Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur amants - Page 4 sur 5
Chère Marquise
Que je suis heureuse de vous lire !
Vous savoir parmi nous me fait vraiment plaisir !
Mais pour venir au contenu de votre lettre
J’y trouve en résumé ce que la vie peut être...
Hélas, Madame, nul n’est à l’abri du grain !
Et lorsque la tempête fait rage
En effet, lorsque gronde l’orage :
Que faire de mieux que d’aller à l’abri
Et reprendre courage auprès de bons amis ?
Celui qui n’a de cœur que le nom peut-il souffrir ?
Mais peut-il à l’inverse éprouver du plaisir ?
Il faut, Madame, pour pouvoir s’élever
En ces cieux éthérés où l’amour vous conduit
Connaître tout autant l’abîme en cette vie.
Voilà notre héritage, voilà tout le secret :
Puisque pour bien aimer il faut souffrir aussi
Jouissons du premier et passons les ennuis...
Mais que de coups de reins qui égaillent les coeurs
Et qui donnent aux amants une si belle ardeur,
Voilà, chère Marquise, ce qu’il faut souhaiter !
Et que le fier Amour qui a su vous charmer
Et qui, je le comprends, n’en fait bien qu’à sa tête
Saura bien le coquin ne plus vous faire pleurer...
Et vous faire savourer les fruits de sa conquête ! ! !
Vous savoir parmi nous me fait vraiment plaisir !
Mais pour venir au contenu de votre lettre
J’y trouve en résumé ce que la vie peut être...
Hélas, Madame, nul n’est à l’abri du grain !
Et lorsque la tempête fait rage
En effet, lorsque gronde l’orage :
Que faire de mieux que d’aller à l’abri
Et reprendre courage auprès de bons amis ?
Celui qui n’a de cœur que le nom peut-il souffrir ?
Mais peut-il à l’inverse éprouver du plaisir ?
Il faut, Madame, pour pouvoir s’élever
En ces cieux éthérés où l’amour vous conduit
Connaître tout autant l’abîme en cette vie.
Voilà notre héritage, voilà tout le secret :
Puisque pour bien aimer il faut souffrir aussi
Jouissons du premier et passons les ennuis...
Mais que de coups de reins qui égaillent les coeurs
Et qui donnent aux amants une si belle ardeur,
Voilà, chère Marquise, ce qu’il faut souhaiter !
Et que le fier Amour qui a su vous charmer
Et qui, je le comprends, n’en fait bien qu’à sa tête
Saura bien le coquin ne plus vous faire pleurer...
Et vous faire savourer les fruits de sa conquête ! ! !
Sam 10 Juin 2006, 22:17 par
dolce vita sur Un monde parfait
Les trois petits vieux et Mélanie
André est blond, il est trapu,
Vigoureux et volontaire, un peu velu,
De ses trois mariages il conçut huit enfants.
André cherche une femme à aimer d’amour,
Une avec qui il pourrait finir ses jours.
Et c’est en la percutant à un portique de métro,
Qu’il rencontra Mélanie, belle comme un boléro.
Viens André, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Viens Mélanie, viens, lui souffla-t-il dans son studio
Heureux ce soir-là avant d’aller sur le Prado.
André mourut trois mois après cette nuit
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier d’argent pour Mélanie.
Eusèbe est brun, il est grand,
Il paraît sage, il est rêveur,
Jamais marié, c’est un Don Juan.
Il cherche une femme à aimer
De tendresse et de virilité ;
Et c’est à un cours de salsa
Qu’il rencontra Mélanie avec qui il dansa.
Viens Eusèbe, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit après Mélanie dans ses draps.
Eusèbe mourut cinq ans après cette nuit ;
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier de ficelle pour Mélanie.
Le Poteau, lui, il est blond,
De taille moyenne, il est cordial.
Marié deux fois, sans enfant, pas le temps ;
Il ne cherche rien qu’une patisserie
Quand il rencontre Mélanie à la boulangerie.
Viens Poteau, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit Mélanie dans ses bras,
Derrière une haie sur un petit muret.
Le Poteau meurt là, dans les souffles et dans les cris,
Mais avant de partir, il mit dans les mains de Mélanie
Un petit collier de perles pour cette belle de nuit.
Mélanie, généreuse blonde effrontée,
A côté de tes pompes, tu collectionnes les amants
Sans relâche tu cherches ton prince charmant ;
Tu couches tes hommes dans l’ordre où tu les croises.
Et tu les aimes tous, tu ne laisses aucune ardoise :
Ne meurs pas, parce qu’un jour je te verrais
Je serai ce Poteau qui s’appelle Eusèbe,
Qui t’aimera comme s’il s’appelait André.
Vigoureux et volontaire, un peu velu,
De ses trois mariages il conçut huit enfants.
André cherche une femme à aimer d’amour,
Une avec qui il pourrait finir ses jours.
Et c’est en la percutant à un portique de métro,
Qu’il rencontra Mélanie, belle comme un boléro.
Viens André, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Viens Mélanie, viens, lui souffla-t-il dans son studio
Heureux ce soir-là avant d’aller sur le Prado.
André mourut trois mois après cette nuit
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier d’argent pour Mélanie.
Eusèbe est brun, il est grand,
Il paraît sage, il est rêveur,
Jamais marié, c’est un Don Juan.
Il cherche une femme à aimer
De tendresse et de virilité ;
Et c’est à un cours de salsa
Qu’il rencontra Mélanie avec qui il dansa.
Viens Eusèbe, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit après Mélanie dans ses draps.
Eusèbe mourut cinq ans après cette nuit ;
Et dans son héritage, savez-vous ce qu’il mit ?
Un petit collier de ficelle pour Mélanie.
Le Poteau, lui, il est blond,
De taille moyenne, il est cordial.
Marié deux fois, sans enfant, pas le temps ;
Il ne cherche rien qu’une patisserie
Quand il rencontre Mélanie à la boulangerie.
Viens Poteau, oui, viens avec moi,
Ce soir sur le Prado à la soirée Ragga !
Il y vint et mit Mélanie dans ses bras,
Derrière une haie sur un petit muret.
Le Poteau meurt là, dans les souffles et dans les cris,
Mais avant de partir, il mit dans les mains de Mélanie
Un petit collier de perles pour cette belle de nuit.
Mélanie, généreuse blonde effrontée,
A côté de tes pompes, tu collectionnes les amants
Sans relâche tu cherches ton prince charmant ;
Tu couches tes hommes dans l’ordre où tu les croises.
Et tu les aimes tous, tu ne laisses aucune ardoise :
Ne meurs pas, parce qu’un jour je te verrais
Je serai ce Poteau qui s’appelle Eusèbe,
Qui t’aimera comme s’il s’appelait André.
