapin à ne plus en finir. Nous arrivâmes près d’un lac, où tout était calme, elle prit ma main dans la sienne et m’invita à nous baigner. Déjà nue. Elle n’avait pas perdu de temps. Quant à moi, j’avais gardé mon boxer, euh, un zeste de pudeur. L’eau était fraiche.
Elle commença à m’embrasser goulument sur la bouche. Puis elle descendit plus bas pour me taquiner le nombril. Je sentais dans le bas du ventre des picotements fort agréables. Puis, elle se frotta à moi et enserra ses jambes autour de ma taille. Puis soudainement elle disparut sous l’eau et passa entre mes jambes, pour s’amuser, en m’attrapant les pieds et en immergeant mon corps jusqu’au fond. Je remontai à la surface de l’eau, et ne la voyant pas, je retournais sous l’eau, j’eus beau chercher, chercher encore elle avait disparu.
Est ce que j’avais rêvé ?! Au dessus de moi, un bel oiseau au plumage violet me frôla soudainement, sans avoir peur, comme s’il me connaissait. Cette réalité était bien un rêve, un merveilleux rêve...
caressedesyeux
Dim 14 Mars 2010, 15:02 par
caressedesyeux sur Parler d'amour
Être de ceux
" Être de ces gens qui ne vous diront jamais qu’ils vont mal, qui vous diront qu’ils savent qui ils sont, ce qu’ils font et où ils vont, qu’ils n’ont pas besoin d’un panneau d’indication pour choisir la bonne route, pas besoin d’un parachute pour sauter du haut d’une falaise, pas besoin d’un antiseptique pour panser les plaies, pas besoin de faire attention pour éviter l’accident, pas besoin de voir la mort en face pour se sentir mourir. Être de ces gens qui ont un passé plus épais que des piles de casier judiciaire, ceux qui n’ont pas besoin d’une balle dans l’abdomen pour saigner, pas besoin de regarder un film à l’eau de rose pour pleurer, ceux que vous auriez tort d’appeler rebelles, ceux qui n’ont pas besoin de drogue pour mourir d’une overdose parce que leur taux de réalisme est beaucoup trop élevé, ceux qui pourraient mourir d’un accès trop fréquent à la mélancolie, ceux qui ne tendent pas la main alors que leur bonheur fait la manche, ceux qui sont en dessous du seuil de la pauvreté mais en plongeant la tête dans leur esprit vous pourriez remarquer qu’ils ont touché la suprématie spirituelle. Ceux qui sont sans être pour autant, les dépravés, les névrosés, les partisans de la débauche, les échecs de Cupidon, ceux qui n’ont pas de haine et qui lui crachent dessus à chaque entrevu avec elle. Appartenir à la classe de ceux qui diront que des mots comme cela ne pourront jamais panser des maux comme ceux-ci, les arrogants, un peu trop sûr d’eux, ceux qu’on regarde dans les yeux pour savoir qui on est, ceux qui ont l’histoire de leur vie ancrée dans le regard, l’histoire d’une souffrance injustifiée et injustifiable.Ceux qu’on aime tous les deux jours parce que le premier ils n’ont pas besoin de nous et que le deuxième nous avons besoin d’eux. Faire partie de ceux qui ont un sourire mal accroché au bout des lèvres, qui font preuve d’une éloquence sans nom. Être le reflet de la vie, le cœur impitoyable de l’Homme, le regard du dictateur, être la question sans réponse, la phrase sans point... "
Mar 02 Mars 2010, 15:20 par
Playdead sur Mille choses
Une pose sucrée
La séance va bientôt commencer et j’ai déjà chaud.
Une fourrure à ce prix-là,
Je devais être là.
A se demander si c’est pour la fourrure ou les dessous !! Leurs yeux ronds comme des macarons ; se "pourlèchent" les lèvres dans une béatitude lascive
Ils dérivent...
Une île au chocolat et je suis là
Croquer avec leurs dents ce plaisir... de me déshabiller de leurs regards
Et tenter d’y goûter... chocolat à la violette à consommer
Attention de ne pas trop en manger
Car je serais tentée de vous faire des misères...
Saveurs sucrées dans vos pensées
Comme une friandise je serai une gourmandise.
CARESSEDESYEUX
Mar 02 Mars 2010, 15:19 par
caressedesyeux sur Mille choses
Un sourire divin ?
Quand le coeur se trouve dans la confusion de ses propres sentiments, il confère à la moindre attention une source infinie d’amour. Il cherche le sourire divin, reflet d’un amour sincère. Ce sourire rayonne d’une chaleur dans laquelle il cherche à s’envelopper. Cette chaleur maternelle nous rassure.
La cruauté humaine joue d’artefacts pour tromper les êtres faibles d’Amour. Quand un être découvre un sourire de marionnette, il ne parvient plus à rêver d’amour. Son coeur pleure sa blessure.
Combien d’êtres pleurent de cette tromperie ?
Croire dans la bonté divine d’un sourire noye son propre coeur dans une profonde joie. Il se plonge dans la passion la plus parfaite mais aussi la plus destructrice qu’elle soit. Nous vendons corps et âme pour cette divine matrone, l’Amour. Nous devenons des fidèles aveugles de bon sens. Le bon sens n’existe plus dans la folie des croyances. Quand ce coeur découvre que ce fut une harmonie de pacotille, il met lui-même au bûcher des hérétiques ses propres croyances de païens. L’Amour parfait n’est qu’un mensonge. Brûlons les amours !
Nous sommes dévorés par notre passion. Nous mourrons tous de notre passion.
Voilà pourquoi les sourires divins sont si beaux mais si cruels dans le monde des hommes !
Tant que nos coeurs gardent leurs divins secrets d’alcôve, nos sourires demeurent aussi beaux et éternels que ceux des tableaux de Fragonard mais peuvent s’enlaidir à leurs révélations comme dans le portrait de Dorian Gray.
Combien de coeurs laids se cachent derrière de divins sourires ? Combien d’entre nous sommes des Dorian Gray ?
La cruauté humaine joue d’artefacts pour tromper les êtres faibles d’Amour. Quand un être découvre un sourire de marionnette, il ne parvient plus à rêver d’amour. Son coeur pleure sa blessure.
Combien d’êtres pleurent de cette tromperie ?
Croire dans la bonté divine d’un sourire noye son propre coeur dans une profonde joie. Il se plonge dans la passion la plus parfaite mais aussi la plus destructrice qu’elle soit. Nous vendons corps et âme pour cette divine matrone, l’Amour. Nous devenons des fidèles aveugles de bon sens. Le bon sens n’existe plus dans la folie des croyances. Quand ce coeur découvre que ce fut une harmonie de pacotille, il met lui-même au bûcher des hérétiques ses propres croyances de païens. L’Amour parfait n’est qu’un mensonge. Brûlons les amours !
Nous sommes dévorés par notre passion. Nous mourrons tous de notre passion.
Voilà pourquoi les sourires divins sont si beaux mais si cruels dans le monde des hommes !
Tant que nos coeurs gardent leurs divins secrets d’alcôve, nos sourires demeurent aussi beaux et éternels que ceux des tableaux de Fragonard mais peuvent s’enlaidir à leurs révélations comme dans le portrait de Dorian Gray.
Combien de coeurs laids se cachent derrière de divins sourires ? Combien d’entre nous sommes des Dorian Gray ?
Ven 12 Fév 2010, 01:57 par
Solina sur Un monde parfait
Pas de retour. chapitre 5 (première partie)
Chapitre 5
Comme convenu le groupe se retrouva à la réception. Un employé de l’hôtel leur avait gentiment indiqué la direction d’un restaurant typique du coin, sur Geylang road. Il ne leur fallut que cinq minutes pour aborder la voie en question.
