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Sade's girls
Au 69 de la rue des roses, la discussion était animée entre Bridget et ses deux amies, kate et Mary.
- Mais tu n’y penses pas,moi,en club libertin, tu es complétement folle!
- Oh si,j’y pense, et même je fais plus que ça,j’ai déjà commencé les préparatifs avec Kate,et en accord avec ton futur mari,qui soit dit en passant,à trouvé l’idée d’enterrer ta vie de jeune fille au "Sade" excellente!
- Quoi? Ca m’étonnerait fort que Pete accepte que je me rende dans un endroit pareil, rien que le nom me donne la chair de poule!
- Oh tu me fais rire vierge Mary, oui ça s’appelle "Le Sade", en référence au Marquis,précurseur du libertinage,et dont le mot sadique vient de son nom,mais personne ne va être torturé,ni assassiner,tout se passe entre adultes consentants,et nul n’est obligé de faire quoi que ce soit!
- C’ est vrai,je ne vois pas pourquoi tu en fais toute une histoire,tu ne nous connais pas encore aprés toutes ces années,tu crois que l’on t’emmenerait dans un lieu où il y aurait un risque pour ta santé ou pour ta vie,et la nôtre aussi soit dit en passant, la confiance régne!
- Mais non,je ne doute pas de vous deux,mais seulement je suis quelqu’un de très pudique,alors qu’est ce que j’irai faire dans ce lieu de débauche,ce n’est pas pour moi!
- Bon stop mère Thérésa,samedi en huit,nous irons enterrer ta vie de jeune fille au "Sade", un point c’est tout,et on va s’éclater,fin de la discussion!
Sur ces mots,Kate et Bridget se retirèrent en laissant Mary à ses réflexions. Elles avaient encore du pain sur la planche pour faire de cette soirée un moment mémorable.
Le samedi suivant,nos trois amies se mirent en route pour "Le Sade",qui se trouvait à Fallusbourg,un petit village isolé,à 50 kilométres de Petite Pucelle. Elles étaient très excitées à l’idée de connaître enfin ce lieu en vrai,car une brochure peut donner une idée,certes,mais y entrer est une toute autre chose. Même Mary,avec qui ça avait été la croix et la bannière pour lui faire accepter de porter la tenue très sexy que Kate et bridget lui avait choisi. Il faut dire qu’elles s’étaient toutes trois transformées en vamps.
Kate arborait une robe bleue ultra courte,cintrée à la taille,au dos nu vertigineux s’arrêtant à la naissance de ses fesses,des bas résille au bord de dentelle bleue et des escarpins de la même couleur.
Bridget quant à elle,portait une mini robe en latex noire lacée dans le dos,des bas avec une couture à l’arrière, ajoutant une note de charme à ses jambes au galbe parfait. Ses longs cheveux blonds formaient une couronne de tresses autour de son doux visage,cette coiffure sage contrastait avec le côté trash de sa tenue.
Et Mary,avait une robe blanche,transparente aux endroits stratégiques,très courte aussi,des bas blancs avec des flots rouges sur la jarretière,et des chaussures à talons blanches bordées de rouge.
Ses deux amies avaient éclater de rire devant sa mine horrifiée quand elle s’était vue dans le miroir,et avaient lever les yeux au ciel en disant " nonne un jour,nonne toujours".
Elles n’eurent pas de mal à trouver le club qui se trouvait dans une impasse appelée "chemin luxuriant",éclairée par des ampoules rouges plantées sur des lampadaires en forme de fourches.
Il fallait ouvrir la vitre de la voiture pour appuyer sur un bouton,et deux portes sculptées s’ouvraient tel le battement des ailes d’un ange prêt pour l’envol.
Elles pénétrèrent dans l’antre du mâle. Le propriétaire de l’établissement, François Xavier Delamol,les reçut,trop heureux de compter trois superbes créatures parmi sa clientéle,et leur fit visiter son domaine.
Dés l’entrée,le décor était planté,semi obscurité,lampes amovibles aux murs,simulant les bougies des châteaux des temps jadis, en fond sonore,"Sadeness" d’énigma.
Tout le personnel était habillé de la même façon,perruqueblanche coiffée en queue de cheval basse,attachée par un flot noir,frac gris serti d’un liseré bleu à la marquis de Sade.
La partie bar était,elle un peu plus éclairée,il y avait une piste de danse avec au milieu une cage à l’intérieur de laquelle se trouvait une femme en guêpière rouge,qui dansait de façon lascive mais avec classe,elle était d’une grande beauté,un corps parfait,de longs cheveux noirs,mais c’est surtout son visage qui interpellait,car elle avait un regard envoutant dans lequel on plongeait comme dans un abîme de sensualité où on pouvait y lire une promesse d’allégresse.
Au plafond,des miroirs qui donnaient une impression d’être dédoublés quelque peu déroutante,mais excitante après tout.
Au fond de la pièce,un petit escalier menait à un couloir aux multiples portes.
Chaque espace avait sa fonction,et un nom ou une devise écrits sur la porte,il y avait donc,la salle Homo,"les nuits de Sodome", la salle SM,"à l’est de Gomore",équipée de tout ce dont on peut imaginer: Croix de Saint André,carcan,fouets,cravaches,cannes,pinces tétons,menottes,lanières,plumeaux,etc...,la salle entre filles,"love be tender",la salle par douze"plus on est de fous,plus on jouit",et la salle "speed sexting",où des hommes en érection constante étaient à la disposition de ces messieurs,dames,pour assouvir tous leurs désirs.
Il leur présenta les habitués,et parmi eux,Coco Siredi,impuissant depuis qu’il s’était fait suçer par une bombe sexuelle qui s"était avérée être un transexuel,Henry Lenuck,monté à faire palir Rocco Siffredi de jalousie,et contre attente,Jésus Latté,un curé qui venait ici dans le but de sauver les âmes pécheresses des affres de la luxure.
On le laissait entrer car cela amusait les clients et attirait les curieux qui voulaient se rendre compte par eux mêmes,et vérifier si c’était un vrai curé ou un client déguisé,ou un membre du personnel payé pour amuser la galerie. Il y avait aussi une cliente qui aimait se grimer en nonne délurée,et qui se faisait appeler "soeur tebaise.com"
Nos trois amies étaient émerveillées,cet endroit suintait la sensualité et l’érotisme de toutes ses portes,tout était fait pour vous inciter à l’allégresse.
Elles se dirigèrent vers le bar,et s’assirent sur les sièges disposés devant,qui formaient des mains,l’assise étant la paume,et le dossier les doigts,ils étaient très confortable et diffusaient une douce chaleur qui vous détendait instantanément.
Le barman leur présenta la carte des cocktails,et elles choisirent un "sex on the bitch" pour Bridget,un"pine collamoi" pour Kate,et un"virgin moridio" pour Mary.
Après deux verres,il était temps de commencer la fête et elles se dirigèrent vers la piste de danse,dansèrent de façon sensuelle au milieu des habitués qui se délectaient de ce spectacle. Soeur Tebaise.com leur fit son numéro ,exhibant un vibromasseur,disant "Gode n’est jamais loin de moi" en éclatant de rire.
Le curé,quant à lui,tentait toujours de convaincre les libertins de renoncer au vice et de retrouver des comportements plus sains,autant vous dire qu’il prêchait dans le désert.
