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Ton pull marine
Ton pull marine...
Ton petit pull marine, a aujourd’hui bien rétréci dans la piscine chlorée, alors qu’hier encore il était étendu sur le fil à transpirer sous les rayons torrides d’un soleil d’été. Il aura connu toutes les saisons... Un autre hiver, et je ne l’ai toujours pas enlevé, il est collé à ma peau comme une toile qui de bonheur m’emprisonne et voila maintenant qu’il s’est mis à geler ... je n’ai pas vu passer les saisons depuis que tu es parti, mais à l’instant je me rappelle tous nos souvenirs d’antan... Tu ne t’en séparais jamais l’aspergeant à l’envi de ton eau de toilette préférée, lui que l’on avait acheté au comptoir du grand chapelier, ou je prenais plaisir à l’emballer moi, dans un joli papier de soie... Et puis vint le printemps, avec son petit air fleuri, et le pull adoré tu le cachais entre toi et moi, dans notre lit...
Puis l’été arriva, et pourtant il ne quittait toujours pas tes bras, et au rythme des saisons, l’automne s’installa. Et au mois de la balance s’imprima un minuscule trou sur la manche et tu paniquas. J’avais malencontreusement, avec le bout de ma cigarette brulé ses mailles serrées, tu étais dans un sacré état... en colère, d’abord puis paniqué ensuite, puis tu courais dans toutes les pièces de notre maison à la recherche de la boîte à couture de ta grand-mère. Vite du fil ! Et une aiguille !" Il y a toutes les couleurs, Du rouge ! Du vert ! Du rose ! Du noir !... Sauf, mais bon sang où est passée la bobine de fil de ce satané bleu marine! Où est passée cette fichue bobine!" moi je rigolais discrètement... Il gesticulait comme un pantin et j’étais pliée de rire" chériiiiiiiiiiiiiieeeeeee tu n’as pas vu la bobine de fil bleu Marine !!!??? "Euh je crois bien que tu l’as prêté au chat"
Quoi! : dit-il " Cartouche! Vient-là ! Cartouche où es-tu ? "
Le chat tranquille et l’air de rien, mâchouillait la bobine de fil qui s’enroulait dans ses babines. Il levait les yeux au ciel en disant mon dieu!
Il avait l’air tellement malheureux, que j’ai pris les clefs de la Polo, et que j’ai "foncé", lui acheter une bobine de fil bleu à la mercerie qui se trouvait à pas moins de 50 km. Qu’est ce que je ne ferais pas pour mon petit chéri !
Ton petit pull marine, a aujourd’hui bien rétréci dans la piscine chlorée, alors qu’hier encore il était étendu sur le fil à transpirer sous les rayons torrides d’un soleil d’été. Il aura connu toutes les saisons... Un autre hiver, et je ne l’ai toujours pas enlevé, il est collé à ma peau comme une toile qui de bonheur m’emprisonne et voila maintenant qu’il s’est mis à geler ... je n’ai pas vu passer les saisons depuis que tu es parti, mais à l’instant je me rappelle tous nos souvenirs d’antan... Tu ne t’en séparais jamais l’aspergeant à l’envi de ton eau de toilette préférée, lui que l’on avait acheté au comptoir du grand chapelier, ou je prenais plaisir à l’emballer moi, dans un joli papier de soie... Et puis vint le printemps, avec son petit air fleuri, et le pull adoré tu le cachais entre toi et moi, dans notre lit...
Puis l’été arriva, et pourtant il ne quittait toujours pas tes bras, et au rythme des saisons, l’automne s’installa. Et au mois de la balance s’imprima un minuscule trou sur la manche et tu paniquas. J’avais malencontreusement, avec le bout de ma cigarette brulé ses mailles serrées, tu étais dans un sacré état... en colère, d’abord puis paniqué ensuite, puis tu courais dans toutes les pièces de notre maison à la recherche de la boîte à couture de ta grand-mère. Vite du fil ! Et une aiguille !" Il y a toutes les couleurs, Du rouge ! Du vert ! Du rose ! Du noir !... Sauf, mais bon sang où est passée la bobine de fil de ce satané bleu marine! Où est passée cette fichue bobine!" moi je rigolais discrètement... Il gesticulait comme un pantin et j’étais pliée de rire" chériiiiiiiiiiiiiieeeeeee tu n’as pas vu la bobine de fil bleu Marine !!!??? "Euh je crois bien que tu l’as prêté au chat"
Quoi! : dit-il " Cartouche! Vient-là ! Cartouche où es-tu ? "
Le chat tranquille et l’air de rien, mâchouillait la bobine de fil qui s’enroulait dans ses babines. Il levait les yeux au ciel en disant mon dieu!
Il avait l’air tellement malheureux, que j’ai pris les clefs de la Polo, et que j’ai "foncé", lui acheter une bobine de fil bleu à la mercerie qui se trouvait à pas moins de 50 km. Qu’est ce que je ne ferais pas pour mon petit chéri !
Sam 20 Déc 2014, 13:07 par
caressedesyeux sur Mille choses
L'amour est-il un crime ? chapitre 8
coucou, voici pour vous le chapitre 8, en espérant de ne pas avoir fait de fautes ^^ bonne lecture :
Chapitre 8 : Révélation et rencontre
Point de vue Narrateur.
Au cour de l’après midi nous retrouvons notre petit couple au centre commercial faisant leur courses et cadeaux pour noël. Haruka fidèle à elle même avait opter pour un pantalon noir, un chemisier blanc qui pour une fois n’était pas rentré dans son bas. Une veste noir surmonter sa chemise. Elle attiré beaucoup de regard sur elles que se soit femme ou homme. Michiru bien que le froid était présent c’était habillé d’une robe bleu à manche longue. Ses cheveux tiré vers la gauche, elle portée des petite chaussure noir à fin talon, et un petit cache cœur bleu écume reposé sur ses épaules.
Toutes deux discuté de chose et d’autre et se lancé des petits sourires amoureux de tant à autre. Au bout de quelques minutes Haruka emmène sa douce à l’intérieur d’une bijouterie, mettant son cadi sur le côté, un homme se dirige vers les deux jeune femmes.
Bijoutier – bonjour monsieur, mademoiselle, que puis-je pour vous ?
La jeune blonde se met à sourire apparemment son charme masculin refesait surface.
Haruka – bonjour monsieur, nous sommes à la recherche d’une bague de fiancaille.
L’homme ce met à sourire, il regarde le couple qu’il trouvait bien assortie et mignon. Il se dirige vers une vitrine et à l’aide d’une petite clés ouvre l’une d’elle sortant une petite plate forme ou disposé plusieurs bagues en argent dédié à cet effet. Il se dirige de nouveau vers les deux jeunes femmes et dis :
Bijoutier – voici un assortiment de bague prévue pour ce genre d’évènement, puis-je vous demader pour qui c’est ?
Haruka – c’est pour cette petite demoiselle.
La jeune blonde met ses mains sur les épaule de Michiru et dit en s’approchant de son oreille.
Haruka – alors … Laquel te plairait.
Michiru sentait son cœur battre à tout rompre, devenant soudainement timide, elle s’exclame d’une voix douce :
Michiru – celle là, elle est vraiment très jolie.
Dit elle en montrant une bague argenter surmonté d’un petit diamant argenter aussi. Haruka se met à sourire et demande à l’homme si il est possible de l’essayer, ce que ce dernier accepta de bon cœur. Haruka prend la petite bague, saisit tendrement la main de sa cher et tendre, et vint lui glisser l’anneau à son annulaire gauche. Les deux jeunes femmes se sourirent amoureusement, Haruka lui caresse la main et demande :
Haruka – elle te plais ?
Michiru – oui … Elle est vraiment magnifique.
Dis la jeune fille en admirant le bijou à son doigt.
Haruka – dans ce cas … Nous allons prendre celle-ci.
Bijoutier – c’est un très bon choix.
Michiru, retire la bague et la passe au bijoutier qui parti remettre la plate forme dans la vitrine. Il ferme cette dernière, et se dirige vers la caisse. Haruka et Michiru se prirent la main, et se dirigent à leur tour vers l’homme qui rangé soigneusement le bijou dans un écrin bleu nuit. Il vint tendre cette dernière à Haruka qui la rangea soigneusement dans son sac et sortie par la suite son porte feuille.
Bijoutier – voilà sera vous fera un totale de 189 € monsieur.
Michiru avait envie de rire, le bijoutier prenait réellement sa femme pour un homme. La jeune blonde souriait elle aussi, et elle vint payer se qu’il fallait.
Bijoutier – je vous remercie, et tout mes vœux de bonheur !
Haruka – merci !
Puis les deux jeunes femmes sortirent et devant les yeux tendre de l’homme Michiru vint étreindre sa bien aimée.
Michiru – merci ma chérie.
Haruka – tout le plaisir était pour moi trésor.
Elles se sourirent et se posent un délicat baiser avant de continuer leurs petites affaires. L’homme ayant suivit la conversation fut surpris de constater que c’était en fin de compte deux femmes, et se senti honteux en pensant qu’il avait confondue la jeune femme blonde pour un homme.
Point de vue Michiru.
Mon cœur bat tellement vite, et dire que j’ai essayer ma bague pour notre future union, j’étais vraiment très hereuse, j’étais accroché à son bras, lorsque je vis le directeur devant une boutique de fleurs. Haru aussi l’avait remarqué. On se sourit, et voulant surmonter notre peur on s’approche de l’homme.
Moi – bonjour monsieur !
Directeur – tiens Michiru, Haruka, quel bonne surprise, comment allez vous ?
Haruka – bien ety vous ?
Directeur – tout vas bien oui !
Ils nous serre la main, et me demande :
Directeur - alors Michiru comment c’est passé ton stage ?
Moi – eh bien il c’est très bien passé, c’était une expérience très enrichissante.
Directeur – dans ce cas, c’est parfait … Mais dites moi Haruka, vous … Vous êtes fiancée ?
Demande t-il en voyant la bague à son doigt. Haru se met à sourire, elle me regarde tendrement avec un petit sourire. Je lui rendit avec douceur, et d’un simple regard on se mit d’accord pour enfin révéler la vérité au directeur.
Haruka – oui, effectivement je suis fiancée.
Directeur – mais enfin c’est une très bonne nouvelle sa … Et qui es ?
Allé Michi assume et prend ton courage à deux mains. Je me serre contre elle et m’exclame le cœur prêt à bondir :
Moi – c’est moi monsieur !
Ce dernier fut surpris de mes parole, il affichait une mine décomposé, qu’allai t-il nous dire ?
Directeur – je vous demande pardon ?
Haruka – oui effectivement je suis fiancée avec Michiru !
Directeur – mais enfin, vous êtes son professeur ?
Haruka – certes, mais …
Moi – en dehors de l’enseignement nous sommes deux citoyennes tout se qu’il y a de plus normal.
Directeur – je suis tout à fait d’accord avec sa, mais depuis quand ?
Haruka – cela va faire un peut plus de 4 mois que nous sommes ensemble !
Moi – bien entendu, nous avons sue nous montrer discrète quand nous étions au lycée !
Directeur – eh bien je … Je ne sais pas quoi dire, mais pourrais t-on aller en parler dans un endroit plus calme ?
Haruka – bien entendu monsieur.
Et ainsi nous suivons le directeur qui se diriger vers un restaurant.
Moi – dis ma chérie, et si on allait d’abord ranger nos courses dans la voiture ?
Haruka – ok !
Elle me tapote le nez, préviens le directeur, et nous nous dirigeâmes vers le parking.
Haruka – je pense qu’au bout d’un moment il devait le savoir !
Moi – oui, et malgré se qui va se suivre, je ne compte pas démordre, et assumerais.
Haruka – dans ce cas … Nous sommes deux.
Je t’aime … Si tu savais comme je t’aime, je continue de la suivre jusqu’à la voiture, et une fois prêt de cette dernière, Haru déverrouille l’alarme, et j’ouvre le coffre.
Je prend des sac vide, les ouvrent, et commence à ranger se que nous avions acheter. Mettant en premier le sapin au font de la malle. C’est quand je me voie faire des chose comme sa avec elle, que je me voie réellement être une vrai famille, un vrai couple et sa me rendait si heureuse.
Quand ont eu terminé, Haru alla remettre le cadi, j’enclenche l’alarme, et une fois qu’elle fut prêt de moi, on se posent un petit baiser, elle me fit un clin d’oeil, et main dans la main on se dirige vers le restaurant ou se trouvais le directeur.
On entre à l’intérieur de ce dernier, et une fois avoir trouvé le petit homme, on allai s’asseoir. Je prend place à la droite de ma petite femme, et un serveur se dirige vers nous.
Serveur – mesdames monsieur, que puis-je pour vous ?
Ah … Enfin un sur cette terre qui remarque que Haru est une femme pas trop tôt.
Directeur – je prendrais un thé glacé.
Haruka – pour moi se sera un café s’il vous plais !
Moi – et moi j’aimerais un chocolat chaud s’il vous plais.
Serveur – très bien, je vous apporte sa dans quelques minutes.
Et le serveur parti. Le directeur nous regarde toutes les deux comme si il était choqué de la nouvelle. Es parce ce que nous sommes élève/professeur ou bien deux femmes ?
Directeur – bon, alors si j’ai bien suivit, vous êtes ensemble, qui plus est fiancées depuis 4 mois !
Moi – nous sommes ensemble depuis 4 mois oui, mais cela ne fait que quelques semaines que nous sommes fiancée.
Directeur – et … Qui a fait la demande ?
Moi – c’est moi monsieur.