Dim 28 Mai 2006, 16:24 par
PetitPrince sur Histoires d'amour
Nos routes se sont croisées
A toi qui es si proche de moi,
A toi qui me ressemble tant.
Je ne suis en rien ce que tu espères,
Tu n’as rien de celui que j’attends.
Et ce soir, nos êtres en prière
Nous nous aimerons tendrement :
Un peu comme une sœur, comme un frère,
Un peu aussi comme deux amants.
Et au creux de tes bras la tendresse
De se savoir aimés vraiment.
On laissera dehors la colère,
Le mal, la souffrance, les jugements...
Comme deux enfants solitaires
Vivant d’Amour intensément.
Un jour viendra où, sur cette terre,
Tous deux nous nous éloignerons
Ce soir peut-être, ou demain même
Chacun reprendra son bâton...
A toi qui me ressemble tant.
Je ne suis en rien ce que tu espères,
Tu n’as rien de celui que j’attends.
Et ce soir, nos êtres en prière
Nous nous aimerons tendrement :
Un peu comme une sœur, comme un frère,
Un peu aussi comme deux amants.
Et au creux de tes bras la tendresse
De se savoir aimés vraiment.
On laissera dehors la colère,
Le mal, la souffrance, les jugements...
Comme deux enfants solitaires
Vivant d’Amour intensément.
Un jour viendra où, sur cette terre,
Tous deux nous nous éloignerons
Ce soir peut-être, ou demain même
Chacun reprendra son bâton...
Ven 26 Mai 2006, 12:41 par
dolce vita sur Parler d'amour
Silence
Le silence de deux amants qui ne savent plus quoi se dire,
Le silence qui s’impose quand s’épuisent les désirs,
Je l’apprécie, j’avoue, autant que je le crains,
Ce silence dans nos bouches qui signifie : la fin....
Le silence qui s’impose quand s’épuisent les désirs,
Je l’apprécie, j’avoue, autant que je le crains,
Ce silence dans nos bouches qui signifie : la fin....
Lun 22 Mai 2006, 21:35 par
Le Dragon D'argent sur Mille choses
Aimons toujours ! Aimons encore !
Aimons toujours ! Aimons encore !
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons !
L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !
Aime ! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l’âme
A la jeunesse de ton front !
Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !
Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !
Soyons le miroir et l’image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un !
[...]
[i]Victor Hugo[/i]
Extrait des Contemplations
Quand l’amour s’en va, l’espoir fuit.
L’amour, c’est le cri de l’aurore,
L’amour c’est l’hymne de la nuit.
Ce que le flot dit aux rivages,
Ce que le vent dit aux vieux monts,
Ce que l’astre dit aux nuages,
C’est le mot ineffable : Aimons !
L’amour fait songer, vivre et croire.
Il a pour réchauffer le coeur,
Un rayon de plus que la gloire,
Et ce rayon c’est le bonheur !
Aime ! qu’on les loue ou les blâme,
Toujours les grand coeurs aimeront :
Joins cette jeunesse de l’âme
A la jeunesse de ton front !
Aime, afin de charmer tes heures !
Afin qu’on voie en tes beaux yeux
Des voluptés intérieures
Le sourire mystérieux !
Aimons-nous toujours davantage !
Unissons-nous mieux chaque jour.
Les arbres croissent en feuillage ;
Que notre âme croisse en amour !
Soyons le miroir et l’image !
Soyons la fleur et le parfum !
Les amants, qui, seuls sous l’ombrage,
Se sentent deux et ne sont qu’un !
[...]
[i]Victor Hugo[/i]
Extrait des Contemplations
Sam 20 Mai 2006, 15:12 par
dolce vita sur Citations
La nuit en maints endroits avait cédé la place...
L’aurore aux doigts de rose était nue sans disgrâce.
Et le soleil naissant apparut triomphant
Dardant tous ses rayons vers ce corps envoûtant...
Or, elle était au bain et la mer et les flots
Renvoyaient sa beauté en formant un halo
D’une douceur suprême pour les yeux du héros.
Il oublia sa gloire, il oublia son nom,
Il oublia la tiare que portent les plus grands ;
Il crût avoir perdu sa force de géant...
Il la voulait à lui et il craignait un « non » !
Il se mit à trembler, il devint balbutiant,
Mais lorsqu’elle le vit ce fut l’étonnement :
Leurs regards se mêlèrent et leurs coeurs tout autant
C’est ainsi que naquit la saison des amants,
Qui leur fait oublier toute notion du temps...
Il fait jour à minuit et c’est l’aube au couchant.
Et le soleil naissant apparut triomphant
Dardant tous ses rayons vers ce corps envoûtant...
Or, elle était au bain et la mer et les flots
Renvoyaient sa beauté en formant un halo
D’une douceur suprême pour les yeux du héros.
Il oublia sa gloire, il oublia son nom,
Il oublia la tiare que portent les plus grands ;
Il crût avoir perdu sa force de géant...
Il la voulait à lui et il craignait un « non » !
Il se mit à trembler, il devint balbutiant,
Mais lorsqu’elle le vit ce fut l’étonnement :
Leurs regards se mêlèrent et leurs coeurs tout autant
C’est ainsi que naquit la saison des amants,
Qui leur fait oublier toute notion du temps...
Il fait jour à minuit et c’est l’aube au couchant.
Jeu 18 Mai 2006, 21:02 par
dolce vita sur L'amour en vrac
Mes amis, mes amants.
Mes amis, mes amants...
Quand je t’ai rencontré, j’ai su immédiatement que je pouvais t’aimer.
Je me suis fait toute petite pour ne pas me faire remarquer.
Ben oui tu étais accompagné...
La vie t’a alors isolé et je t’ai laissé en paix car je croyais qu’un chagrin devait se vivre seul.
Je soignais tes plantes vertes en rêvant te caresser comme je le faisais avec elles; je les humidifiait comme je rêvait ma peau contre la tienne.
Toi tu avais d’autres pensées, seul tu ne pouvais rester.
Quel choc le jour où tu m’as annoncé en toute "Amitié" que tu avais rencontré une âme pour partager tes soirées trop longues.
J’ai alors prit du recul et me suis à nouveau éloignée.
Grâce ou a cause d’une amie nous nous sommes rapprochés dans une course effrénée; ou bien l’ai-je aussi rêvé?
Pourquoi pendant tant d’années suis-je restée accrochée à une histoire que seule j’avais imaginée?
Elle fait aussi partie des bagages trop lourd à porter.
Aujourd’hui tu es à nouveau planté au beau milieu d’une famille reconstituée et moi je t’ai laissé.
Un autre amour est arrivé, mais c’était du copier coller.
Que n’ais je pas compris la première fois pour que la vie m’amène encore ce nouveau choix?