Bridget tourna la tête et cru être frappée par la foudre quand son regard croisa celui de l’homme qui venait d’arriver,il était très beau,un corps sans défaut dans son pantalon noir,sa chemise blanche et son petit gilet ajusté par dessus,son visage à moitié dissimulé par un masque vénitien qui laissait filtrer ses yeux pénétrants était époustouflant,ses cheveux qui lui tombaient en boucles sur la nuque donnaient envie d’y enfoncer les doigts.Il s’avança sur la piste sans quitter Bridget des yeux,alla droit vers elle,la prit par la taille et ils entamèrent une danse très sensuelle comme s’ils étaient amants depuis longtemps alors qu’ils se voyaient pour la première fois,c’étaité electrique entre eux. Il lui tendit la main,elle y mit la sienne et ils quittèrent la piste pour rejoindre la salle SM.
Il l’attira à lui et ils échangèrent un baiser torride,il embrassa son cou,ses épaules et fit glisser les bretelles de sa robe,lui prit es poignets qu’il attacha avec une lanière de cuir,fit descendre une barre de suspension du plafond et y fixa l’ attache. Bridget se retrouva les bras attachés au dessus de la tête. Il lui banda les yeux,sortit son I pod,lui mit les écouteurs sur les oreilles et la chanson"crazy in love" de Beyoncé se fit entendre.
Il lui ôta sa robe et son string,admira le spectacle de sa silhouette parfaite,mince et ferme,se plaça derrière elle,déposa de petits baisers sur sa nuque,attrapa un plumeauet parcouru tout son corps avec,la faisant frissonner,puis il s’empara d’un fouet aux lanières surmontées de petites perles,il s’amusa à alterner caresses et petits coups de fouet,veillant à garder ce lien ténu entre plaisir et douleur. Bridget n’avait jamais connu de telles sensations auparavant,et tandis que dans ses oreilles résonnait"haunted" de la même beyoncé,son bel inconnu se délectait de ce que sa prisonnière soit aussi réceptive. Il prit son visage entre ses mains et écrasa sa bouche sur la sienne en un baiser sauvage,puis du bout de la langue parcouru son cou,descendit jusqu’à la naissance de ses seins,en suçota alternativement ses tétons,les mordilla,la faisant gémir et se contorsionner. l’excitation étant à son paroxysme,elle émit un râle qui se voulait uns supplique pour qu’il la prenne enfin. Il se recula,saisit une cravache, en cingla ses fesses,puis la fit remonter le long de sa colonne vertébrale,descendit jusqu’à son ventre qu’il frappa doucement,effleura son clitoris,provoquant un soubresaut chez sa soumise qui n’en pouvait plus de désir.Il jeta la cravache à terre,enleva son pantalon et son caleçon,mit un préservatif,la saisit par les cuisses et la pénétra d’un coup sec,lui arrachant un cri de surprise,puis se mit à la pilonner en des mouvements de va et vient de plus en plus rapides jusqu’à ce que l’orgasme la submerge tel un ras de marée emportant tout sur son passage. Bridget était dans un état second tant la jouissance fut intense,il la détacha,la prit dans ses bras,et la porta sur le lit à baldaquin qui se trouvait dans un coin de la pièce,prit un flacon de décontractant musculaire,en appliqua sur ses mains et lui frictionna les épaules et les bras,puis s’en alla.
Quand elle se réveilla,Bridget était sur un nuage de volupté. Elle s’assit sur le lit,se remémorant son torride interlude,et fut déçue de ne pas retrouver son bel inconnu à ses côtés.
Reprenant ses esprits,elle prit ses vêtements,se rhabilla,et trouva une carte où il était écrit "merci pour cet intense moment,signé Sacha Dudémond". Elle le mit dans sa pochette et sortit de la pièce.
Pendant ce temps,ses deux amies n’étaient pas en reste,elles s’étaient attaquées au pauvre curé,avec comme objectif de lui faire découvrir les plaisirs du sexe.
Ce n’était pas une mince affaire, mais elles ne manquaient pas de persévérance ni d’arguments. Si bien qu’après plusieurs verres et minauderies,elles l’entraînèrent dans la salle SM,qui décidément attirait les foules ce soir, croisèrent Bridget qui en sortait,et lui lancèrent un regard complice.
Et ainsi,ce bon vieux Jésus Latté se trouva attaché sur la croix de Saint André avec Mary qui lui suçotait les lobes d’oreilles,et Kate qui tentait de lui faire une fellation,mais sur un sexe mou,c’est comme souffler dans un ballon crevé,il reste plat. Ceci leur inspira une chanson:
"un vieux cu, un vieux cu"
"un vieux curé de campagne"
"a retiré sa soutane"
"pour une courtisane"
"ce fut un feu de paille"
"car notre pauvre petit cureton"
"n’ayant jamais ôté son caleçon"
"ne fit pas ripaille"
"car son fusil trop chargé"
"tira avant d’avoir visé"
"dépitée notre séductrice"
"resserrant les cuisses"
"jura de ne plus jamais"
"vouloir dévergonder un curé"
Bien sûr cette ritournelle n’était pas au goût de notre prêcheur du désert,qui parvenant à se détacher,se saisit d’une cravache pour punir ces polissonnes,qui en le voyant s’exclamèrent :
- Punissez moi mon père car j’ai pêcher!
tout en relevant leurs robes,et en se penchant en avant afin d’offrir leurs fessiers à la morsure du cuir du bâton de ce pélerin de la luxure. Le cureton s’en donna à coeur joie,et les flagella à tour de rôle,leur arrachant des râles très érotiques qui le rendirent fou,et,jetant l’objet du désir,il attrapa Kate par les hanches,et la pénétra sauvagement,elle était tellement excitée qu’elle joui en criant comme une damnée pendant qu’il la pilonnait en redoublant de rudesse.
Mary,qui en avait marre de jouer les figurantes,s’écria :
-Eh Jésus,viens voir ma crêche!
en s’allongeant de manière très suggestive sur le lit,alors celui ci s’approcha,attrapa ses jambes qu’il posa de chaque côtéde ses épaules,et l’empala sans autre forme de procés en des mouvements de va et vient très lents,puis de plus en plus rythmés,de nouveau plus lents,puis plus rapides,et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il explose en elle comme l’éruption d’un volcan endormi depuis des années,et qui se réveille soudain.
La sonnerie du téléphone tira Bridget d’un sommeil lourd,elle décrocha :
-Bridget,c’est Kate,ça fait dix minutes que je suis devant ta porte,tu n’as quand même pas oublié qu’on a rendez vous chez le coiffeur,
on enterre la vie de jeune fille de Mary ce soir!
-Mais qu’est ce que tu racontes,c’était hier,on est allées au "Sade"!
-Mais c’est toi qui débloques,tu as du rêver,allez viens m’ouvrir au lieu de raconter des bêtises!
Quand Bridget mit son trench,elle glissa machinalement ses mains dans les poches,et sentit quelque chose dans l’une d’elles,et l’en sortit,c’était une carte avec côté recto"Le Sade" écrit en lettres gothiques rouge sang,et côté verso"Merci pour cet intense moment,signé Sacha Dudémond"
- Mais tu n’y penses pas,moi,en club libertin, tu es complétement folle!