Les rues étaient noires de monde. Des shop houses se dressaient de chaque côté de l’artère, la plupart abritant un restaurant au rez-de-chaussée. Une foule bigarrée se bousculait devant les multiples échoppes, dans l’attente de se décider à s’installer à une table ou de voir plus loin si les offres étaient plus alléchantes.
Tout en marchant, Arthur s’amusait à observer cette cohue multiraciale.Grâce aux effluves émanant des cuisines offertes au regard du public, son appétit commençait à s’aiguiser : satay, curry, laksa, fondue chinoise, barbecue ou soupe improbable ; c’était un véritable festival de couleurs les plus variées et d’odeurs chatoyantes. Soudain, il vit Victor revenir en courant vers le groupe en se bouchant grossièrement le nez.
- Qu’est ce qu’il y a, Victor ?, demanda Ali.
- Pouah ! 10 mètres plus loin, ils vendent chais pas quoi qui pue le vomi !
Les cinq voyageurs se dirigèrent vers une étale placée à une intersection. Imposante par sa taille, elle était remplie de ce qui semblait être des fruits. En s’approchant, ils purent constater que Victor n’avait pas exagéré. Une véritable odeur de degeulis submergea leurs narines. Mathilde s’arrêta net et mit les mains sur son nez. Arthur regarda autour de lui et fut étonné de voir que personne, à part les membres du club, ne semblait gêné par la puanteur. Patrick entama une discussion avec un des marchands malais, tandis que les autres s’activaient afin de servir leurs nombreux clients. Lorsqu’il revint vers le groupe resté en retrait, il expliqua :
- Ce que vous voyez là – et qui sent si bon – c’est des durians. Un fruit qu’on ne trouve qu’en Asie du sud-est. Il paraît que c’est délicieux !
Les autres le regardèrent, les yeux ronds d’incrédulité.
- Le vendeur m’a dit, continua le coach, qu’ici, le durian équivaut - en termes de réputation culinaire - à la truffe ou au caviar chez nous ; même si ce n’est pas aussi rare et cher. Pour apprécier sa chair, il faut faire abstraction de « l’arôme » et là, c’est un petit Jésus en culotte courte. L’expression n’est pas de lui mais vous voyez ce que je veux dire... Etonnant, hein ? Il m’a gentiment offert d’en goûter, en précisant que ses durians venaient tout droit de Thaïlande et que c’était les meilleurs dans tout Singapour. C’est pour ça que tout le monde se précipite chez lui, comme vous pouvez en juger par vous-mêmes…
- Et t’en as goûté ? demanda Mathilde
- Euh… Une autre fois peut-être, sourit Patrick. Allez, on continue ?
Apres s’être éloignés du marchand de « délices » de l’Asie du sud-est, ils trouvèrent le fameux restaurant dont leur avait parlé le réceptionniste de l’hôtel. Il s’agissait d’une autre fameuse shop house, ouverte sur la rue. De grandes tables occupaient la façade. A l’intérieur se trouvait la cuisine ou s’affairaient un vieux couple et deux adultes dans la force de l’âge, tous Chinois. Patrick et ses élèves s’installèrent, pas très rassurés malgré l’agréable fumet qui emplissait l’air. Un serveur leur tendit un menu avant de débarrasser une table à côté. Devinant qu’ils étaient touristes et voyant leur embarras, un client de la shop house s’approcha et leur proposa de les aider. Ils en furent ravis. Grâce à cette âme charitable, il commandèrent une grande variété de plats qu’ils partagèrent au fur et à mesure de leur apparition : poulet au gingembre, riz de Hainan, bœuf sauté aux champignons, crabe sri lankais au poivre noir, baby kai lan à la sauce d’huître et côtes de porc au poivre et sel. Le tout était arrosé d’un excellent thé rouge. Pendant le repas, ils s’étaient amusés à juger qui maniait le mieux les baguettes. Ils étaient assez fiers de leur prestation menée sous le regard amusé de la clientèle locale et des serveurs.
Pendant que Patrick réclama l’addition, Mathilde se leva pour demander où se trouvaient les toilettes. Le serveur lui expliqua qu’il n’y en avait pas dans le restaurant mais qu’elle pouvait utiliser celles du centre commercial, situé sur l’autre trottoir. Elle s’excusa auprès de ses compagnons et traversa prudemment la rue. Elle entra dans le « mall » et apprécia la fraîcheur apportée par l’air conditionné. Elle vit le panneau indiquant la direction des « ladies » et s’y rendit. Avant d’ouvrir la porte, elle entendit des coups sourds, accompagnés de gémissements. Intriguée, elle pénétra. Ce qu’elle aperçut la sidéra.Un homme s’acharnait sur une fille, asiatique, en la rouant de coups de pied. Torse nu, les muscles de son dos, fins et fermes, se contractaient à chaque coup qu’il portait sur la créature à terre, en position du fœtus, essayant vainement de se protéger. Sentant une présence derrière lui, il se retourna promptement. Mathilde tressaillit en voyant l’agresseur : jeune, de taille moyenne, le regard noir rempli de haine, les lèvres menaçantes, le visage anguleux et osseux, le crâne rasé qui exposait une large cicatrice partant du front pour finir vers l’oreille droite. Son corps, sombre, était couvert de sueur. Il était taillé en V, faisant apparaître des abdominaux et des pectoraux saillants. Pendant que sa victime continuait de gémir de douleur, il s’adressa à l’intruse :
- Qu’est-ce que tu fous ici, salope ? Tu veux la remplacer ?
Mathilde resta interdite.
- Casse-toi, sale chienne ! Ou je t’envoie au turbin à sa place !, continua-t-il avant de l’insulter en malais.
La Française se ressaisit.
- Pourquoi tu t’attaques à elle comme ça, espèce de lâche ? répliqua-t-elle en montrant l’Asiatique, mal en point.
Le malais, sans crier gare, se propulsa vers Mathilde qui eut le réflexe d’ouvrir la porte derrière elle. Alors qu’elle sortait précipitamment en refermant, un choc fit trembler les murs. Prise de panique, elle courut dans le centre commercial, à la recherche d’un policier ou une vigie. Elle remarqua un garde vers l’entrée du « mall ». Celui-ci, reconnaissable à sa chemise blanche estampillée du logo de la compagnie de sécurité, la regarda, inquiet, se précipiter vers lui. Elle s’adressa au vieil indien, ayant visiblement dépassé l’âge de la retraite. De façon décousue, Mathilde lui expliqua ce qu’elle avait vu et vécu dans les toilettes pour dames et lui demanda d’intervenir. Le pauvre homme - qui, malgré sa fonction, semblait n’avoir jamais été confronté à ce type de situation - parut dépassé par les évènements et feignit de ne pas comprendre. Mathilde, qui ne pouvait contenir ses larmes de rage et de peur, décida de laisser tomber et se précipita dehors. L’indien la suivit du regard, éberlué et sûrement soulagé.
Apres avoir traversé la rue sans prêter attention au trafic, elle fonça vers ses amis.
- Mathilde !, fit Patrick en se levant d’un bond. Qu’est-ce qui se passe ?
Arthur réagit tout de suite et entoura instinctivement sa petite amie, comme pour la protéger. En quelques mots, elle expliqua les raisons de son état au groupe.
- Bon ! Ali, tu essayes de trouver un policier et tu restes avec Victor. Nous trois, nous allons voir ce qui se trame là-bas.
Ali demanda à un des clients, qui observait l’agitation des Français, comment il pouvait contacter la police. Le Chinois prit son portable et composa le 999 avant de le lui passer. Au bout de deux sonneries, le service d’urgence décrocha. Brièvement, Ali expliqua la raison de son appel après avoir décliné son identité. A la demande de son interlocuteur, il donna le nom et l’adresse du restaurant. Le fonctionnaire de police le remercia et lui assura qu’une équipe d’intervention arriverait dans les cinq minutes.