Je suis sans doute la seule à ne pas comprendre alors éclairez-moi pour que je puisse grandir à çà.
J’ai bien tenté de résister à ces histoires sans lendemain mais mon besoin de tendresse, d’amour et de contact humain était si grand que même en le sachant je me suis noyée dedans.
Mes amis mes amants vous avez été merveilleux et troublants.
Vous avez égayés certains jours, certaines nuits; trop peu sans doute mais le souvenir ne me quittera pas.
Je ne vous oublierez jamais tout comme vous; je le sait.
Ma vie je veux la vivre plutôt que la rêver; j’ai assez "imaginé".
Quand je t’ai rencontré, j’ai su immédiatement que je pouvais t’aimer.
Je me suis fait toute petite pour ne pas me faire remarquer.
Ben oui tu étais accompagné...
La vie t’a alors isolé et je t’ai laissé en paix car je croyais qu’un chagrin devait se vivre seul.
Je soignais tes plantes vertes en rêvant te caresser comme je le faisais avec elles; je les humidifiait comme je rêvait ma peau contre la tienne.
Toi tu avais d’autres pensées, seul tu ne pouvais rester.
Quel choc le jour où tu m’as annoncé en toute "Amitié" que tu avais rencontré une âme pour partager tes soirées trop longues.
J’ai alors prit du recul et me suis à nouveau éloignée.
Grâce ou a cause d’une amie nous nous sommes rapprochés dans une course effrénée; ou bien l’ai-je aussi rêvé?
Pourquoi pendant tant d’années suis-je restée accrochée à une histoire que seule j’avais imaginée?
Elle fait aussi partie des bagages trop lourd à porter.
Aujourd’hui tu es à nouveau planté au beau milieu d’une famille reconstituée et moi je t’ai laissé.
Un autre amour est arrivé, mais c’était du copier coller.
Que n’ais je pas compris la première fois pour que la vie m’amène encore ce nouveau choix?
Je suis sans doute la seule à ne pas comprendre alors éclairez-moi pour que je puisse grandir à çà.
J’ai bien tenté de résister à ces histoires sans lendemain mais mon besoin de tendresse, d’amour et de contact humain était si grand que même en le sachant je me suis noyée dedans.
Mes amis mes amants vous avez été merveilleux et troublants.
Vous avez égayés certains jours, certaines nuits; trop peu sans doute mais le souvenir ne me quittera pas.
Je ne vous oublierez jamais tout comme vous; je le sait.
Ma vie je veux la vivre plutôt que la rêver; j’ai assez "imaginé".
Mer 19 Avril 2006, 10:15 par
Hécate sur L'amour en vrac
Couronne de pureté
Tant pis, je serai peut-être déçu, mais je me tiens ouvert, j’offre mon cœur à ce beau rêve.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Tu viens et je t’accueille en moi sur cette plage où tout a commencé, cette Chambre d’Amour où j’ai mêlé, trente ans auparavant, mon être au sable et à la mer, je n’en savais plus rien, j’ai glissé sous le sommeil, j’avais roulé jusqu’à tes pieds, vague solaire.
A deux jours de te revoir, mon cœur s’émeut ; et amoureux, j’ai peur de l’être.
J’ai tant besoin de tes yeux, ou bien vivre sous terre, où j’ai creusé sa voie à l’eau céleste, et j’attendrai sa remontée, tout le long de mes veines.
Je sais très bien la danse que je veux.
Tu es, femme, la première dame comme en mon vœu, libre et belle, douce et claire, cœur spirale auprès du ciel, où t’attendent des boucles de lumière, pour se mêler à tes cheveux, un air que dansera aussi ta tête, quand ton corps sera deux.
Je te veux et n’ai qu’un doigt à poser sur le bout de ton nez, qui est fort beau, puisqu’il m’émeut, si tu voulais.
Je n’en suis pas si sûr, le filet est léger, si je tombe d’être amoureux. Mais je saurai me relever, une liane est lancée, monte là-haut jusqu’au repère, l’abri des dieux et des déesses ; et si j’en pleure trop, j’en ferai encore une autre mer, encore plus belle encore, et je serai radeau, le salut des sourires amoureux, blessure radieuse que la houle promène auprès des cieux, je n’ai pas peur de ça, ni de mourir une autre fois, mais tu es celle que j’espère, du rêve millénaire.
Tu es, femme, la première dame selon mon vœu, ni fille ni drame, mais signe clair, couronne de pureté, ai-je appris hier.
Ô Ciel, t’amuses-tu ?
Je voudrais rire avec toi, ravir tes éclats, prendre part à l’éclair.
Mon cœur a remonté ma vie, et c’est pour l’homme qui t’espère, enfin debout, enfin heureux.
J’ai aimé de nouveau comme on aime toujours.
J’ai aimé en enfant, j’ai aimé sous la mer. Et j’ai aimé aimer, en t’attendant, un rien, la forme seule d’une prière, juste une goutte d’eau.
Pour me refaire, pur et sincère, savoir te couronner.
Alors donc je suis prêt !
Même tes yeux me l’ont dit, même l’hiver.
Je ne sais rien de ce que la pluie me réserve, mais pourvu que ce soit toi, mon toit le plus ouvert.
J’ai esquivé d’autres promesses, gentiment écarté de doux rêves, je n’ai pas relevé ces yeux d’aveu qui hier encore me retenaient, pour toi, pour t’être clair, qu’ils te reviennent, les miens si bleus, qu’on y voit à travers, et la mer et le ciel, et leurs jeux.
Amoureux, j’ai peur de l’être, tant pis, j’y vais quand même, c’est en femme que tu m’émeus, et de l’enfant en moi jusqu’à la lourde pierre, c’est en homme que je te veux, défais de tous les sortilèges, et s’il n’en reste qu’un, pour toi, je saurai l’être.
Alors je te prendrai dans mes bras sans trembler, sans faillir, sans dévier ; qu’en ton sein se soulève, furieuse, la haute mer qu’on croyait asséchée, radieuse sa première marée, vibrante, l’envolée qui touche Terre, et y mêle les cieux.
Qu’en ces nouveaux visages, la vie y soit réserve, un refuge intégral, ce volcan oublié où paissent les oiseaux, près des gazelles aux ailes paresseuses, pour qu’après nous les amants plus jamais ne se perdent.
Qu’ils voient de leurs yeux clairs, au-dessus d’eux et pour la Terre entière, descendre du repaire l’aigle amoureux, portant dans ses serres la couronne de pureté, qu’avec toi de tes yeux j’ai tressée.
Et qu’elle soit pour mille ans notre arche de beauté.
Dim 12 Mars 2006, 11:15 par
Iris sur Parler d'amour
La délicatesse en amour.