- Oh si,j’y pense, et même je fais plus que ça,j’ai déjà commencé les préparatifs avec Kate,et en accord avec ton futur mari,qui soit dit en passant,à trouvé l’idée d’enterrer ta vie de jeune fille au "Sade" excellente!
- Quoi? Ca m’étonnerait fort que Pete accepte que je me rende dans un endroit pareil, rien que le nom me donne la chair de poule!
- Oh tu me fais rire vierge Mary, oui ça s’appelle "Le Sade", en référence au Marquis,précurseur du libertinage,et dont le mot sadique vient de son nom,mais personne ne va être torturé,ni assassiner,tout se passe entre adultes consentants,et nul n’est obligé de faire quoi que ce soit!
- C’ est vrai,je ne vois pas pourquoi tu en fais toute une histoire,tu ne nous connais pas encore aprés toutes ces années,tu crois que l’on t’emmenerait dans un lieu où il y aurait un risque pour ta santé ou pour ta vie,et la nôtre aussi soit dit en passant, la confiance régne!
- Mais non,je ne doute pas de vous deux,mais seulement je suis quelqu’un de très pudique,alors qu’est ce que j’irai faire dans ce lieu de débauche,ce n’est pas pour moi!
- Bon stop mère Thérésa,samedi en huit,nous irons enterrer ta vie de jeune fille au "Sade", un point c’est tout,et on va s’éclater,fin de la discussion!
Sur ces mots,Kate et Bridget se retirèrent en laissant Mary à ses réflexions. Elles avaient encore du pain sur la planche pour faire de cette soirée un moment mémorable.
Le samedi suivant,nos trois amies se mirent en route pour "Le Sade",qui se trouvait à Fallusbourg,un petit village isolé,à 50 kilométres de Petite Pucelle. Elles étaient très excitées à l’idée de connaître enfin ce lieu en vrai,car une brochure peut donner une idée,certes,mais y entrer est une toute autre chose. Même Mary,avec qui ça avait été la croix et la bannière pour lui faire accepter de porter la tenue très sexy que Kate et bridget lui avait choisi. Il faut dire qu’elles s’étaient toutes trois transformées en vamps.
Kate arborait une robe bleue ultra courte,cintrée à la taille,au dos nu vertigineux s’arrêtant à la naissance de ses fesses,des bas résille au bord de dentelle bleue et des escarpins de la même couleur.
Bridget quant à elle,portait une mini robe en latex noire lacée dans le dos,des bas avec une couture à l’arrière, ajoutant une note de charme à ses jambes au galbe parfait. Ses longs cheveux blonds formaient une couronne de tresses autour de son doux visage,cette coiffure sage contrastait avec le côté trash de sa tenue.
Et Mary,avait une robe blanche,transparente aux endroits stratégiques,très courte aussi,des bas blancs avec des flots rouges sur la jarretière,et des chaussures à talons blanches bordées de rouge.
Ses deux amies avaient éclater de rire devant sa mine horrifiée quand elle s’était vue dans le miroir,et avaient lever les yeux au ciel en disant " nonne un jour,nonne toujours".
Elles n’eurent pas de mal à trouver le club qui se trouvait dans une impasse appelée "chemin luxuriant",éclairée par des ampoules rouges plantées sur des lampadaires en forme de fourches.
Il fallait ouvrir la vitre de la voiture pour appuyer sur un bouton,et deux portes sculptées s’ouvraient tel le battement des ailes d’un ange prêt pour l’envol.
Elles pénétrèrent dans l’antre du mâle. Le propriétaire de l’établissement, François Xavier Delamol,les reçut,trop heureux de compter trois superbes créatures parmi sa clientéle,et leur fit visiter son domaine.
Dés l’entrée,le décor était planté,semi obscurité,lampes amovibles aux murs,simulant les bougies des châteaux des temps jadis, en fond sonore,"Sadeness" d’énigma.
Tout le personnel était habillé de la même façon,perruqueblanche coiffée en queue de cheval basse,attachée par un flot noir,frac gris serti d’un liseré bleu à la marquis de Sade.
La partie bar était,elle un peu plus éclairée,il y avait une piste de danse avec au milieu une cage à l’intérieur de laquelle se trouvait une femme en guêpière rouge,qui dansait de façon lascive mais avec classe,elle était d’une grande beauté,un corps parfait,de longs cheveux noirs,mais c’est surtout son visage qui interpellait,car elle avait un regard envoutant dans lequel on plongeait comme dans un abîme de sensualité où on pouvait y lire une promesse d’allégresse.
Au plafond,des miroirs qui donnaient une impression d’être dédoublés quelque peu déroutante,mais excitante après tout.
Au fond de la pièce,un petit escalier menait à un couloir aux multiples portes.
Chaque espace avait sa fonction,et un nom ou une devise écrits sur la porte,il y avait donc,la salle Homo,"les nuits de Sodome", la salle SM,"à l’est de Gomore",équipée de tout ce dont on peut imaginer: Croix de Saint André,carcan,fouets,cravaches,cannes,pinces tétons,menottes,lanières,plumeaux,etc...,la salle entre filles,"love be tender",la salle par douze"plus on est de fous,plus on jouit",et la salle "speed sexting",où des hommes en érection constante étaient à la disposition de ces messieurs,dames,pour assouvir tous leurs désirs.
Il leur présenta les habitués,et parmi eux,Coco Siredi,impuissant depuis qu’il s’était fait suçer par une bombe sexuelle qui s"était avérée être un transexuel,Henry Lenuck,monté à faire palir Rocco Siffredi de jalousie,et contre attente,Jésus Latté,un curé qui venait ici dans le but de sauver les âmes pécheresses des affres de la luxure.
On le laissait entrer car cela amusait les clients et attirait les curieux qui voulaient se rendre compte par eux mêmes,et vérifier si c’était un vrai curé ou un client déguisé,ou un membre du personnel payé pour amuser la galerie. Il y avait aussi une cliente qui aimait se grimer en nonne délurée,et qui se faisait appeler "soeur tebaise.com"
Nos trois amies étaient émerveillées,cet endroit suintait la sensualité et l’érotisme de toutes ses portes,tout était fait pour vous inciter à l’allégresse.
Elles se dirigèrent vers le bar,et s’assirent sur les sièges disposés devant,qui formaient des mains,l’assise étant la paume,et le dossier les doigts,ils étaient très confortable et diffusaient une douce chaleur qui vous détendait instantanément.
Le barman leur présenta la carte des cocktails,et elles choisirent un "sex on the bitch" pour Bridget,un"pine collamoi" pour Kate,et un"virgin moridio" pour Mary.
Après deux verres,il était temps de commencer la fête et elles se dirigèrent vers la piste de danse,dansèrent de façon sensuelle au milieu des habitués qui se délectaient de ce spectacle. Soeur Tebaise.com leur fit son numéro ,exhibant un vibromasseur,disant "Gode n’est jamais loin de moi" en éclatant de rire.
Le curé,quant à lui,tentait toujours de convaincre les libertins de renoncer au vice et de retrouver des comportements plus sains,autant vous dire qu’il prêchait dans le désert.