Le vieux vigile indien eut à peine le temps de reconnaître la jolie adolescente qui l’avait interpellé peu de temps auparavant. Elle courait, accompagnée de deux autres personnes. Il se décida à les suivre. Patrick se rua dans les toilettes, suivi d’Arthur et de Mathilde. L’Asiatique gisait par terre, à demi consciente. L’Indien apparut sur le seuil et, voyant la scène, se mit à pousser des cris en se tenant la tête. Il repartit aussitôt. Patrick s’agenouilla et se pencha vers la blessée :
- Mademoiselle ! Où avez-vous mal ?
Elle poussa un gémissement pour toute réponse.
- Elle a l’air d’être salement amochée, constata l’entraîneur, tout haut. J’espère que la police va se pointer dare-dare.
A peine eut-il fini sa phrase, 3 policiers en uniforme apparurent, accompagnés du brouhaha des conversations transmises par leurs radios. Ali et Victor suivaient. L’un des fonctionnaires appela tout de suite une ambulance tandis que ses collègues se penchèrent vers la fille. Mathilde regardait avec horreur son visage à la fois tuméfié par les coups et barbouillé par un maquillage trop lourd qui avait cédé aux larmes et à la douleur. D’autres officiers, arrivés en renfort, balisaient les lieux tout en repoussant la foule de curieux.
Apres que deux brancardiers eurent emmené la victime, le responsable de la patrouille expliqua à Patrick qu’ils devaient attendre l’arrivée d’un inspecteur qui les interrogerait en tant que témoins. En patientant, Patrick, avec l’aide d’Arthur et d’Ali, faisait son possible pour calmer Mathilde et Victor, choqués.
Comme convenu le groupe se retrouva à la réception. Un employé de l’hôtel leur avait gentiment indiqué la direction d’un restaurant typique du coin, sur Geylang road. Il ne leur fallut que cinq minutes pour aborder la voie en question.
Les rues étaient noires de monde. Des shop houses se dressaient de chaque côté de l’artère, la plupart abritant un restaurant au rez-de-chaussée. Une foule bigarrée se bousculait devant les multiples échoppes, dans l’attente de se décider à s’installer à une table ou de voir plus loin si les offres étaient plus alléchantes.
Tout en marchant, Arthur s’amusait à observer cette cohue multiraciale.Grâce aux effluves émanant des cuisines offertes au regard du public, son appétit commençait à s’aiguiser : satay, curry, laksa, fondue chinoise, barbecue ou soupe improbable ; c’était un véritable festival de couleurs les plus variées et d’odeurs chatoyantes. Soudain, il vit Victor revenir en courant vers le groupe en se bouchant grossièrement le nez.
- Qu’est ce qu’il y a, Victor ?, demanda Ali.
- Pouah ! 10 mètres plus loin, ils vendent chais pas quoi qui pue le vomi !
Les cinq voyageurs se dirigèrent vers une étale placée à une intersection. Imposante par sa taille, elle était remplie de ce qui semblait être des fruits. En s’approchant, ils purent constater que Victor n’avait pas exagéré. Une véritable odeur de degeulis submergea leurs narines. Mathilde s’arrêta net et mit les mains sur son nez. Arthur regarda autour de lui et fut étonné de voir que personne, à part les membres du club, ne semblait gêné par la puanteur. Patrick entama une discussion avec un des marchands malais, tandis que les autres s’activaient afin de servir leurs nombreux clients. Lorsqu’il revint vers le groupe resté en retrait, il expliqua :
- Ce que vous voyez là – et qui sent si bon – c’est des durians. Un fruit qu’on ne trouve qu’en Asie du sud-est. Il paraît que c’est délicieux !
Les autres le regardèrent, les yeux ronds d’incrédulité.
- Le vendeur m’a dit, continua le coach, qu’ici, le durian équivaut - en termes de réputation culinaire - à la truffe ou au caviar chez nous ; même si ce n’est pas aussi rare et cher. Pour apprécier sa chair, il faut faire abstraction de « l’arôme » et là, c’est un petit Jésus en culotte courte. L’expression n’est pas de lui mais vous voyez ce que je veux dire... Etonnant, hein ? Il m’a gentiment offert d’en goûter, en précisant que ses durians venaient tout droit de Thaïlande et que c’était les meilleurs dans tout Singapour. C’est pour ça que tout le monde se précipite chez lui, comme vous pouvez en juger par vous-mêmes…
- Et t’en as goûté ? demanda Mathilde
- Euh… Une autre fois peut-être, sourit Patrick. Allez, on continue ?
Apres s’être éloignés du marchand de « délices » de l’Asie du sud-est, ils trouvèrent le fameux restaurant dont leur avait parlé le réceptionniste de l’hôtel. Il s’agissait d’une autre fameuse shop house, ouverte sur la rue. De grandes tables occupaient la façade. A l’intérieur se trouvait la cuisine ou s’affairaient un vieux couple et deux adultes dans la force de l’âge, tous Chinois. Patrick et ses élèves s’installèrent, pas très rassurés malgré l’agréable fumet qui emplissait l’air. Un serveur leur tendit un menu avant de débarrasser une table à côté. Devinant qu’ils étaient touristes et voyant leur embarras, un client de la shop house s’approcha et leur proposa de les aider. Ils en furent ravis. Grâce à cette âme charitable, il commandèrent une grande variété de plats qu’ils partagèrent au fur et à mesure de leur apparition : poulet au gingembre, riz de Hainan, bœuf sauté aux champignons, crabe sri lankais au poivre noir, baby kai lan à la sauce d’huître et côtes de porc au poivre et sel. Le tout était arrosé d’un excellent thé rouge. Pendant le repas, ils s’étaient amusés à juger qui maniait le mieux les baguettes. Ils étaient assez fiers de leur prestation menée sous le regard amusé de la clientèle locale et des serveurs.
Pendant que Patrick réclama l’addition, Mathilde se leva pour demander où se trouvaient les toilettes. Le serveur lui expliqua qu’il n’y en avait pas dans le restaurant mais qu’elle pouvait utiliser celles du centre commercial, situé sur l’autre trottoir. Elle s’excusa auprès de ses compagnons et traversa prudemment la rue. Elle entra dans le « mall » et apprécia la fraîcheur apportée par l’air conditionné. Elle vit le panneau indiquant la direction des « ladies » et s’y rendit. Avant d’ouvrir la porte, elle entendit des coups sourds, accompagnés de gémissements. Intriguée, elle pénétra. Ce qu’elle aperçut la sidéra.Un homme s’acharnait sur une fille, asiatique, en la rouant de coups de pied. Torse nu, les muscles de son dos, fins et fermes, se contractaient à chaque coup qu’il portait sur la créature à terre, en position du fœtus, essayant vainement de se protéger. Sentant une présence derrière lui, il se retourna promptement. Mathilde tressaillit en voyant l’agresseur : jeune, de taille moyenne, le regard noir rempli de haine, les lèvres menaçantes, le visage anguleux et osseux, le crâne rasé qui exposait une large cicatrice partant du front pour finir vers l’oreille droite. Son corps, sombre, était couvert de sueur. Il était taillé en V, faisant apparaître des abdominaux et des pectoraux saillants. Pendant que sa victime continuait de gémir de douleur, il s’adressa à l’intruse :
- Qu’est-ce que tu fous ici, salope ? Tu veux la remplacer ?
Mathilde resta interdite.
- Casse-toi, sale chienne ! Ou je t’envoie au turbin à sa place !, continua-t-il avant de l’insulter en malais.
La Française se ressaisit.
- Pourquoi tu t’attaques à elle comme ça, espèce de lâche ? répliqua-t-elle en montrant l’Asiatique, mal en point.
