Un site d'écriture sur l'amour: séduction, tendresse, et façon de le dire, la délicatesse de l'expression mêlée à la violence des pulsions - Ecrire sur ailes - Page 7 sur 8
La fleur d'Ernest.
Quand je n’étais encore qu’une toute jeune abeille, je revais de fleurs aux parfums ennivrants, comme celles dont nous parlaient les anciens dans les couloirs méandreux de la ruche. Beaucoup racontaient de drôles d’histoires, mais celle que je preferais entre toutes, c’était celle du vieil Ernest.
Au cours de sa vie de ravitailleur, Ernest avait butiné un pistil si rare qu’il en était tombé raide dingue. Il avait rencontré sa fleur au détour d’un champs de coton, et avait su que celle-ci était celle qu’il cherchait depuis si longtemps. Il la butina, et la butina, et la butina encore, et ce des jours durant. Chaque matin, il partait guilleret voir sa fleur, et chaque soir, il rentrait avec la joie du fou au bord des antennes. Et il passait dans les rayons, donner ce qu’il avait gagné en joie à tout ceux qui en avait envie. De mémoire de reine, aucune fleur connue ne pouvait être butinée aussi longtemps, et pourtant, Ernest la butina tout le printemps. On dit que ce serait l’amour d’Ernest pour cette fleur qui aurait prolongé son existence.
Lorsq’un matin Ernest ne prit pas son envol, toute la ruche comprit que sa fleur n’était plus. Nous fûmes alors enormémént triste pour lui. Mais curieusement, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il meurre de chagrin, Ernest continua à s’occuper de ses travaux comme à l’accoutumée. Il se défit de ses ailes, et dut donc se faire nourir par les autres abeilles qui partaient chercher la nourriture de la ruche.
Un jour, que je demandais à Ernest si ses ailes étaient tombées de chagrin, il me répondit alors mysterieusement: "Tu sais petit, je n’ai pas fait tomber mes ailes parce que j’étais triste, je l’ai fait parce que j’ai connu une fleur qui me fera voler toute ma vie, avec ou sans ailes".
Depuis, je vais toujours de fleur en fleur butiner ce nectar dont j’ai tant besoin pour vivre, avec le secret espoir de trouver moi aussi, une fleur comme celle d’Ernest.
Au cours de sa vie de ravitailleur, Ernest avait butiné un pistil si rare qu’il en était tombé raide dingue. Il avait rencontré sa fleur au détour d’un champs de coton, et avait su que celle-ci était celle qu’il cherchait depuis si longtemps. Il la butina, et la butina, et la butina encore, et ce des jours durant. Chaque matin, il partait guilleret voir sa fleur, et chaque soir, il rentrait avec la joie du fou au bord des antennes. Et il passait dans les rayons, donner ce qu’il avait gagné en joie à tout ceux qui en avait envie. De mémoire de reine, aucune fleur connue ne pouvait être butinée aussi longtemps, et pourtant, Ernest la butina tout le printemps. On dit que ce serait l’amour d’Ernest pour cette fleur qui aurait prolongé son existence.
Lorsq’un matin Ernest ne prit pas son envol, toute la ruche comprit que sa fleur n’était plus. Nous fûmes alors enormémént triste pour lui. Mais curieusement, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il meurre de chagrin, Ernest continua à s’occuper de ses travaux comme à l’accoutumée. Il se défit de ses ailes, et dut donc se faire nourir par les autres abeilles qui partaient chercher la nourriture de la ruche.
Un jour, que je demandais à Ernest si ses ailes étaient tombées de chagrin, il me répondit alors mysterieusement: "Tu sais petit, je n’ai pas fait tomber mes ailes parce que j’étais triste, je l’ai fait parce que j’ai connu une fleur qui me fera voler toute ma vie, avec ou sans ailes".
Depuis, je vais toujours de fleur en fleur butiner ce nectar dont j’ai tant besoin pour vivre, avec le secret espoir de trouver moi aussi, une fleur comme celle d’Ernest.
Lun 11 Avril 2005, 19:19 par
PetitPrince sur L'amour en vrac
Pentes abruptes dans le canal étroit des mots
Pour me hisser à sa hauteur c’est comme s’il me fallait
penser à travers le chas d’une aiguille
et jouer à cache-cache avec le temps
son rire met une pincée de sel au moindre de ses mots
et du poivre dans les miens
par étapes le désir ajoute à sa nudité
un surcroît de souplesse
on dit parfois qu’en amour
tout vient des reins
païen au départ et finalement sacré
alors la courbure de ses reins met des ailes à ses seins
comme s’ils réagissaient en choeur
à l’effet aérien et conjugué
de leur poids dans l’air et de leur couleur blanche
plus vifs qu’au théâtre
les changements de décor
dès qu’elle cesse de parler pendant un court instant
l’expression de ses traits est suspendue
comme trois points de suspension qui vont
de la pointe du nez
à celle du menton
- comme si ses silences accéléraient
la vitesse de l’idée -
puis l’expression de ses lèvres glisse
jusqu’à l’envol de ses narines
et s’échappe au-dehors
comme un voilier fendant les flots
ou une caravelle tendue loin devant nous
avec ça et là piquées dans l’océan
les bouées des cils retroussées en panaches noirs
son charme est un chapelet de tendresses
brodées sur la trame de mes sens
venus incognito
et repartis de même
elle dresse une muraille entre le monde et moi
et le monde plie finalement
combat perdu d’avance
elle mange en causant
je mange en lisant
mais les femmes ont peut-être
plus que les hommes
l’art de faire deux choses à la fois
son pull rouge du jour glisse
en mille chapelets de cerises flambant sur son buste
et tisonne en moi un souffle de forge
suspendu à chaque geste de ses bras
la soie bleue des baisers donne à ces couleurs
des gestes liquides que tendent et détendent
à mesure
les mouvements fuyants de l’étoffe
sur la chair de la soie
nue elle est habillée car son corps
se donne à l’air qui l’enveloppe
le reste vient en post-scriptum lorsque sa langue
glisse très vite des molaires aux incisives
sur le clavier des dents
pour aller sans cesse des tons graves
aux aigus
et inversement
selon le degré d’émotion
cet émail vivant resté éclatant
qui perle et luit dans le désir
et ce soleil qui scintille dans la perle
où la lune s’expose en un brasier unique
son odeur est pour moi associée
à son arme secrète
- cette poignée de couleurs et d’ombres
qui se succèdent
comme des portes battantes
qu’on claque à volonté -
les odeurs de son corps sont tissées
dans l’étoffe douloureuse de sa peau
comme une série de fils inextricables
ses odeurs mises à nu elles aussi
et mêlées à son arme secrète :
jusqu’à l’empalement de mes nerfs
de la pointe des cheveux
aux dernières fibres de ma peau
comme si certaines caresses d’elle
me rendaient femme de mon propre corps d’homme
il n’y a que très peu d’habitudes en elle
elle chez qui chaque geste est neuf
et rend le langage
de certaines choses muettes
un peu plus clair
et constamment renouvelé
si près de moi j’ai trop appris d’elle
pour ne pas me perdre
élégamment
dans les lexiques
je sais désormais lire
dans l’odeur de ses cheveux
la nuit
et dormir avec elle
rend mes nuits moins pénibles.