Bridget tourna la tête et cru être frappée par la foudre quand son regard croisa celui de l’homme qui venait d’arriver,il était très beau,un corps sans défaut dans son pantalon noir,sa chemise blanche et son petit gilet ajusté par dessus,son visage à moitié dissimulé par un masque vénitien qui laissait filtrer ses yeux pénétrants était époustouflant,ses cheveux qui lui tombaient en boucles sur la nuque donnaient envie d’y enfoncer les doigts.Il s’avança sur la piste sans quitter Bridget des yeux,alla droit vers elle,la prit par la taille et ils entamèrent une danse très sensuelle comme s’ils étaient amants depuis longtemps alors qu’ils se voyaient pour la première fois,c’étaité electrique entre eux. Il lui tendit la main,elle y mit la sienne et ils quittèrent la piste pour rejoindre la salle SM.
Il l’attira à lui et ils échangèrent un baiser torride,il embrassa son cou,ses épaules et fit glisser les bretelles de sa robe,lui prit es poignets qu’il attacha avec une lanière de cuir,fit descendre une barre de suspension du plafond et y fixa l’ attache. Bridget se retrouva les bras attachés au dessus de la tête. Il lui banda les yeux,sortit son I pod,lui mit les écouteurs sur les oreilles et la chanson"crazy in love" de Beyoncé se fit entendre.
Il lui ôta sa robe et son string,admira le spectacle de sa silhouette parfaite,mince et ferme,se plaça derrière elle,déposa de petits baisers sur sa nuque,attrapa un plumeauet parcouru tout son corps avec,la faisant frissonner,puis il s’empara d’un fouet aux lanières surmontées de petites perles,il s’amusa à alterner caresses et petits coups de fouet,veillant à garder ce lien ténu entre plaisir et douleur. Bridget n’avait jamais connu de telles sensations auparavant,et tandis que dans ses oreilles résonnait"haunted" de la même beyoncé,son bel inconnu se délectait de ce que sa prisonnière soit aussi réceptive. Il prit son visage entre ses mains et écrasa sa bouche sur la sienne en un baiser sauvage,puis du bout de la langue parcouru son cou,descendit jusqu’à la naissance de ses seins,en suçota alternativement ses tétons,les mordilla,la faisant gémir et se contorsionner. l’excitation étant à son paroxysme,elle émit un râle qui se voulait uns supplique pour qu’il la prenne enfin. Il se recula,saisit une cravache, en cingla ses fesses,puis la fit remonter le long de sa colonne vertébrale,descendit jusqu’à son ventre qu’il frappa doucement,effleura son clitoris,provoquant un soubresaut chez sa soumise qui n’en pouvait plus de désir.Il jeta la cravache à terre,enleva son pantalon et son caleçon,mit un préservatif,la saisit par les cuisses et la pénétra d’un coup sec,lui arrachant un cri de surprise,puis se mit à la pilonner en des mouvements de va et vient de plus en plus rapides jusqu’à ce que l’orgasme la submerge tel un ras de marée emportant tout sur son passage. Bridget était dans un état second tant la jouissance fut intense,il la détacha,la prit dans ses bras,et la porta sur le lit à baldaquin qui se trouvait dans un coin de la pièce,prit un flacon de décontractant musculaire,en appliqua sur ses mains et lui frictionna les épaules et les bras,puis s’en alla.
Quand elle se réveilla,Bridget était sur un nuage de volupté. Elle s’assit sur le lit,se remémorant son torride interlude,et fut déçue de ne pas retrouver son bel inconnu à ses côtés.
Reprenant ses esprits,elle prit ses vêtements,se rhabilla,et trouva une carte où il était écrit "merci pour cet intense moment,signé Sacha Dudémond". Elle le mit dans sa pochette et sortit de la pièce.
Pendant ce temps,ses deux amies n’étaient pas en reste,elles s’étaient attaquées au pauvre curé,avec comme objectif de lui faire découvrir les plaisirs du sexe.
Ce n’était pas une mince affaire, mais elles ne manquaient pas de persévérance ni d’arguments. Si bien qu’après plusieurs verres et minauderies,elles l’entraînèrent dans la salle SM,qui décidément attirait les foules ce soir, croisèrent Bridget qui en sortait,et lui lancèrent un regard complice.
Et ainsi,ce bon vieux Jésus Latté se trouva attaché sur la croix de Saint André avec Mary qui lui suçotait les lobes d’oreilles,et Kate qui tentait de lui faire une fellation,mais sur un sexe mou,c’est comme souffler dans un ballon crevé,il reste plat. Ceci leur inspira une chanson:
"un vieux cu, un vieux cu"
"un vieux curé de campagne"
"a retiré sa soutane"
"pour une courtisane"
"ce fut un feu de paille"
"car notre pauvre petit cureton"
"n’ayant jamais ôté son caleçon"
"ne fit pas ripaille"
"car son fusil trop chargé"
"tira avant d’avoir visé"
"dépitée notre séductrice"
"resserrant les cuisses"
"jura de ne plus jamais"
"vouloir dévergonder un curé"
Bien sûr cette ritournelle n’était pas au goût de notre prêcheur du désert,qui parvenant à se détacher,se saisit d’une cravache pour punir ces polissonnes,qui en le voyant s’exclamèrent :
- Punissez moi mon père car j’ai pêcher!
tout en relevant leurs robes,et en se penchant en avant afin d’offrir leurs fessiers à la morsure du cuir du bâton de ce pélerin de la luxure. Le cureton s’en donna à coeur joie,et les flagella à tour de rôle,leur arrachant des râles très érotiques qui le rendirent fou,et,jetant l’objet du désir,il attrapa Kate par les hanches,et la pénétra sauvagement,elle était tellement excitée qu’elle joui en criant comme une damnée pendant qu’il la pilonnait en redoublant de rudesse.
Mary,qui en avait marre de jouer les figurantes,s’écria :
-Eh Jésus,viens voir ma crêche!
en s’allongeant de manière très suggestive sur le lit,alors celui ci s’approcha,attrapa ses jambes qu’il posa de chaque côtéde ses épaules,et l’empala sans autre forme de procés en des mouvements de va et vient très lents,puis de plus en plus rythmés,de nouveau plus lents,puis plus rapides,et ainsi de suite jusqu’à ce qu’il explose en elle comme l’éruption d’un volcan endormi depuis des années,et qui se réveille soudain.
La sonnerie du téléphone tira Bridget d’un sommeil lourd,elle décrocha :
-Bridget,c’est Kate,ça fait dix minutes que je suis devant ta porte,tu n’as quand même pas oublié qu’on a rendez vous chez le coiffeur,
on enterre la vie de jeune fille de Mary ce soir!
-Mais qu’est ce que tu racontes,c’était hier,on est allées au "Sade"!
-Mais c’est toi qui débloques,tu as du rêver,allez viens m’ouvrir au lieu de raconter des bêtises!
Quand Bridget mit son trench,elle glissa machinalement ses mains dans les poches,et sentit quelque chose dans l’une d’elles,et l’en sortit,c’était une carte avec côté recto"Le Sade" écrit en lettres gothiques rouge sang,et côté verso"Merci pour cet intense moment,signé Sacha Dudémond"
Mer 30 Mai 2018, 21:45 par
Bridget sur Les liaisons sulfureuses
Pensées sur l'amour
Que reste-t-il de l’amour dans notre époque marqué moralement par la croissance parfois démesurée de l’individualisme, la guerre des égoïsmes et des intérêts? Reste-t-il cet idéal vers lequel chacun aspire, et à travers qui la réalisation de soi devient légitime et universel?