Ce don, car c’est un don et que nul, par définition même, ne peut acquérir, on l’a reçu du ciel, c’est-à-dire de la nature, et on s’en sert, soit comme d’un talisman pour se faire aimer, soit comme d’une herbe maudite, pour se faire souffrir. Laissons ceux qui exploitent pour leur égoïsme cette divine vertu : le profit qu’ils en tirent annule leur mérite. Ils donnent beaucoup, c’est vrai, mais pour recevoir; ils ne sont pas des usuriers, ils sont d’honnêtes banquiers qui, prêtant à un intérêt loyal, s’assurent ainsi de solides affaires.
L’amour est soumis aux lois communes. Donner sans recevoir, c’est s’appauvrir, c’est se vouer à la ruine. A mesure que l’on fait d’une main l’aumône de soi-même, il faut, de l’autre, recevoir en aumône la monnaie d’un cœur. Pourtant, il y a un art suprême : c’est quand on donne volontairement plus qu’on ne reçoit; ou, du moins, quand on a la volonté de donner davantage; c’est quand on s’oublie soi-même pour veiller au plaisir de l’être que l’on adore; c’est aussi, et surtout, quand cet effort est commun aux deux parties : mais alors, quelle récompense! Le dévouement à l’amour se trouve payé à un si haut prix que la vie entière, pendant quelques instants divins, semble peu de chose auprès de ces instants mêmes.
Tout cela n’est pas encore la vraie délicatesse en amour. Pour qu’elle soit vraie, il faut qu’elle se dissimule, qu’elle s’avance, voilée et discrète, presque timide, inquiète, s’offrant, non comme une maîtresse, mais comme une esclave qui sait sa valeur et celle de son cœur.
L’amour est physique; cependant, que vaut, tout seul, l’amour physique? Beaucoup. Mais l’autre amour, la tendresse, lui donne une valeur de rayonnement cent et mille fois plus grande. L’amour de délicatesse, celui qui est prêt même au sacrifice, devient, s’il peut se satisfaire, une source de volupté telle que la tête en tourne. Ces amants disaient : Nous sommes ivres! Ivresse réelle, mais différente de l’autre; car l’une incline à l’inconscience, et l’autre, au contraire, exalte jusqu’à l’enchantement la joie de vivre, la joie d’avoir sacrifié ses forces pour l’affirmation de la vie et la conquête de la volupté.
La délicatesse jouit de l’amour et se chauffe au plaisir; elle veut le plaisir, mais elle ne le veut pas séparé du plaisir de l’être qu’elle regarde et qu’elle aime. Recevoir est délicieux pour elle; donner est divin. Il lui faut un miroir : elle contemple des yeux qui deviennent doux comme des yeux de petit enfant, tout ce corps qui fuit comme celui de cette petite fille endormie que sa mère porte au berceau; elle sent à ses mains les frissons de ce corps chantant dont chaque nerf est la corde d’un violon; elle se fond dans l’amollissement final où il semble que la chair n’est plus qu’un fruit doux et mûr que des abeilles visitent et caressent.
La délicatesse veut tout cela, parce que tout cela est bon pour l’être qu’elle aime; elle n’en voudrait pas, si elle était seule à recevoir. Mais peut-être serait-elle fâchée, si elle était seule à donner. Elle veut communier. Il est des moments, pourtant, où elle se résigne à accepter un plaisir plus grand que celui qu’elle dispense : et c’est la plus belle de ses attitudes. Cela arrive quand l’amour de chacun lutte de délicatesse. Alors il faut savoir se laisser vaincre, il faut savoir se faire esclave d’un esclave et accepter d’un cœur humble la volupté qui n’est partagée que par le plaisir de pouvoir la donner. Cette attitude dispose à rendre la pareille, sans honte, et l’être aimé la recevra de même. Ainsi la délicatesse imagine la communion alternative et trouve encore un moyen de s’y déployer tout entière. Ces vues sont transportables selon toutes les variétés de l’amour et le mysticisme, qui y trouverait une explication, aurait pu les dicter.[...]
Remy de Gourmont
L’amour est soumis aux lois communes. Donner sans recevoir, c’est s’appauvrir, c’est se vouer à la ruine. A mesure que l’on fait d’une main l’aumône de soi-même, il faut, de l’autre, recevoir en aumône la monnaie d’un cœur. Pourtant, il y a un art suprême : c’est quand on donne volontairement plus qu’on ne reçoit; ou, du moins, quand on a la volonté de donner davantage; c’est quand on s’oublie soi-même pour veiller au plaisir de l’être que l’on adore; c’est aussi, et surtout, quand cet effort est commun aux deux parties : mais alors, quelle récompense! Le dévouement à l’amour se trouve payé à un si haut prix que la vie entière, pendant quelques instants divins, semble peu de chose auprès de ces instants mêmes.
Tout cela n’est pas encore la vraie délicatesse en amour. Pour qu’elle soit vraie, il faut qu’elle se dissimule, qu’elle s’avance, voilée et discrète, presque timide, inquiète, s’offrant, non comme une maîtresse, mais comme une esclave qui sait sa valeur et celle de son cœur.
L’amour est physique; cependant, que vaut, tout seul, l’amour physique? Beaucoup. Mais l’autre amour, la tendresse, lui donne une valeur de rayonnement cent et mille fois plus grande. L’amour de délicatesse, celui qui est prêt même au sacrifice, devient, s’il peut se satisfaire, une source de volupté telle que la tête en tourne. Ces amants disaient : Nous sommes ivres! Ivresse réelle, mais différente de l’autre; car l’une incline à l’inconscience, et l’autre, au contraire, exalte jusqu’à l’enchantement la joie de vivre, la joie d’avoir sacrifié ses forces pour l’affirmation de la vie et la conquête de la volupté.
La délicatesse jouit de l’amour et se chauffe au plaisir; elle veut le plaisir, mais elle ne le veut pas séparé du plaisir de l’être qu’elle regarde et qu’elle aime. Recevoir est délicieux pour elle; donner est divin. Il lui faut un miroir : elle contemple des yeux qui deviennent doux comme des yeux de petit enfant, tout ce corps qui fuit comme celui de cette petite fille endormie que sa mère porte au berceau; elle sent à ses mains les frissons de ce corps chantant dont chaque nerf est la corde d’un violon; elle se fond dans l’amollissement final où il semble que la chair n’est plus qu’un fruit doux et mûr que des abeilles visitent et caressent.