penser à travers le chas d’une aiguille
et jouer à cache-cache avec le temps
son rire met une pincée de sel au moindre de ses mots
et du poivre dans les miens
par étapes le désir ajoute à sa nudité
un surcroît de souplesse
on dit parfois qu’en amour
tout vient des reins
païen au départ et finalement sacré
alors la courbure de ses reins met des ailes à ses seins
comme s’ils réagissaient en choeur
à l’effet aérien et conjugué
de leur poids dans l’air et de leur couleur blanche
plus vifs qu’au théâtre
les changements de décor
dès qu’elle cesse de parler pendant un court instant
l’expression de ses traits est suspendue
comme trois points de suspension qui vont
de la pointe du nez
à celle du menton
- comme si ses silences accéléraient
la vitesse de l’idée -
puis l’expression de ses lèvres glisse
jusqu’à l’envol de ses narines
et s’échappe au-dehors
comme un voilier fendant les flots
ou une caravelle tendue loin devant nous
avec ça et là piquées dans l’océan
les bouées des cils retroussées en panaches noirs
son charme est un chapelet de tendresses
brodées sur la trame de mes sens
venus incognito
et repartis de même
elle dresse une muraille entre le monde et moi
et le monde plie finalement
combat perdu d’avance
elle mange en causant
je mange en lisant
mais les femmes ont peut-être
plus que les hommes
l’art de faire deux choses à la fois
son pull rouge du jour glisse
en mille chapelets de cerises flambant sur son buste
et tisonne en moi un souffle de forge
suspendu à chaque geste de ses bras
la soie bleue des baisers donne à ces couleurs
des gestes liquides que tendent et détendent
à mesure
les mouvements fuyants de l’étoffe
sur la chair de la soie
nue elle est habillée car son corps
se donne à l’air qui l’enveloppe
le reste vient en post-scriptum lorsque sa langue
glisse très vite des molaires aux incisives
sur le clavier des dents
pour aller sans cesse des tons graves
aux aigus
et inversement
selon le degré d’émotion
cet émail vivant resté éclatant
qui perle et luit dans le désir
et ce soleil qui scintille dans la perle
où la lune s’expose en un brasier unique
son odeur est pour moi associée
à son arme secrète
- cette poignée de couleurs et d’ombres
qui se succèdent
comme des portes battantes
qu’on claque à volonté -
les odeurs de son corps sont tissées
dans l’étoffe douloureuse de sa peau
comme une série de fils inextricables
ses odeurs mises à nu elles aussi
et mêlées à son arme secrète :
jusqu’à l’empalement de mes nerfs
de la pointe des cheveux
aux dernières fibres de ma peau
comme si certaines caresses d’elle
me rendaient femme de mon propre corps d’homme
il n’y a que très peu d’habitudes en elle
elle chez qui chaque geste est neuf
et rend le langage
de certaines choses muettes
un peu plus clair
et constamment renouvelé
si près de moi j’ai trop appris d’elle
pour ne pas me perdre
élégamment
dans les lexiques
je sais désormais lire
dans l’odeur de ses cheveux
la nuit
et dormir avec elle
rend mes nuits moins pénibles.
Mar 08 Fév 2005, 19:59 par
avedekian sur La séduction
A celle qui se reconnaîtra ...
A force d’écrire notre fiction, je me suis retrouvé au milieu du Parc aux Mille Arbres. Il frémissait de ses millions de feuilles nouvelles, promesses de fleurs et de fruits. Tu es là, assise sur mon banc favori au milieu de cet espoir de beauté, de vie et de moments heureux. Tu es là, un peu mélancolique, tes jours heureux se sont fait attendre. Moi, je n’écris jamais sur un autre banc et c’est toi qui l’occupe.
Nous sommes en plein été, il fait chaud, tu as choisi une blouse et une jupe amples, une jupe légère, évasée, un t-shirt qui ne révèle pas trop que tes seins n’ont guère besoin d’être soutenus. Toute la journée, ton corps nu sous le tissu a savouré les caresses d’une brise légère.
Tu aimes les mains des hommes sur tes chairs sensibles et inflammables. Tu aimes leur rudesse, leur force, leurs étreintes. Cependant, tu rêves aussi d’une douceur inégalée, la douceur jamais oubliée des mains de ce pianiste qui a été le premier à te dénuder, à dessiner ton corps à même ta peau. Tu avais quinze ans, il t’a laissée intacte, t’a rhabillée et s’est enfui, taraudé par la peur que tu le dénonces. Comme tu t’es moquée de lui avec tes premiers amants! Depuis plusieurs années, tu le regrettes.
Le Parc aux Mille Arbres est le plus beau parc de la ville, son fleuron. Tu t’y sens redevenir pleinement toi-même. Tu avais seize ans la première fois que tu as réellement pris conscience de l’attrait que tu exerces sur les hommes quand tu déploies les ailes de ta beauté.
Aujourd’hui, ce sont les ailes de la nuit qui nous envelopperont. Quelques minutes avant l’heure de la fermeture, je t’entraîne dans un recoin qui était ma planque secrète quand je n’étais qu’un enfant qui aimait se dissimuler.
Mes mains se glissent sous tes vêtements, ta peau est si douce ... Tu te serres contre moi, je t’enlace par derrière, mes bras sur ton ventre nu. Je mange ton cou à grande bouche, ma langue redessine ton menton et tes lèvres, plus longuement. Tu te laisses aller sur moi, tête en arrière, yeux fermés ... Tu savoures ce moment de calme avant la tornade qui nous emportera bientôt.
Débarrassée de tes frusques, la chaleur de tes fesses nues m’embrase jusqu’au ventre. Ce parc s’appellera-t-il un jour le Parc aux Mille orgasmes?
Nous sommes en plein été, il fait chaud, tu as choisi une blouse et une jupe amples, une jupe légère, évasée, un t-shirt qui ne révèle pas trop que tes seins n’ont guère besoin d’être soutenus. Toute la journée, ton corps nu sous le tissu a savouré les caresses d’une brise légère.
Tu aimes les mains des hommes sur tes chairs sensibles et inflammables. Tu aimes leur rudesse, leur force, leurs étreintes. Cependant, tu rêves aussi d’une douceur inégalée, la douceur jamais oubliée des mains de ce pianiste qui a été le premier à te dénuder, à dessiner ton corps à même ta peau. Tu avais quinze ans, il t’a laissée intacte, t’a rhabillée et s’est enfui, taraudé par la peur que tu le dénonces. Comme tu t’es moquée de lui avec tes premiers amants! Depuis plusieurs années, tu le regrettes.
Le Parc aux Mille Arbres est le plus beau parc de la ville, son fleuron. Tu t’y sens redevenir pleinement toi-même. Tu avais seize ans la première fois que tu as réellement pris conscience de l’attrait que tu exerces sur les hommes quand tu déploies les ailes de ta beauté.
Aujourd’hui, ce sont les ailes de la nuit qui nous envelopperont. Quelques minutes avant l’heure de la fermeture, je t’entraîne dans un recoin qui était ma planque secrète quand je n’étais qu’un enfant qui aimait se dissimuler.
Mes mains se glissent sous tes vêtements, ta peau est si douce ... Tu te serres contre moi, je t’enlace par derrière, mes bras sur ton ventre nu. Je mange ton cou à grande bouche, ma langue redessine ton menton et tes lèvres, plus longuement. Tu te laisses aller sur moi, tête en arrière, yeux fermés ... Tu savoures ce moment de calme avant la tornade qui nous emportera bientôt.
Débarrassée de tes frusques, la chaleur de tes fesses nues m’embrase jusqu’au ventre. Ce parc s’appellera-t-il un jour le Parc aux Mille orgasmes?
Mer 26 Jan 2005, 12:55 par
Franck d'Yseult sur Les liaisons sulfureuses
Appel d'eau...
Je ne connais pas le nom,
De cet homme qui me cache ses colères…
Je vie au jour le jour,
De peur de perdre mon temps…
Parfois, je rêve d’amour
Avant d’avoir le cœur sourd…
Toi qui me comprends
Et qui suit mes lignes…
Regarde un peu en l’air
Mes ailes sacrifiées…
Je ne connais pas le nom…
De cet homme qui me cache ses joies…
Je survis à toute allure,
Avant que ma vie ne se trouble…
Souvent, je pense de haine
Par ce passé, bien, trop lourd…
Toi qui m’apprends
En chantant sous les nuages…
Creuse un peu sous terre
Chercher ma carcasse…
Je n’aurais pas un geste, pour le Père cet Enfer… Pas plus de geste pour la Mère cette Terre…
Je ne vous regarderais plus, batifolez, aimez…
Vous tendre Prince, qui de vos mots habitent mes sueurs…
Je ne connais point le nom,
De cet homme qui me cherche…
Je n’en connais, point, non,
Le sourire de ses caresses…
Vous mon amant…
Qui en perles, transforme mes larmes…
Vous Châtiment…
Qui de sel, rompt mon âme…
Si vous osiez, passez par-là pour m’Aimer…
Peut être, n’aurais-je attendu…
Parfois, l’on se jette…
De cet homme qui me cache ses colères…
Je vie au jour le jour,
De peur de perdre mon temps…
Parfois, je rêve d’amour
Avant d’avoir le cœur sourd…
Toi qui me comprends
Et qui suit mes lignes…
Regarde un peu en l’air
Mes ailes sacrifiées…
Je ne connais pas le nom…
De cet homme qui me cache ses joies…
Je survis à toute allure,
Avant que ma vie ne se trouble…
Souvent, je pense de haine
Par ce passé, bien, trop lourd…
Toi qui m’apprends
En chantant sous les nuages…
Creuse un peu sous terre
Chercher ma carcasse…
Je n’aurais pas un geste, pour le Père cet Enfer… Pas plus de geste pour la Mère cette Terre…
Je ne vous regarderais plus, batifolez, aimez…
Vous tendre Prince, qui de vos mots habitent mes sueurs…
Je ne connais point le nom,
De cet homme qui me cherche…
Je n’en connais, point, non,
Le sourire de ses caresses…
Vous mon amant…
Qui en perles, transforme mes larmes…
Vous Châtiment…
Qui de sel, rompt mon âme…
Si vous osiez, passez par-là pour m’Aimer…
Peut être, n’aurais-je attendu…
Parfois, l’on se jette…
Ven 15 Oct 2004, 22:35 par
Rose sur L'amour en vrac
Messagers
L’une face à l’autre, coincées dans cette cabine
Séparée pas ce bout de verre, cet écran, cette vitrine
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
Chacun de leur côté prisonniés, éloignés.