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.
Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.
NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
L’amour comme chaque phénomène humain ancré dans un contexte historique et culturel, subit les changements de l’époque dans laquelle il se réalise.
Sa face actuelle s’exprime par une volonté ardente de se retrouvé à travers l’autre, à travers une altérité qui émancipe le moi et le rend plus subtil et plus élégant. Le moi est ouvert a des possibilités que l’autre seulement peut apporter et créer, des possibilités qui peuvent déséquilibrer la conception qu’on a de soi même, mais qui ont comme but la redéfinition d’un ego cherchant à être plus profond et plus satisfait. Vu de cet angle, l’amour paraît comme une recherche égoïste, suivant les obligations d’un désir de plus en plus assoiffé à de nouvelles expériences, nouvelles satisfactions.
De tels désirs, ne sont pas souvent choisis librement avec un raisonnement indépendant et souvrain, mais plus ou moins imposés dés l’enfance par les valeurs que la société adoptent et protègent. sortir de ces valeurs pour rechercher soi même ses propres valeurs devient plus difficile quand à l’adolescence, les jeunes sont bombardés par une machine médiatique qui impose et décrit certaines formes de l’amour comme étant les seules légitimes et souhaitables. À travers les chansons, les films, les séries, les magazines, la littérature, certains modèles sont érigés en exemples absolus, faisant ainsi une restriction, une marginalisation des autres formes possibles qui existent à travers le monde.
Le jeun, et après l’adulte, suivent ainsi le modèle présupposé être celui de la réussite, un modèle basé sur le calcul continuel des intérêts de l’ego; puisque le modèle économique gouverne le monde depuis l’ère de l’industrialisation, ses valeurs ont été recopiés petit à petit dans des sphères privés pour atteindre enfin le plus intims. Ce système, renforcé par la culture de la consommation d’un coté, et par la recherche du profit de l’autre, objective tous ce qui existe pour lui donner une valeur et objective par la suite l’être humain, l’autre, pour ne voir en lui que des possibilités de profit existentiel et de consommation émotionnelle. On recherche les atouts de l’autre, qui nous manquent nous même : un jolie corps, une beauté attirante, des sensations chaleureuses...etc. L’utilitarisme règne en maitre :» tant que tu correspond à mes attentes, à mes souhaits, à mes désirs, je te désire». commence ainsi le chemin de consommation de l’autre, de ses capacité et ses atouts. Le tout est masqué par les métaphores de l’amour et l’attachement. On est dans l’arène de l’éros grec: le dieu en manque cherche la satisfaction de ses manques, mais quand la satisfaction est là, le manque n’y plus,quand l’objet-ou le sujet- est là, sous le contrôle et disponible à toute demande, il nous manque plus. Il faut d’autre objet, d’autres sujets qui apportent d’autres dimensions. Et c’est remarquable comment ces idées sont abondantes dans la culture de la consommation: on a des choses, mais il nous faut d’autres, car ceux qu’on a sont démodé, dépassé, et il y a tout le temps des nouveautés, tout le temps des choses à découvrir et à exploiter.
Quand la routine s’installe, le démon de la séparation sort sa tète dans les cœurs. Mais de la routine il y en aura toujours, de la répétition aussi. Chose qu’a remarqué le philosophe anglais Bertrand russel, qui a écrit «on peut tomber amoureux et rester pendant plusieurs années à la dévotion d’un seul être, mais tôt ou tard l’habitude émousse la passion et il faut chercher ailleurs le retour des premières voluptés. Il est naturellement possible de dominer cet instinct, mais il est difficile d’en empêcher l’existence».
mais aussi le philosophe français Christophe schaeffer; quand il a écrit: «quand un couple rencontre des difficultés, le remède est le plus souvent recherché dans une logique de rupture, mais ce que sous tend cette logique, c’est ce qui nous pousse à la consommation compulsive de personnes...en vient-on finalement à jeter la relation , donc la personne, comme on jetterait un produit devenu obsolète. On change de partenaire avec le fantasme de trouver mieux, comme si, dans le domaine des rapports humains, il devenait possible d’acquérir le dernier modèle, plus innovant, plus séduisant»
et cette quête se répète indéfinement jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que la conscience se rende compte que la jeunesse est passée, que le champ de possibilités devient nettement étroit avec l’age qui continu son chemin vers la fin. Car comme tout système consumériste, il y a des critères qu’il faut avoir pour pouvoir rivaliser et avoir sa place, des critères sans pitié, excluant les faibles, les malades, les handicapés, les pauvres, les étrangers...etc .ça ne veux pas dire que ces tranches entières de l’humanité n’ont pas de vie sentimentale ou charnelle, mais que leurs choix sont nettement limités et rares, et que même ces choix durent très peu dans le temps face au nombre incalculable de problèmes et d’obstacles.
Dans un système de concurrence généralisé, chacun évalue chacun, et si la comptabilité des être est positive, l’ego s’ouvre pour chercher la réussite tant voulu et convoitée; c’est un symbole de réalisation qui essai de convaincre les autres qu’on arrive mieux qu’eux à se satisfaire.
Mais heureusement, le monde n’est pas si noir que ça, s’il y a des valeurs dominantes, il y a toujours des hommes et des femmes courageux d’esprit qui cherchent leur chemin par eux même, qui construisent leur univers indépendamment de la culture de masse dominante. Des gens qui comprennent qu’éros ne dure pas. Éros s’use au fur et à mesure qu’il est satisfait, éros ne renait que pour mourir de nouveau. Quand «philia» (amour d’amitié), avec le temps, ne cesse de se renforcer, de s’approfondir, de s’épanouir. Au début, on n’aime que ses propres désirs, qu’on assouvis à travers l’autre, c’est l’amour qui prend, l’amour qui consomme. Mais un autre passage est possible, d’autre formes peuvent exister. On apprend à voir l’autre comme il est, de l’aimer pour lui même, de l’amour qui prend à l’amour qui donne, de l’égoïsme à la bienveillance, du manque à la joie de vivre ensemble, d’éros à philia. L’humanité par là assume une ascension; qui sort de l’étroitesse, à la générosité de faire et donner le bien, de se réaliser à travers le bonheur de l’autre qui nous comble aussi, puisqu’il est celui qu’on aime et qu’on veut protéger, même de soi..l’amour est un chemin à faire, si la volonté d’être plus qu’un égoïste est là, un chemin qui commence par le manque, par la passion brulante parfois, par le désir, mais qui ne doit pas finir comme toute flamme sur laquelle on jette l’eau froide de la satisfaction, on doit la protéger contre l’hiver pour atteindre le printemps, on doit essayer de penser l’amour autrement qu’en terme de satisfaction et d’intérêt. Il faut que l’amour apporte des vertus, et pas des vices. Qu’il fait renaitre la générosité,l’amitié,la miséricorde, et pas la cupidité, le culte de soi, l’indifférence.