La délicatesse veut tout cela, parce que tout cela est bon pour l’être qu’elle aime; elle n’en voudrait pas, si elle était seule à recevoir. Mais peut-être serait-elle fâchée, si elle était seule à donner. Elle veut communier. Il est des moments, pourtant, où elle se résigne à accepter un plaisir plus grand que celui qu’elle dispense : et c’est la plus belle de ses attitudes. Cela arrive quand l’amour de chacun lutte de délicatesse. Alors il faut savoir se laisser vaincre, il faut savoir se faire esclave d’un esclave et accepter d’un cœur humble la volupté qui n’est partagée que par le plaisir de pouvoir la donner. Cette attitude dispose à rendre la pareille, sans honte, et l’être aimé la recevra de même. Ainsi la délicatesse imagine la communion alternative et trouve encore un moyen de s’y déployer tout entière. Ces vues sont transportables selon toutes les variétés de l’amour et le mysticisme, qui y trouverait une explication, aurait pu les dicter.[...]
Remy de Gourmont
Lun 13 Fév 2006, 13:13 par
PetitPrince sur Citations
Mon unique!
Toi mon unique, où es tu ?
C’est dans ces moments de solitude que je ne pense qu’à toi… Qui es tu ? Comment te reconnaître ? Grande ou petite, blonde, brune ou rousse (j’avoue avoir un faible pour les rousses), yeux… Je n’en sais rien ... Elle est là quelque part et me tombera dessus sans que n’aie le temps de le réaliser. L’aspect physique sera sûrement agréable, mais nous savons toi, mon unique, la femme de mes jours et de mes nuits, et moi, ton serviteur, que nous irons au-delà des nuages.
Nous partagerons tout et plus…
Amis, amants, amoureux, tout à la fois
Intimes, complices, peut être trop
Un signe, un regard, nous nous comprendrons
Orgueilleux et fier l’un de l’autre
Passion brûlante qui nous dévore
Existence et respect de l’individu
Confiance évidente
Un équilibre, tantôt eau, tantôt feu
Donner et recevoir juste pour le plaisir
Force du sexe ou le plaisir de l’amour
Une fusion inégalée suivant tes courbes
Envie permanente de nos caresses
Abandon dans nos moments de tendresse
Espérance dans de nos retrouvailles
Désolation de nos séparations
Intense en tout moments
Enfants, adultes
Serrons nous fort
Gardes ma main au creux de la tienne
Pendant que je te déclare une fois encore mon amour
Pour que tous les jours soient une éternité
En fait tu es quelqu’un que je ne connais pas, qui ne seras peut être rien de tout ça mais ce sera toi! Celle que j’aime...
C’est dans ces moments de solitude que je ne pense qu’à toi… Qui es tu ? Comment te reconnaître ? Grande ou petite, blonde, brune ou rousse (j’avoue avoir un faible pour les rousses), yeux… Je n’en sais rien ... Elle est là quelque part et me tombera dessus sans que n’aie le temps de le réaliser. L’aspect physique sera sûrement agréable, mais nous savons toi, mon unique, la femme de mes jours et de mes nuits, et moi, ton serviteur, que nous irons au-delà des nuages.
Nous partagerons tout et plus…
Amis, amants, amoureux, tout à la fois
Intimes, complices, peut être trop
Un signe, un regard, nous nous comprendrons
Orgueilleux et fier l’un de l’autre
Passion brûlante qui nous dévore
Existence et respect de l’individu
Confiance évidente
Un équilibre, tantôt eau, tantôt feu
Donner et recevoir juste pour le plaisir
Force du sexe ou le plaisir de l’amour
Une fusion inégalée suivant tes courbes
Envie permanente de nos caresses
Abandon dans nos moments de tendresse
Espérance dans de nos retrouvailles
Désolation de nos séparations
Intense en tout moments
Enfants, adultes
Serrons nous fort
Gardes ma main au creux de la tienne
Pendant que je te déclare une fois encore mon amour
Pour que tous les jours soient une éternité
En fait tu es quelqu’un que je ne connais pas, qui ne seras peut être rien de tout ça mais ce sera toi! Celle que j’aime...
Sam 05 Nov 2005, 23:30 par
Loyd sur Un monde parfait
La Valse...
Je viens par ces quelques mots, vous faire part d’une chorégraphie sentimentale, où les corps, les esprits, les sentiments se meuvent dans une gracieuse dysharmonie.
Avez-vous déjà dansé la valse ? Cette danse ludique où nul n’est guide. Mais…hum hum !
Deux lents, un rapide…puis …
Allez !1, 2,3,…1, 2,3,…1, 2,3,…
Les deux premiers temps, les amants entament la creusée de leur sillon amoureux.
1, 2,3….Un geste, des couleurs, des regards qui resteront à jamais teintés sur la Couverture, qu’Il est pour Elle et Elle pour lui
Ô diantre le temps ! Ce temps en présence de celui ou celle qu’on aime ; qui nous échappe, n’en fait qu’à sa tête …insaisissable !
Et pourtant, si long quand il n’est pas !
1…2…Euh ! J’avouerai que cela défie toute logique ! Je ne sais plus .Je suis seule dans ses bras, sous ses draps …Combien sommes nous ?!?....Seul Dieu sait…
A kind of sensual togethering…missing my darling !
1, 2,3...”Rêveries d’un promeneur solitaire”
Besoin de se retrouver avec Marie, Amina… moi et moi...mes amies fidèles !
Prendre le large pour ne pas se laisser submerger par ces sentiments envahissants qui me font tanguer.
Il faut que je reprenne le gouvernail. Il me manque déjà.
What an amazing feeling !
1, 2,3… je ne peux compter ces heures passées à échanger, converser, « conciliabuler »
Après avoir maintes et maintes fois, bordé le Soleil, puis la Lune…
Je Te Sais, Tu Me Sais, Nous Nous Conjuguons.
Ô douces nuits transparentes !
Par une brise alizée ,il est parvenu à soulever ce voile , cette étoffe, si fine qu’elle laissait transparaître mes formes et mes courbes...
A présent, je suis nue…j’ai froid…j’ai peur. Mais ses douces mains parviennent à me réchauffer.
…Voilà deux corps nus et matures désireux de donner la vie, partager leur vie.
Les deux pieds se rejoignent et hop ! On tourne...1, 2,3.
Doucement/pas trop vite/Je suis plus /j’ai la tête qui tourne …Chut !
Avez-vous déjà dansé la valse ? Cette danse ludique où nul n’est guide. Mais…hum hum !
Deux lents, un rapide…puis …
Allez !1, 2,3,…1, 2,3,…1, 2,3,…
Les deux premiers temps, les amants entament la creusée de leur sillon amoureux.
1, 2,3….Un geste, des couleurs, des regards qui resteront à jamais teintés sur la Couverture, qu’Il est pour Elle et Elle pour lui
Ô diantre le temps ! Ce temps en présence de celui ou celle qu’on aime ; qui nous échappe, n’en fait qu’à sa tête …insaisissable !
Et pourtant, si long quand il n’est pas !