Haruka – vous savez, je ne vais pas vous mentir, mais sa a commencé depuis son accident, lorsque vous m’aviez demander d’aller la voire. Par la suite, lorsque Michiru est venue s’installer chez moi, j’ai trouvais la vie beaucoup plus sereine et agréable, durant ses 4 mois j’ai appris à la connaître et à l’aimer, nous nous sommes aidée à plusieurs reprise, moi pour se qui est de son passé et elle à me faire oublier que la vie elle même est dur et cruelle. Mais monsieur le directeur bien que vous soyez mon supérieur, et que je soit son professeur j’éprouve de très fort sentiments à son égard, et ferait tout mon possible pour pouvoir la rendre heureuse.
Haruka … Si … Si tu savais comme tes mots son doux à mes oreilles, moi aussi je t’aime, et suis éperdument amoureuse de toi.
Moi – monsieur le directeur, rappelez vous se que vous m’aviez demander lorsque vous m’aviez convoquer ?
Directeur – euh … Je … Oui, oui je m’en rappelle, je t’aie demander se que tu souhaite pour te voir heureuse.
Moi – maintenant je peut vous répondre …
Je prend les mains de l’homme et dis en le regardant :
Moi – monsieur, sachez que je suis profondément épris pour Haruka, je l’aime vraiment plus que tout, plus que quiconque sur cette terre. A plusieurs reprise, elle ma aidée à me sentir mieux, elle ma permis de savoir la vérité sur mon passé, et même si je suis encore perdu, je l’aime et ne souhaite que la voir heureuse, la voir sourire et mon seul bonheur. Alors s’il vous plais laissez moi être avec elle, même si notre statue nous éloignent, nous somme avant tout deux femmes tout se qu’il y a de plus normal, alors laissez moi être avec elle, je vous en conjure, je ne veux pas être séparer d’elle parce ce que …
Je me tourne vers ma jolie blonde, qui me sourit tendrement, je lui prit ses mains et dis sincèrement :
Moi – parce ce que malgré mon jeune âge, je souhaite plus que tout bâtir un futur dans ses bras, elle est … La femme de ma vie, elle est … Ma plus belle histoire d’amour.
Haruka – et de tout mon cœur je ne souhaite que la rendre heureuse, car pour moi … Elle est tout, elle est, la femme dont je suis éperdument amoureuse, elle est … Mon rayon de soleil.
Je lui sourit, prend doucement ses joues et lui déposa un tendre et long baiser. Avec bonheur elle y répondit, en allant tendrement caresser ma joue, alors que moi, je lui caresser les paumettes de mes pouces.
On se détachent doucement, et nos regards se croisent se caressent.
Moi – je t’aime ma jolie blonde !
Haruka – moi aussi trésor je t’aime et plus que tout.
On se sourit, je lui écarte quelques mèches de ses yeux, et caresse sa joue. Quelques minutes après le serveur nous apporte à chacun notre collation, et c’est Haru qui paya … Encore une fois.
Directeur – je ne sais pas quoi dire, je n’aurais jamais crue que cela puisse arriver, mais … Es vraiment se que vous voulais ? Car si c’est oui, je vais devoir modifier certaine choses dans vos dossiers.
Moi – car … Vous … Vous n’êtes pas fâché ?
Directeur – pourquoi le serait-je ? Après tout vous êtes avant tout des êtres humains, alors non, je suis même pour, pour que vous puissiez être ensemble, il va juste falloir que je face des modifications dans vos dossier à chacune.
Haruka – merci infiniment monsieur le directeur, je suis tellement heureuse.
Moi – merci, merci beaucoup monsieur !
Je me tourne vers elle, et heureuse je l’embrassa avec toute ma tendresse. Après sa, nous avons quitté le directeur en le remerciant, et nous avons continuer nos courses plus heureuse que jamais. Quelques heures plus tard, après avoir quitté le directeur, je me retrouvé à la maison avec ma jolie blonde en train de faire le sapin.
Moi – c’est la première fois que j’en fait un !
Haruka – moi aussi.
Puis doucement elle ma soulevé afin que j’accroche l’étoile tout en haut. Doucement Haru me pose sur le sol et je vint enrouler son cou, m’approchant un peu plus d’elle et son cœur. Ses mains s’aventurent dans mon dos, et je laisse mes yeux caresser les siens.
Moi – je suis si heureuse d’avoir eu le courage d’avoir fait face au directeur. Nous allons enfin pouvoir être réellement ensemble que se soit au lycée ou à la maison.
Haruka – oui moi aussi, je suis fière de toi mon cœur, et à partir de maintenant, je ne te laisserais plus filer … Car c’est avec bonheur que je t’offre mon cœur.
Moi – alors j’y prendrais grand soin et le chérirrais le plus tendrement possible tout comme sa propriétaire à qui je promet de l’aimer et la rendre éperdument heureuse !
Haruka – oh Michi … Deviens mienne, à tout jamais.
Moi – à tout jamais mon amour. Je t’aime !
Haruka – moi aussi et plus que tout ma petite femme à moi.
Moi – et toi la mienne !
On se sourit, et nos lèvres s’unirent dans un long et délicieux baiser. Je suis vraiment la plus heureuse, je vais enfin pouvoir être librement dans ses bras. Oh Haruka, ma si jolie blonde je t’aime je t’aime je t’aime et je t’aime, toi seule fais mon bonheur dans ce monde noir et sans couleurs.
Point de vue Haruka.
Que demander de plus ? Mon bonheur est enfin complet, je vais enfin pouvoir être avec elle en toute liberté, je vint la serrer tendrement dans mes bras, allant caresser sauvagement sa langue avec la mienne. La serrant amoureusement dans mes bras, et laissant mon cœur s’exprimer le plus tendrement qu’il soit.
voila la fin de ce chapitre, j’espère qu’il vous a plus :) un peut court mais toujours autant de douceur entre Michi et Haru
Chapitre 8 : Révélation et rencontre
Point de vue Narrateur.
Au cour de l’après midi nous retrouvons notre petit couple au centre commercial faisant leur courses et cadeaux pour noël. Haruka fidèle à elle même avait opter pour un pantalon noir, un chemisier blanc qui pour une fois n’était pas rentré dans son bas. Une veste noir surmonter sa chemise. Elle attiré beaucoup de regard sur elles que se soit femme ou homme. Michiru bien que le froid était présent c’était habillé d’une robe bleu à manche longue. Ses cheveux tiré vers la gauche, elle portée des petite chaussure noir à fin talon, et un petit cache cœur bleu écume reposé sur ses épaules.
Toutes deux discuté de chose et d’autre et se lancé des petits sourires amoureux de tant à autre. Au bout de quelques minutes Haruka emmène sa douce à l’intérieur d’une bijouterie, mettant son cadi sur le côté, un homme se dirige vers les deux jeune femmes.
Bijoutier – bonjour monsieur, mademoiselle, que puis-je pour vous ?
La jeune blonde se met à sourire apparemment son charme masculin refesait surface.
Haruka – bonjour monsieur, nous sommes à la recherche d’une bague de fiancaille.
L’homme ce met à sourire, il regarde le couple qu’il trouvait bien assortie et mignon. Il se dirige vers une vitrine et à l’aide d’une petite clés ouvre l’une d’elle sortant une petite plate forme ou disposé plusieurs bagues en argent dédié à cet effet. Il se dirige de nouveau vers les deux jeunes femmes et dis :
Bijoutier – voici un assortiment de bague prévue pour ce genre d’évènement, puis-je vous demader pour qui c’est ?
Haruka – c’est pour cette petite demoiselle.
La jeune blonde met ses mains sur les épaule de Michiru et dit en s’approchant de son oreille.
Haruka – alors … Laquel te plairait.
Michiru sentait son cœur battre à tout rompre, devenant soudainement timide, elle s’exclame d’une voix douce :
Michiru – celle là, elle est vraiment très jolie.
Dit elle en montrant une bague argenter surmonté d’un petit diamant argenter aussi. Haruka se met à sourire et demande à l’homme si il est possible de l’essayer, ce que ce dernier accepta de bon cœur. Haruka prend la petite bague, saisit tendrement la main de sa cher et tendre, et vint lui glisser l’anneau à son annulaire gauche. Les deux jeunes femmes se sourirent amoureusement, Haruka lui caresse la main et demande :
Haruka – elle te plais ?
Michiru – oui … Elle est vraiment magnifique.
Dis la jeune fille en admirant le bijou à son doigt.
Haruka – dans ce cas … Nous allons prendre celle-ci.
Bijoutier – c’est un très bon choix.
Michiru, retire la bague et la passe au bijoutier qui parti remettre la plate forme dans la vitrine. Il ferme cette dernière, et se dirige vers la caisse. Haruka et Michiru se prirent la main, et se dirigent à leur tour vers l’homme qui rangé soigneusement le bijou dans un écrin bleu nuit. Il vint tendre cette dernière à Haruka qui la rangea soigneusement dans son sac et sortie par la suite son porte feuille.
Bijoutier – voilà sera vous fera un totale de 189 € monsieur.
Michiru avait envie de rire, le bijoutier prenait réellement sa femme pour un homme. La jeune blonde souriait elle aussi, et elle vint payer se qu’il fallait.
Bijoutier – je vous remercie, et tout mes vœux de bonheur !
Haruka – merci !
Puis les deux jeunes femmes sortirent et devant les yeux tendre de l’homme Michiru vint étreindre sa bien aimée.
Michiru – merci ma chérie.
Haruka – tout le plaisir était pour moi trésor.
Elles se sourirent et se posent un délicat baiser avant de continuer leurs petites affaires. L’homme ayant suivit la conversation fut surpris de constater que c’était en fin de compte deux femmes, et se senti honteux en pensant qu’il avait confondue la jeune femme blonde pour un homme.
Point de vue Michiru.
Mon cœur bat tellement vite, et dire que j’ai essayer ma bague pour notre future union, j’étais vraiment très hereuse, j’étais accroché à son bras, lorsque je vis le directeur devant une boutique de fleurs. Haru aussi l’avait remarqué. On se sourit, et voulant surmonter notre peur on s’approche de l’homme.
Moi – bonjour monsieur !
Directeur – tiens Michiru, Haruka, quel bonne surprise, comment allez vous ?
Haruka – bien ety vous ?
Directeur – tout vas bien oui !
Ils nous serre la main, et me demande :
Directeur - alors Michiru comment c’est passé ton stage ?
Moi – eh bien il c’est très bien passé, c’était une expérience très enrichissante.
Directeur – dans ce cas, c’est parfait … Mais dites moi Haruka, vous … Vous êtes fiancée ?
Demande t-il en voyant la bague à son doigt. Haru se met à sourire, elle me regarde tendrement avec un petit sourire. Je lui rendit avec douceur, et d’un simple regard on se mit d’accord pour enfin révéler la vérité au directeur.
Haruka – oui, effectivement je suis fiancée.
Directeur – mais enfin c’est une très bonne nouvelle sa … Et qui es ?
Allé Michi assume et prend ton courage à deux mains. Je me serre contre elle et m’exclame le cœur prêt à bondir :
Moi – c’est moi monsieur !
Ce dernier fut surpris de mes parole, il affichait une mine décomposé, qu’allai t-il nous dire ?
Directeur – je vous demande pardon ?
Haruka – oui effectivement je suis fiancée avec Michiru !
Directeur – mais enfin, vous êtes son professeur ?
Haruka – certes, mais …
Moi – en dehors de l’enseignement nous sommes deux citoyennes tout se qu’il y a de plus normal.
Directeur – je suis tout à fait d’accord avec sa, mais depuis quand ?
Haruka – cela va faire un peut plus de 4 mois que nous sommes ensemble !
Moi – bien entendu, nous avons sue nous montrer discrète quand nous étions au lycée !
Directeur – eh bien je … Je ne sais pas quoi dire, mais pourrais t-on aller en parler dans un endroit plus calme ?
Haruka – bien entendu monsieur.
Et ainsi nous suivons le directeur qui se diriger vers un restaurant.
Moi – dis ma chérie, et si on allait d’abord ranger nos courses dans la voiture ?
Haruka – ok !
Elle me tapote le nez, préviens le directeur, et nous nous dirigeâmes vers le parking.
Haruka – je pense qu’au bout d’un moment il devait le savoir !
Moi – oui, et malgré se qui va se suivre, je ne compte pas démordre, et assumerais.
Haruka – dans ce cas … Nous sommes deux.
Je t’aime … Si tu savais comme je t’aime, je continue de la suivre jusqu’à la voiture, et une fois prêt de cette dernière, Haru déverrouille l’alarme, et j’ouvre le coffre.
Je prend des sac vide, les ouvrent, et commence à ranger se que nous avions acheter. Mettant en premier le sapin au font de la malle. C’est quand je me voie faire des chose comme sa avec elle, que je me voie réellement être une vrai famille, un vrai couple et sa me rendait si heureuse.
Quand ont eu terminé, Haru alla remettre le cadi, j’enclenche l’alarme, et une fois qu’elle fut prêt de moi, on se posent un petit baiser, elle me fit un clin d’oeil, et main dans la main on se dirige vers le restaurant ou se trouvais le directeur.
On entre à l’intérieur de ce dernier, et une fois avoir trouvé le petit homme, on allai s’asseoir. Je prend place à la droite de ma petite femme, et un serveur se dirige vers nous.
Serveur – mesdames monsieur, que puis-je pour vous ?
Ah … Enfin un sur cette terre qui remarque que Haru est une femme pas trop tôt.
Directeur – je prendrais un thé glacé.
Haruka – pour moi se sera un café s’il vous plais !
Moi – et moi j’aimerais un chocolat chaud s’il vous plais.