André comte sponville, a très bien résumé ça dans un passage sur l’amour, dans son fameux livre, petite traité des grandes vertus, : « il faut citer la bouleversante formule de pavese, dans son journal intime: tu seras aimé le jour où tu pourra montrer ta faiblesse sans que l’autre s’en serve pour affirmer sa force. Cet amour là est le plus rare, le plus précieux, le plus miraculeux. Vous reculez d’un pas? Il recule de deux. Simplement pour vous laisser plus d’espace, pour ne pas vous bousculer, pour ne pas vous envahir, pour ne pas vous écraser, pour vous laisser un peu plus d’espace, de liberté, d’air, et d’autant plus qu’il vous sent plus faible, pour ne pas vous imposer sa puissance, pas même sa joie ou son amour, pour ne pas occuper tout l’espace disponible.....c’est une idée que Spinoza n’aurait jamais eue, qu’Aristote n’aurait jamais eue, et qui parle pourtant à notre fragilité, à notre fatigue, et même à cette force en nous, me semble-t-il, si légère, si rare, le peu d’amour vraiment désintéressé dont parfois nous sommes capables...non plus le manque, la passion ou la convoitise(éros), non plus la puissance joyeuse et expansive, l’affirmation commune d’une existence réciproquement augmentée, l’amour de soi redoublé par l’amour de l’autre, mais le retrait, mais la douceur, mais la délicatesse d’exister moins, de s’affirmer moins, de s’étendre moins, mais l’auto limitation de son pouvoir, de sa force, de son être...l’amour qui n’augmente pas la puissance mais qui la limite ou la nie, l’amour qui ne redouble pas l’amour de soi mais qui le compense ou le dissout,l’amour qui conforte pas l’ego mais qui en libère»
c’est beau, sublime, mais possible malgré tout. Difficile à appliquer ou à penser, mais réalisable si le bon choix est fait.
NB: mes excuses s’il y a des fautes d’orthographe ou de grammaire.
Douce prière
Douce prière.-
Maman,
Je voudrais dormir avec toi,
Déposer ma tête entre tes seins,
Humer ton parfum d’amour,
Ressentir une paix intérieure.
Je voudrais dormir avec toi,
Me dépouiller sans honte,
Chérir ton visage d’ange,
Être bien tout simplement.
Je voudrais dormir avec toi,
Yeux clos, caresses assurées.
Un cœur en apothéose.
Tes paroles, douce musique.
Je voudrais dormir avec toi,
Me garnir d’un silence d’or,
Vivre ma tendre enfance
Dans l’attente de tes baisers.
Je voudrais mourir avec toi.
Est-ce un rêve ou l’illusion?
Se réveiller d’un sourire éclaté
Sachant que j’ai dormi avec toi.
André, épervier
Maman,
Je voudrais dormir avec toi,
Déposer ma tête entre tes seins,
Humer ton parfum d’amour,
Ressentir une paix intérieure.
Je voudrais dormir avec toi,
Me dépouiller sans honte,
Chérir ton visage d’ange,
Être bien tout simplement.
Je voudrais dormir avec toi,
Yeux clos, caresses assurées.
Un cœur en apothéose.
Tes paroles, douce musique.
Je voudrais dormir avec toi,
Me garnir d’un silence d’or,
Vivre ma tendre enfance
Dans l’attente de tes baisers.
Je voudrais mourir avec toi.
Est-ce un rêve ou l’illusion?
Se réveiller d’un sourire éclaté
Sachant que j’ai dormi avec toi.
André, épervier
Jeu 01 Juil 2010, 12:30 par
epervier sur Mille choses
La première neige
La première neige
Surprise totale par un matin grisâtre.
Flocons légers tapissant le sol verdâtre.
Toits endormis, un constat surprenant.
Octobre gelé, froide bise sifflant.
La beauté de l’innocence, nature coagulée.
Couverture emmitouflée, image miroitée.
Sapinage figé, un pinceau téméraire
Dessinant un spectacle non arbitraire.
Hivernache, la relâche de nos corps frileux.
S’accoutumer, triste froidure, l’homme gueux.
Douceur primitive, un ciel morose.
Arbres gélifs, l’absence absolue d’une rose.
Neige enneigée, esprit froidureux, peu gracieux.
Malgré tout, la froideur de la vieillesse, le malheureux.
Passe le temps, froidir ses émotions agitées.
Vent froid, complaintes troublées.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Surprise totale par un matin grisâtre.
Flocons légers tapissant le sol verdâtre.
Toits endormis, un constat surprenant.
Octobre gelé, froide bise sifflant.
La beauté de l’innocence, nature coagulée.
Couverture emmitouflée, image miroitée.
Sapinage figé, un pinceau téméraire
Dessinant un spectacle non arbitraire.
Hivernache, la relâche de nos corps frileux.
S’accoutumer, triste froidure, l’homme gueux.
Douceur primitive, un ciel morose.
Arbres gélifs, l’absence absolue d’une rose.
Neige enneigée, esprit froidureux, peu gracieux.
Malgré tout, la froideur de la vieillesse, le malheureux.
Passe le temps, froidir ses émotions agitées.
Vent froid, complaintes troublées.
André, épervier
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Ven 30 Oct 2009, 00:01 par
epervier sur Mille choses
À la nuit tombante
À la nuit tombante.-
Allumer une loupiote, turne misérable.
Ce pauvre moutard, bouche édentée.
Un sourire désagréable, timidité minable.
Corps loqueteux enfance éprouvée.
Soudainement, un farfadet, triste consolation,
Lutine cette ambiance peu scintillante.
Dehors, des flocons paresseux, l’indécision.
Un froid mensonger, brise sifflante.
Nul sapin émerveillé, l’attente sournoise.
Silence gelé espérant des sourires volés.
Symphonie désaccordée, notes grivoises.
Mélopée lugubre, des regards séchés.
Paupières désespérées, décor d’une grande pâleur.
Agenouillé, l’absence d’amour, froidure.
Des menottes fragiles, esprit rêvasseur.
L’incontinence d’espérer, faible ossature.
La ruelle d’un lit, s’affaisser lourdement.
Dormir pour effacer la magie d’une nativité.
Pleureur calmement, la sagesse d’encens.
Oublier les joies, dénouement rêvé.
André, épervier
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Allumer une loupiote, turne misérable.
Ce pauvre moutard, bouche édentée.
Un sourire désagréable, timidité minable.
Corps loqueteux enfance éprouvée.
Soudainement, un farfadet, triste consolation,
Lutine cette ambiance peu scintillante.
Dehors, des flocons paresseux, l’indécision.
Un froid mensonger, brise sifflante.
Nul sapin émerveillé, l’attente sournoise.
Silence gelé espérant des sourires volés.
Symphonie désaccordée, notes grivoises.
Mélopée lugubre, des regards séchés.
Paupières désespérées, décor d’une grande pâleur.
Agenouillé, l’absence d’amour, froidure.
Des menottes fragiles, esprit rêvasseur.
L’incontinence d’espérer, faible ossature.
La ruelle d’un lit, s’affaisser lourdement.
Dormir pour effacer la magie d’une nativité.
Pleureur calmement, la sagesse d’encens.
Oublier les joies, dénouement rêvé.
André, épervier
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Jeu 27 Nov 2008, 23:26 par
epervier sur Mille choses
La vie ( 37 )...
" Il est bien peu de monstres qui méritent la peur que nous en avons. "
André Gide " Les Nouvelles Nourritures "
Nous avons souvent plus peur que de raison...
Marie
André Gide " Les Nouvelles Nourritures "
Nous avons souvent plus peur que de raison...