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, éloignés.
Dame Coccinelle peu farouche
Couvrait la vitrine, de sa bouche
Sieur Coccinelle sous le charme
Du bout des pattes, dessinait la dame.
La belle dame derrière son clavier
Envoyait par écran ses baisers
Son bel amant en pleine nuit
Frôlait les contours de son envie.
"Viens ici petite coccinelle que je te délivre de ta prison de verre,
Viens ici porter mon message, sois mon trouvère
Va lui dire combien je l’aime, va lui porter mes baisers
Frôle sa joue pour moi qui resterai enfermé de ce côté"
Dame et sieur Coccinelle ont déployé leurs ailes
Se sont envolés tout là-haut dans le ciel
Pour se poser beaucoup plus loin dans un autre pôle
Sur sa peau en manque, sur son épaule.
" Nous sommes ses trouvères, ses messagers
Nous venons te donner ses soupirs, ses baisers
Te dire ses je t’aime, ses j’ai envie
Sécher tes joues, dissiper ton ennui"
L’un à côté de l’autre, dans son ciel
Réunis pour vivre tant de merveilles
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
S’envolent pour le soleil, à jamais
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, à jamais...
Séparée pas ce bout de verre, cet écran, cette vitrine
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
Chacun de leur côté prisonniés, éloignés.
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, éloignés.
Dame Coccinelle peu farouche
Couvrait la vitrine, de sa bouche
Sieur Coccinelle sous le charme
Du bout des pattes, dessinait la dame.
La belle dame derrière son clavier
Envoyait par écran ses baisers
Son bel amant en pleine nuit
Frôlait les contours de son envie.
"Viens ici petite coccinelle que je te délivre de ta prison de verre,
Viens ici porter mon message, sois mon trouvère
Va lui dire combien je l’aime, va lui porter mes baisers
Frôle sa joue pour moi qui resterai enfermé de ce côté"
Dame et sieur Coccinelle ont déployé leurs ailes
Se sont envolés tout là-haut dans le ciel
Pour se poser beaucoup plus loin dans un autre pôle
Sur sa peau en manque, sur son épaule.
" Nous sommes ses trouvères, ses messagers
Nous venons te donner ses soupirs, ses baisers
Te dire ses je t’aime, ses j’ai envie
Sécher tes joues, dissiper ton ennui"
L’un à côté de l’autre, dans son ciel
Réunis pour vivre tant de merveilles
Deux bêtes à bon dieu, deux amants pointillés
S’envolent pour le soleil, à jamais
L’un face à l’autre, coincés dans ce carcan
Séparés par ce bout de verre, cet écran
Deux enfants de dieu, deux amants frustrés
Chacun de leur côté, à jamais...
Sam 24 Juil 2004, 15:11 par
la marquise de sade sur Amour internet
Mois contre moi
Jamais je n’aurais pensé en arriver là
Aimer quelqu’un de qui j’éloigne mes pas.
Nier les évidences et fuir les apparences
Voilà pourquoi ma vie frôle l’indécence
Il faudra bien que ces sentiments je consume
Et que mes faiblesses intérieures j’assume
Rancune, aigreur et jalousie font mon amertume
Fut-il dur à supporter, le temps passe
Et toujours ces sentiments qui me dépassent
Vrai pourtant qu’il faut qu’ils trépassent
Remède ou poison rien ne semble efficace
Ignorer les appels de mon cœur de glace
Et toutes ces lignes de ma vie que j’efface
Retour retard des souffrances en pleine face
Moi qui voulait tout maîtriser par le raisonnement
Avachi là, perdu dans l’avalanche des sentiments
Résigné face à l’amour et son acharnement
Sourire à la vie serait tellement plus évident
Vide mes poches de regrets d’hiver et cours avec moi vers demain
Arrive une nouvelle saison, aimer d’une autre façon ?
Vincent saura-t-il enfin faire éclore sa raison
Refroidie par les frimas d’un hiver sans passion ?
Il veut retrouver l’émoi de chairs en fusion
Laissons le combattre ses éternelles obsessions.
Mai est là, mes sentiments je n’ai pu étouffé
Ainsi va ma vie , de désir en manque
Immense…à ne plus voir le fond de ma raison
J’attends toujours le déclic qui me ferait avancer
Un sourire te suffirait pour me désarmer
Il est loin le temps où je faisais le désintéressé
Nuit la plus courte à rêver ta chaleur mouillée
Prends ma bouche d’un baiser de printemps et chasse les démons qui envahissent mon esprit
Je veux du soleil au cœur et à l’âme
Un petit rayon pour rallumer la flamme
Illusion de chaleur dans une vie sans cœur
Laissons les étoiles rapprocher leurs lueurs
La morale pourra dire que c’est une erreur
Et alors ? l’amour n’accepte pas de blâmes
Toute envie n’a de maître que celui qui réclame
A quand les coups d’amour, brûleurs de peau
Ou devrais-je me contenter de me glacer les os ?
Utopie, quand j’aime, est le premier de mes mots
Tout bonheur je m’interdis, trop beau, trop chaud
Soirée de fin d’été à réviser mes pensées
Et si demain tout ça venait à s’arrêter ?
Peut-il d’ailleurs en être autrement
Tout ici n’est à la vie qu’un pansement
Et quand ce petit monde viendra à s’écrouler
Mes jours ne trouveront plus le refuge secret
Bien sur comme d’autres fois, je survivrai
Restera la saveur douce-amère d’un baiser percé
Et les moments partagés figés dans l’éternité
Hors de moi, hors de l’amour, hors saison, le temps ne me sera pas rendu
Oublier les nuages et le ciel au regard malsain
Continuer à écrire ensemble une histoire sans fin
Tels devraient les idéaux des combattants du destin
Observer les émotions sans imaginer leur déclin.
Bien mal m’a pris d’avoir attrapé le béguin,
Refoulé mes angoisses et joué au maître libertin,
En sachant que mes sentiments resteraient souverains.
Nos liens se renforcent dans ce diffus virtuel
Osmose, agrafe sentimentale et désir charnel
Virevoltent dans nos têtes les rires et les mots
Ensemble nous partageons tout, de bas en hauts
Malaise quand nos fiels amènent les sanglots
Bien être et tendresse, échanges les plus beaux
Réfugiés derrière l’écran, nous vivons le passionnel
Enroulé autour de mon être, ton charme est réel
Déjà la fin de l’année et toujours rien de changé
Exorcisme et magie noire n’ont pas fonctionné
Contre des ressentis en moi ancrés et cimentés
Espérer pour libération l’asphyxie de l’âme damné
Mois contre moi, mes rêves dont je ne suis plus sur
Braver les frustrations, vivre dans l’intense et le pur
Rentrer dans la carapace dans les moments plus durs
Et entendre ton rire qui lézarde les murs…
Les rêves sont comme les anges. Ils ont besoin d’ailes pour s’envoler. J’ai besoin d’elle pour m’enivrer.
Aimer quelqu’un de qui j’éloigne mes pas.
Nier les évidences et fuir les apparences
Voilà pourquoi ma vie frôle l’indécence
Il faudra bien que ces sentiments je consume
Et que mes faiblesses intérieures j’assume
Rancune, aigreur et jalousie font mon amertume
Fut-il dur à supporter, le temps passe
Et toujours ces sentiments qui me dépassent
Vrai pourtant qu’il faut qu’ils trépassent
Remède ou poison rien ne semble efficace
Ignorer les appels de mon cœur de glace
Et toutes ces lignes de ma vie que j’efface
Retour retard des souffrances en pleine face
Moi qui voulait tout maîtriser par le raisonnement
Avachi là, perdu dans l’avalanche des sentiments
Résigné face à l’amour et son acharnement
Sourire à la vie serait tellement plus évident
Vide mes poches de regrets d’hiver et cours avec moi vers demain
Arrive une nouvelle saison, aimer d’une autre façon ?