Serveur – très bien, je vous apporte sa dans quelques minutes.
Et le serveur parti. Le directeur nous regarde toutes les deux comme si il était choqué de la nouvelle. Es parce ce que nous sommes élève/professeur ou bien deux femmes ?
Directeur – bon, alors si j’ai bien suivit, vous êtes ensemble, qui plus est fiancées depuis 4 mois !
Moi – nous sommes ensemble depuis 4 mois oui, mais cela ne fait que quelques semaines que nous sommes fiancée.
Directeur – et … Qui a fait la demande ?
Moi – c’est moi monsieur.
Haruka – vous savez, je ne vais pas vous mentir, mais sa a commencé depuis son accident, lorsque vous m’aviez demander d’aller la voire. Par la suite, lorsque Michiru est venue s’installer chez moi, j’ai trouvais la vie beaucoup plus sereine et agréable, durant ses 4 mois j’ai appris à la connaître et à l’aimer, nous nous sommes aidée à plusieurs reprise, moi pour se qui est de son passé et elle à me faire oublier que la vie elle même est dur et cruelle. Mais monsieur le directeur bien que vous soyez mon supérieur, et que je soit son professeur j’éprouve de très fort sentiments à son égard, et ferait tout mon possible pour pouvoir la rendre heureuse.
Haruka … Si … Si tu savais comme tes mots son doux à mes oreilles, moi aussi je t’aime, et suis éperdument amoureuse de toi.
Moi – monsieur le directeur, rappelez vous se que vous m’aviez demander lorsque vous m’aviez convoquer ?
Directeur – euh … Je … Oui, oui je m’en rappelle, je t’aie demander se que tu souhaite pour te voir heureuse.
Moi – maintenant je peut vous répondre …
Je prend les mains de l’homme et dis en le regardant :
Moi – monsieur, sachez que je suis profondément épris pour Haruka, je l’aime vraiment plus que tout, plus que quiconque sur cette terre. A plusieurs reprise, elle ma aidée à me sentir mieux, elle ma permis de savoir la vérité sur mon passé, et même si je suis encore perdu, je l’aime et ne souhaite que la voir heureuse, la voir sourire et mon seul bonheur. Alors s’il vous plais laissez moi être avec elle, même si notre statue nous éloignent, nous somme avant tout deux femmes tout se qu’il y a de plus normal, alors laissez moi être avec elle, je vous en conjure, je ne veux pas être séparer d’elle parce ce que …
Je me tourne vers ma jolie blonde, qui me sourit tendrement, je lui prit ses mains et dis sincèrement :
Moi – parce ce que malgré mon jeune âge, je souhaite plus que tout bâtir un futur dans ses bras, elle est … La femme de ma vie, elle est … Ma plus belle histoire d’amour.
Haruka – et de tout mon cœur je ne souhaite que la rendre heureuse, car pour moi … Elle est tout, elle est, la femme dont je suis éperdument amoureuse, elle est … Mon rayon de soleil.
Je lui sourit, prend doucement ses joues et lui déposa un tendre et long baiser. Avec bonheur elle y répondit, en allant tendrement caresser ma joue, alors que moi, je lui caresser les paumettes de mes pouces.
On se détachent doucement, et nos regards se croisent se caressent.
Moi – je t’aime ma jolie blonde !
Haruka – moi aussi trésor je t’aime et plus que tout.
On se sourit, je lui écarte quelques mèches de ses yeux, et caresse sa joue. Quelques minutes après le serveur nous apporte à chacun notre collation, et c’est Haru qui paya … Encore une fois.
Directeur – je ne sais pas quoi dire, je n’aurais jamais crue que cela puisse arriver, mais … Es vraiment se que vous voulais ? Car si c’est oui, je vais devoir modifier certaine choses dans vos dossiers.
Moi – car … Vous … Vous n’êtes pas fâché ?
Directeur – pourquoi le serait-je ? Après tout vous êtes avant tout des êtres humains, alors non, je suis même pour, pour que vous puissiez être ensemble, il va juste falloir que je face des modifications dans vos dossier à chacune.
Haruka – merci infiniment monsieur le directeur, je suis tellement heureuse.
Moi – merci, merci beaucoup monsieur !
Je me tourne vers elle, et heureuse je l’embrassa avec toute ma tendresse. Après sa, nous avons quitté le directeur en le remerciant, et nous avons continuer nos courses plus heureuse que jamais. Quelques heures plus tard, après avoir quitté le directeur, je me retrouvé à la maison avec ma jolie blonde en train de faire le sapin.
Moi – c’est la première fois que j’en fait un !
Haruka – moi aussi.
Puis doucement elle ma soulevé afin que j’accroche l’étoile tout en haut. Doucement Haru me pose sur le sol et je vint enrouler son cou, m’approchant un peu plus d’elle et son cœur. Ses mains s’aventurent dans mon dos, et je laisse mes yeux caresser les siens.
Moi – je suis si heureuse d’avoir eu le courage d’avoir fait face au directeur. Nous allons enfin pouvoir être réellement ensemble que se soit au lycée ou à la maison.
Haruka – oui moi aussi, je suis fière de toi mon cœur, et à partir de maintenant, je ne te laisserais plus filer … Car c’est avec bonheur que je t’offre mon cœur.
Moi – alors j’y prendrais grand soin et le chérirrais le plus tendrement possible tout comme sa propriétaire à qui je promet de l’aimer et la rendre éperdument heureuse !
Haruka – oh Michi … Deviens mienne, à tout jamais.
Moi – à tout jamais mon amour. Je t’aime !
Haruka – moi aussi et plus que tout ma petite femme à moi.
Moi – et toi la mienne !
On se sourit, et nos lèvres s’unirent dans un long et délicieux baiser. Je suis vraiment la plus heureuse, je vais enfin pouvoir être librement dans ses bras. Oh Haruka, ma si jolie blonde je t’aime je t’aime je t’aime et je t’aime, toi seule fais mon bonheur dans ce monde noir et sans couleurs.
Point de vue Haruka.
Que demander de plus ? Mon bonheur est enfin complet, je vais enfin pouvoir être avec elle en toute liberté, je vint la serrer tendrement dans mes bras, allant caresser sauvagement sa langue avec la mienne. La serrant amoureusement dans mes bras, et laissant mon cœur s’exprimer le plus tendrement qu’il soit.
voila la fin de ce chapitre, j’espère qu’il vous a plus :) un peut court mais toujours autant de douceur entre Michi et Haru
Mer 23 Oct 2013, 17:42 par
HaruxMichi sur Histoires d'amour
Des carences....
La vieille peau nous parle de mirages
( faute de pouvoir parler de mariages )
dans sa jeunesse qu’elle s’est inventée
elle tente de dérider son vieil âge
elle tente d’inventer sa vie rêvée
Elle entre sur scène sous les projecteurs
du régisseur
le seul qui lui donne des couleurs
à sa monotone heure.
Elle repense à la vie à deux
lorsqu’elle était mariée
avant de ne plus se sentir heureux
et de divorcer.
Depuis la solitude la ronge,
elle a beau se maquiller,
sa peau reste terne, et éponge
ses larmes de crocodile râté.
Elle voudrait croire en ses fantasmes,
qu’elle n’ose avouer,
elle voudrait se sentir femme,
et pas à moitié.
Dans son petit appartement,
elle se sent en isolement,
et jalouse les Marilyn,
celles que les hommes animent...
Elle aussi se voudrait réanimée,
par un pompier,
mais aigrie, elle ne fait que regarder
les autres s’aimer.
Elle cherche la faille, le jardin secret,
elle cherche: où l’ont-ils caché?
elle ne sait....
ce que ce couple fait...
Elle imagine le silence de l’invisible,
quant elle écrit, elle se sent émergée...
elle voudrait plonger dans l’immergé,
voir ce qu’elle ne peut regarder...
Ses quarante deux ans
l’ont achevés,
elle ne peut acheter
des jeunes talents.
Elle repense à sa vie sans solitude,
à ces images qui l’ont bercées,
pour maintenant l’abandonner,
dans son inexactitude.
Depuis elle ment comme elle respire
elle ment comme elle s’inspire,
comme elle expire,
elle se construit son désir.
En grand mère déguisée,
elle reste voilée,
cachée, désappointée,
tel un loup manqué.
Sa maladie elle l’exhibe,
elle la vend, s’en inhibe,
puis elle finit par rentrer
dans sa prison organisée.
Ici c’est le même mur,
les mêmes armures,
qui l’ont à l’usure,
elle se tait de ses blessures.
Elle voudrait que la tristesse
soit notre détresse
pour mieux gérer son stress,
elle se voulait princesse.
Lorsqu’elle la voit l’embrasser,
elle voudrait mourir, tétanisée,
elle ne veut pas voir les gens s’aimer,
ça lui renvoie ce qu’elle a manqué.
( faute de pouvoir parler de mariages )
dans sa jeunesse qu’elle s’est inventée
elle tente de dérider son vieil âge
elle tente d’inventer sa vie rêvée
Elle entre sur scène sous les projecteurs
du régisseur
le seul qui lui donne des couleurs
à sa monotone heure.
Elle repense à la vie à deux
lorsqu’elle était mariée
avant de ne plus se sentir heureux
et de divorcer.
Depuis la solitude la ronge,
elle a beau se maquiller,
sa peau reste terne, et éponge
ses larmes de crocodile râté.
Elle voudrait croire en ses fantasmes,
qu’elle n’ose avouer,
elle voudrait se sentir femme,
et pas à moitié.
Dans son petit appartement,
elle se sent en isolement,
et jalouse les Marilyn,
celles que les hommes animent...
Elle aussi se voudrait réanimée,
par un pompier,
mais aigrie, elle ne fait que regarder
les autres s’aimer.
Elle cherche la faille, le jardin secret,
elle cherche: où l’ont-ils caché?
elle ne sait....
ce que ce couple fait...
Elle imagine le silence de l’invisible,
quant elle écrit, elle se sent émergée...
elle voudrait plonger dans l’immergé,
voir ce qu’elle ne peut regarder...
Ses quarante deux ans
l’ont achevés,
elle ne peut acheter
des jeunes talents.
Elle repense à sa vie sans solitude,
à ces images qui l’ont bercées,
pour maintenant l’abandonner,
dans son inexactitude.
Depuis elle ment comme elle respire
elle ment comme elle s’inspire,
comme elle expire,
elle se construit son désir.
En grand mère déguisée,
elle reste voilée,
cachée, désappointée,
tel un loup manqué.
Sa maladie elle l’exhibe,
elle la vend, s’en inhibe,
puis elle finit par rentrer
dans sa prison organisée.
Ici c’est le même mur,
les mêmes armures,
qui l’ont à l’usure,
elle se tait de ses blessures.
Elle voudrait que la tristesse
soit notre détresse
pour mieux gérer son stress,
elle se voulait princesse.
Lorsqu’elle la voit l’embrasser,
elle voudrait mourir, tétanisée,
elle ne veut pas voir les gens s’aimer,
ça lui renvoie ce qu’elle a manqué.
Mer 23 Nov 2011, 14:38 par
inlove sur Mille choses
Des carences....
La vieille peau nous parle de mirages
dans sa jeunesse qu’elle s’est inventée
elle tente de dérider son vieil âge
elle tente d’inventer sa vie rêvée
Elle entre sur scène sous les projecteurs
du régisseur
le seul qui lui donne des couleurs
à sa monotone heure.
Elle repense à la vie à deux
lorsqu’elle était mariée
avant de ne plus se sentir heureux
et de divorcer.
Depuis la solitude la ronge,
elle a beau se maquiller,
sa peau reste terne, et éponge
ses larmes de crocodile râté.
Elle voudrait croire en ses fantasmes,
qu’elle n’ose avouer,
elle voudrait se sentir femme,
et pas à moitié.
Dans son petit appartement,
elle sen sent en isolement,
et jalouse les Marilyn,
celles que les hommes animent...
Elle aussi se voudrait réanimée,
par un pompier,
mais aigrie, elle ne fait que regarder
les autres s’aimer.
Elle cherche la faille, le jardin secret,
elle cherche: où l’ont-ils caché?
elle ne sait....
ce que ce couple fait...
Elle imagine le silence de l’invisible,
quant elle écrit, elle se sent émergée...
elle voudrait plonger dans l’immergé,
voir ce qu’elle ne peut regarder...
Ses quarante deux ans
l’ont achevés,
elle ne peut acheter
des jeunes talents.
Elle repense à sa vie sans solitude,
à ces images qui l’ont bercées,
pour maintenant l’abandonner,
dans son inexactitude.
Depuis elle ment comme elle respire
elle ment comme elle s’inspire,
comme elle expire,
elle se construit son désir.
En grand mère déguisée,
elle reste voilée,
cachée, désappointée,
tel un loup manqué.
Sa maladie elle l’exhibe,
elle la vend, s’en inhibe,
puis elle finit par rentrer
dans sa prison organisée.
Ici c’est le même mur,
les mêmes armures,
qui l’ont à l’usure,
elle se tait de ses blessures.
Elle voudrait que la tristesse
soit notre détresse
pour mieux gérer son stress,
elle se voulait princesse.
Lorsqu’elle la voit l’embrasser,
elle voudrait mourir, tétanisée,
elle ne veut pas voir les gens s’aimer,
ça lui renvoie ce qu’elle a manqué.
dans sa jeunesse qu’elle s’est inventée
elle tente de dérider son vieil âge
elle tente d’inventer sa vie rêvée
Elle entre sur scène sous les projecteurs
du régisseur
le seul qui lui donne des couleurs
à sa monotone heure.