1…2…Euh ! J’avouerai que cela défie toute logique ! Je ne sais plus .Je suis seule dans ses bras, sous ses draps …Combien sommes nous ?!?....Seul Dieu sait…
A kind of sensual togethering…missing my darling !
1, 2,3...”Rêveries d’un promeneur solitaire”
Besoin de se retrouver avec Marie, Amina… moi et moi...mes amies fidèles !
Prendre le large pour ne pas se laisser submerger par ces sentiments envahissants qui me font tanguer.
Il faut que je reprenne le gouvernail. Il me manque déjà.
What an amazing feeling !
1, 2,3… je ne peux compter ces heures passées à échanger, converser, « conciliabuler »
Après avoir maintes et maintes fois, bordé le Soleil, puis la Lune…
Je Te Sais, Tu Me Sais, Nous Nous Conjuguons.
Ô douces nuits transparentes !
Par une brise alizée ,il est parvenu à soulever ce voile , cette étoffe, si fine qu’elle laissait transparaître mes formes et mes courbes...
A présent, je suis nue…j’ai froid…j’ai peur. Mais ses douces mains parviennent à me réchauffer.
…Voilà deux corps nus et matures désireux de donner la vie, partager leur vie.
Les deux pieds se rejoignent et hop ! On tourne...1, 2,3.
Doucement/pas trop vite/Je suis plus /j’ai la tête qui tourne …Chut !
Lun 01 Août 2005, 21:46 par
marie sur La séduction
Rêve ou réalité
Pour celle qui m’a fait découvrir ce site... Elle trouvera suffisamment d’indices dans ce texte pour se reconnaitre...
Les 4 premiers vers sont de Musset... Ils ont été une révélation pour moi et j’ai décidé quelques jours, après les avoir lus, d’en écrire une suite personnelle...
"Une heure est à Venise, heure des sérénades,
Lorsqu’autour de minuit, sous les sombres arcades,
Les pieds dans la rosée, et son masque à la main,
Une nuit de printemps joue avec le matin."
"Tourbillon de la vie, mélangeant nos désirs,
L’Amour nous réunit, à chacun de saisir
Le trait que Cupidon, invisible nous lance.
Le cœur battant plus fort, imprime la cadence
Qui régit chaque instant d’un quotidien morose.
L’aube déchire enfin d’une lumière rose
Le manteau cotonneux qui masquait l’horizon,
La chaleur m’envahit et je perds la raison,
Ma vision me trahit : Venise est à Paris !
D’un jardin endormi, une nymphe me sourit…
Je dépose cape et masque à ses pieds aussitôt
Si ces vers lui ont plu, elle le dira tantôt,
Des années de perdues à caresser l’espoir
De sauver un amour pâlissant dans le noir.
Ayant cru trouver la Pierre Philosophale,
L’Alchimie délicate s’est avérée fatale.
Deux cœurs se sont brisés, retombant dans l’oubli,
Le voile est déchiré, séparant de ses plis,
Deux amants enlacés que l’amour a quittés.
Le Temps a fait son œuvre, l’Hiver après l’Eté.
Mais la flamme magique qui sommeille dans mon cœur
Attendit le signal du retour au bonheur."
J’y ajouterai en guise de dédicace codée :
"Merci pour vos messages et pour leur contenu,
En un mot comme en cent, merci Douce Inconnue.
Pour terminer enfin avec toutes ces rimes,
Acceptez cet hommage en gage de mon estime."
Les 4 premiers vers sont de Musset... Ils ont été une révélation pour moi et j’ai décidé quelques jours, après les avoir lus, d’en écrire une suite personnelle...
"Une heure est à Venise, heure des sérénades,
Lorsqu’autour de minuit, sous les sombres arcades,
Les pieds dans la rosée, et son masque à la main,
Une nuit de printemps joue avec le matin."
"Tourbillon de la vie, mélangeant nos désirs,
L’Amour nous réunit, à chacun de saisir
Le trait que Cupidon, invisible nous lance.
Le cœur battant plus fort, imprime la cadence
Qui régit chaque instant d’un quotidien morose.
L’aube déchire enfin d’une lumière rose
Le manteau cotonneux qui masquait l’horizon,
La chaleur m’envahit et je perds la raison,
Ma vision me trahit : Venise est à Paris !
D’un jardin endormi, une nymphe me sourit…
Je dépose cape et masque à ses pieds aussitôt
Si ces vers lui ont plu, elle le dira tantôt,
Des années de perdues à caresser l’espoir
De sauver un amour pâlissant dans le noir.
Ayant cru trouver la Pierre Philosophale,
L’Alchimie délicate s’est avérée fatale.
Deux cœurs se sont brisés, retombant dans l’oubli,
Le voile est déchiré, séparant de ses plis,
Deux amants enlacés que l’amour a quittés.
Le Temps a fait son œuvre, l’Hiver après l’Eté.
Mais la flamme magique qui sommeille dans mon cœur
Attendit le signal du retour au bonheur."
J’y ajouterai en guise de dédicace codée :
"Merci pour vos messages et pour leur contenu,
En un mot comme en cent, merci Douce Inconnue.
Pour terminer enfin avec toutes ces rimes,
Acceptez cet hommage en gage de mon estime."
Jeu 03 Fév 2005, 22:03 par
Vénitien sur La séduction
A celle qui se reconnaîtra ...
A force d’écrire notre fiction, je me suis retrouvé au milieu du Parc aux Mille Arbres. Il frémissait de ses millions de feuilles nouvelles, promesses de fleurs et de fruits. Tu es là, assise sur mon banc favori au milieu de cet espoir de beauté, de vie et de moments heureux. Tu es là, un peu mélancolique, tes jours heureux se sont fait attendre. Moi, je n’écris jamais sur un autre banc et c’est toi qui l’occupe.
Nous sommes en plein été, il fait chaud, tu as choisi une blouse et une jupe amples, une jupe légère, évasée, un t-shirt qui ne révèle pas trop que tes seins n’ont guère besoin d’être soutenus. Toute la journée, ton corps nu sous le tissu a savouré les caresses d’une brise légère.
Tu aimes les mains des hommes sur tes chairs sensibles et inflammables. Tu aimes leur rudesse, leur force, leurs étreintes. Cependant, tu rêves aussi d’une douceur inégalée, la douceur jamais oubliée des mains de ce pianiste qui a été le premier à te dénuder, à dessiner ton corps à même ta peau. Tu avais quinze ans, il t’a laissée intacte, t’a rhabillée et s’est enfui, taraudé par la peur que tu le dénonces. Comme tu t’es moquée de lui avec tes premiers amants! Depuis plusieurs années, tu le regrettes.
Le Parc aux Mille Arbres est le plus beau parc de la ville, son fleuron. Tu t’y sens redevenir pleinement toi-même. Tu avais seize ans la première fois que tu as réellement pris conscience de l’attrait que tu exerces sur les hommes quand tu déploies les ailes de ta beauté.