Vincent saura-t-il enfin faire éclore sa raison
Refroidie par les frimas d’un hiver sans passion ?
Il veut retrouver l’émoi de chairs en fusion
Laissons le combattre ses éternelles obsessions.
Mai est là, mes sentiments je n’ai pu étouffé
Ainsi va ma vie , de désir en manque
Immense…à ne plus voir le fond de ma raison
J’attends toujours le déclic qui me ferait avancer
Un sourire te suffirait pour me désarmer
Il est loin le temps où je faisais le désintéressé
Nuit la plus courte à rêver ta chaleur mouillée
Prends ma bouche d’un baiser de printemps et chasse les démons qui envahissent mon esprit
Je veux du soleil au cœur et à l’âme
Un petit rayon pour rallumer la flamme
Illusion de chaleur dans une vie sans cœur
Laissons les étoiles rapprocher leurs lueurs
La morale pourra dire que c’est une erreur
Et alors ? l’amour n’accepte pas de blâmes
Toute envie n’a de maître que celui qui réclame
A quand les coups d’amour, brûleurs de peau
Ou devrais-je me contenter de me glacer les os ?
Utopie, quand j’aime, est le premier de mes mots
Tout bonheur je m’interdis, trop beau, trop chaud
Soirée de fin d’été à réviser mes pensées
Et si demain tout ça venait à s’arrêter ?
Peut-il d’ailleurs en être autrement
Tout ici n’est à la vie qu’un pansement
Et quand ce petit monde viendra à s’écrouler
Mes jours ne trouveront plus le refuge secret
Bien sur comme d’autres fois, je survivrai
Restera la saveur douce-amère d’un baiser percé
Et les moments partagés figés dans l’éternité
Hors de moi, hors de l’amour, hors saison, le temps ne me sera pas rendu
Oublier les nuages et le ciel au regard malsain
Continuer à écrire ensemble une histoire sans fin
Tels devraient les idéaux des combattants du destin
Observer les émotions sans imaginer leur déclin.
Bien mal m’a pris d’avoir attrapé le béguin,
Refoulé mes angoisses et joué au maître libertin,
En sachant que mes sentiments resteraient souverains.
Nos liens se renforcent dans ce diffus virtuel
Osmose, agrafe sentimentale et désir charnel
Virevoltent dans nos têtes les rires et les mots
Ensemble nous partageons tout, de bas en hauts
Malaise quand nos fiels amènent les sanglots
Bien être et tendresse, échanges les plus beaux
Réfugiés derrière l’écran, nous vivons le passionnel
Enroulé autour de mon être, ton charme est réel
Déjà la fin de l’année et toujours rien de changé
Exorcisme et magie noire n’ont pas fonctionné
Contre des ressentis en moi ancrés et cimentés
Espérer pour libération l’asphyxie de l’âme damné
Mois contre moi, mes rêves dont je ne suis plus sur
Braver les frustrations, vivre dans l’intense et le pur
Rentrer dans la carapace dans les moments plus durs
Et entendre ton rire qui lézarde les murs…
Les rêves sont comme les anges. Ils ont besoin d’ailes pour s’envoler. J’ai besoin d’elle pour m’enivrer.
Mer 14 Juil 2004, 17:42 par
la_tulipe_noire sur Amour internet
la cage d'oiseau
(Une petite nouvelle triste pour faire du bien à quelqu’un...)
la cage d’oiseau
Elle avait encore ses cinq ans… l’innocence dans ses souliers blancs… courait les papillons et les fleurs du jardin de sa grand-mère. Une fillette aux tâches de douceur, cachait ses ailes blanches sous une petite robe à fleurs.
Plus grande que toute sa vie… un ours s’est approché et dans la grange derrière des cordées de bois, empilées pour finir de mourir… elle a regardé plumé son enfance. Ce jour là, elle est allé au poulailler et a cassé son premier œuf.
La robe fleurie toute petite, a eu six ans, puis sept ans… et avoir huit ans c’est bien assez grand… Sa poupée sombre sous ses bras… elle prit le chemin qui la fit triste dans un grand train qui siffla longtemps son chagrin… et ses yeux pleurèrent sa robe et ses fleurs qu’on porta au couvent.
Pour tout son coeur engourdi, un œuf volé au frigo de la cuisinière se brisa.
Puis elle pleura des années et des années le temps qui n’aimait pas l’instant.
Trois, …puis rarement quatre fois l’an, une dame venait moucher ses larmes et ses tourments de deux à quatre, au parloir des enfants…
L’été la fillette séjournait dans une maison chaque fois étrangère et sa robe à fleurs se faisait cueillir les quelques bourgeons d’innocence qui restaient accrochés à sa robe en peur. Elle a finit par casser au cours des ans, assez d’œufs pour ne pas vouloir apprendre à recenser.
Et, la robe en peur a grandit et grandit sur le corps de la petite à devenir bien plus grande que sa robe. Elle a eu dix-huit ans et son premier amant et aussi son premier grand chagrin d’homme et un œuf avorté pour ce jardinier pas vraiment prétendant.
Le temps a passé et elle s’est mariée… sans grandes fleurs…. Triste destin de croire que l’amour est un bouquet. Un œuf mort né plus tard, l’élan s’est envolé courir les champs de d’autres robes en fleurs et la dernière fanée est venu sur la robe en pleurs.
Puis bien plus longtemps que plus tard, ayant brisé tous ses œufs, elle a aussi saccagé ses peines.
Un jour elle a fait un grand trou et les a enterré. Le temps lui ayant appris a supprimé tant d’œufs… elle a planté des fleurs… s’est construit un poulailler et a vu un matin visité par les papillons ses premiers œufs éclorent. Étrange vision que ces naissances de petites plumes qui montent sur ses souliers blancs et qu’elle baptise depuis du même nom : Liberté!
mORSaRT
la cage d’oiseau
Elle avait encore ses cinq ans… l’innocence dans ses souliers blancs… courait les papillons et les fleurs du jardin de sa grand-mère. Une fillette aux tâches de douceur, cachait ses ailes blanches sous une petite robe à fleurs.
Plus grande que toute sa vie… un ours s’est approché et dans la grange derrière des cordées de bois, empilées pour finir de mourir… elle a regardé plumé son enfance. Ce jour là, elle est allé au poulailler et a cassé son premier œuf.
La robe fleurie toute petite, a eu six ans, puis sept ans… et avoir huit ans c’est bien assez grand… Sa poupée sombre sous ses bras… elle prit le chemin qui la fit triste dans un grand train qui siffla longtemps son chagrin… et ses yeux pleurèrent sa robe et ses fleurs qu’on porta au couvent.
Pour tout son coeur engourdi, un œuf volé au frigo de la cuisinière se brisa.
Puis elle pleura des années et des années le temps qui n’aimait pas l’instant.
Trois, …puis rarement quatre fois l’an, une dame venait moucher ses larmes et ses tourments de deux à quatre, au parloir des enfants…
L’été la fillette séjournait dans une maison chaque fois étrangère et sa robe à fleurs se faisait cueillir les quelques bourgeons d’innocence qui restaient accrochés à sa robe en peur. Elle a finit par casser au cours des ans, assez d’œufs pour ne pas vouloir apprendre à recenser.
Et, la robe en peur a grandit et grandit sur le corps de la petite à devenir bien plus grande que sa robe. Elle a eu dix-huit ans et son premier amant et aussi son premier grand chagrin d’homme et un œuf avorté pour ce jardinier pas vraiment prétendant.
Le temps a passé et elle s’est mariée… sans grandes fleurs…. Triste destin de croire que l’amour est un bouquet. Un œuf mort né plus tard, l’élan s’est envolé courir les champs de d’autres robes en fleurs et la dernière fanée est venu sur la robe en pleurs.
Puis bien plus longtemps que plus tard, ayant brisé tous ses œufs, elle a aussi saccagé ses peines.
Un jour elle a fait un grand trou et les a enterré. Le temps lui ayant appris a supprimé tant d’œufs… elle a planté des fleurs… s’est construit un poulailler et a vu un matin visité par les papillons ses premiers œufs éclorent. Étrange vision que ces naissances de petites plumes qui montent sur ses souliers blancs et qu’elle baptise depuis du même nom : Liberté!
mORSaRT
Ven 28 Mai 2004, 02:14 par
mOTSaRT sur Un monde parfait
L'éclosion du jour
- Et ben là ! Et ben là ! en souvenir de copains voilà,
L’éclosion du jour
Durant la nuit, la neige a posé son destin, s’est maternée… un autre miracle.