Elle repense à la vie à deux
lorsqu’elle était mariée
avant de ne plus se sentir heureux
et de divorcer.
Depuis la solitude la ronge,
elle a beau se maquiller,
sa peau reste terne, et éponge
ses larmes de crocodile râté.
Elle voudrait croire en ses fantasmes,
qu’elle n’ose avouer,
elle voudrait se sentir femme,
et pas à moitié.
Dans son petit appartement,
elle sen sent en isolement,
et jalouse les Marilyn,
celles que les hommes animent...
Elle aussi se voudrait réanimée,
par un pompier,
mais aigrie, elle ne fait que regarder
les autres s’aimer.
Elle cherche la faille, le jardin secret,
elle cherche: où l’ont-ils caché?
elle ne sait....
ce que ce couple fait...
Elle imagine le silence de l’invisible,
quant elle écrit, elle se sent émergée...
elle voudrait plonger dans l’immergé,
voir ce qu’elle ne peut regarder...
Ses quarante deux ans
l’ont achevés,
elle ne peut acheter
des jeunes talents.
Elle repense à sa vie sans solitude,
à ces images qui l’ont bercées,
pour maintenant l’abandonner,
dans son inexactitude.
Depuis elle ment comme elle respire
elle ment comme elle s’inspire,
comme elle expire,
elle se construit son désir.
En grand mère déguisée,
elle reste voilée,
cachée, désappointée,
tel un loup manqué.
Sa maladie elle l’exhibe,
elle la vend, s’en inhibe,
puis elle finit par rentrer
dans sa prison organisée.
Ici c’est le même mur,
les mêmes armures,
qui l’ont à l’usure,
elle se tait de ses blessures.
Elle voudrait que la tristesse
soit notre détresse
pour mieux gérer son stress,
elle se voulait princesse.
Lorsqu’elle la voit l’embrasser,
elle voudrait mourir, tétanisée,
elle ne veut pas voir les gens s’aimer,
ça lui renvoie ce qu’elle a manqué.
Mer 23 Nov 2011, 14:37 par
inlove sur Mille choses
Singapore
La première fois où je me suis arrêté à Singapore c’était lors d’un voyage qui me ramenait de France vers l’Australie
J’avais passé en France quelques jours de vacances dans ma famille après avoir fais une expo de photo dans une galerie parisienne.
La moiteur de la ville la décontraction après les vacances, je n’ai pas dis non lorsque le portier de l’hôtel m’a proposé une "escorte"
Il me donnait le choix entre une jeune fille ou un garçon ou les deux a la fois !
Belle jeune malaise de 18 ans environ, soumise, je pouvais la garder à l’heure ou à la nuit. La nuit a suffi, trop soumise, je n’aime pas les déversoirs à sperme.
Le souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle aimait s’inonder de mon parfum, et en asperger mon sexe et le sien.
Lors de mes autres passages à Singapore le fait d’avoir une "escorte" était si facile que je n’en éprouve plus le besoin et que mon plus grand bonheur était de me masturber.
Je me mettais nu dans cette grande chambre climatisée au Xxeme étage de cet hôtel de luxe qui dominait ce morceau de ville pays.
J’ouvrais cet immense lit et je m’allongeais savoureusement sur le drap frais, bras et jambes en croix.
Le seul frottement de mon sexe en érection sur le drap appelait immédiatement le plaisir.
Je coupais la climatisation pour que la chaleur humide monte dans la chambre, un immense whisky d’une main, mon sexe en demi-érection, je m’asseyais sur le bras du fauteuil de mon bureau face à la baie vitrée. Le contact de mon anus sur le bois dur me mettait dans une érection savoureuse mon corps prenait un mouvement de va et vient comme pour me pénétrer de ce sexe improvisé, je déglutissais mon whisky au rythme des légers spasmes que ce plaisir m’apportait.
La corbeille de fruit de bien-venue était bien tentante surtout cet ananas surmonté de cette petite touffe de verdure qui a la rudesse de la pilosité des femmes noires.
C’est dans la partie inférieure du fruit que je perçais un trou du diamètre de mon sexe et de sa longueur, je mangeais les morceaux du fruit, le jus coulait le long de mon torse nu se mêlant à ma transpiration.
Je faisais régulièrement des essayages du trou, jusqu’à ce que je le trouve idéal. Je replaçais sur le trou l’écorce de l’ananas comme un opercule.
Il était vierge en quelque sorte !
Je plaçais précieusement ce fantasme de sexe féminin dans le frigidaire.
Une douche fraîche, une chemise de soie légère un pantalon de toile, découvrit une fois encore cette ville grouillante qui a comme symbole l’orchidée.
Les marchands ambulants vendent entre autres la banane poingeau, fruit vert qui sert à la cuisine chinoise ce fruit à la particularité d’être très dur, sa vue ma remémoré une amie qui en faisait une consommation vaginale importante.
J’ai cédé à la tentation d’en acheter quelques-unes unes, pour comprendre ce poème chinois qui dit :
Ho banane qui réjouissent le cœur de vierges, vous seules parmi les fruits êtes dotées d’un cœur pitoyable, ho consolatrice des veuves et des solitaires.
En entrant dans ma chambre je me précipitais pour couper la climatisation.
Je voulais sentir la chaleur de la nuit, par la fenêtre entre ouverte une odeur d’orchidée mouillée faisait naître en moi un désir trouble.
J’avais dîné dans une petite échoppe de quelques nems et de canard laqué le tout arrosé de la bière du tigre.
Mes vêtements étaient imprégnés de cette odeur sourde, odeur que j’aime, qui imprègne les grands cheveux noirs des asiatiques, odeur un peu sure qui peu gêner le matin au réveil, mais qui met en émoi mes sens si par hasard la rue m’apporte en effluve le souvenir de la nuit.
Les bananes étaient sur la table enroulée dans ce papier journal aux caractères chinois.
Comme une pesanteur se faisait sentir dans mes reins !
La lumière de la chambre éteinte, les rideaux largement ouverts permettaient à des milliers de fenêtres de plonger dans mon lit, que j’avais ouvert largement.
L’atmosphère était idéale pour mon intimité.
Je sortis l’ananas du frigidaire, en le posant sur la table près des bananes devant le miroir celui-ci se couvrit de buée.
J’avais là devant moi les fruits de ma passion d’un soir.
Comme par pudeur je me déshabillais dans la salle de bain !
En voyant mon érection je suis sûr que l’ananas et la banane furent fiers d’eux.
Je m’allonge au travers du lit, prenant entre mes mains le fruit jaune l’amenant vers mon sexe comme on tire la tête d’une femme vers son sexe pour qu’elle l’engloutisse.
Mon gland poussa l’opercule vers le fond de ce vagin parfaitement adapté à mon sexe plus je le pénétrais plus je sentais la fraîcheur du plaisir. La rigidité de mon sexe maintenait le fruit droit comme une tête entre mes jambes.
Doucement je glissais la banane en moi plus elle me pénétrait plus mon sexe gonflait, les spasmes commencèrent à me secouer, la jouissance fut terrible. Mon sperme empli le fruit que mes doigts écrasaient.
C’est la fraîcheur du matin qui me réveilla, le spectacle était un peu triste, mais l’odeur plus forte que l’odeur d’une "escorte".
J’avais passé en France quelques jours de vacances dans ma famille après avoir fais une expo de photo dans une galerie parisienne.
La moiteur de la ville la décontraction après les vacances, je n’ai pas dis non lorsque le portier de l’hôtel m’a proposé une "escorte"
Il me donnait le choix entre une jeune fille ou un garçon ou les deux a la fois !
Belle jeune malaise de 18 ans environ, soumise, je pouvais la garder à l’heure ou à la nuit. La nuit a suffi, trop soumise, je n’aime pas les déversoirs à sperme.
Le souvenir que je garde d’elle c’est qu’elle aimait s’inonder de mon parfum, et en asperger mon sexe et le sien.
Lors de mes autres passages à Singapore le fait d’avoir une "escorte" était si facile que je n’en éprouve plus le besoin et que mon plus grand bonheur était de me masturber.
Je me mettais nu dans cette grande chambre climatisée au Xxeme étage de cet hôtel de luxe qui dominait ce morceau de ville pays.
J’ouvrais cet immense lit et je m’allongeais savoureusement sur le drap frais, bras et jambes en croix.
Le seul frottement de mon sexe en érection sur le drap appelait immédiatement le plaisir.
Je coupais la climatisation pour que la chaleur humide monte dans la chambre, un immense whisky d’une main, mon sexe en demi-érection, je m’asseyais sur le bras du fauteuil de mon bureau face à la baie vitrée. Le contact de mon anus sur le bois dur me mettait dans une érection savoureuse mon corps prenait un mouvement de va et vient comme pour me pénétrer de ce sexe improvisé, je déglutissais mon whisky au rythme des légers spasmes que ce plaisir m’apportait.
La corbeille de fruit de bien-venue était bien tentante surtout cet ananas surmonté de cette petite touffe de verdure qui a la rudesse de la pilosité des femmes noires.
C’est dans la partie inférieure du fruit que je perçais un trou du diamètre de mon sexe et de sa longueur, je mangeais les morceaux du fruit, le jus coulait le long de mon torse nu se mêlant à ma transpiration.
Je faisais régulièrement des essayages du trou, jusqu’à ce que je le trouve idéal. Je replaçais sur le trou l’écorce de l’ananas comme un opercule.
Il était vierge en quelque sorte !
Je plaçais précieusement ce fantasme de sexe féminin dans le frigidaire.
Une douche fraîche, une chemise de soie légère un pantalon de toile, découvrit une fois encore cette ville grouillante qui a comme symbole l’orchidée.
Les marchands ambulants vendent entre autres la banane poingeau, fruit vert qui sert à la cuisine chinoise ce fruit à la particularité d’être très dur, sa vue ma remémoré une amie qui en faisait une consommation vaginale importante.
J’ai cédé à la tentation d’en acheter quelques-unes unes, pour comprendre ce poème chinois qui dit :
Ho banane qui réjouissent le cœur de vierges, vous seules parmi les fruits êtes dotées d’un cœur pitoyable, ho consolatrice des veuves et des solitaires.
En entrant dans ma chambre je me précipitais pour couper la climatisation.
Je voulais sentir la chaleur de la nuit, par la fenêtre entre ouverte une odeur d’orchidée mouillée faisait naître en moi un désir trouble.
J’avais dîné dans une petite échoppe de quelques nems et de canard laqué le tout arrosé de la bière du tigre.
Mes vêtements étaient imprégnés de cette odeur sourde, odeur que j’aime, qui imprègne les grands cheveux noirs des asiatiques, odeur un peu sure qui peu gêner le matin au réveil, mais qui met en émoi mes sens si par hasard la rue m’apporte en effluve le souvenir de la nuit.
Les bananes étaient sur la table enroulée dans ce papier journal aux caractères chinois.
Comme une pesanteur se faisait sentir dans mes reins !
La lumière de la chambre éteinte, les rideaux largement ouverts permettaient à des milliers de fenêtres de plonger dans mon lit, que j’avais ouvert largement.
L’atmosphère était idéale pour mon intimité.
Je sortis l’ananas du frigidaire, en le posant sur la table près des bananes devant le miroir celui-ci se couvrit de buée.
J’avais là devant moi les fruits de ma passion d’un soir.
Comme par pudeur je me déshabillais dans la salle de bain !
En voyant mon érection je suis sûr que l’ananas et la banane furent fiers d’eux.
Je m’allonge au travers du lit, prenant entre mes mains le fruit jaune l’amenant vers mon sexe comme on tire la tête d’une femme vers son sexe pour qu’elle l’engloutisse.
Mon gland poussa l’opercule vers le fond de ce vagin parfaitement adapté à mon sexe plus je le pénétrais plus je sentais la fraîcheur du plaisir. La rigidité de mon sexe maintenait le fruit droit comme une tête entre mes jambes.
Doucement je glissais la banane en moi plus elle me pénétrait plus mon sexe gonflait, les spasmes commencèrent à me secouer, la jouissance fut terrible. Mon sperme empli le fruit que mes doigts écrasaient.
C’est la fraîcheur du matin qui me réveilla, le spectacle était un peu triste, mais l’odeur plus forte que l’odeur d’une "escorte".
Mar 04 Jan 2011, 00:24 par
antoine sur Les liaisons sulfureuses
Les derniers jours de l’homme invisible
Je dois me lever tôt ce matin, me préparer vite et sortir, j’ai sauté mon petit-déjeuner, comme hier et avant-hier, comme chaque jour passé sans toi dans ma vie
je traverse les collines qui t’éloignent et les immenses murs qui nous séparent, la route est interminable, c’est pour cette raison que je dois partir tôt… juste pour venir te voir à temps.
Le ciel commence à se chagriner, et à lâcher ses larmes qui noient ma tête et inondent mon esprit, mais tes yeux m’interpellent, et je ne peux résister à leurs appels,
essoufflé mais déterminé, j’arrive à ta porte, et j’attends que quelqu’un l’ouvre,
pour que je puisse m’inviter à ton monde.