Le malais, sans crier gare, se propulsa vers Mathilde qui eut le réflexe d’ouvrir la porte derrière elle. Alors qu’elle sortait précipitamment en refermant, un choc fit trembler les murs. Prise de panique, elle courut dans le centre commercial, à la recherche d’un policier ou une vigie. Elle remarqua un garde vers l’entrée du « mall ». Celui-ci, reconnaissable à sa chemise blanche estampillée du logo de la compagnie de sécurité, la regarda, inquiet, se précipiter vers lui. Elle s’adressa au vieil indien, ayant visiblement dépassé l’âge de la retraite. De façon décousue, Mathilde lui expliqua ce qu’elle avait vu et vécu dans les toilettes pour dames et lui demanda d’intervenir. Le pauvre homme - qui, malgré sa fonction, semblait n’avoir jamais été confronté à ce type de situation - parut dépassé par les évènements et feignit de ne pas comprendre. Mathilde, qui ne pouvait contenir ses larmes de rage et de peur, décida de laisser tomber et se précipita dehors. L’indien la suivit du regard, éberlué et sûrement soulagé.
Apres avoir traversé la rue sans prêter attention au trafic, elle fonça vers ses amis.
- Mathilde !, fit Patrick en se levant d’un bond. Qu’est-ce qui se passe ?
Arthur réagit tout de suite et entoura instinctivement sa petite amie, comme pour la protéger. En quelques mots, elle expliqua les raisons de son état au groupe.
- Bon ! Ali, tu essayes de trouver un policier et tu restes avec Victor. Nous trois, nous allons voir ce qui se trame là-bas.
Ali demanda à un des clients, qui observait l’agitation des Français, comment il pouvait contacter la police. Le Chinois prit son portable et composa le 999 avant de le lui passer. Au bout de deux sonneries, le service d’urgence décrocha. Brièvement, Ali expliqua la raison de son appel après avoir décliné son identité. A la demande de son interlocuteur, il donna le nom et l’adresse du restaurant. Le fonctionnaire de police le remercia et lui assura qu’une équipe d’intervention arriverait dans les cinq minutes.
Le vieux vigile indien eut à peine le temps de reconnaître la jolie adolescente qui l’avait interpellé peu de temps auparavant. Elle courait, accompagnée de deux autres personnes. Il se décida à les suivre. Patrick se rua dans les toilettes, suivi d’Arthur et de Mathilde. L’Asiatique gisait par terre, à demi consciente. L’Indien apparut sur le seuil et, voyant la scène, se mit à pousser des cris en se tenant la tête. Il repartit aussitôt. Patrick s’agenouilla et se pencha vers la blessée :
- Mademoiselle ! Où avez-vous mal ?
Elle poussa un gémissement pour toute réponse.
- Elle a l’air d’être salement amochée, constata l’entraîneur, tout haut. J’espère que la police va se pointer dare-dare.
A peine eut-il fini sa phrase, 3 policiers en uniforme apparurent, accompagnés du brouhaha des conversations transmises par leurs radios. Ali et Victor suivaient. L’un des fonctionnaires appela tout de suite une ambulance tandis que ses collègues se penchèrent vers la fille. Mathilde regardait avec horreur son visage à la fois tuméfié par les coups et barbouillé par un maquillage trop lourd qui avait cédé aux larmes et à la douleur. D’autres officiers, arrivés en renfort, balisaient les lieux tout en repoussant la foule de curieux.
Apres que deux brancardiers eurent emmené la victime, le responsable de la patrouille expliqua à Patrick qu’ils devaient attendre l’arrivée d’un inspecteur qui les interrogerait en tant que témoins. En patientant, Patrick, avec l’aide d’Arthur et d’Ali, faisait son possible pour calmer Mathilde et Victor, choqués.
Lun 16 Nov 2009, 07:28 par
Arthis sur Mille choses
Pas de retour. chapitre 4 (premiere partie)
Chapitre 4
Aéroport de Changi, Singapour – Au grand étonnement de Patrick, les formalités de contrôle des passeports furent très rapides et plutôt agréables. « Ca nous change de l’Europe », se dit-il. Cependant que lui et ses quatre élèves marchaient vers les tapis roulants pour récupérer leurs bagages, le petit Victor s’exclama :
- « Regardez ! Mon sac est déjà là !
- Le mien aussi ! », applaudit Ali.
« Efficace, avec ça ! », pensa Patrick, tout en regardant Victor courir partout, tel un furet. Tendrement, il se remémora sa première rencontre avec ce garçon âgé maintenant de 12 ans. Il y avait cinq ans. Déjà.
Ce jour là, Victor et ses parents pénétrèrent timidement dans l’établissement, juste avant que l’entraînement général ne débute. Patrick, déjà vêtu de son dobok, les accueillit. Il remarqua tout de suite le manque d’assurance des deux adultes qui se reflétait également chez le petit blondinet, agrippé à la main de sa mère, l’air déterminé à ne pas vouloir la lâcher, même en échange de tous les bonbons du monde ! Patrick s’évertua à les mettre à l’aise et chercha à comprendre quelles étaient les motivations des parents. Ceux-ci expliquèrent, hésitants, que leur petit garçon était d’une timidité maladive, qu’il n’osait jamais s’exprimer librement, que ce soit à la maison ou à l’école. De fait, il avait peu ou pas d’amis et il passait le plus clair de son temps, seul, lisant des tonnes de livres de son âge. Un ami leur avait conseillé de l’inscrire à un club d’arts martiaux, quel qu’il soit, afin de lui permettre de développer une certaine confiance en soi qui lui faisait manifestement défaut. Patrick avait déjà eu affaire à ce genre de cas. Il avait su, à force de patience et de psychologie, faire ressortir les points forts de ces enfants et leur démontrer qu’ils ne devaient pas craindre de les mettre en valeur. Ainsi, au cours des années, Victor s’était complètement transformé. Il était devenu un préadolescent sûr de lui et de ses possibilités, n’hésitant plus à exprimer ses émotions. Malgré son jeune âge, il adorait assister les entraîneurs des tout petits et prenait plaisir à l’instruction. Patrick lui avait donné cette responsabilité, sachant pertinemment que cela permettrait à Victor de continuer à s’épanouir. « C’est en enseignant qu’on apprend le mieux. » répétait-il à ses ceintures noires pour les convaincre d’aider les entraîneurs. Et, en effet, Victor avait beaucoup appris. Sur lui-même. La participation au tournoi de jeunes pratiquants comme Victot faisait aussi partie de la stratégie de Patrick. Il s’avéra que l’enfant était naturellement doté des qualités physiques requises par le taekwondo. Le travail technique qu’il avait accumulé au cours de ces années d’entraînement lui permettait de figurer parmi les meilleurs combattants de sa catégorie d’âge. Ses résultats en tournois, accompagnés des félicitations de son mentor ainsi que de l’admiration de ses camarades, n’avaient pas manqué de le convaincre qu’il pouvait réussir dans ce qu’il entreprenait. Mais, le plus étonnant pour Patrick était de constater l’évolution simultanée des parents de Victor. Ceux-ci étaient devenus plus affirmatifs, beaucoup moins timides dans leurs échanges avec lui, moins craintifs en apparence. « Et ils ne pratiquent aucun art martial, eux… Trois transformations pour le prix d’une ! Non seulement Victor a changé mais il a aussi, et sans le savoir, influencé ses propres parents… », s’amusa-t-il intérieurement.