Marie
Ven 05 Sep 2008, 18:33 par
Satine sur Mille choses
Fleurs apprivoisées
Fleurs apprivoisées
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com/index1.html
Fleur femelle, ton calice m’enveloppe à ravir.
Tes odeurs charment, l’arôme ultime pour m’éblouir.
Une brise caresse ta tige, un spectacle embaumant.
La gracieuseté de l’instant, un toucher charmant.
Fleur mâle, la fierté de tes pétales, un régal!
Le sublime, un fleuron incontesté, l’ornemental.
Jouissance d’une présence reproductive, savoureuse.
Se déployer, la beauté masculine, juteuse.
Fleur hermaphrodite, nature complexe à comprendre.
Un duvet mystérieux qui se déploie sans attendre
À la recherche de son identité, couleurs diverses.
Le mérite de s’arrêter malgré mille averses.
Fleurs des pois, le mâle recherché, grandeur physique.
L’élégance assurée, boutonnière magique.
Pollinisation approuvée, inflorescence.
Des regards non modérés, douce cadence.
Fleurs en pot, de l’eau, je vous en prie!
L’asphyxie totale, se déployer m’Amie!
Près de la fenêtre, souffrance, chaleur silencieuse.
Se retirer, un peu d’ombre, vie spacieuse.
Fleur cultivée, la conduite assurée, coloris magnifiques.
La bienséance aveugle, des semences aristocratiques.
D’une droiture exemplaire, la royauté avantagée.
Légère timidité, fleuraison non fanée.
Fleurs de rhétorique, l’ombrelle odorante.
Des mots légers, une gerbe palpitante.
La flore des phrases, bouquetière de rimes.
Royauté d’une plume qui s’exprime…
Fleurs du mal, déchirure du poète, le spleen dévasté.
Vacillement d’une écriture, un paradis désespéré.
La luxure morbide, le flétrissement cervical.
Fraîcheur malodorante, espoir floral.
Fleurer malgré tout l’existence d’une beauté flexible.
Floraison, l’épanouissement à la mesure du tangible.
Fleurage, un piétinement gracieux, la volupté.
Floralies, tu m’entoures sans épines vers l’éternité.
André, épervier
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Sam 26 Juil 2008, 20:06 par
epervier sur Mille choses
Toi, ma Belle!
Toi, ma Belle!
Tu es une fleur d’émeraude, peau satinée.
Tu éblouis mes jours incertains, doux câlin.
Tu me charmes dans un délire savoureux.
Tu me caresses, un silence incroyable, ineffable.
Tu dessines d’un regard ton désir charnel.
Tu me souris divinement, l’emprise incroyable.
Tu déambules, tes hanches gracieuses.
Tu exposes ton corps, le suprême d’une déesse.
Tu me souris avidement, jouissance des yeux.
Tu es l’amante acceptée, gentille intonation.
Tu chantes les mots, aucun bécarre à ta voix.
D’un regard émerveillé, je bénis cette nuit étoilée.
Tu es vraiment la courtisane de mes rêves…
André, épervier
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Tu es une fleur d’émeraude, peau satinée.
Tu éblouis mes jours incertains, doux câlin.
Tu me charmes dans un délire savoureux.
Tu me caresses, un silence incroyable, ineffable.
Tu dessines d’un regard ton désir charnel.
Tu me souris divinement, l’emprise incroyable.
Tu déambules, tes hanches gracieuses.
Tu exposes ton corps, le suprême d’une déesse.
Tu me souris avidement, jouissance des yeux.
Tu es l’amante acceptée, gentille intonation.
Tu chantes les mots, aucun bécarre à ta voix.
D’un regard émerveillé, je bénis cette nuit étoilée.
Tu es vraiment la courtisane de mes rêves…
André, épervier
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Jeu 15 Mai 2008, 00:28 par
epervier sur Parler d'amour
La chambrette
La chambrette.-
Une berçante qui vacille un corps rompu.
La terrible solitude d’un silence morbide.
À peine quelques sons, des murmures pénibles.
L’angoisse de survivre, le pourquoi de l’existence.
Une cécité agonisante, une surdité affligeante.
L’instinct de poursuivre malgré l’impossible.
Et l’horloge continue son tic-tac inlassable.
Le cœur libère l’espoir en un désespoir.
Puis vint le temps où le combat est inutile.
L’âme se déchire indéniablement, souffrance.
L’incapacité de continuer, un mouroir torride.
Charpente inanimé, les secondes essoufflées.
Le rappel d’une vie passée, peut-on s’esclaffer?
S’abstenir ou effacer ses « tiroirs secrets ».
S’engouffrer irrémédiablement dans une impasse.
Mourir tout simplement sans comprendre.
André, épervier
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Une berçante qui vacille un corps rompu.
La terrible solitude d’un silence morbide.
À peine quelques sons, des murmures pénibles.
L’angoisse de survivre, le pourquoi de l’existence.
Une cécité agonisante, une surdité affligeante.
L’instinct de poursuivre malgré l’impossible.
Et l’horloge continue son tic-tac inlassable.
Le cœur libère l’espoir en un désespoir.
Puis vint le temps où le combat est inutile.
L’âme se déchire indéniablement, souffrance.
L’incapacité de continuer, un mouroir torride.
Charpente inanimé, les secondes essoufflées.
Le rappel d’une vie passée, peut-on s’esclaffer?
S’abstenir ou effacer ses « tiroirs secrets ».
S’engouffrer irrémédiablement dans une impasse.
Mourir tout simplement sans comprendre.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Jeu 15 Mai 2008, 00:26 par
epervier sur Mille choses
Tu t'appelais Léon
Tu t’appelais Léon.-
Alité sur ce lit glacial, les yeux effarés.
Corps inanimé d’une froideur impersonnelle.
Le fils debout, la déroute, silence étouffé.
Le souvenir persistant, je t’appelle!!!
Des années douloureuses, la pensée active.
Aujourd’hui même, l’évocation pénible des mots.
Les images décolorées, l’émotion captive.
Un cœur troublé, la rage des flots.
Trop tard, l’abat-jour s’estompe à jamais.
Une lumière indiscrète, la parole inutile.
L’éloignement d’un autre monde, cela déplaît!
Seulement qu’une ombre, le poing indélébile.
Un jour viendra, une rencontre céleste, je le désire!
Une main tendue, ton « sourire » splendide, réservé.
Alors franche conversation, tu deviendras mon respire,
Ma joie éternelle, l’ami tant convoité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Alité sur ce lit glacial, les yeux effarés.
Corps inanimé d’une froideur impersonnelle.
Le fils debout, la déroute, silence étouffé.
Le souvenir persistant, je t’appelle!!!
Des années douloureuses, la pensée active.
Aujourd’hui même, l’évocation pénible des mots.
Les images décolorées, l’émotion captive.
Un cœur troublé, la rage des flots.
Trop tard, l’abat-jour s’estompe à jamais.
Une lumière indiscrète, la parole inutile.
L’éloignement d’un autre monde, cela déplaît!
Seulement qu’une ombre, le poing indélébile.
Un jour viendra, une rencontre céleste, je le désire!
Une main tendue, ton « sourire » splendide, réservé.
Alors franche conversation, tu deviendras mon respire,
Ma joie éternelle, l’ami tant convoité.
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Jeu 06 Mars 2008, 22:39 par
epervier sur Mille choses
Mon patelin
Mon patelin.-
Village ignoré, l’absence d’un regard.