Ton père ouvre l’issue, et j’en profite pour rentrer, je glisse entre les murailles de ta demeure, et je monte l’escalier qui m’emmène vers ta chambre,
je regard les nombreuses photographies qui décorent ces murs et je sens l’amour qui s’y dégage,
j’ouvre la porte de ta chambre délicatement,
et mon cœur s’emballe rien qu’en te voyant…
je m’assis face à toi, sur cette petite chaise, que j’ai crue faite juste pour moi,
et je t’observe dormir, je reste là, et je ne m’inquiète pas, personne ne peut me voir… Car je suis invisible ! aussi clair que du cristal, aussi transparent que l’amour que je porte pour toi,
je me souviens à peine de mon visage, car même les miroirs ne peuvent le refléter,
je n’arrive plus à parler, ni à écrire, je suis invisible, et plus personne ne se souvient de mon existence, même pas toi,
je le suis devenu, le jour où tu es partie, le jour ou j’ai décidé de te laisser partir…, de te laisser du temps, et voir ce que je vaux à tes yeux, Mais je n’ai pas pu t’enlever de mon cœur, alors que tu l’as occupé depuis longtemps, depuis ce jour, je n’ai pas cessé de te hanter comme un esprit, à observer chaque minute de ta vie, chaque rire que tu émets.
je suis là quand tu ouvres tes yeux instantanément, chaque matin,
et quand tu regardes de mon côté,et que tu ne me vois pas
aussi quand tu t’étires en scrutant tes portables,
ou que tu trouves des appels que tu as manqué hier soir
Je suis encore là quand tu embrasses ta maman,
et lorsque tu prends ton café en regardant le vert de ton jardin,
j’attends des heures le temps que tu te prépares,
et je baisse mes yeux indiscrets quand tu prends ton bain
je suis encore là quand tu démarres ta voiture, et ajustes ta mèche devant le rétro
et que après tu mets mon CD, et tu laisses échapper une pensée à mon attention
je suis là quand tu t’arrêtes pour acheter des cigarettes, et que tu n’en trouves pas
ou quand tu t’énerves car tu trouves un embouteillage ,toujours au même endroit
je te regardes quand tu réponds à trois appels en même temps
et quand tu appelles juste les personnes les plus proches de toi
je suis là quand tu rentres au bureau, et tu ouvres ton msn
et tu t’aperçois que ta liste d’amis est toujours la même
je suis là, quand tu te dis que tu vois trop de personnes ,
et que c’est jamais, jamais les bonnes
je te regarde quand tu t’esquives pour fumer une cigarette loin,
Pour que tu restes toujours la petite fille aux yeux de ton père
Je suis là encore, quand tu parles au téléphone pendant des heures
Et quand après tu te dis que les hommes sont tous les mêmes
Je suis là quand tu les rencontres, et quand ils essayent de te gagner à leurs causes
ou lorsque tu résistes et qu’en même temps tu veux pas mettre de la peine dans leur coeur
je m’attriste quand tu as tellement mal à la tête,
et quand tu te demandes quand ceci va finir, tout de même
je me réjouis quand tu rentres à la maison et tu embrasses tes parents
et je comprends quand tu dis que tu es prête a tout pour ne pas les perdre
je tente de te rassurer quand tu as peur du passé
et j’essaye sans veine, de te réchauffer quand tu attrapes froid au cœur
je dois partir et te laisser te reposer maintenant , quoique je sais que tu vas pas le faire,
car il me reste plus beaucoup de temps, pour que disparais et que je m’efface entièrement de ton cœur.
je traverse les collines qui t’éloignent et les immenses murs qui nous séparent, la route est interminable, c’est pour cette raison que je dois partir tôt… juste pour venir te voir à temps.
Le ciel commence à se chagriner, et à lâcher ses larmes qui noient ma tête et inondent mon esprit, mais tes yeux m’interpellent, et je ne peux résister à leurs appels,
essoufflé mais déterminé, j’arrive à ta porte, et j’attends que quelqu’un l’ouvre,
pour que je puisse m’inviter à ton monde.
Ton père ouvre l’issue, et j’en profite pour rentrer, je glisse entre les murailles de ta demeure, et je monte l’escalier qui m’emmène vers ta chambre,
je regard les nombreuses photographies qui décorent ces murs et je sens l’amour qui s’y dégage,
j’ouvre la porte de ta chambre délicatement,
et mon cœur s’emballe rien qu’en te voyant…
je m’assis face à toi, sur cette petite chaise, que j’ai crue faite juste pour moi,
et je t’observe dormir, je reste là, et je ne m’inquiète pas, personne ne peut me voir… Car je suis invisible ! aussi clair que du cristal, aussi transparent que l’amour que je porte pour toi,
je me souviens à peine de mon visage, car même les miroirs ne peuvent le refléter,
je n’arrive plus à parler, ni à écrire, je suis invisible, et plus personne ne se souvient de mon existence, même pas toi,
je le suis devenu, le jour où tu es partie, le jour ou j’ai décidé de te laisser partir…, de te laisser du temps, et voir ce que je vaux à tes yeux, Mais je n’ai pas pu t’enlever de mon cœur, alors que tu l’as occupé depuis longtemps, depuis ce jour, je n’ai pas cessé de te hanter comme un esprit, à observer chaque minute de ta vie, chaque rire que tu émets.
je suis là quand tu ouvres tes yeux instantanément, chaque matin,
et quand tu regardes de mon côté,et que tu ne me vois pas
aussi quand tu t’étires en scrutant tes portables,
ou que tu trouves des appels que tu as manqué hier soir
Je suis encore là quand tu embrasses ta maman,
et lorsque tu prends ton café en regardant le vert de ton jardin,
j’attends des heures le temps que tu te prépares,
et je baisse mes yeux indiscrets quand tu prends ton bain
je suis encore là quand tu démarres ta voiture, et ajustes ta mèche devant le rétro
et que après tu mets mon CD, et tu laisses échapper une pensée à mon attention
je suis là quand tu t’arrêtes pour acheter des cigarettes, et que tu n’en trouves pas
ou quand tu t’énerves car tu trouves un embouteillage ,toujours au même endroit
je te regardes quand tu réponds à trois appels en même temps
et quand tu appelles juste les personnes les plus proches de toi
je suis là quand tu rentres au bureau, et tu ouvres ton msn
et tu t’aperçois que ta liste d’amis est toujours la même
je suis là, quand tu te dis que tu vois trop de personnes ,
et que c’est jamais, jamais les bonnes
je te regarde quand tu t’esquives pour fumer une cigarette loin,
Pour que tu restes toujours la petite fille aux yeux de ton père
Je suis là encore, quand tu parles au téléphone pendant des heures
Et quand après tu te dis que les hommes sont tous les mêmes
Je suis là quand tu les rencontres, et quand ils essayent de te gagner à leurs causes
ou lorsque tu résistes et qu’en même temps tu veux pas mettre de la peine dans leur coeur
je m’attriste quand tu as tellement mal à la tête,
et quand tu te demandes quand ceci va finir, tout de même
je me réjouis quand tu rentres à la maison et tu embrasses tes parents
et je comprends quand tu dis que tu es prête a tout pour ne pas les perdre
je tente de te rassurer quand tu as peur du passé
et j’essaye sans veine, de te réchauffer quand tu attrapes froid au cœur
je dois partir et te laisser te reposer maintenant , quoique je sais que tu vas pas le faire,
car il me reste plus beaucoup de temps, pour que disparais et que je m’efface entièrement de ton cœur.
Sam 05 Jan 2008, 11:35 par
heartbreakid sur Histoires d'amour
La croisière bleue...
La croisière bleue
….Dés le lendemain de cette croisière, j’ai repris mes marches, sur les bords de Mer : Tout en me récitant des vers ! Et passant par le port, il m’a repris des envies de … Croisière !
Le jeudi, donc, je me suis retrouvé à nouveau sur une vedette pour une journée de mer avec deux escales : Ile de Port-Cros, puis île de Porquerolles. J’ai embarqué dans les premiers. Cela m’a permis l’accès du Pont supérieur, côté proue. Sous le Poste de commandement, il y avait un capot en pointe, vers l’avant, et de chaque côté un petit banc latéral. J’ai choisi celui de bâbord, qui permettait d’être durant tout le voyage, face aux cotes que nous allions longer. Plus à l’avant, face à la proue, il y avait trois rangées de bancs.
Sur le dernier, côté bâbord, juste devant moi, s’est installé tout un groupe d’Allemands, aux bruyants : « Ya, ya, ya » habituels. Tout au bord, une petite silhouette m’a captivé, et quand elle s’est retournée, j’ai été sidéré : Incroyable mais vrai ! C’était le sosie d’une certaine Brunette amie, mais telle, que pour la première fois j’avais vu celle-ci, vingt ans auparavant ! Même taille approximativement, même silhouette quoique qu’avec un peu plus d’ampleur, pour celle-ci, des hanches vers le bas…Chevelure aile de corbeau, dont la frange raccourcit un petit front bombé ; frisée, grands yeux de biche, noirs et brillants, petit nez qui jappe à la lune, à croire qu’elle se l’était fait ‘raboter’, elle aussi ? Même petit visage régulier, très mat mais tavelé de fines tâches de rousseur…la ressemblance ne s’arrêtait pas là. Comme l’autre, elle était aussi vive qu’un farfadet. Elle s’est levée plusieurs fois, et a virevolté pour choisir un bon emplacement d’où filmer la côte.
Ce bateau rapide est sans roulis ni tangage, mais quand il a viré pour longer la côte de l’Ile du Levant, par petit jeu habituel, l’Homme de barre, a renversé brusquement le courant d’eau propulseur, et ce freinage intempestif l’a fait piquer du nez puis se redresser, comme un cheval qui se cabre…
La jeune femme filmait debout, juste devant moi. Elle a d’abord été déséquilibrée, partant en avant
[ son cri, s’est perdu dans celui de toutes les Dames du bord ! ]
Ensuite, la remontée du bateau, l’a renvoyée en arrière …
J’ai eu alors un geste machinal et non prémédité : Mettant mes mains en avant, j’ai saisi chacune de ses hanches et l’ai retenue. Seulement mon geste a été aussi familier et affectueux qu’il l’eut été avec la Brunette Amie, précitée !
Le bateau glissait à nouveau tranquillement sur son erre, mais mes mains, elles, sont restées en place, un peu plus longtemps que nécessaire. Elle filmait à nouveau, puis elle s’est retournée et m’a souri !
Quel choc, Bon Dieu : ces lèvres bien ourlées quand elles s’entrouvraient sur de petites dents blanches, c’était encore l’Autre, celle d’il y a vingt ans ! Elle m’a dit :
- Merci, Monsieur, et excusez-moi ! »
Constatant que sa voix s’approchait plus du soprano que du contralto de l’autre, j’ai répondu :
- Oh ! Tout le plaisir a été pour moi…
Son sourire s’est alors accentué…et elle est allée se rasseoir. Pendant ce temps, un marin dans la dunette faisait un commentaire continuel au micro ; et les haut-parleurs diffusaient, bien trop fort ses explications : passe-temps supplémentaire des passagers !
J’ai retenu que cet hydrojet était muni de trois moteurs Diesels de 100 chevaux chacun, consommant 100 litres de gas-oil par heure, soit 300 litres auxquels s’ajoutait…1 litre de Pastis à l’heure pour l’équipage !
…Ensuite nous sommes passés à la description des côtes que nous longions, ainsi que le panégyrique de ces deux Docteurs qui étaient frères ayant fondé dés 1930 ce « Paradis Naturiste » sur une partie de l’Ile du Levant. Le reste de l’Ile, les 7/10ème étant occupés par l’Armée de Mer qui y a installé un centre d’essais pour fusées…etc., etc.…
Pas d’escale cette fois, la vedette avait repris sa vitesse de croisière. Peu après, elle s’est mise à longer les côtes de l’Ile de Port Cros, avant de s’en approcher. La brunette était à nouveau debout, et elle filmait encore la côte. C’est alors que le petit jeu des marins a repris, mais cette fois j’ai anticipé. Je me suis levé, et placé derrière elle, saisissant le bastingage de la main gauche, ma main droite, elle, s’est d’abord posée sur sa hanche… J’ai senti qu’elle se raidissait à mon contact, mais le bateau refaisant son piqué, je l’ai solidement agrippée et retenue !
Quand la proue a fait sa remontée, repartant en arrière, elle a été soudain contre moi…tout contre ! Elle s’est alors appuyée sur moi en toute confiance, continuant à filmer…J’ai pensé que l’autre aurait fait de même « au temps ou nous étions amis… » Elle m’a encore remercié d’un sourire. L’œil pétillant de malice, elle allait parler, quand une touriste depuis son banc, l’a hélée en Allemand. Nous étions déjà séparés : je me suis assis !
Le bateau est entré au port : Je suis descendu dans les premiers. Longeant déjà le quai, je l’ai vue derrière son groupe qui se préparait à débarquer. Nos yeux se sont croisés, et…elle m’a encore souri. La ressemblance aidant, j’ai trouvé cela presque normal, alors que je suis tellement habitué maintenant, à tous ces regards Féminins qui se détournent avec dédain !
*
Il était 10h passées, nous avions quasiment deux heures avant le départ pour l’étape suivante. J’ai pris de suite la direction du col des Quatre chemins, repéré sur la carte : 115m d’altitude et un point de vue périphérique sur la mer…
C’est un très bon chemin ombragé que je connaissais déjà en partie, mais cette fois j’ai poursuivi l’ascension, et, c’est essoufflé que j’ai atteint le point haut. J’ai enlevé ma casquette et essuyé mon front ruisselant…La vue au loin, vers les côtes de France, entre autres, valait bien cette suée !
Ayant marché assez vite, il y avait longtemps déjà que j’étais seul... J’ai ôté mon petit sac à dos, et bu une longue rasade d’eau citronnée, appréciée bien que déjà plus très fraîche. Ensuite j’ai repris rapidement la descente car l’heure s’avançait et je voulais acheter un pain ‘banian’ dans un des établissements qui fleurissent sur le port. Le manger ici, avant de rembarquer me donnerait plus de temps libre sur l’Ile de Porquerolles où je voulais, comme deux ans auparavant, louer un VTC pour faire le tour de l’Ile tout en me baignant souvent sur les Plages et criques déjà connues de moi !