Quant à Ali, le problème avait été tout autre. Ses parents, issus de la troisième génération d’immigrés, avaient réussi à percer ce mur invisible dressé par la société à cause de leurs origines. Ils étaient jeunes, formaient un beau couple et respiraient le bonheur. Lui était cadre dans une compagnie d’assurances et elle dispensait des cours d’informatique pour le compte d’un organisme de formation professionnelle. A la naissance d’Ali, un an après leur mariage, ils furent fous de joie et tous les membres de leurs grandes familles, de Paris à Oran, devinrent hystériques. « Un cadeau d’Allah ! » avait proclamé un oncle d’Oran, toujours volubile. Le grand père d’Ali n’avait pas hésité, déclenchant le courroux de son épouse, à déclarer à son rejeton : « Tu as toujours été ma plus grande fierté, mon enfant. Maintenant, avec la naissance de ton propre fils, je sais que jamais je ne pourrai être plus heureux. Alors, si Dieu veut que je meure maintenant, je suis d’accord ! »
Au fil des mois, puis des années, les géniteurs comblés s’aperçurent que quelque chose clochait chez Ali. Dans son comportement, très agité, souvent impulsif ; à l’école, où il avait énormément de mal à suivre. Ses parents s’en inquiétèrent très vite et consultèrent un généraliste. Celui-ci, après examen de l’enfant, pronostiqua un TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention Hyperactivité) et demanda aux parents de voir un spécialiste afin de confirmer la découverte et, surtout d’en définir le degré. Ce qu’ils firent. Et ils apprirent que leur enfant était, en effet, atteint du TDAH, à un degré élevé. Mais le spécialiste se montra rassurant car le problème avait été détecté assez tôt et il proposa un programme spécifique pour Ali, à base d’homéopathie (il était contre les médicaments, qu’il considérait trop invasifs pour un enfant de 6 ans) et d’approche psychosociale. « Mais le plus important pour Ali reste l’amour que vous lui portez et votre soutien sans faille. », avait prévenu le professeur. Justement, de l’amour, pour leur enfant, ils en avaient à revendre ; de même que toute leur famille ! Aussi, loin d’être abattus, soulagés, même, de pouvoir mettre un nom sur le problème, les parents d’Ali étaient plus que déterminés à aider leur fils. Lorsque la maîtresse d’Ali fut mise au courant du trouble de son élève, elle recommanda à sa mère de l’inscrire au club de taekwondo de Patrick Brun, leur assurant que cela pourrait grandement contribuer à l’amélioration de leur fils. Prudents, les parents demandèrent conseil au spécialiste qui ratifia cette suggestion : « Pratiquer un sport, qui plus est un art martial, est une excellente démarche dans le cas du petit Ali. En effet, pour lui, apprendre en étant assis derrière un pupitre est un vrai calvaire. S’il peut apprendre tout en déversant son trop plein d’énergie, il aura moins de difficultés à garder son attention. Un art martial offre, en plus, un cadre très structuré, basé sur des règles et des codes précis que personne ne peut enfreindre, y compris un enfant atteint de TDAH. Aussi, Ali apprendra plus facilement les conséquences de ses débordements éventuels et, inconsciemment, ajustera son comportement en fonction. »
C’est ainsi que Patrick reçut Ali au sein de son club et participa – non sans mal – aux progrès lents mais incontestables de l’enfant. Aujourd’hui, Ali avait 18 ans. Patrick le regardait récupérer son sac et aider Mathilde à en faire autant. Grand, musclé, souple : un corps de félin. Calme, souriant, confiant, patient, toujours à l’écoute : un grand frère à qui on veut confier toutes ses peines ; vers qui on se tourne pour partager ses joies ; quelqu’un dont on veut gagner l’amitié, à jamais. « Où es-tu passé, petit Ali de 6 ans ? », s’interrogea Patrick. « Tu nous as fait souffrir, mes entraîneurs et moi. Tu nous as tournés en bourriques tant de fois. Tu étais insaisissable. Tes camarades d’entraînement te détestaient car tu étais différent. Tu étais incapable de reproduire une poomse correctement… Et, petit à petit, tu as laissé la place à quelqu’un qui est finalement devenu ce jeune homme : un instructeur occasionnel adoré par ses étudiants. Un champion de taekwondo. Et, pour couronner le tout, un brillant étudiant qui finit sa deuxième année de médecine. Alors, c’est avec plaisir que je te dis : « Adieu, petit Ali de 6 ans… Et je suis content que tu aies laissé ta place à cet Ali de 18 ans, promis à un brillant avenir. Le joyau de sa famille, si aimante… » .
Aéroport de Changi, Singapour – Au grand étonnement de Patrick, les formalités de contrôle des passeports furent très rapides et plutôt agréables. « Ca nous change de l’Europe », se dit-il. Cependant que lui et ses quatre élèves marchaient vers les tapis roulants pour récupérer leurs bagages, le petit Victor s’exclama :
- « Regardez ! Mon sac est déjà là !
- Le mien aussi ! », applaudit Ali.
« Efficace, avec ça ! », pensa Patrick, tout en regardant Victor courir partout, tel un furet. Tendrement, il se remémora sa première rencontre avec ce garçon âgé maintenant de 12 ans. Il y avait cinq ans. Déjà.
Ce jour là, Victor et ses parents pénétrèrent timidement dans l’établissement, juste avant que l’entraînement général ne débute. Patrick, déjà vêtu de son dobok, les accueillit. Il remarqua tout de suite le manque d’assurance des deux adultes qui se reflétait également chez le petit blondinet, agrippé à la main de sa mère, l’air déterminé à ne pas vouloir la lâcher, même en échange de tous les bonbons du monde ! Patrick s’évertua à les mettre à l’aise et chercha à comprendre quelles étaient les motivations des parents. Ceux-ci expliquèrent, hésitants, que leur petit garçon était d’une timidité maladive, qu’il n’osait jamais s’exprimer librement, que ce soit à la maison ou à l’école. De fait, il avait peu ou pas d’amis et il passait le plus clair de son temps, seul, lisant des tonnes de livres de son âge. Un ami leur avait conseillé de l’inscrire à un club d’arts martiaux, quel qu’il soit, afin de lui permettre de développer une certaine confiance en soi qui lui faisait manifestement défaut. Patrick avait déjà eu affaire à ce genre de cas. Il avait su, à force de patience et de psychologie, faire ressortir les points forts de ces enfants et leur démontrer qu’ils ne devaient pas craindre de les mettre en valeur. Ainsi, au cours des années, Victor s’était complètement transformé. Il était devenu un préadolescent sûr de lui et de ses possibilités, n’hésitant plus à exprimer ses émotions. Malgré son jeune âge, il adorait assister les entraîneurs des tout petits et prenait plaisir à l’instruction. Patrick lui avait donné cette responsabilité, sachant pertinemment que cela permettrait à Victor de continuer à s’épanouir. « C’est en enseignant qu’on apprend le mieux. » répétait-il à ses ceintures noires pour les convaincre d’aider les entraîneurs. Et, en effet, Victor avait beaucoup appris. Sur lui-même. La participation au tournoi de jeunes pratiquants comme Victot faisait aussi partie de la stratégie de Patrick. Il s’avéra que l’enfant était naturellement doté des qualités physiques requises par le taekwondo. Le travail technique qu’il avait accumulé au cours de ces années d’entraînement lui permettait de figurer parmi les meilleurs combattants de sa catégorie d’âge. Ses résultats en tournois, accompagnés des félicitations de son mentor ainsi que de l’admiration de ses camarades, n’avaient pas manqué de le convaincre qu’il pouvait réussir dans ce qu’il entreprenait. Mais, le plus étonnant pour Patrick était de constater l’évolution simultanée des parents de Victor. Ceux-ci étaient devenus plus affirmatifs, beaucoup moins timides dans leurs échanges avec lui, moins craintifs en apparence. « Et ils ne pratiquent aucun art martial, eux… Trois transformations pour le prix d’une ! Non seulement Victor a changé mais il a aussi, et sans le savoir, influencé ses propres parents… », s’amusa-t-il intérieurement.