Aujourd’hui, ce sont les ailes de la nuit qui nous envelopperont. Quelques minutes avant l’heure de la fermeture, je t’entraîne dans un recoin qui était ma planque secrète quand je n’étais qu’un enfant qui aimait se dissimuler.
Mes mains se glissent sous tes vêtements, ta peau est si douce ... Tu te serres contre moi, je t’enlace par derrière, mes bras sur ton ventre nu. Je mange ton cou à grande bouche, ma langue redessine ton menton et tes lèvres, plus longuement. Tu te laisses aller sur moi, tête en arrière, yeux fermés ... Tu savoures ce moment de calme avant la tornade qui nous emportera bientôt.
Débarrassée de tes frusques, la chaleur de tes fesses nues m’embrase jusqu’au ventre. Ce parc s’appellera-t-il un jour le Parc aux Mille orgasmes?
Nous sommes en plein été, il fait chaud, tu as choisi une blouse et une jupe amples, une jupe légère, évasée, un t-shirt qui ne révèle pas trop que tes seins n’ont guère besoin d’être soutenus. Toute la journée, ton corps nu sous le tissu a savouré les caresses d’une brise légère.
Tu aimes les mains des hommes sur tes chairs sensibles et inflammables. Tu aimes leur rudesse, leur force, leurs étreintes. Cependant, tu rêves aussi d’une douceur inégalée, la douceur jamais oubliée des mains de ce pianiste qui a été le premier à te dénuder, à dessiner ton corps à même ta peau. Tu avais quinze ans, il t’a laissée intacte, t’a rhabillée et s’est enfui, taraudé par la peur que tu le dénonces. Comme tu t’es moquée de lui avec tes premiers amants! Depuis plusieurs années, tu le regrettes.
Le Parc aux Mille Arbres est le plus beau parc de la ville, son fleuron. Tu t’y sens redevenir pleinement toi-même. Tu avais seize ans la première fois que tu as réellement pris conscience de l’attrait que tu exerces sur les hommes quand tu déploies les ailes de ta beauté.
Aujourd’hui, ce sont les ailes de la nuit qui nous envelopperont. Quelques minutes avant l’heure de la fermeture, je t’entraîne dans un recoin qui était ma planque secrète quand je n’étais qu’un enfant qui aimait se dissimuler.
Mes mains se glissent sous tes vêtements, ta peau est si douce ... Tu te serres contre moi, je t’enlace par derrière, mes bras sur ton ventre nu. Je mange ton cou à grande bouche, ma langue redessine ton menton et tes lèvres, plus longuement. Tu te laisses aller sur moi, tête en arrière, yeux fermés ... Tu savoures ce moment de calme avant la tornade qui nous emportera bientôt.
Débarrassée de tes frusques, la chaleur de tes fesses nues m’embrase jusqu’au ventre. Ce parc s’appellera-t-il un jour le Parc aux Mille orgasmes?
Mer 26 Jan 2005, 12:55 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Adieu mon renard
Adieu mon renard...
Le temps en effet a passé
Et contre toute attente le jour "J" est finalement arrivé
Ainsi par une chaude et moite journée d’été
Nous avons passionement fusionné...
Nous êtions tels deux amants épris
Pour nous le temps n’existait plus
Seule existait cette alchimie
Dont toi et moi êtions depuis toujours convaincus
Dès la première seconde j’ai deviné
Que tu m’avais déja trop apprivoisé
Qu’avec plaisir j’allais m’abandonner
Et que cet instant unique jamais je n’oublierais
Ce fût un moment si merveilleux
Un bol de tendresse et d’amour
Nous sommes restés longtemps silencieux
Le repos du guerrier tendre amour
Tic tac ... Déjà il est l’heure de rentrer
Chacun de nous se doit de reprendre sa place attitrée
Le sourire sur nos lèvres reste figé, glacé
Nous le savons, on ne se reverra jamais
Adieu mon amour, mon renard
Pense à moi quand tu croiseras sur la route un champs de blé
Ainsi je ne mourrais jamais ...
Mel ...
Le temps en effet a passé
Et contre toute attente le jour "J" est finalement arrivé
Ainsi par une chaude et moite journée d’été
Nous avons passionement fusionné...
Nous êtions tels deux amants épris
Pour nous le temps n’existait plus
Seule existait cette alchimie
Dont toi et moi êtions depuis toujours convaincus
Dès la première seconde j’ai deviné
Que tu m’avais déja trop apprivoisé
Qu’avec plaisir j’allais m’abandonner
Et que cet instant unique jamais je n’oublierais
Ce fût un moment si merveilleux
Un bol de tendresse et d’amour
Nous sommes restés longtemps silencieux
Le repos du guerrier tendre amour
Tic tac ... Déjà il est l’heure de rentrer
Chacun de nous se doit de reprendre sa place attitrée
Le sourire sur nos lèvres reste figé, glacé
Nous le savons, on ne se reverra jamais
Adieu mon amour, mon renard
Pense à moi quand tu croiseras sur la route un champs de blé
Ainsi je ne mourrais jamais ...
Mel ...
Mar 11 Jan 2005, 20:22 par
MelKaena sur Amour internet
La première fois
Il travaillait au service contentieux d’une importante compagnie d’assurance. Il s’était installé dans une routine aussi confortable qu’ennuyeuse tant professionnellement qu’affectivement. Sans que sa vie conjuguale soit catastrophique, il n’y trouvait plus toujours le sel du plaisir. Son épouse, au demeurant modèle, lui avait donné un merveilleux enfant. Et leur attention se focalisait sur ce bambin. Sans le moindre effort, il se savait lancé sur le rail du confort affectif et matériel. Sa tendre moitié lui avait apporté cette stabilité à laquelle il aspirait après de trop nombreuses années d’égarement. Pourtant, depuis peu, il s’en lassait quelque peu de cette routine. Sa soif de vie reprenait peu à peu consistance dans l’esprit de cet épicurien un peu artiste. Il éprouvait de plus en plus l’envie de séduire. Comme pour se prouver qu’il était encore capable de plaire. Mais sa conscience lui interdisait le moindre faux pas.