C’est à la hauteur du petit barrage, sans eau, que je l’ai rencontrée. Elle était seule, sac à dos, short, tee-shirt, lunettes foncées et petit ‘bob’ rigolo, en toile blanche, posé comiquement sur la tête qui m’a rappelé les moments d’après courses, du passé…
Le temps de penser :
- Çà aussi ? C’est dingue…tiens, elle est seule ?
Elle me demandait déjà :
- Vous venez du col des 4 chemins, non ? C’est encore loin, non ?
- Assez ! Et c’est très pentu surtout. Vous avez vu l’heure ? Si vous allez jusque là, il vous faudra redescendre en courant pour ne pas rater l’embarquement…
Elle s’est mise à rire en répondant :
- Courir avec le sac à dos ? Moi, vous savez, le jogging, j’en fais un peu dans un Parc pour le souffle…mais mon seul Sport et en dilettante seulement, c’est le tennis. Vous, vous êtes monté très vite, non ? Les Gens du bateau, eux, vont encore moins vite que moi ! Si vous voulez bien, il vaut mieux que je redescende avec vous, non ?
Remarquant sa propension à utiliser des : non ? En fin de phrases, je lui ai répété encore
- Tout le plaisir sera pour moi…
J’étais sincère, déjà conquis et fier qu’elle accepte ma présence. Nous sommes redescendus assez vite. Pourtant elle n’a pas cessé de babiller gentiment comme le faisait l’autre…Ainsi j’ai appris qu’elle était Suissesse. Que son Père était Suisse Alémanique, et sa Mère Genevoise. Qu’elle avait vécu toute sa ‘jeunesse’ (sic) à Bâle. Qu’elle était bilingue depuis toujours ; que c’était peut-être ce qui l’avait incitée à se spécialiser en langues. Anglais et Italien, ajoutés au Français et à l’Allemand, en plus des langues mortes : Grec et Latin…
J’ai pensé :
-Mazette, une érudite !
Elle a continué son monologue . Il lui restait à vivre une année d’application à la Fac de Genève avant d’y présenter sa thèse de Docteur es lettres… « Bigre ! ais-je pensé ! » Mais quand elle a annoncé 26 ans, je n’ai osé en avouer que 62 ( dix ans de moins ! ) sans que cela la fasse sourciller le moins du Monde ! Elle a continué : Son prénom était Birgitte, mais sa Mère l’appelant toujours Brigitte, la Famille avait opté pour Bibi …
Je lui ai dit alors, que chez nous un Bibi, c’était un petit cheval ou un petit chapeau, et cela l’a fait bien rire !
La suite, je l’attendais : Il y avait un Ralph dans sa vie…il était son Prof. de langues à la Fac, et il était depuis deux ans son ‘Ami’. Pour une préparation anticipée de la rentrée en Fac, il était reparti, alors qu’elle séjournait encore chez des Amis à Antibes…ceux-ci occupés et connaissant déjà ces Iles, elle était venue seule faire cette croisière. Et enfin
( j’ai eu l’impression qu’elle insistait là dessus ) que le Groupe avec lequel elle s’entretenait sur le bateau, était bien composé d’Allemands, rencontrés devant le guichet ce matin là…
Nous arrivions au Port, quand j’ai appris que Ralph avait 43 ans…
J’ai aussitôt pensé :
-Pour elle, c’est déjà un ‘vieux’ ?
Elle continuait :
Il était peu sportif ! Joueur occasionnel de tennis, malgré une bedaine qu’elle trouvait exagérée, il refusait obstinément de l’accompagner à la salle de gym où elle se rendait elle-même, trois fois par semaine…
Mais comme elle a ajouté qu’elle avait du poids à perdre, je me suis récrié, disant que çà ne se voyait pas ! Et elle a souri encore…
Oh ! Ce sourire qui m’interpellait, et me rappelait ces vers de Baudelaire, que j’ai murmuré :
- « Ta tête, ton geste, ton air – sont un beau paysage – le rire joue en ton visage – comme un vent frais dans un ciel clair… »
- Vilain flatteur ! m’a-t-elle dit. Mais elle l’était…flattée !
J’ai derechef débité toute ma litanie sur le Sport, que j’ai pratiqué toute ma vie, qui ne m’a apporté que du positif sur tous les plans. Et que je pratique encore sous forme principalement d’une longue marche quotidienne pour la Santé !
Et sans idée préconçue, je le jure, j’ai expliqué le petit programme que je m’étais fixé pour jouir au mieux de ces six heures d’escale à Porquerolles…
J’avoue avoir été surpris quand elle m’a dit alors :
-Vous connaissez déjà cette Ile. Est-ce que je pourrais vous accompagner en louant moi aussi une bicyclette ?
Et comme un idiot je n’ai su encore que répondre :
-Tout le plaisir sera pour moi !
Puis :
-Il vaut mieux manger sur cette île. On aura plus de temps à passer là-bas. Tenez, ici, ils ont des pains banians, savoureux. Avec une boisson, çà vous va ? On s’installe à la terrasse ?
Face à une : « mer mêlée au soleil » dans un ciel aussi bleu qu’elle, des bateaux immobiles dans le port, des mouettes criardes, planant, et plongeant de façon désordonnée un peu partout, nous avons dévoré notre énorme sandwich : thon, œuf dur, tomates, etc.…
Moi, devant une bière, elle, devant un bol de thé comme le faisait l’autre, à qui je disais :
« Tu aimes çà ? Bon thé - Divine ? »
Et tout comme, elle, elle ne l’a pas sucré ! J’étais à la fois tiré par le passé et émerveillé du présent : La présence confiante de cette gentille petite Compagne, m’enchantait ! Je n’avais aucune arrière pensée malgré les souvenirs brûlants qu’elle évoquait pour moi, à son corps défendant… Nous étions assis sagement, l’un en face de l’autre : elle aurait pu être ma Petite Fille ( !) Et pourtant j’ai surpris le regard dubitatif ou goguenard de certains voisins de table !
*
… A midi moins le quart, il était de retour au Port notre grand bateau blanc. Elle l’a filmé un peu depuis le quai, puis nous avons embarqué dans les premiers. Cette fois, elle s’est mise à côté de moi sur le petit banc sous la dunette, côté bâbord. Au fur et à mesure de l’embarquement sur l’avant, on retrouvait à peu prés les mêmes têtes…
J’ai encore surpris des regards furtifs et réprobateurs de quelques vieilles pies, parce qu’on bavardait et qu’on riait : crime de lèse société, à leurs yeux ! Moi je pensais à ces vers de Verlaine : « On parlait de choses et d’autres - Et mes yeux recherchaient les vôtres… »
Des yeux brillants et gais qui ne se dérobaient pas, à croire que la casquette de tennis que j’avais enfoncée sur ma tête, visière sur le front, mettait mon visage et mes rides dans l’ombre…ou alors, tout comme l’autre, elle était très myope !
*
2ème partie :
Porquerolles
Cette fois, en abordant la côte Nord de Porquerolles, pas d’embardée : le bateau a ralenti doucement…Comme elle filmait à nouveau, j’avais encore prévu de la soutenir.
J’ai posé ma main droite sur sa hanche, et…elle s’est appuyée légèrement sur moi : Une onde de Bonheur m’a alors submergé !
De même, quand dans la cohue du débarquement, je l’ai protégée des autres. J’ai senti encore son petit corps chaud contre le mien. Oh ! Quelques instants seulement, alors que j’aurais voulu que çà dure un siècle …
De ce coin de Port jusqu’à la ville, les quais sont très longs, et nous avons marché au pas de gymnastique, dépassant tous les touristes débarqués de notre bateau. Je savais que chez les loueurs de cycles, ce serait vite la foire d’empoigne… Arrivés dans la rue principale, j’ai obliqué à gauche, avant d’atteindre la Place du Village. J’y avais déjà loué une machine deux ans avant, content de l’engin comme du service.
Il n’y avait pas de « bicyclette bleue » disponible. J’ai choisi un VTT noir pour moi, un rouge au cadre plus petit, pour elle. Puis pour régler sa hauteur de selle, je l’ai fait monter sur l’engin, une pédale au plus bas. Moi, je tenais le guidon et la manette du réglage de la tige de selle : J’avais ma petite idée…J’ai desserré brusquement cette manette : la selle a chuté brusquement, et…elle avec ! Elle s’est accrochée à mon cou avec un petit cri, sous l’œil goguenard du loueur…puis, je l’ai fait se tendre sur une jambe pour régler la selle. Elle a dit
- Cà va ! Mais vous êtes un coquin, vous, non ? »
Les réglages terminés, nous sommes sortis de la rue, alors que nos voisins de pont sur le bateau, arrivaient à peine. Mais dans les rues du village et sur la route de sortie, c’était une cohue de cyclistes mélangés aux piétons : d’autres bateaux avaient déversé leurs touristes avant le nôtre. Aussi après la Plage d’Argent, ou nous avons mis deux fois, pied à terre pour admirer son sable blanc et la côte en face : la presqu’île de Giens, la ville d’Hyères et plus à droite jusqu’au Cap Bénat,.Nous avons obliqué par un chemin sous les arbres en direction de la pointe du grand Langoustier.
Là, on trouve une Plage noire, celle-là. Son sable est plus grossier, jamais nettoyé depuis l’époque du minerai qui transitait jadis par-là. Encore une fois, je n’avais aucune idée préconçue, mais dés l’arrivée, je me suis souvenu que deux ans avant, j’y avais vu, déjà, quelques Naturistes isolés, en bout de plage, vers les rochers. Cette fois, il n’y avait qu’eux, sur la plage entière…
Elle est de loin plus petite que la Plage d’Argent. Avec la location de VTT, les Touristes étrangers, s’y sont regroupés, imposant les mœurs de leurs Pays. Ils étaient nombreux déjà. Cela m’a rendu perplexe, car après 40 minutes de vélo, nous avions chaud, et j’avais prévu une halte-baignade en ce point…
C’est alors qu’elle a dit :
-Vous êtes Naturiste, Vous ?
-Pas un fanatique, mais au milieu d’eux, çà ne me dérange pas ! Ais-je répondu,
pensant en même temps : « Hypocrite, va ! »
Mais déjà elle répondait :
-Moi, c’est tout pareil. On se baigne ?
Et moi toujours faux – cul :
- ça va nous rafraîchir…mais pas plus de 20 minutes, si on veut faire le tour complet de l’Ile.
Nous avons accolé nos deux VTT et je les ai réunis avec les deux antivols fournis par le loueur. Ensuite nous nous sommes avancés sur la plage, posant nos sacs, puis posant nos serviettes de bain sur le sol…
Une chose est de faire du Naturisme en couple ou si l’on est seul au milieu d’inconnus, une autre était de se déshabiller côte à côte, alors qu’on se connaissait à peine…
J’ai compris qu’elle attendait que j’en prenne l’initiative ! Je me suis dit :
-Après tout, puisqu’on en a parlé…
Regardant la mer, j’ai enlevé, casquette, souliers, chaussettes, tee shirt…puis j’ai jeté un coup d’œil de son côté : elle m’avait imité, pièce à pièce…elle était donc torse nu et ses deux beaux petits ‘lutteurs’ étaient bronzés, signe qu’elle se baignait, au moins en mono, habituellement.
Au vu de ces aréoles très brunes et de ces ‘tétins’ arrogants, j’ai pensé :
- Houa ! Les mêmes, mais supérieurs en quantité…
Les souvenirs affluaient…pour y couper court, j’ai rapidement enlevé short et slip. Elle était nue aussi quand on a marché de concert vers l’eau, un peu gênés tout de même. Ma pensée pastichait Shakespeare : « Songe d’une nudité…»
La comparaison s’imposait encore à moi, un peu plus négative cette fois : hanches plus larges, fesses un peu plus volumineuses, ventre un peu plus bombé…
Dame l’autre était Marathonienne ! J’ai pensé :
- Un joli petit Tanagra, tout de même…Ah ! Si j’avais vingt ou trente ans de moins…
Et une bribe d’une chanson de Brel s’est imposée à mon esprit :
« Etre une heure, une heure seulement – beau, beau, beau et con à la fois ! »
L’eau clapotait sous nos pieds, tiède et délicieuse : il était temps que je m’y enfonce totalement…Elle ne nageait que la brasse. J’ai donc crawlé autour d’elle et batifolé à mon habitude, sans trop m’en approcher, mais… Mais, au-dessus, comme au-dessous, quand je plongeais, mes yeux hypocritement inquisiteurs m’ont tout révélé de son anatomie. Un jeune corps bronzé, à peine moins à l’emplacement du maillot et combien appétissant. J’ai automatiquement évoqué Baudelaire :
« Volupté, sois toujours ma Reine
Prends le masque d’une Sirène
Faite de chair et de velours … »
Cette chair veloutée, je l’ai vue encore de prés quand nous nous sommes allongés sur nos serviettes de bain respectives, à moins d’un mètre l’un de l’autre…Une fraction de seconde m’est apparue une petite touffe ébouriffée, pas taillée celle-là ( ! ) qui m’a fait saliver bien plus que celle de la grosse Dame blonde sur le quai de l’île du Levant !
Brutalement, une onde de désir m’a envahi, et j’ai eu une érection intempestive, incontrôlable…Heureusement j’étais couché sur le ventre, à ce moment-là ! J’avais une envie folle de m’approcher d’elle, qu’heureusement ma volonté réprimait, que mon esprit repoussait, et je me suis dit :
- Espèce d’idiot, ne gâche pas tout !