Jusqu’au petit matin, elle n’avait pas dormi.
C’était souvent l’excitation suscitée par les lumières de la nuit plutôt que l’insomnie qui la tenait en éveil.
Paisiblement, le paysage prend l’air d’un tableau qui patientait tout autour d’elle.
La mer s’est figée de gros morceaux de froidure.
Plus loin encore, à peine poudrées de clarté, des îles naissent informes.
Les glaces gênées s’affectionnent dans l’ombre, paresseuses, flottantes comme immobiles.
La lumière enlunée se fait obstinément plus dense.
Le petit jour engourdi ne se sentait pas réveillé.
Du rivage, une femme fixait encore une fois un panneau de poésie.
Comme un trou percé dans un drap... l’étoile d’un solitaire n’est plus qu’un petit point argenté... Le jour vierge s’est engagé... enfin... presque clair.
Des courants de fleuves fripés, des rivières sinueuses… coulent dessus le sol marin.
Des cortèges d’anges caressent de leurs ailes, la surface.
Quelques exilés tombent dans la mer... puis d’autres... puis d’autres...
Des familles d’oiseaux se sont casées dans des écueils d’eau. Plusieurs s’ébrouent.
Une Artiste familière à la Vie revigore la giclée de ses aquarelles…
Un mauve cède longuement sa place à l’orange puis lentement à petit, les ombres incertaines disparaissent. Les météorites en tenue de froid, bougent à peine sur l’océan de tous les hasards.
La lune d’un soir restée accrochée, se fait consommer elle aussi.
L’au loin reculé se refait subtil, s’esquissant d’un inventif trait rose.
Désordonnées, des couleurs bleues s’amènent avec trop de paresse.
La mer envieuse se couvrit et la couleur se greffa… jusqu’aux nuages affaiblis.
Un azur abouti, s’étalant presque partout. La mer devint miroir. Le ciel regarda.
Assortis, mer et ciel s’accouplaient. D’éphémères nuages roses s’échangèrent.
Le rose s’abandonna définitivement, se retira presqu’en secret , presque trop discret, disparut dans le bleu friand qui l’absorba.
Sur le sol insulaire du continent, la neige bleuit elle aussi, semée ici et là de bouquets épuisés.
D’autres couloirs de volatiles s’annoncèrent. Des traits de brouillons prune apparurent.
Pars là, nagent des bancs de petites vagues. Le ciel reçoit tant d’élan de pinceaux, chamoisé dans tous les sens… La mer colorée s’écoule molle, se traîne de satisfaction jusqu’au rivage!
C’est beau!
Que c’est beau! Que c’est beau! Plus paradisiaque qu’une invention!
Les glaces avancent dans la scène. C’est si vivant! Tout bouge!
Elle observe…
Au loin, l’horizon est argenté des cités de glaces…
Le voilà!
Comme un beau tournesol enduit de lumière, blanc de gêne; à nouveau il s’éclipse…
puis il est là. Des nuages le retiennent… c’est un enfantement difficile…
Des nuées de vapeur rougirent…à peine.
La piste de lumière empourprée… pâlit laissant quelques restes. Tout est calme, en attente.
Pour se sauver de l’instant, une allée rouge apparut dans la mer. Sur l’horizon, un rayon d’argent se déroula comme un ruban brûlant, devient plus intense, rougit se tendit comme une ficelle rondement.
Captif, le tournesol négocia, pressé entre deux nuages qui ne le lâchaient pas.
Il s’éleva, se dégagea et disparût lentement sous un carré de brume.
De son passage amorcé, sitôt des nuages camarades s’amenèrent comme des sédiments, envahissant le ciel.
Dans ses draps de nuages…
…traînard, un soleil défait, pâlit, décida enfin de prendre congé pour la journée !
et du rivage,
…. une sage-femme fixait encore une fois un petit pan de poésie.
mOTSaRT
L’éclosion du jour
Durant la nuit, la neige a posé son destin, s’est maternée… un autre miracle.
Jusqu’au petit matin, elle n’avait pas dormi.
C’était souvent l’excitation suscitée par les lumières de la nuit plutôt que l’insomnie qui la tenait en éveil.
Paisiblement, le paysage prend l’air d’un tableau qui patientait tout autour d’elle.
La mer s’est figée de gros morceaux de froidure.
Plus loin encore, à peine poudrées de clarté, des îles naissent informes.
Les glaces gênées s’affectionnent dans l’ombre, paresseuses, flottantes comme immobiles.
La lumière enlunée se fait obstinément plus dense.
Le petit jour engourdi ne se sentait pas réveillé.
Du rivage, une femme fixait encore une fois un panneau de poésie.
Comme un trou percé dans un drap... l’étoile d’un solitaire n’est plus qu’un petit point argenté... Le jour vierge s’est engagé... enfin... presque clair.
Des courants de fleuves fripés, des rivières sinueuses… coulent dessus le sol marin.
Des cortèges d’anges caressent de leurs ailes, la surface.
Quelques exilés tombent dans la mer... puis d’autres... puis d’autres...
Des familles d’oiseaux se sont casées dans des écueils d’eau. Plusieurs s’ébrouent.
Une Artiste familière à la Vie revigore la giclée de ses aquarelles…
Un mauve cède longuement sa place à l’orange puis lentement à petit, les ombres incertaines disparaissent. Les météorites en tenue de froid, bougent à peine sur l’océan de tous les hasards.
La lune d’un soir restée accrochée, se fait consommer elle aussi.
L’au loin reculé se refait subtil, s’esquissant d’un inventif trait rose.
Désordonnées, des couleurs bleues s’amènent avec trop de paresse.
La mer envieuse se couvrit et la couleur se greffa… jusqu’aux nuages affaiblis.
Un azur abouti, s’étalant presque partout. La mer devint miroir. Le ciel regarda.
Assortis, mer et ciel s’accouplaient. D’éphémères nuages roses s’échangèrent.
Le rose s’abandonna définitivement, se retira presqu’en secret , presque trop discret, disparut dans le bleu friand qui l’absorba.
Sur le sol insulaire du continent, la neige bleuit elle aussi, semée ici et là de bouquets épuisés.
D’autres couloirs de volatiles s’annoncèrent. Des traits de brouillons prune apparurent.
Pars là, nagent des bancs de petites vagues. Le ciel reçoit tant d’élan de pinceaux, chamoisé dans tous les sens… La mer colorée s’écoule molle, se traîne de satisfaction jusqu’au rivage!
C’est beau!
Que c’est beau! Que c’est beau! Plus paradisiaque qu’une invention!
Les glaces avancent dans la scène. C’est si vivant! Tout bouge!
Elle observe…
Au loin, l’horizon est argenté des cités de glaces…
Le voilà!
Comme un beau tournesol enduit de lumière, blanc de gêne; à nouveau il s’éclipse…
puis il est là. Des nuages le retiennent… c’est un enfantement difficile…
Des nuées de vapeur rougirent…à peine.
La piste de lumière empourprée… pâlit laissant quelques restes. Tout est calme, en attente.
Pour se sauver de l’instant, une allée rouge apparut dans la mer. Sur l’horizon, un rayon d’argent se déroula comme un ruban brûlant, devient plus intense, rougit se tendit comme une ficelle rondement.
Captif, le tournesol négocia, pressé entre deux nuages qui ne le lâchaient pas.
Il s’éleva, se dégagea et disparût lentement sous un carré de brume.
De son passage amorcé, sitôt des nuages camarades s’amenèrent comme des sédiments, envahissant le ciel.
Dans ses draps de nuages…
…traînard, un soleil défait, pâlit, décida enfin de prendre congé pour la journée !
et du rivage,
…. une sage-femme fixait encore une fois un petit pan de poésie.
mOTSaRT
Ven 28 Mai 2004, 01:56 par
mOTSaRT sur L'amour en vrac
Voyage au pays des elfes
C’était une aube magnifique, qui n’avait rien à envier au plus beau des couchers de soleil. Le ciel s’illuminait de toutes les teintes de violet jusqu’au rose, une aube laissant deviner une belle journée ensoleillée.
Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.
Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.
Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.
Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.
Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.
Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.
Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.
Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?
Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.
Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.
Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.
Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.
Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.
Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.
Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.
Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;
Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:
- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".
Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.
Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.
Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.
Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Lilou, princesse du pays des papillons, voletait de-ci de-là au dessus des fleurs d’un magnifique jardin dont les senteurs se réveillaient tout doucement sous la chaleur naissante du soleil... elle était belle ce matin, très en forme et chantonnait tout en passant d’une fleur à l’autre; se désaltérant sur les pétales veloutées d’une belle rose pourpre.
Elle choisit un beau lys blanc au parfum envoûtant pour faire sa toilette. Au même moment, Yanis roi des Elfes cherchait quelque nourriture pour son petit déjeuner. Il entend la voix cristalline de la divine princesse et cherche à voir d’où vient cette douce musique, il la voit, touché par tant de grâce, il se pose sur le pommier en fleur qui surplombe la belle.
Il est ému par la beauté de la femme papillon, c’est une jolie jeune femme au corps de jolies proportions, de longs cheveux noirs encadrent un visage à l’ovale parfait, de grands yeux violets illuminent son regard bordé de longs cils; une bouche pulpeuse, finement ourlée du plus beau rose, un joli nez un peu retroussé et fin.
Elle est nue comme toutes les femmes de sa race, nue, sauf une ceinture de fleurs joliment tressée qui descend, pudiquement, sur son pubis. Elle se lave, ignorant que quelqu’un la regarde, d’une pétale de fleur, elle se savonne le corps, elle s’attarde sur ses beaux seins généreux qui dardent leur pointes sous la caresse. Elle descend et c’est au tour de ses longues jambes...interminables au galbe parfait...elle déploie ses grandes ailes finement ciselées...quel chatoiement de couleurs...du bleu foncé au mauve, de petites touches de rose aussi et le tout pailleté d’argent...elle les fait battre tout doucement pour les sécher.
Yanis ne bouge plus, il respire à peine, la belle l’émerveille. Son corps commence à vibrer à la vue de tant de sensualité. Le battement des ailes lui envoie une bouffée de son doux parfum. Oh, comme il la désire! Il faut qu’il l’approche, mais comment faire? Il ne veut pas qu’elle puise deviner qu’il l’a épiée en un moment si intime.
Il prend son envol et va se poser un peu plus loin, priant pour qu’elle passe devant lui. La belle n’est pas sotte, elle l’a vue du coin de l’œil se poser sur l’arbre elle l’a trouvé si beau que troublée elle s’est laissée regarder.
Elle se tourne, se cache derrière le feuillage luxuriant des ancolies et l’observe à son tour, il s’affaire dans la cueillette de baies appétissantes, hum, elle a faim elle aussi. Aussi blond qu’elle est brune, il porte les cheveux longs sur la nuque et frisés, il a de magnifiques yeux bleus. Son corps n’a rien à envier aux sportifs de la Grèce antique. Ses muscles roulent sous l’effort et il arbore de beaux abdominaux bien dessinés. Il porte juste un pagne fait de feuilles fraîches, ses cuisses laissent voir sa puissance de male. Ses ailes repliées laissent deviner leur beauté, elles sont colorées de multiples dégradés de bleus et pailletées de jaune et d’or.
Elle le regarde surprise de ces sensations inconnues qui montent en elle. Quelle est cette chaleur au fond de son bas ventre qui irradie en elle un plaisir naissant. Elle s’avance effrontée, que faire, que dire? Elle ne veut pas le perdre! Il s’immobilise, il lui tourne le dos mais sent sa présence, il ferme les yeux, les sens en éveil, il la respire, perçoit son odeur de Lys. Il se retourne tout doucement, et si elle disparaissait, si elle n’était que mirage?
Ils sont face à face, plus de bruit, plus de pépiement d’oiseaux comme si la nature retenait son souffle, étonnée par tant de beauté réunie...Il lui sourit s’attendant à tout moment qu’elle s’évanouisse , simple illusion. Elle lui répond et il sait alors qu’elle est bien réelle. Le soleil complice les illumine de sa chaude lumière. Il se penche, ramassant une fleur, orchidée assortie à ses yeux et s’approche tout doucement la lui accrocher dans les cheveux...ils n’échangent aucun mots, ils sont superflus. L’air vibre d’amour et de désir autour d’eux.
Elle lui tend la main et il la prend, l’attirant vers un lit de mousse, moelleux tapis où ils s’installent. Ils piochent chacun à leur tour dans la provision de baies sucrées se donnant la becquée tour à tour. Il glisse les doigts dans sa bouche, elle lèche les délicatement le regardant droit dans les yeux. Elle en fait de même; il attrapé sa main et l’embrasse au creux de la paume, du poignet, de l’avant bras, du coude, sur l’épaule, au creux du cou. Il lui susurre des mots d’amour au creux de l’oreille, doux langage qui la trouble au plus profond de son être.
Elle ferme les yeux, s’allonge et s’abandonne à ses caresses. Il n’est que force et se fait douceur, la caressant partout de ses larges mains; elle se cambre sous le plaisir qui l’envahie. Ses mains partent du cou et descendent en coupe sur les seins tendus, il agace les deux pointes de ses pouces et index, les faisant rouler. Elle gémie et ça l’excite, son sexe vient se dresser d’un cran de plus...ohhh, ces seins ! il les palpe, les savoure, prenant les pointes dans sa bouche tour à tour, elle est si cambrée qu’il passe un main sous ses reins pour les caresser.
Il touche la naissance de ses fesses, sa peau est une merveille de douceur. Ses mains sont comme aimantées, il ne pourra plus la lâcher. Il descend encore plus bas sans cesser de l’embrasser, déposant des coups de langue de-ce de-là, glissant le bout de sa langue dans le nombril. Il est sur ses cuisses prenant bien soin d’en éviter le centre, préférant la faire languir un peu. Elle écarte les jambes lui signifiant qu’il est temps de butiner son bouton d’amour. Soit, il s’y dirige avec une lenteur calculée, il y est; mon dieu, elle est si mouillée, quel divin nectar, la reine des fleurs. Il en écarte les pétales veloutées et va s’y enivrer. Son sexe est tellement dressé qu’il lui fait mal, il n’a jamais désiré quelqu’un comme elle.
Ne pas s’affoler, il faut l’honorer comme il se doit. Il prend son bouton en bouche et le tête tout doucement., il le lâche, tourne autour, lèche la surface de son sexe émoustillé, il veut la pénétrer de sa langue et , surprise, la belle est vierge! Très ému par le cadeau qu’elle lui fait, il s’applique à la caresse, il ne veut pas la blesser; la sentant pas loin de l’orgasme, il retourne vers son clitoris et d’un doigt doux et chaud s’active sur le petit gland dressé.
Elle resserre les jambes et secouée de soubresaut se met à pousser des petits cris plaintif de jouissance extrême. Ohhh, cette vague de chaleur soudaine qui l’envahie des pieds à la tête, elle n’aurait cru pareille sensation possible, elle vole mais ne se sert pas de ses belles ailes, elle plane dans le soleil sentant sa lumière et sa chaleur.
Il la prend dans ses bras, la laissant savourer la jouissance, il l’accompagne dans sa descente sur terre en la berçant et en lui disant des mots doux. Elle se sent si bien, elle veut le caresser à son tour, elle ne sait comment faire pour donner du plaisir à un homme, elle fait confiance au désir qu’elle a de le toucher, de l’embrasser. Elle le caresse comme il l’a caressé, sans précipitation, elle découvre son sexe un peu inquiète de ce qu’elle voit.
Le gland est énorme sous le puissant désir qu’il a d’elle, gorgé du plus doux des sucs, elle le veut dans sa bouche. Elle le déguste, elle aime son goût et sa douceur. Humm ! elle ne s’en lasse pas, le faisant sortir de sa bouche pour mieux l’aspirer à nouveau, elle en est gourmande, elle le lèche, s’attardant sur le prépuce puis sur le méat, étonnée de la saveur sucrée de la goûte qui y perle, elle monte et descend, l’engloutissant de plus en plus profondément;
Elle masse ses deux belles boules et les lèches aussi goulûment. Il est comme fou sous sa caresse et bredouille des mots sans queue ne tête. Elle a de nouveau envie de lui, envie qu’il la pénètre malgré la peur de la douleur. Elle vient donc s’allonger à ses côtés et d’une voix rauque d’où on sent tant d’émotions elle lui dit:
- "fais-moi l’amour mon coeur, fais-moi femme".
Tant de douceur, de désir et d’abandon le tétanise, son sexe pourtant bien dur, se raffermit encore! Il se positionne au dessus d’elle, choisissant une position pas bien originale mais dans laquelle il pourra maîtriser toute sa fougue. Il place son gland à l’entrée de son puits d’amour, dont il allait être le premier visiteur. Lentement, sans à-coup, il commence à s’introduire dans ce fourreau de soie dont la chaleur et la moiteur trahit le plaisir qu’il lui donne.