Quant à Ali, le problème avait été tout autre. Ses parents, issus de la troisième génération d’immigrés, avaient réussi à percer ce mur invisible dressé par la société à cause de leurs origines. Ils étaient jeunes, formaient un beau couple et respiraient le bonheur. Lui était cadre dans une compagnie d’assurances et elle dispensait des cours d’informatique pour le compte d’un organisme de formation professionnelle. A la naissance d’Ali, un an après leur mariage, ils furent fous de joie et tous les membres de leurs grandes familles, de Paris à Oran, devinrent hystériques. « Un cadeau d’Allah ! » avait proclamé un oncle d’Oran, toujours volubile. Le grand père d’Ali n’avait pas hésité, déclenchant le courroux de son épouse, à déclarer à son rejeton : « Tu as toujours été ma plus grande fierté, mon enfant. Maintenant, avec la naissance de ton propre fils, je sais que jamais je ne pourrai être plus heureux. Alors, si Dieu veut que je meure maintenant, je suis d’accord ! »
Au fil des mois, puis des années, les géniteurs comblés s’aperçurent que quelque chose clochait chez Ali. Dans son comportement, très agité, souvent impulsif ; à l’école, où il avait énormément de mal à suivre. Ses parents s’en inquiétèrent très vite et consultèrent un généraliste. Celui-ci, après examen de l’enfant, pronostiqua un TDAH (Trouble de Déficit de l’Attention Hyperactivité) et demanda aux parents de voir un spécialiste afin de confirmer la découverte et, surtout d’en définir le degré. Ce qu’ils firent. Et ils apprirent que leur enfant était, en effet, atteint du TDAH, à un degré élevé. Mais le spécialiste se montra rassurant car le problème avait été détecté assez tôt et il proposa un programme spécifique pour Ali, à base d’homéopathie (il était contre les médicaments, qu’il considérait trop invasifs pour un enfant de 6 ans) et d’approche psychosociale. « Mais le plus important pour Ali reste l’amour que vous lui portez et votre soutien sans faille. », avait prévenu le professeur. Justement, de l’amour, pour leur enfant, ils en avaient à revendre ; de même que toute leur famille ! Aussi, loin d’être abattus, soulagés, même, de pouvoir mettre un nom sur le problème, les parents d’Ali étaient plus que déterminés à aider leur fils. Lorsque la maîtresse d’Ali fut mise au courant du trouble de son élève, elle recommanda à sa mère de l’inscrire au club de taekwondo de Patrick Brun, leur assurant que cela pourrait grandement contribuer à l’amélioration de leur fils. Prudents, les parents demandèrent conseil au spécialiste qui ratifia cette suggestion : « Pratiquer un sport, qui plus est un art martial, est une excellente démarche dans le cas du petit Ali. En effet, pour lui, apprendre en étant assis derrière un pupitre est un vrai calvaire. S’il peut apprendre tout en déversant son trop plein d’énergie, il aura moins de difficultés à garder son attention. Un art martial offre, en plus, un cadre très structuré, basé sur des règles et des codes précis que personne ne peut enfreindre, y compris un enfant atteint de TDAH. Aussi, Ali apprendra plus facilement les conséquences de ses débordements éventuels et, inconsciemment, ajustera son comportement en fonction. »
C’est ainsi que Patrick reçut Ali au sein de son club et participa – non sans mal – aux progrès lents mais incontestables de l’enfant. Aujourd’hui, Ali avait 18 ans. Patrick le regardait récupérer son sac et aider Mathilde à en faire autant. Grand, musclé, souple : un corps de félin. Calme, souriant, confiant, patient, toujours à l’écoute : un grand frère à qui on veut confier toutes ses peines ; vers qui on se tourne pour partager ses joies ; quelqu’un dont on veut gagner l’amitié, à jamais. « Où es-tu passé, petit Ali de 6 ans ? », s’interrogea Patrick. « Tu nous as fait souffrir, mes entraîneurs et moi. Tu nous as tournés en bourriques tant de fois. Tu étais insaisissable. Tes camarades d’entraînement te détestaient car tu étais différent. Tu étais incapable de reproduire une poomse correctement… Et, petit à petit, tu as laissé la place à quelqu’un qui est finalement devenu ce jeune homme : un instructeur occasionnel adoré par ses étudiants. Un champion de taekwondo. Et, pour couronner le tout, un brillant étudiant qui finit sa deuxième année de médecine. Alors, c’est avec plaisir que je te dis : « Adieu, petit Ali de 6 ans… Et je suis content que tu aies laissé ta place à cet Ali de 18 ans, promis à un brillant avenir. Le joyau de sa famille, si aimante… » .
Jeu 12 Nov 2009, 12:07 par
Arthis sur Mille choses
Amour une drogue ou amour passionnel ?!
Bonjour ou bonsoir Loyd,
Si tu le permets je vais répondre paragraphe par paragraphe...
"Je présente ce passage qui exprime toute la dureté que peut être un amour passionnel qui se dérobe à vous, vous plongeant le plus grand chaos et comparant cette situation à juste à titre à celle d’un junkie en manque de sa came ! "
Bon, pour toi, l’amour passionnel c’est ça ? Soit. Pour moi cette définition c’est celle de l’amour fusionnel ; ce type d’amour qui fait qu’on a vis-à-vis de l’autre une relation de dépendance au même titre que le junky si tu veux ou que l’enfant vis-à-vis du parent. Il conviendrait de savoir ce que tu mets exactement comme signification derrière ce concept.
"Tu me dis que la souffrance c’est
- une situation de déséquilibre
- une uni latéralité dans les attentes
- une frustration
Ce sont là tout des symptômes d’un manque donc en adéquation avec la comparaison de la drogue. Mais plus important, c’est le côté chute désespérante de l’être meurtri dans un tourbillon négatif empirant sa propre situation malgré lui. "
Bon. Une relation humaine, amicale ou amoureuse se fait dans l’échange et l’équilibre. Si l’un tend vers l’autre mais que l’autre ne tend pas vers l’un et bien, fatalement, le premier se casse la figure... Il se retrouve à tendre vers... du vide. C’est sûr que c’est frustrant. Après, si l’individu a des attentes vis-à-vis de l’autre malgré tout il va forcément y avoir souffrance. Si il a besoin de l’autre comme tu le dis contre toute logique, envers et contre tout on tombe dans le fantasme et le fantasme nuisible : puisque jamais la réalité ne lui permettra de réaliser ce fantasme. La névrose n’est pas loin... Si tu as le désir de l’autre c’est autre chose et si ce désir est réciproque alors l’amour est vécu avec plus ou moins d’intensité en fonction du sentiment mais cela génére du bien-être. La souffrance n’est pas - attention - l’apanage de l’amour c’est celle de l’unilatéralité dans les attentes ou dans le sentiment.
"Tu n’apprécies pas ce texte où ton interprétation personnelle n’y voit pas la force et la décadence que j’y perçois. Pas de problème, chacun ses goûts! "
Je vois bien la décadence et c’est bien pour cela que je n’apprécie pas... L’amour peut aussi élever... J’aime davantage...
"Pour le danger, là je ne vois pas du tout... "
"Par contre, tu parles de "Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... "...
J’avoue que j’ai pas suivi et serait intéressé par quelques explications sur ces idées... "
Ce type de texte me fait penser à toute la littérature émanant d’un courant de pensée catholique. Où l’on montre l’amour humain comme une relation de dépendance et non comme quelque chose qui peut faire du bien un sentiment qui au contraire libère... Et oui !! Voilà pourquoi j’ai écrit que je trouve cela dangereux pour faire bref...
Bonne soirée, journée.
Dolce
Si tu le permets je vais répondre paragraphe par paragraphe...
"Je présente ce passage qui exprime toute la dureté que peut être un amour passionnel qui se dérobe à vous, vous plongeant le plus grand chaos et comparant cette situation à juste à titre à celle d’un junkie en manque de sa came ! "
Bon, pour toi, l’amour passionnel c’est ça ? Soit. Pour moi cette définition c’est celle de l’amour fusionnel ; ce type d’amour qui fait qu’on a vis-à-vis de l’autre une relation de dépendance au même titre que le junky si tu veux ou que l’enfant vis-à-vis du parent. Il conviendrait de savoir ce que tu mets exactement comme signification derrière ce concept.