Nous étions à peu prés secs, il fallait repartir. On s’est rhabillés, très vite, toujours un peu gênés !
VTT libérés, j’ai dit :
- La prochaine étape, c’est le phare d’où on domine toute l’île et bien au-delà. Mais le sentier qui longe les falaises est interdit aux VTT, il nous faut revenir en arrière par la route…
Nous sommes donc repassés quasiment au village puis nous avons emprunté la route large qui s’élève peu à peu vers le pied du phare. Sur l’esplanade, le coup d’œil valait les efforts consentis pour y parvenir. Elle a filmé, faisant un tour d’horizon…
Bucolique, j’ai murmuré Mezzo voce :
- « L’Eternité…la mer allée - Avec le Soleil… »
Elle s’est tournée vers moi, disant :
-Rimbaud a du passer par-là, non ?
J’ai acquiescé, ajoutant :
-La Mer, l’a toujours inspiré…d’autres aussi, Valéry à Sète :
« La mer toujours renouvelée… »
Et Baudelaire après son grand voyage :
« Qui a doté la mer, rauque chanteuse
De cette fonction sublime de berceuse… »
Et Trenet, avec « La Mer… »
Elle m’a coupé :
- Vous aimez la poésie, non ? C’est rare de nos jours…
Puis, pragmatique :
- Il faisait très chaud sur cette route. J’allais ‘exploser’ dans la côte ! ‘On’ peut retourner nous baigner, non ?
-Oui, mais à l’Oustaou de Diou, une petite crique enchanteresse, vous verrez…
Nous sommes redescendus par le sentier littoral qui cette fois n’était plus interdit aux VTT. Nous avons vite atteint cette petite crique qui s’ouvre au pied des falaises. Pas de sable, mais des graviers et des petits galets ronds. Des algues sèches, aussi, un vrai matelas déposé par la mer qui m’a rendu nostalgique d’une certaine crique d’Algérie et de ‘Celle’ qui m’accompagnait alors…plus d’un demi-siècle s’est écoulé, mais rien n’est oublié !
Il n’y avait qu’un tandem appuyé aux rochers, puis deux vélos un peu plus loin et quelques affaires étalées au soleil. Dans l’eau deux couples dans le plus simple appareil s’y ébattaient.
Bibi m’a dit :
- On ne va pas les gêner, on se rebaigne nus, non ?
Moi :
-Ici ne viennent que des Naturistes…
Inutile d’épiloguer. Sans ‘chichis’ cette fois on s’est déshabillé rapidement, une fois les VTT accolés, et les serviettes posées côte à côte sur les algues. C’est à l’entrée dans l’eau que çà s’est gâté : des petits rochers pointus, des trous pleins d’algues. Je savais qu’après quelques mètres et il y a de quoi nager. Je le lui ai dit, car elle n’avançait pas…
J’ai ensuite pris sa main, mais çà n’a rien changé…Alors, sans réfléchir, comme dans un passé dont je n’ai rien oublié, je l’ai soulevée et prise dans mes bras : Elle a poussé un petit cri et s’est accrochée à mon cou. J’ai commencé à avancer : elle s’était d’abord raidie un peu, puis au fur et à mesure, elle s’est détendue… moi, cela a été l’inverse !
Ce petit corps de Femme, brûlant, un peu suant [ Peut-être ais-je senti les phéromones qu’exhalaient ses aisselles ? ] m’inspirait ! Avec ce poids supplémentaire, j’ai tangué un peu. Un peu plus loin, mon pied s’est enfoncé dans un trou, du coup, j’ai baissé un peu les bras, et ses fesses ont glissé vers mon bas-ventre… Oh ! Ce fut bref. Mais mon érection, elle, ne le fut pas !
Heureusement que dans cette ‘mare aux grenouilles’, j’avais déjà de l’eau jusqu’aux…
Hum ! ouille… Je me suis tourné vers le large et me suis laissé aller dans l’eau, pour prendre la position horizontale, mais çà n’a rien arrangé, car elle s’est retrouvée couchée sur moi… alors, je me suis laissé couler, parcouru par une onde de désir intense, et un sentiment de honte à la fois !
Ressorti à ses côtés, elle s’est à son tour retournée pour nager en brasse : elle riait à gorge déployée…elle n’était donc pas fâchée ! J’ai batifolé autour d’elle, de plus prés cette fois. Plus loin, j’ai vu qu’on avait pied à nouveau sur un haut fond plein d’algues douces.
Plongeant entre ses jambes, je l’ai juchée, sur mon cou, et me suis redressé la soulevant hors de l’eau. Piaillant, mais visiblement amusée…moi, j’ai réalisé que c’était encore une incongruité puisque c’était son sexe à nu que je sentais sur mon cou !
Pourtant, tels Paul et Virginie, nos jeux sont restés enfantins : Elle essayait d’aller au fond, mais ses fesses et ses jambes restaient en surface…j’ai essayé de lui enseigner les apnées, le crawl ou simplement de se laisser couler, yeux ouverts. Elle m’a dit :
-Vous êtes un vrai Dauphin, non ?
D’autres ‘nudistes’…oh ! pardon : naturistes, arrivés après nous, entraient dans l’eau, nous, nous en sommes sortis…mais à l’horizontale, cette fois, en nous servant des mains presque jusqu’au bord !
Ensuite nous nous sommes allongés sur les serviettes. D’abord couchés sur le ventre, puis sur le dos, car le soleil tapait dur. Et nous avons échangé des considérations sur le Sport en général et la natation en particulier. Comme elle s’esbaudissait sur mes ‘prouesses’ ( sic) sur, et sous, l’eau, je lui ai parlé longuement d’une plage d’Algérie prés de laquelle s’est passée toute ma jeunesse…
Elle m’a dit, songeuse :
- Moi, malgré deux ou trois séances par semaine en salle, du footing et du tennis le week-end, je n’arrive pas à perdre ma cellulite…
J’étais sur le ventre, elle sur le dos. Sans plus réfléchir, j’ai osé poser ma main sur sa cuisse, pincé très légèrement la peau, et l’ai fait rouler sous mes doigts, disant :
- La cellulite fait des bourrelets, vous n’en avez pas !
Elle a alors poussé un soupir, et…j’ai perdu la tête. Ma main délibérément s’est mise à lui caresser la cuisse, puis elle est remontée vers le ventre ou j’ai fait encore rouler la peau…
Et, j’ai entendu ma voix devenue rauque, lui dire :
- Sur le ventre non plus…vous êtes musclée : Vous avez de bons abdominaux !
Déjà la même main, glissait vers la hanche…Elle a soupiré encore ! Insensiblement je m’étais rapproché d’elle. J’étais contre elle maintenant. Ma main est redescendue vers l’autre cuisse…elle ne se crispait pas, s’ouvrant même un peu quand j’ai caressé l’intérieur des cuisses…
J’avais perdu la notion du réel, et de tout ce qui nous séparait : Comme elle est nettement plus petite que moi [ 1m62, su après ] mes lèvres se sont posées sur des mèches de sa chevelure mouillée, puis, me pliant un peu, j’ai embrassé sa joue ! Elle a tourné son visage vers moi : ses yeux de biche étaient ouverts, brillants !
Elle a murmuré, la voix changée elle aussi :
- Quel coquin, non ? Votre main est si douce et si dure à la fois…ce matin déjà, j’ai été très troublée par vos mains sur moi…
J’ai alors fermé sa bouche d’un chaste baiser, pensant comme l’a dit Musset :
« Un baiser, qu’est-ce ? – un point sur le I du verbe aimer… »
Mais dans ‘Désir’ aussi, il y a un I ? Mes lèvres s’appuyaient maintenant à des lèvres consentantes, ouvertes : Ma langue a pénétré sa bouche ouverte, la fouaillant, entourant sa langue à elle…Dans mon esprit enfiévré, une seule pensée me taraudait :
-C’est pas possible ?
Car en même temps, ma main en était venue au pubis, descendant à plat sur un petit sexe broussailleux, chaud, humide où mon majeur s’appuyait un peu …J’ai retrouvé des sensations, des égarements, que je n’aurais jamais cru revivre…
C’est alors qu’une bande de cyclistes est arrivée. Ils étaient encore un peu loin de nous heureusement. Ils sifflaient et s’exclamaient bruyamment dans un jargon incompréhensible pour moi. Reprenant nos esprits et…nos souffles, nous nous étions complètement séparés ! Elle a traduit :
- Ils disent : « On les a dérangés, ces deux là ! »
Posant leurs vélos, ils se sont égaillés dans la crique, se déshabillant, aussi vite que nous en faisions autant pour nous rhabiller, nous ! L’esprit complètement tourneboulé, n’arrivant pas à réfléchir, j’ai dit :
- Cette fois on va vers le sémaphore…
La montée au sortir de la crique est très raide. Poussant les vélos, nous avions bien chaud, avant même d’attaquer le sentier littoral….
En haut de la côte, elle a ressorti son caméscope, disant :
- Jamais je ne pourrais oublier ce petit coin, je veux en garder tous les détails…
Et avant de repartir, elle a dit :
- çà monte à nouveau, non ? on va encore avoir chaud, mais c’est boisé… cette fois on se ‘reposera’ à l’ombre, non ?
Elle a baissé la voix, j’ai à peine compris :
-J’ai ce qu’il faut dans mon sac !
Ahuri, je n’osais pas comprendre ! Puis une immense joie m’a envahi : J’allais refaire l’amour, après six ans d’abstinence ? Et avec cette adorable petite Nana !
Je rapporte bien je crois, les idées qui étaient miennes pendant qu’on poussait les VTT pour remonter de la crique :
- C’est un coup « d’c’est pas possible ! » comme au jeu de Dames…Dame, ma carcasse est intacte, mais ma ‘gueule’ ? On a joué… elle s’est ‘chauffée’ ? Et elle a ce qu’y faut dans son sac ? Les Filles maintenant, elles prévoient çà ? ‘P…’ ! Tu vas encore savoir ? Bof, c’est comme le vélo, çà s’oublie pas ?
Pendant ce temps là, nous avancions lentement : petit plateau à l’avant, grosse soucoupe à l’arrière, mais ils pèsent 14 kg ces VTT, et avec en plus un chemin empierré, bosselé, peu praticable, car prévu pour des pédestrians…Quand on a retrouvé un chemin plus large et mieux entretenu, mais encore plus pentu, elle a calé !
Nous n’étions plus très loin du sommet ; je me suis placé à sa gauche, et poussant mon engin de la main gauche, j’ai enserré sa taille de la droite, pour l’aider, tandis qu’elle poussait sa machine à droite…
J’ai alors eu un flash : Vingt ans avant, dans la très dure côte d’un Semi-Marathon Lyonnais, je poussais ainsi la brunette précitée, qui n’en pouvait plus ! Mais en même temps, je vivais, aussi, o combien, le présent ! Bibi avait remonté et noué son tee-shirt pour avoir moins chaud. Mon avant-bras contre ses reins, ma main tenant sa hanche, je sentais cette peau moite, brûlante… d’instinct je l’ai attirée à moi ! Pas une crispation, et même il m’a semblé qu’elle frissonnait !
Nous ne parlions pas, chacun dans ses pensées. Et les miennes, c’était :
- Ah ! Ces p’tites ‘Nénettes’…un préservatif ? J’espère qu’ils ont fait des progrès…
Nous sommes arrivés au mont Salin. Point de vue sur la mer : Elle a filmé vers l’est en direction des îles de Port Cros et du Levant. Nous dominions le sémaphore maintenant. L’esplanade était entourée de grands arbousiers et de buissons.
Dés qu’arrêtés, elle m’a dit :
- Ouf ! Je n’en pouvais plus ! j’ai très chaud…Sous ces arbres il y a de l’ombre, non ? On va se reposer un peu, non ?
J’ai fait : « Oui » de la tête, et nous avons poussé les VTT dans une trouée du taillis. Je les ai attachés ensuite, et nous nous sommes enfoncés un peu plus loin : Invisibles de partout…nous nous sommes regardé et nous avons éclaté de rire !
Transcendé, je me sentais incroyablement jeune…qui a dit le premier :
« Quand on aime, on a toujours vingt ans … »
Nous avons commencé par manger quelques arbouses, fruits qu’elle ne connaissait pas : Bien rouges, bien mûres…la coquine en avait une qui sortait à moitié de sa bouche, et elle a tendu son visage vers le mien ! J’ai pris l’autre moitié, et lèvres contre lèvres, nos dents ont malaxé le fruit…
Ses yeux rieurs étaient un appel impérieux : Je l’ai serrée dans mes bras…le fruit avalé, nos bouches ne se sont pas séparées pour autant, et mes mains se sont fait caressantes : L’une dans son dos, l’autre descendant vers les fesses dodues…Elle se collait encore plus à moi…moi dont le sexe en érection s’appuyait sans vergogne sur son bas ventre !
Rejetant la tête en arrière, elle a dit :
-Il fait si chaud…mettons-nous vite à l’aise sur nos serviettes, ‘on’ y sera mieux, non ?
*
Le Miracle…
Les sacs posés à terre, les serviettes de bain, étalées côte à côte, on s’est prestement déshabillé pour la troisième fois, loin de la mer, cette fois !