Lorsqu’il fût au contact de la fine membrane qui protége l’entrée, il cesse la progression pour qu’elle se détende, elle le saisit aux hanches dans un geste d’acceptation totale et puis tout doucement, il appuie pour franchir cette barrière de chair. Dans un petit cri, elle l’enlace et comme il ne bouge plus, craintif, elle l’encourage avec un râle de plaisir.
Alors, il accentue ses mouvements et en quelques va et viens la fait devenir femme, ils gémissent de concert, s’accordant dans cette danse du plaisir. Ses puissants coup de reins les amènent au portes du plaisir sentant sa jouissance monter, il déplie ses grandes ailes, les couvrant à tous deux de poussière dorée et c’est à ce moment là qu’elle atteint le plaisir pour la deuxième fois en sentant sa chaude semence l’inonder au plus profond de son corps. Une nuée de papillons multicolores prend son envol mais bien moins haut que là où se trouvent Yanis et Lilou.
Si vous vous levez, à l’aube, un de ces jours, au moment où le ciel se pare de mille teintes, vous les verrez certainement voletant main dans la main parmi les fleurs, rois des cieux accompagnés de leurs enfants aux couleurs éclatantes ...
Dim 02 Mai 2004, 13:38 par
douce_minette sur Les liaisons sulfureuses
Fermeture
Fermer cet écran, fermer les yeux et traverser le temps
Te rejoindre dans ton petit monde, dans ton appartement
Le temps d’une nuit, le temps d’un soupir, le temps d’une vie
Oublier la distance, oublier les jours, oublier la nuit.
Fermer cet écran, fermer les yeux, traverser le ciel
Me poser sur ton palier, sonner, attendre que tu t’éveilles
Te regarder, percer tes yeux, y chercher encore ton désir
T’entendre me dire que je n’aurais pas du, que c’est du délire
Fermer cet écran, femer les yeux, me glisser entre tes bras
Te pousser, forcer le destin, oser franchir le pas
Voir un sourire se dessiner, un doute, un nouveau sursis
Tes yeux se baisser, tes mains trembler, et si je m’en fuis
Fermer cet écran, fermer les yeux, et nous imaginer
Timide, confus, les joues rougies, le coeur malmené
Le silence qui nous englobe, une bulle qui nous protège
Une main qui se tend, qui caresse ta joue, un poid qui s’allège
Fermer cet écran, femer les yeux, et t’aimer
Ta chrysalide petit à petit déchirer
T’ouvrir les ailes, te guider, te faire naitre
Enlever ce voile obscur, ensemble, enfin être...
Te rejoindre dans ton petit monde, dans ton appartement
Le temps d’une nuit, le temps d’un soupir, le temps d’une vie
Oublier la distance, oublier les jours, oublier la nuit.
Fermer cet écran, fermer les yeux, traverser le ciel
Me poser sur ton palier, sonner, attendre que tu t’éveilles
Te regarder, percer tes yeux, y chercher encore ton désir
T’entendre me dire que je n’aurais pas du, que c’est du délire
Fermer cet écran, femer les yeux, me glisser entre tes bras
Te pousser, forcer le destin, oser franchir le pas
Voir un sourire se dessiner, un doute, un nouveau sursis
Tes yeux se baisser, tes mains trembler, et si je m’en fuis
Fermer cet écran, fermer les yeux, et nous imaginer
Timide, confus, les joues rougies, le coeur malmené
Le silence qui nous englobe, une bulle qui nous protège
Une main qui se tend, qui caresse ta joue, un poid qui s’allège
Fermer cet écran, femer les yeux, et t’aimer
Ta chrysalide petit à petit déchirer
T’ouvrir les ailes, te guider, te faire naitre
Enlever ce voile obscur, ensemble, enfin être...
Mar 20 Avril 2004, 23:10 par
la marquise de sade sur Amour internet
Suite à l'Avorton ....
à mon étoile a écrit: |
Boire à grandes gorgées Les petits plaisirs moments partagés S’encenser des effluves épicées Se fondre dans le décor calciné... pfffff inspiration arrêtée nette, je sais pas pourquoi... Bisous de moi (...tiens, je re re-rime !!!) |
Dévorer à pleine dent
Les minutes précieuses, les instants
Les mets délicats, les plats de géants
Se gorger avant de ressentir le brûlant...
Danser sur sa valse endiablée
Se laisser emporter par sa voix, envoutée
S’enivrer de ses rythmes saccadés
Avant de s’effondrer sur la piste, épuisée...
Voler au-delà des frontières du réel
Très loin, jusqu’à toucher le soleil
Fermer les yeux, déployer ses ailes
Puis s’écraser sur le sol au réveil...
Rêver plus fort
De monde meilleur, de vie en or
De folies, de rire, d’encore
Et se demander pour quoi tout ça est mort...
A poursuivre.. dans une autre inspiration....
Mar 20 Avril 2004, 20:31 par
la marquise de sade sur L'amour en vrac
Notre rencontre
Dès le premier jour
de notre rencontre
j’ai su que tu étais unique
j’ai su que je voulais
mieux te connaître
et j’ai su que mes sentiments
étaient ébranlés.
Dès le jour où l’amour m’est apparu
j’ai su que je voulais tout te dire
sur moi
j’ai su que j’allais commencer
à m’épanouir.
Dès le jour où nous pourrons compter
Qu’un plus un fait plus que deux
Notre couple sera exceptionnel...
L’Amour nous donnera des ailes
Je sais dès lors que mon corps et mon âme
Seront enflammés à jamais
je voudrais que notre amour
Soit un sentiment unique et parfait
Si nous ne nous étions pas rencontrés
je chercherais toujours le bonheur
et je penserais encore que
l’amour n’est qu’un mirage.
C’est pourquoi je veux te remercier
pour ce jour où
nous nous sommes rencontrés
Emerveillée, sous un ciel étoilé.
de notre rencontre
j’ai su que tu étais unique
j’ai su que je voulais
mieux te connaître
et j’ai su que mes sentiments
étaient ébranlés.
Dès le jour où l’amour m’est apparu
j’ai su que je voulais tout te dire
sur moi
j’ai su que j’allais commencer
à m’épanouir.
Dès le jour où nous pourrons compter
Qu’un plus un fait plus que deux
Notre couple sera exceptionnel...
L’Amour nous donnera des ailes
Je sais dès lors que mon corps et mon âme
Seront enflammés à jamais
je voudrais que notre amour
Soit un sentiment unique et parfait
Si nous ne nous étions pas rencontrés
je chercherais toujours le bonheur
et je penserais encore que
l’amour n’est qu’un mirage.
C’est pourquoi je veux te remercier
pour ce jour où
nous nous sommes rencontrés
Emerveillée, sous un ciel étoilé.
Mar 20 Avril 2004, 08:01 par
Mout sur L'amour en vrac
Souvenir d'empire...
La Marquise de Sade a écrit: |
Quelle chose la plus incongrue vous a le plus séduit chez une femme/ un homme? |
La chose la plus déplacée... La moins conforme aux us et coutumes... La plus délirante face au savoir-vivre...
Pour ma part... Quelque chose de voletant... Bien plus que des mots poétiques, qu’un pas de danse classique, qu’un sourire magique, qu’un regard subjectif...
Quelque chose qui nous prend tous pour la savourer à travers les temps... La capacité de s’évader, de s’envoler loin d’un monde emprunt de règles, quelque chose qui m’emporte pour ne jamais plus me poser.
En un mot... le bonheur de rêver et de satisfaire ses rêves. Emporter avec soi, dans son monde, toutes les personnes trop terre à terre pour se rappeler qu’elles ont été jeunes, qu’elles ont lu les contes de fées, qu’elles ont espérer avant de vivre comme des machines... La possibilité de se sortir de la terrible vie du "5 à 7" !
Pouvoir se croire ange, ou fée, ou princesse, ou roi, enfin... Se créer un monde et le mener à terme, faire naître ses ailes et se poser la nuit sur une île déserte...
Elle peut ne pas paraître incongrue cette chose que je trouve charmante... Mais de ce que l’on me dit quand on regarde la vie de rêves de quelqu’un... J’ai bien l’impression qu’il s’agit d’une espèce menacée, juger de haut simplement car elle applique les règles de ses envies, et non plus celles du monde...