"Tu me dis que la souffrance c’est
- une situation de déséquilibre
- une uni latéralité dans les attentes
- une frustration
Ce sont là tout des symptômes d’un manque donc en adéquation avec la comparaison de la drogue. Mais plus important, c’est le côté chute désespérante de l’être meurtri dans un tourbillon négatif empirant sa propre situation malgré lui. "
Bon. Une relation humaine, amicale ou amoureuse se fait dans l’échange et l’équilibre. Si l’un tend vers l’autre mais que l’autre ne tend pas vers l’un et bien, fatalement, le premier se casse la figure... Il se retrouve à tendre vers... du vide. C’est sûr que c’est frustrant. Après, si l’individu a des attentes vis-à-vis de l’autre malgré tout il va forcément y avoir souffrance. Si il a besoin de l’autre comme tu le dis contre toute logique, envers et contre tout on tombe dans le fantasme et le fantasme nuisible : puisque jamais la réalité ne lui permettra de réaliser ce fantasme. La névrose n’est pas loin... Si tu as le désir de l’autre c’est autre chose et si ce désir est réciproque alors l’amour est vécu avec plus ou moins d’intensité en fonction du sentiment mais cela génére du bien-être. La souffrance n’est pas - attention - l’apanage de l’amour c’est celle de l’unilatéralité dans les attentes ou dans le sentiment.
"Tu n’apprécies pas ce texte où ton interprétation personnelle n’y voit pas la force et la décadence que j’y perçois. Pas de problème, chacun ses goûts! "
Je vois bien la décadence et c’est bien pour cela que je n’apprécie pas... L’amour peut aussi élever... J’aime davantage...
"Pour le danger, là je ne vois pas du tout... "
"Par contre, tu parles de "Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... "...
J’avoue que j’ai pas suivi et serait intéressé par quelques explications sur ces idées... "
Ce type de texte me fait penser à toute la littérature émanant d’un courant de pensée catholique. Où l’on montre l’amour humain comme une relation de dépendance et non comme quelque chose qui peut faire du bien un sentiment qui au contraire libère... Et oui !! Voilà pourquoi j’ai écrit que je trouve cela dangereux pour faire bref...
Bonne soirée, journée.
Dolce
Sam 17 Oct 2009, 16:36 par
dolce vita sur La vie à deux
Oui une drogue... dure et douce à la fois!
Bonsoir Dolce Vita,
Imagine un peu ma surprise de voir ta réponse sur ce texte?
Je présente ce passage qui exprime toute la dureté que peut être un amour passionnel qui se dérobe à vous, vous plongeant le plus grand chaos et comparant cette situation à juste à titre à celle d’un junkie en manque de sa came!
Tu me dis que la souffrance c’est
- une situation de déséquilibre
- une uni latéralité dans les attentes
- une frustration
Ce sont là tout des symptômes d’un manque donc en adéquation avec la comparaison de la drogue. Mais plus important, c’est le côté chute désespérante de l’être meurtri dans un tourbillon négatif empirant sa propre situation malgré lui.
Tu n’apprécies pas ce texte où ton interprétation personnelle n’y voit pas la force et la décadence que j’y perçois. Pas de problème, chacun ses goûts!
Pour le danger, là je ne vois pas du tout...
Par contre, tu parles de "Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... "...
J’avoue que j’ai pas suivi et serait intéressé par quelques explications sur ces idées...
Imagine un peu ma surprise de voir ta réponse sur ce texte?
Je présente ce passage qui exprime toute la dureté que peut être un amour passionnel qui se dérobe à vous, vous plongeant le plus grand chaos et comparant cette situation à juste à titre à celle d’un junkie en manque de sa came!
Tu me dis que la souffrance c’est
- une situation de déséquilibre
- une uni latéralité dans les attentes
- une frustration
Ce sont là tout des symptômes d’un manque donc en adéquation avec la comparaison de la drogue. Mais plus important, c’est le côté chute désespérante de l’être meurtri dans un tourbillon négatif empirant sa propre situation malgré lui.
Tu n’apprécies pas ce texte où ton interprétation personnelle n’y voit pas la force et la décadence que j’y perçois. Pas de problème, chacun ses goûts!
Pour le danger, là je ne vois pas du tout...
Par contre, tu parles de "Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... "...
J’avoue que j’ai pas suivi et serait intéressé par quelques explications sur ces idées...
Jeu 15 Oct 2009, 22:42 par
Loyd sur La vie à deux
L'amour, cette drogue ?!
Bonjour Loyd,
Ce qui me gène avec ce type de propos c’est notamment l’interprétation qui est faite de la souffrance. Selon moi, elle ne provient pas d’une addiction à l’autre mais d’une situation de déséquilibre. L’un aime et donne, l’autre a donné et d’un coup sans transition s’est détourné de l’autre. S’il n’y avait pas d’amour, de sentiment, la belle affaire pour celui qui est éconduit, on oublie la personne qui nous procurait des sensations avec des substituts ou un autre humain. Non, je pense que la cause de la souffrance n’est pas dans une quelconque addiction mais du fait d’une unilatéralité dans les attentes, les désirs et leur réalisation et du fait d’une frustration. L’un souhaite seul la présence de l’autre : au contraire l’autre s’est éloigné. L’un se donne et l’autre se refuse. L’amour est fondé sur l’échange il est évident qu’une telle situation de déséquilibre crée la souffrance. Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... C’est un peu présenter les plaisirs solitaires comme la quintessence de l’amour. Mouais. Je ne partage pas du tout du tout ce point de vue. Et le trouve même dangeureux...
Ce qui me gène avec ce type de propos c’est notamment l’interprétation qui est faite de la souffrance. Selon moi, elle ne provient pas d’une addiction à l’autre mais d’une situation de déséquilibre. L’un aime et donne, l’autre a donné et d’un coup sans transition s’est détourné de l’autre. S’il n’y avait pas d’amour, de sentiment, la belle affaire pour celui qui est éconduit, on oublie la personne qui nous procurait des sensations avec des substituts ou un autre humain. Non, je pense que la cause de la souffrance n’est pas dans une quelconque addiction mais du fait d’une unilatéralité dans les attentes, les désirs et leur réalisation et du fait d’une frustration. L’un souhaite seul la présence de l’autre : au contraire l’autre s’est éloigné. L’un se donne et l’autre se refuse. L’amour est fondé sur l’échange il est évident qu’une telle situation de déséquilibre crée la souffrance. Attention à ces théories qui présentent l’amour humain comme un amour inférieur à celui qui unie l’humain à une quelconque divinité... C’est facile, là on est à fond dans le virtuel, le fantasme, la sublimation du désir, mais pour l’amour incarné, à deux, la Vie, on repassera... C’est un peu présenter les plaisirs solitaires comme la quintessence de l’amour. Mouais. Je ne partage pas du tout du tout ce point de vue. Et le trouve même dangeureux...
Lun 12 Oct 2009, 17:59 par
dolce vita sur La vie à deux
Une drogue...