Sa vie bascula le jour où elle fit éruption dans son environnement. Elle venait de décrocher un contrat temporaire dans la boîte d’assurance. Elle n’était pas grande mais son corps était sculpté divinement. Une poitrine généreuse sans excès, une taille séduisante laissant apparaître une chute de reins finement modelée et une paire de jambes bien galbées. Paradoxalement ce n’est pas tant ce physique alerte qui le mit en émoi mais plutôt ce visage doux et souriant d’où émergeaient de beaux yeux d’un bleu perçant et d’où fusaient d’incomparables éclats de rires. Elle avait tout pour plaire.En plus d’être jolie, elle avait un charme fou. Elle le savait et visiblement, elle aimait la vie et savait y faire pour attirer les regards, masculins de préférence. Son arrivée dans la boîte ne passa pas inaperçue. Lui était tombé sous le charme de cette créature. Cette indescriptible attirance le troublait profondément. « Celle-là, elle doit être sagittaire », pensait-il lui qui était du premier décan de ce signe. Ce n’est que bien plus tard qu’il apprit qu’il ne s’était pas trompé.
Ce petit bout de femme bouillonnant avait littéralement transformé son quotidien. Il ne tenait plus en place. Toutes les occasions étaient bonnes pour descendre à l’accueil y réceptionner un courrier, y entendre un client mécontent. Toutes ces tâches qu’ils réfutaient depuis bien longtemps étaient devenues prétexte pour croiser son regard, attirer son attention. En attendant la venue de l’ascenseur, ses yeux pouvaient mieux mirer celle qu’il trouvait si énergique. Parfois, elle ne le voyait même pas. En d’autres occasions elle lui décrochait un large sourire qu’il emportait avec lui après avoir répondu sur le même ton. En grand maladroit qu’il était, il n’osait pas trop l’aborder. Quand bien même il l’aurait fait. Comment aurait-elle réagi? Il ne connaissait rien d’elle. Que cherchait-elle ? Une belle et longue histoire ou une passion secrète? Il était déchiré entre l’envie de la séduire et la crainte des conséquences que cela aurait pu avoir sur sa vie de famille qu’il ne tenait aucunement briser. Ces atermoiements prirent fin le jour où il eut confirmation des rumeurs circulant dans l’entreprise. « La petite nouvelle avait trouvé chaussure à son pied », disait-on. Elle passait son temps de midi avec un collègue de bureau qui finit par la préférer à sa femme. En cherchant une place de parking, il tomba par hasard sur ces deux amants. Leur position était sans équivoque et ils ne l’aperçurent même pas, trop occupés à goûter aux joies du plaisir.
De la fenêtre de son bureau, il les aperçut un peu plus tard revenant hilares de leur « heure de table ». Visiblement, elle rayonnait de l’amour qu’elle venait de recevoir de ce compagnon. Il demeura contemplatif devant ce tableau, partagé entre l’image de cette fille ravissante que lui désirait tant et le dédain pour ce collègue qu’il appréciait pourtant. Ce sentiment de jalousie s’estompa très vite en se disant que cette fille n’était pas faite pour lui. Au fil du temps, il devint même admiratif de ce garçon qui la rendait si heureuse. Cette fille transpirait l’amour de plus en plus, sa beauté et son charme n’en étaient que plus appréciables.
Sa vie bascula le jour où elle fit éruption dans son environnement. Elle venait de décrocher un contrat temporaire dans la boîte d’assurance. Elle n’était pas grande mais son corps était sculpté divinement. Une poitrine généreuse sans excès, une taille séduisante laissant apparaître une chute de reins finement modelée et une paire de jambes bien galbées. Paradoxalement ce n’est pas tant ce physique alerte qui le mit en émoi mais plutôt ce visage doux et souriant d’où émergeaient de beaux yeux d’un bleu perçant et d’où fusaient d’incomparables éclats de rires. Elle avait tout pour plaire.En plus d’être jolie, elle avait un charme fou. Elle le savait et visiblement, elle aimait la vie et savait y faire pour attirer les regards, masculins de préférence. Son arrivée dans la boîte ne passa pas inaperçue. Lui était tombé sous le charme de cette créature. Cette indescriptible attirance le troublait profondément. « Celle-là, elle doit être sagittaire », pensait-il lui qui était du premier décan de ce signe. Ce n’est que bien plus tard qu’il apprit qu’il ne s’était pas trompé.
Ce petit bout de femme bouillonnant avait littéralement transformé son quotidien. Il ne tenait plus en place. Toutes les occasions étaient bonnes pour descendre à l’accueil y réceptionner un courrier, y entendre un client mécontent. Toutes ces tâches qu’ils réfutaient depuis bien longtemps étaient devenues prétexte pour croiser son regard, attirer son attention. En attendant la venue de l’ascenseur, ses yeux pouvaient mieux mirer celle qu’il trouvait si énergique. Parfois, elle ne le voyait même pas. En d’autres occasions elle lui décrochait un large sourire qu’il emportait avec lui après avoir répondu sur le même ton. En grand maladroit qu’il était, il n’osait pas trop l’aborder. Quand bien même il l’aurait fait. Comment aurait-elle réagi? Il ne connaissait rien d’elle. Que cherchait-elle ? Une belle et longue histoire ou une passion secrète? Il était déchiré entre l’envie de la séduire et la crainte des conséquences que cela aurait pu avoir sur sa vie de famille qu’il ne tenait aucunement briser. Ces atermoiements prirent fin le jour où il eut confirmation des rumeurs circulant dans l’entreprise. « La petite nouvelle avait trouvé chaussure à son pied », disait-on. Elle passait son temps de midi avec un collègue de bureau qui finit par la préférer à sa femme. En cherchant une place de parking, il tomba par hasard sur ces deux amants. Leur position était sans équivoque et ils ne l’aperçurent même pas, trop occupés à goûter aux joies du plaisir.
De la fenêtre de son bureau, il les aperçut un peu plus tard revenant hilares de leur « heure de table ». Visiblement, elle rayonnait de l’amour qu’elle venait de recevoir de ce compagnon. Il demeura contemplatif devant ce tableau, partagé entre l’image de cette fille ravissante que lui désirait tant et le dédain pour ce collègue qu’il appréciait pourtant. Ce sentiment de jalousie s’estompa très vite en se disant que cette fille n’était pas faite pour lui. Au fil du temps, il devint même admiratif de ce garçon qui la rendait si heureuse. Cette fille transpirait l’amour de plus en plus, sa beauté et son charme n’en étaient que plus appréciables.
Mar 07 Sep 2004, 16:01 par
robinson sur La première fois
Ecrire sur amants
Chère Marquise, Les trois petits vieux et Mélanie, Nos routes se sont croisées, Silence, Aimons toujours ! Aimons encore !, La nuit en maints endroits avait cédé la place..., Mes amis, mes amants., Couronne de pureté, La délicatesse en amour., Mon unique!, La Valse..., Rêve ou réalité, A celle qui se reconnaîtra ..., Adieu mon renard, La première fois,Il y a 74 textes utilisant le mot amants. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
Dans les nuages
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- cœur
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La citation d'amour
Il n'y a qu'une sorte d'amour, mais il y en a mille différentes copies.
La Rochefoucauld.
La Rochefoucauld.
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