Peut être finalement... Est-ce tout simplement... Une personne utopiste qui me charme... En tout cas... Une chose est sure... C’est qu’elle doit être fort incongrue pour agir de manière non conforme...
Lun 12 Avril 2004, 16:35 par
Rose sur La séduction
un 14 juillet à Paris (2)
Chemin reprenant, maintenant tous les quatre, passé le pont, nous arpentons le quai Voltaire.
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …
« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »
Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …
Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.
L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
L’un de nous, je ne me souviens plus qui, s’est mis à chantonner « les amants de Saint Jean » qui inondait les ondes en ces temps là. Ce fut le début d’un jeu jovial et musical. Nous devions, chacun à notre tour, trouver une chanson en rapport avec Paris. L’un ayant entonné fièrement sa trouvaille, les trois autres reprenaient en chœur. Les passants qui croisaient notre chemin devaient s’interroger sur notre stabilité mentale en voyant quatre huluberlus gambadant sur les trottoirs de la capitale aux rythmes de chants mal maîtrisés …
« La lune trop blême
pose un diadème
sur tes cheveux roux
la lune trop rousse
de gloire éclabousse
ton jupon plein d’trous
La lune trop pâle
Caresse l’opale
De tes yeux blasés
Princesse de la rue
Soit la bienvenue
Dans mon cœur blessé
Les escaliers de la butte sont durs aux miséreux
Les ailes des moulins protègent les amoureux
Petite mandigote
Je sens ta menotte
Qui cherche ma main
Je sens ta poitrine
Et ta taille fine
J’oublie mon chagrin
Je sens sur tes lèvres
Une odeur de fièvre
De gosse mal nourri
Et sous ta caresse
Je sens une ivresse
Qui m’anéantit …. »
Doux moments d’insouciante amitié. Il me suffit encore aujourd’hui de fermer les yeux pour voir ton sourire espiègle qui rayonnait en disciple de Râ. Ce jour là je ne savais pas que quelques mois plus tard, le ciel finirait par s’assombrir au dessus de nous et que ce sourire disparaîtrait derrière les nuages. Mettez-haut du cœur …
Nous nous rapprochons de l’Ile de la Cité. Notre Dame tente en vain de toucher l’azur de ses hauteurs blanches. Nous traînons dans le quartier du Palais de Justice. Tu veux nous amener à la Conciergerie. Quelques semaines auparavant tu l’as visité en profondeur avec ta sœur. Alors aujourd’hui tu nous sers de guide. Tu nous racontes tout en détail, prenant ton rôle très au sérieux. Tu es fière de nous apprendre tout ça. Tu m’impressionnes. Tu me subjugues. Je t’aimais aussi comme ça. Ce jour là je ne savais pas que je devrais me résigner à jamais à ne plus t’aimer, à ne plus nous aimer …à ne plus m’aimer avec toi.
L’heure passe. Il est temps de se diriger tranquillement vers Montparnasse. Encore tant de choses à admirer. Et, dès la première ruelle qui nous éloigne de la Seine, une plaque posée sur une façade nous interpelle : « ici vécurent Héloïse et Abélard » …et une date que j’ai oublié. Aucun de nous n’a connaissance de ces deux personnages. Nous restons là quelques instants à fabuler sur l’histoire éventuelle de nos deux illustres inconnus. Dès mon retour chez moi, je me lancerai dans des recherches sur leur vie. Et comme un signe, une ironie…le destin de deux amoureux maudits, incompatibles…Maudit soit l’amour oui !
Dim 21 Mars 2004, 23:06 par
la_tulipe_noire sur La vie à deux
La lettre d'au revoir
Patatra, je viens de te tromper, toi ma compagne, la plus aimée d’entre toutes !
Toi à qui j’aurais juré une fidélité absolue, un amour indefectible, quelque chose de spécial, de beau, de grand.
Quel ingrat je fais. Je sais, je suis un salaud de te faire ça, un sale con... Avec tous ces moments que l’on passe ensemble, c’est comme autant de promesses de ne jamais se quitter...
Je m’endors avec toi, je me reveille avec toi, quand je ris tu es là, et quand je suis triste, tu es là aussi. A tout le temps me coller comme ca, j’aurais du te quitter dés les premières semaines, une fois mon désir rassasié, en bon goujat. Mais non. Tu es tellement discrète, que tu ne m’as jamais entravé. Au contraire, avec toi, mes ailes ont poussé, ma curiosité s’est aiguisée, et même mon corps aussi s’est transformé.
Et mon âme, mon âme... Je te dois mon âme, ce que tu en as fait vaut plus que tous les diamants, tu sais ! Tu me disais toujours "Pense pas à demain, demain ca existe pas !" J’oublierai jamais ca, c’est clair. Je l’ai gravé au couteau, ca fait une vilaine cicatrice sur mon avant bras, mais ce qui compte c’est que ca reflechit ton eclat !
Et puis, tu te rappelles comme on a voyagé toi et moi ? Dans mes pensées, et dans tout un tas de contrées. Tu posais tes pas là ou je posais les miens, des fois l’inverse, selon celui de nous deux qui avait envie de guider l’autre.
Je t’ai souvent critiquée, parfois maudite, et toi, magnifique, je n’ai jamais entendu un seul reproche, jamais.
Ce que je voudrais te proposer, c’est de ne pas vraimment se quitter toi et moi. Je crois que j’y arriverai pas. Tu pourrrais être celle que je vais rejoindre de temps en temps.... Pour que je puisse t’aimer, encore une fois.
Je voulais te dire, juste avant de partir, que tu es belle à mourir, Solitude...
Toi à qui j’aurais juré une fidélité absolue, un amour indefectible, quelque chose de spécial, de beau, de grand.
Quel ingrat je fais. Je sais, je suis un salaud de te faire ça, un sale con... Avec tous ces moments que l’on passe ensemble, c’est comme autant de promesses de ne jamais se quitter...
Je m’endors avec toi, je me reveille avec toi, quand je ris tu es là, et quand je suis triste, tu es là aussi. A tout le temps me coller comme ca, j’aurais du te quitter dés les premières semaines, une fois mon désir rassasié, en bon goujat. Mais non. Tu es tellement discrète, que tu ne m’as jamais entravé. Au contraire, avec toi, mes ailes ont poussé, ma curiosité s’est aiguisée, et même mon corps aussi s’est transformé.
Et mon âme, mon âme... Je te dois mon âme, ce que tu en as fait vaut plus que tous les diamants, tu sais ! Tu me disais toujours "Pense pas à demain, demain ca existe pas !" J’oublierai jamais ca, c’est clair. Je l’ai gravé au couteau, ca fait une vilaine cicatrice sur mon avant bras, mais ce qui compte c’est que ca reflechit ton eclat !
Et puis, tu te rappelles comme on a voyagé toi et moi ? Dans mes pensées, et dans tout un tas de contrées. Tu posais tes pas là ou je posais les miens, des fois l’inverse, selon celui de nous deux qui avait envie de guider l’autre.
Je t’ai souvent critiquée, parfois maudite, et toi, magnifique, je n’ai jamais entendu un seul reproche, jamais.
Ce que je voudrais te proposer, c’est de ne pas vraimment se quitter toi et moi. Je crois que j’y arriverai pas. Tu pourrrais être celle que je vais rejoindre de temps en temps.... Pour que je puisse t’aimer, encore une fois.
Je voulais te dire, juste avant de partir, que tu es belle à mourir, Solitude...
Ven 27 Fév 2004, 19:20 par
PetitPrince sur La vie à deux
Ecrire sur ailes
La fleur d'Ernest., Pentes abruptes dans le canal étroit des mots, A celle qui se reconnaîtra ..., Appel d'eau..., Messagers, Mois contre moi, la cage d'oiseau, L'éclosion du jour, Voyage au pays des elfes, Fermeture, Suite à l'Avorton ...., Notre rencontre, Souvenir d'empire..., un 14 juillet à Paris (2), La lettre d'au revoir,Il y a 106 textes utilisant le mot ailes. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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Le Mar 10 Jan 2017, 00:58 par JadeLightnore - Se froler du regard
Le Dim 25 Déc 2016, 19:42 par caressedesyeux - Ses cheveux longs
Le Ven 11 Nov 2016, 16:05 par caressedesyeux - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:44 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:41 par FB - Dans le train
Le Mer 26 Oct 2016, 17:20 par FB - Flic ou vuyou
Le Sam 22 Oct 2016, 23:28 par Bridget - Le champs de tournesol (duo)
Le Ven 30 Sep 2016, 19:16 par caressedesyeux
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