Le fait est que j’étais devenu accro [...] et que, maintenant que son attention se détournait, je souffrais de conséquences aisément prévisibles. L’addiction est la marque de fabrique de toute histoire sentimentale fondée sur un amour obsessionnel. Tout commence quand l’objet de votre adoration vous fait don d’une dose enivrante et hallucinogène de quelque chose que vous n’aviez même pas osé admettre désirer [...]. Très vite, on commence à vouloir toujours plus de cette attention soutenue, avec une voracité monomaniaque de junkie. Et quand on nous refuse la drogue, on tombe aussitôt malade, on cède à la folie, on se sent diminué. Pour ne rien dire du ressentiment qu’on nourrit à l’égard du dealer qui a encouragé cette additction en premier lieu et qui se refuse désormais à vous approvisionner en bonne came - alors que vous savez qu’il la garde planquée quelque part nom d’un chien, parce que autrefois, il vous la donnait gratuitement. L’étape suivante vous trouve amaigrie, grelottante, pelotonnée dans un coin, riche d’une seule certitude: vous seriez capable de vendre votre âme ou de voler vos voisins, juste pour goûter à cette chose ne serait-ce qu’une seule fois de plus. Pendant ce temps vous n’inspirez plus qu’une répulsion à l’objet de votre adoration. Il vous regarde telle une parfaite inconnue, quelqu’un qu’il ne connaîtrait ni d’Ève ni d’Adam, et plus du tout comme la personne qu’il a autrefois passionnément aimée. L’ironie, c’est que vous ne pouvez pas vraiment l’en blâmer. Je vous dire, regardez-vous: vous êtes une loque pathétique, méconnaissable même à vos propres yeux.
Donc voilà. Votre amour obsessionnel a atteint sa destination finale - la dévaluation totale et impitoyable de soi.
Extrait/Hommage : "Mange, Prie, Aime" de Elizabeth Gilbert
Donc voilà. Votre amour obsessionnel a atteint sa destination finale - la dévaluation totale et impitoyable de soi.
Extrait/Hommage : "Mange, Prie, Aime" de Elizabeth Gilbert
Sam 03 Oct 2009, 12:50 par
Loyd sur La vie à deux
Marcher avec des hongres pour un enfant
Je vous laisse découvrir le message d’un ami journaliste, merci de votre attention :
"Bonjour ! Nous marchons avec nos deux ânes, Marius et Bandit, dans le Vercors, depuis maintenant 14 jours... Nous marchons pour recueillir des dons pour l’association "Gabriel". FR3 Rhône Alpes nous a filmé et le petit reportage est encore visible sur http://www.facebook.com/l/;rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/alpes/
Vous pouvez aussi nous suivre et partager l’aventure sur le blog :
http://www.facebook.com/l/;vercors09.blogspot.com/
où vous trouverez les coordonnées pour les dons... Les paysages sont magnifiques, les sentiers parfois rudes, mais nous allons de découvertes en découvertes et c’est formidable !! On serait très heureux de vous rencontrer à ROUSSET LES VIGNES le 23 août vers 18H pour notre retour, la municipalité organise un petit apéro sur la place du village!! VENEZ ET AMENEZ VOS AMIS... FAITES LE SAVOIR... A BIENTOT !!!!!!! "
JOËLLE, STEPHANE, MARIUS ET BANDIT
"Bonjour ! Nous marchons avec nos deux ânes, Marius et Bandit, dans le Vercors, depuis maintenant 14 jours... Nous marchons pour recueillir des dons pour l’association "Gabriel". FR3 Rhône Alpes nous a filmé et le petit reportage est encore visible sur http://www.facebook.com/l/;rhone-alpes-auvergne.france3.fr/info/alpes/
Vous pouvez aussi nous suivre et partager l’aventure sur le blog :
http://www.facebook.com/l/;vercors09.blogspot.com/
où vous trouverez les coordonnées pour les dons... Les paysages sont magnifiques, les sentiers parfois rudes, mais nous allons de découvertes en découvertes et c’est formidable !! On serait très heureux de vous rencontrer à ROUSSET LES VIGNES le 23 août vers 18H pour notre retour, la municipalité organise un petit apéro sur la place du village!! VENEZ ET AMENEZ VOS AMIS... FAITES LE SAVOIR... A BIENTOT !!!!!!! "
JOËLLE, STEPHANE, MARIUS ET BANDIT
Dim 16 Août 2009, 09:23 par
dolce vita sur Annonces
Things
C’est dans ces moments la qu’il voit vraiment la valeur des choses. Le temps passe, le temps glisse sur lui ne lui apposant sa marque que très ponctuellement. Dans un vide ennuyeux il regarde autour de lui, lentement, chaque objet à un souvenir, chaque objet à une histoire.
Chaque chose autour de lui est à sa place, comme si ce pot de fleur avait été destiné à finir sur cette table de salle à manger, ça peut paraitre banal, ça peut paraitre ridicule mais que serait sa vie sans ce pot de fleur. Et chaque objet ici présent représente une quantité infinitésimale mais ces quantités mises bout à bout forment son chez lui, la base même de sa propre vie. C’est dans ce souci du détail qu’il lui a été donné de s’épanouir, le cadre sur le mur, les albums de cette musique trop rétro réfutant toute notion d’ordre, la boite d’allumette décorative à laquelle personne ne prête attention ...
Alors que reste t’il des valeurs nécéssaires à un épanouissement intellectuel, moral, sanitaire ? Quelle est l’utilité de ces objets brillant tous par leur absence d’interet ?
Un par un les objets disparaissent. Il gomme de son esprit ces insignifiantes formes même si ce furent des cadeaux, même si ce furent des plaisirs. un à un son regard fixe un objet qui disparait instantanément. Durant vingt minutes il s’attèle à la tâche de cette destruction spirituelle jusqu’à se retrouver seul, assis, dans une pièce vide.
Un sourire se forma sur son visage. D’un seul coup il avait débarassé sa vie des futilités. Seule une petite lampe brillait encore d’un pâle éclat.
Car quelle autre nécéssité éprouvait il ? S’étant débarrassé de tout le superflu il ne restait plus qu’une forme dont la beauté dépassait tout ce qu’il avait connu dans ce monde. Brillante et gracieuse, élégante et généreuse, ce grand remue ménage avait clarifié son esprit. Rien, il ne restait rien ... rien qu’ELLE.
Chaque chose autour de lui est à sa place, comme si ce pot de fleur avait été destiné à finir sur cette table de salle à manger, ça peut paraitre banal, ça peut paraitre ridicule mais que serait sa vie sans ce pot de fleur. Et chaque objet ici présent représente une quantité infinitésimale mais ces quantités mises bout à bout forment son chez lui, la base même de sa propre vie. C’est dans ce souci du détail qu’il lui a été donné de s’épanouir, le cadre sur le mur, les albums de cette musique trop rétro réfutant toute notion d’ordre, la boite d’allumette décorative à laquelle personne ne prête attention ...
Alors que reste t’il des valeurs nécéssaires à un épanouissement intellectuel, moral, sanitaire ? Quelle est l’utilité de ces objets brillant tous par leur absence d’interet ?
Un par un les objets disparaissent. Il gomme de son esprit ces insignifiantes formes même si ce furent des cadeaux, même si ce furent des plaisirs. un à un son regard fixe un objet qui disparait instantanément. Durant vingt minutes il s’attèle à la tâche de cette destruction spirituelle jusqu’à se retrouver seul, assis, dans une pièce vide.
Un sourire se forma sur son visage. D’un seul coup il avait débarassé sa vie des futilités. Seule une petite lampe brillait encore d’un pâle éclat.
Car quelle autre nécéssité éprouvait il ? S’étant débarrassé de tout le superflu il ne restait plus qu’une forme dont la beauté dépassait tout ce qu’il avait connu dans ce monde. Brillante et gracieuse, élégante et généreuse, ce grand remue ménage avait clarifié son esprit. Rien, il ne restait rien ... rien qu’ELLE.
Lun 07 Jan 2008, 09:13 par
jerzy59 sur Histoires d'amour
Ecrire sur attention
Lyon destination paris (premier chapitre), A mon amour que je blesse un peu plus chaque jour, Pour lui, Une violette, l'oiseau et moi, Être de ceux, Une pose sucrée, Un sourire divin ?, Pas de retour. chapitre 5 (première partie), Pas de retour. chapitre 4 (premiere partie), Amour une drogue ou amour passionnel ?!, Oui une drogue... dure et douce à la fois!, L'amour, cette drogue ?!, Une drogue..., Marcher avec des hongres pour un enfant, Things,Il y a 88 textes utilisant le mot attention. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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