Chemin principal, maisons disparates.
Un instant passé et puis l’après.
Retenir le pourquoi, message étouffé.
De l’inconstance, des notables d’hier.
Une église à l’architecture bizarre
Dans un décor bousculé, l’inertie.
Des gestes lourds, vie passive.
Une mairie d’un bleu invitant.
La nonchalance de l’ivresse.
La désuétude, l’approche ratée.
Quand même, politesse de la parole.
Un dépanneur, jeune couple, la relève?
Traîne le vent à l’habitude sacrée.
Aucun changement, routine morbide.
On se berce d’illusion, yeux clos.
Plus loin, un cimetière impersonnel.
Aucun bruit affecté, aucun murmure.
Pierres tombales, silence absolu.
La vie s’étouffe, enfin!
Village presque empoussiéré, l’immobilisme.
Satisfaction d’une ignorance malveillante.
Les vieux traînent le pas inlassablement
Et les jeunes fuient à la recherche du bruit…
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Village ignoré, l’absence d’un regard.
Chemin principal, maisons disparates.
Un instant passé et puis l’après.
Retenir le pourquoi, message étouffé.
De l’inconstance, des notables d’hier.
Une église à l’architecture bizarre
Dans un décor bousculé, l’inertie.
Des gestes lourds, vie passive.
Une mairie d’un bleu invitant.
La nonchalance de l’ivresse.
La désuétude, l’approche ratée.
Quand même, politesse de la parole.
Un dépanneur, jeune couple, la relève?
Traîne le vent à l’habitude sacrée.
Aucun changement, routine morbide.
On se berce d’illusion, yeux clos.
Plus loin, un cimetière impersonnel.
Aucun bruit affecté, aucun murmure.
Pierres tombales, silence absolu.
La vie s’étouffe, enfin!
Village presque empoussiéré, l’immobilisme.
Satisfaction d’une ignorance malveillante.
Les vieux traînent le pas inlassablement
Et les jeunes fuient à la recherche du bruit…
André, épervier
http://epervierlepoete.iquebec.com
Sam 19 Jan 2008, 23:21 par
epervier sur Mille choses
Cocaïne
Cocaïne
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Neige, tombe la neige.
Puissants flocons, ondulations furieuses,
Mousse blanche, candide.
Froid, froidure persistante.
Le mal, gelure de l’âme.
Un corps en l’alarme.
Tempête, air siffloté, nuitée.
Aboiements, refuge lointain,
Marche pénible, faibles pas.
Yeux à peine écarquillés,
Lune chétive, chemin gelé,
Foyer adulé, repos mérité.
Dehors, poudrerie, canon aveuglé,
Danse virevoltée d’une neige folle.
Porte close, sommeil demandé.
André (épervier)
http://epervierlepoete.iquebec.com
Sam 08 Déc 2007, 22:52 par
epervier60 sur Mille choses
Les trois petits vieux et Mélanie
André est blond, il est trapu,
Vigoureux et volontaire, un peu velu,
De ses trois mariages il conçut huit enfants.
André cherche une femme à aimer d’amour,
Une avec qui il pourrait finir ses jours.
Et c’est en la percutant à un portique de métro,
Qu’il rencontra Mélanie, belle comme un boléro.
Viens André, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Viens Mélanie, viens, lui souffla-t-il dans son studio
Heureux ce soir-là avant d’aller sur le Prado.
André mourut trois mois après cette nuit
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier d’argent pour Mélanie.
Eusèbe est brun, il est grand,
Il paraît sage, il est rêveur,
Jamais marié, c’est un Don Juan.
Il cherche une femme à aimer
De tendresse et de virilité ;
Et c’est à un cours de salsa
Qu’il rencontra Mélanie avec qui il dansa.
Viens Eusèbe, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit après Mélanie dans ses draps.
Eusèbe mourut cinq ans après cette nuit ;
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier de ficelle pour Mélanie.
Le Poteau, lui, il est blond,
De taille moyenne, il est cordial.
Marié deux fois, sans enfant, pas le temps ;
Il ne cherche rien qu’une patisserie
Quand il rencontre Mélanie à la boulangerie.
Viens Poteau, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit Mélanie dans ses bras,
Derrière une haie sur un petit muret.
Le Poteau meurt là, dans les souffles et dans les cris,
Mais avant de partir, il mit dans les mains de Mélanie
Un petit collier de perles pour cette belle de nuit.
Mélanie, généreuse blonde effrontée,
A côté de tes pompes, tu collectionnes les amants
Sans relâche tu cherches ton prince charmant ;
Tu couches tes hommes dans l’ordre où tu les croises.
Et tu les aimes tous, tu ne laisses aucune ardoise :
Ne meurs pas, parce qu’un jour je te verrais
Je serai ce Poteau qui s’appelle Eusèbe,
Qui t’aimera comme s’il s’appelait André.
Vigoureux et volontaire, un peu velu,
De ses trois mariages il conçut huit enfants.
André cherche une femme à aimer d’amour,
Une avec qui il pourrait finir ses jours.
Et c’est en la percutant à un portique de métro,
Qu’il rencontra Mélanie, belle comme un boléro.
Viens André, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Viens Mélanie, viens, lui souffla-t-il dans son studio
Heureux ce soir-là avant d’aller sur le Prado.
André mourut trois mois après cette nuit
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier d’argent pour Mélanie.
Eusèbe est brun, il est grand,
Il paraît sage, il est rêveur,
Jamais marié, c’est un Don Juan.
Il cherche une femme à aimer
De tendresse et de virilité ;
Et c’est à un cours de salsa
Qu’il rencontra Mélanie avec qui il dansa.
Viens Eusèbe, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit après Mélanie dans ses draps.
Eusèbe mourut cinq ans après cette nuit ;
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier de ficelle pour Mélanie.
Le Poteau, lui, il est blond,
De taille moyenne, il est cordial.
Marié deux fois, sans enfant, pas le temps ;
Il ne cherche rien qu’une patisserie
Quand il rencontre Mélanie à la boulangerie.
Viens Poteau, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit Mélanie dans ses bras,
Derrière une haie sur un petit muret.
Le Poteau meurt là, dans les souffles et dans les cris,
Mais avant de partir, il mit dans les mains de Mélanie
Un petit collier de perles pour cette belle de nuit.
Mélanie, généreuse blonde effrontée,
A côté de tes pompes, tu collectionnes les amants
Sans relâche tu cherches ton prince charmant ;
Tu couches tes hommes dans l’ordre où tu les croises.
Et tu les aimes tous, tu ne laisses aucune ardoise :
Ne meurs pas, parce qu’un jour je te verrais
Je serai ce Poteau qui s’appelle Eusèbe,
Qui t’aimera comme s’il s’appelait André.
Dim 28 Mai 2006, 16:24 par
PetitPrince sur Histoires d'amour
Ecrire sur andré
Sade's girls, Pensées sur l'amour, Douce prière, La première neige, À la nuit tombante, La vie ( 37 )..., Fleurs apprivoisées, Toi, ma Belle!, La chambrette, Tu t'appelais Léon, Mon patelin, Cocaïne, Larmes salvatrices..., Vivre , c'est fait aussi de cela..., Les trois petits vieux et Mélanie,Il y a 16 textes utilisant le mot andré. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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