Dés qu’allongés, j’ai complètement perdu la tête et la notion du temps…Je sais que je l’ai ‘mangée’ de baisers, partout…partout, sauf à l’intérieur de ce petit maquis broussailleux, humide de transpiration et de désir apparent qui sourdait d’elle : le cuni lingus, ce n’est pas mon truc ! Ma bouche est remontée vers un ventre frissonnant, puis un sein au tétin en érection, lui aussi ou je me suis de nouveau abouché tandis que mes mains ne restaient pas inactives, elles non plus. La voix chavirée, elle m’a murmuré : « Maintenant, non ? » J’allais la chevaucher, quand elle m’a présenté le préservatif qu’elle avait du sortir de son petit réticule et garder dans la main…
Relevé sur un coude, j’ai placé cette ‘chose’ contre mon sexe en érection et l’ai fait rouler…çà, non plus, je n’avais pas oublié, mais pourtant c’est dans ma tête que çà s’est gâté : çà m’avait dégrisé ! J’ai pensé :
-çà y est, tu vas faire Gancho ! »
[ Faire Gancho, suprême déshonneur pour un ‘pied-noir’, car le gancho en langue Espagnole est un hameçon recourbé : Inutile de faire un dessin ! ]
J’ai failli me relever en disant, rageur :
-C’est plus d’mon âge, restons en là !
Mais la pensée suivante a été :
-Ce n’est pas de sa faute, après tout. Avec toutes ces MST maintenant, elles font ‘gaffe’…mon doigt peut remplacer ma ‘queue’ pour lui permettre une jouissance clitoridienne !
Allongé contre elle, main sur son sexe, mon majeur s’est appuyé, s’enfonçant entre des lèvres accueillantes, pendant que je lui disais à l’oreille :
- Tu sais, il y a six ans que je n’ai plus fait de câlins…J’ai peur d’être maladroit…guides mon doigt, et caresses toi avec, comme tu aimes ?
Je sais par expérience (s) qu’elles aiment ainsi se masturber avec le doigt du partenaire !
Et de fait, c’est ce qui s’est passé : Je suis sûr qu’elle n’a pas singé sa jouissance et les spasmes qui l’ont secouée…
Elle a ensuite arrêté d’activer mon doigt. Moi j’avais oublié le p’tit ‘chapeau’ qui enserrait ma barre d’acier Suédois…Cette fois, je l’ai chevauchée et pénétrée illico : Enfin Homme, comme on ne l’est jamais qu’en un corps de Femme qu’on besogne…Je ne puis traduire ce plaisir intense qui me submergeait, mais, paradoxalement mes pensées, étaient :
-Je nique… P… ! Je nique…C’est bon, p…! Qu’est-ce que c’est bon…mais j’vais pas pouvoir me retenir longtemps… de toutes façons avec ce tuyau de caoutchouc, j’risque pas d’lui donner du plaisir, à elle !
Je ne l’ai pas secouée longtemps ma petite partenaire. Déjà sourdait le geyser salvateur…ma gorge a éructé la joie indicible qui me submergeait !
‘Popaul’ ayant fini de ‘pleurer’ ( Joie et dépit à la fois ! ) Je ne me suis guère laissé aller, ni attardé en elle, du fait de cette ‘chose’, une vraie tunique de Nessus…
Je me suis retiré, et à nouveau sur un coude, de ma main libre, j’ai fait rouler dans l’autre sens cette ‘cochonnerie’ ou des poils s’étaient coincés… çà m’a rendu encore plus furieux : Foin d’écologie, j’ai jeté ‘çà’ en direction des arbousiers qui n’en pouvaient mais !
En même temps, j’ai dit à voix haute, presque méchamment :
-Eh ! ‘ben’, mes pauvres Enfants, je vous plains d’être obligés de vous contenter de ces ersatz…être si prés, et si loin, l’un de l’autre à la fois, c’est un supplice de Tantale, non ?
[ Je commençais à utiliser cette ponctuation qui terminait presque toutes ses phrases ! ]
*
Je voulais me relever, mais elle m’a enserré de ses bras, visage prés du mien, yeux brouillés de larmes, et d’une pauvre petite voix qui m’a fait mal, elle m’a dit :
- Attends ! Je t’en supplie…moi aussi, j’ai été frustrée, non ? Tu comprends, j’ai arrêté la pilule parce que je prenais du poids. Ralph était d’accord, c’est pour çà que j’avais ce préservatif dans mon sac. Et puis j’ai pensé aussi aux MST, non ?
Puis, après un instant :
- Tu m’as dit que tu n’as pas fait de câlin depuis six ans, même pas avec ta Femme ? Je ne comprends pas, mais tu m’expliqueras, non ? Si tu étais plus jeune ( !) Je ne t’aurais pas cru…Toi, je te crois ! Je ne comprends pas ce qui m’arrive ? D’habitude je suis tellement méfiante et un peu sauvage, même !
J’étais décontenancé, honteux de ma colère injustifiée, vis à vis d’elle…C’est elle, qui maintenant prenait l’initiative : elle m’a embrassé, et caressé, comme je l’avais fait pour elle précédemment, puis… c’est elle qui m’a chevauché !
Mais qu’elle était maladroite ma petite amazone : J’ai du l’aider pour cette nouvelle pénétration qu’elle recherchait. Ensuite une main sur sa hanche, l’autre tenant sa fesse, j’ai guidé des mouvements qu’elle a vite compris, et… repris à son compte !
Mes mains sur ses hanches n’ont alors plus servi qu’à l’empêcher, par un recul excessif, de perdre l’objet de son plaisir ! Ses frissons, puis ses spasmes quasi violents avant de s’abattre sur moi, heureuse, comblée, çà ne pouvait être une jouissance simulée…
Cette fois, j’ai complètement perdu la tête, c’est avec une joie sauvage que je l’ai retournée comme une crêpe et besognée comme un furieux !
Lamartine a écrit :
« L’Homme est un Dieu qui se souvient des Cieux… »
Moi, je l’avais retrouvé ce Paradis. Ma merveilleuse petite proie consentante gémissait par à coups ! A un moment, elle a même grincé des dents, ce qui a encore déclenché un flash dans mon esprit :
- Elle aussi ? Pas croyable…
Mais déjà je me répandais en elle, avec des mugissements de taureau en rut !
Après quelques derniers va et vient, très lents, encore dans une extase devenue douloureuse, je me suis calé au plus profond d’elle…
*
Reprenant lentement mes esprits je me suis soulevé sur les coudes, sentant que je l’écrasais de tout mon poids. Son ventre toujours contre le mien, ses seins ont repris forme : je ne sentais plus que les deux pointes sur ma poitrine…Elle était essoufflée, ma bouche glissant de ses cheveux vers son oreille, j’ai murmuré :
-Pardon, mon petit cœur : Refaire l’amour, et avec une si jolie petite ‘Minette’, çà m’a rendu fou, tu comprends ?
Mais elle :
-Oh ! Mon Chéri, c’était tellement merveilleux…Je ne croyais pas çà possible : J’ai eu encore du ‘plaisir’ …Tu es un véritable Bonobo, Toi, non ?
Moi, en riant :
-Dans le temps jadis, je n’aimais pas qu’on m’appelle Tarzan…parce que c’était l’Homme Singe, et Toi, tu me traites carrément de Chimpanzé !
Elle, navrée :
-Pardon, mon Chéri…j’ai dit Bonobo, parce que c’est le seul mammifère qui peut faire l’Amour trois fois de suite et trente fois en 24 heures !
Alors, moi, goguenard :
-Comme tu y vas ? Trois fois de suite, je ne croyais plus çà possible : ‘Le Miracle’, c’est Toi ! Mais trente fois en 24 h, çà ne risque pas….Je suis donc un demi-Bonobo : un ‘No-beau’, quoi !
Elle s’est écriée :
- Oh ! J’ai vu tout de suite que tu faisais des complexes avec ton âge…bien sûr, tu as des rides d’expression (sic) mais quand tu ris et que tes yeux rient aussi, tu es incroyablement jeune, non ?
Puis, pensive :
-Tes mains, d’abord, je te l’ai déjà dit, elles m’ont surprise: douces et fermes à la fois, affectueuses et fraternelles, comme si nous étions des Amis de toujours…Je t’avais bien regardé avant déjà, et moi si prude, j’ai eu envie de m’appuyer sur ton corps d’Athlète (sic)…Après, j’ai eu envie de les retrouver ces mains qui m’avaient électrisée ! Et je suis
revenue filmer les côtes de Port Cros, juste devant toi…
Un grand sourire a éclairé tout son visage, ses yeux étaient rieurs quand elle a dit malicieusement :
-Tu sais, à peine débarquée à Port–Cros, je t’ai cherché des yeux : Tu as vite dépassé tout le monde, alors, moi aussi, j’ai marché vite dans la même direction, espérant te retrouver sur ce chemin, quand tu reviendrais ! Je t’ai ‘draguée’, comme on dit en France, non ?
Front plissé, elle a continué :
-J’ai été si heureuse de redescendre avec toi, et j’ai osé te demander ton programme pour l’escale de Porquerolles et la permission de rester avec Toi…déjà, ce n’était plus moi, la Bibi habituelle ! Et quand tu m’as pris dans tes bras pour aller vers l’eau profonde, à la crique, que j’ai senti sur ma fesse, l’effet que je te faisais, je n’ai plus pensé qu’à être à toi !
En bonne Suissesse, elle parlait lentement, déversant de l’ambroisie dans mes veines. J’étais en elle, plié sur elle pour que ma bouche se promène, caressante, sur son front, ses yeux, son petit nez, et enfin sa bouche qui reprenait son monologue, entre deux baisers. Elle m’enserrait de ses bras, et…de ses jambes ! Alors, paroles brûlantes et chair itou, pas étonnant que ‘Popaul’ ait voulu être de nouveau à la fête…
J’ai donc repris de très, très lents va et vient…et senti qu’elle serrait les muscles de son sphincter vaginal…
J’ai dit alors, voix rauque, sans doute comminatoire :
- Oui, serres…serres…empêches moi de sortir…empêches moi de rentrer…
- Oui, j’essaye…mais c’est pas possible, non ? Et…c’est trop bon…mon chéri, comment
tu peux encore ?…oui…oui…
C’était reparti… et j’ai pensé :
- Bon Dieu ! Moi aussi, j’croyais pas çà possible… et c’est bon, putain ! c’que c’est bon !
Cette fois, çà a duré, duré, duré…
Longtemps aprés, collé à elle, ses bras et ses jambes m’enserrant, j’ai réalisé que nous étions essouflés tous les deux, et que je l’écrasais…Je me suis retiré d’elle, disant :
- Moi aussi, je ne pensais plus çà possible…ce n’est plus le mont Salin, ici, mais le mont Câlin !
Nous avons ri… à part les cigales et les oiseaux, nous étions seuls au Monde ! Puis, doucement, voix posée, heureuse, elle a repris son soliloque :
-J’ai eu encore un orgasme ( l’autre disait : « J’ai joui ! » ) Je ne croyais pas çà possible, et je ne me reconnais plus…Tu sais, ‘mon Amour’, je peux compter ‘mes Hommes’, ceux qui m’ont fait l’Amour, sur les doigts d’une seule main ! Et çà avait très mal commencé…
Après un silence forcé, à cause de mes baisers, elle a continué :
- C’était à Genève ou il y a un Frère de ma Mère qui habite là encore…J’avais douze ans, j’étais naïve, bête on peut dire : une éducation stricte, sévère ou il n’y a aucun dialogue !J’aimais beaucoup cet Oncle, je crois que je cherchais en lui le Père affectueux que je n’avais pas à la maison…
En vacances, chez eux, j’étais toujours sur ses genoux, trop câline, j’ai compris après…Un matin, il m’a emmené à la pêche, avec lui. Ils ont un petit chalet au bord du lac. Quand il a commencé à me caresser, j’ai laissé faire…mais vite, j’ai compris que ce n’était pas bien, trop intime ! J’ai eu peur, je le lui ai dit…mais il s’est mis à rire, répondant : « Tu vas y passer, ma Petite, tu m’as assez allumé ! ici tu peux toujours crier… » Il m’a jeté sur le vieux canapé, j’ai pleuré, supplié, je me suis débattue, mais comment résister à un homme de trente et un ans ?Il m’a enlevé la culotte et m’a violé une première fois !
Après il m’a dit : « J’avais mis de la vaseline, tu vois que çà s’est bien passé…et tu n’as pas encore tes ourses ( !) tu ne risques rien ! »
En hoquetant, elle a continué :
- Il m’a complètement déshabillée et il a recommencé à me caresser de force et m’a encore violée…Je lui disais en pleurant qu’il irait en prison, mais il ricanait : « Personne ne te croira…tu es toujours collée à moi ! Je dirai que c’est toi qui a voulu. C’est toi qui sera punie… »
Elle pleurait à gros sanglots, maintenant : J’étais sidéré !
Elle a continué :
- J’ai eu trop honte, pour moi, pour ma Mère ( c’était son frère !) Je n’ai jamais plus voulu lui parler. Je crois qu’à la longue, elle a compris, ma Mère ? Mais elle s’est bien gardée de me poser des questions ! J’avais eu très mal. Le mal au ventre a persisté, mais c’était mes premières règles que çà avait déclenché !
Et après un silence :
-C’est depuis ce temps là que je suis devenue méfiante, réticente. Vers seize ans, j’ai eu un petit Copain. Je croyais y tenir…Pour ne pas le perdre, je l’ai laissé faire, et puis dans le fond, j’étais curieuse de recommencer, autrement…mais avec un préservatif, je n’ai pas apprécié du tout ! Plus tard, à vingt ans, en Fac, j’ai eu un Ami de vingt ans lui aussi : Etudiant ensemble, sortant ensemble, mais chacun sa chambre…Quelquefois je lui faisais plaisir, pour le garder, toujours avec ces préservatifs dont tu as horreur, je comprends maintenant pourquoi…
Il y a trois années, maintenant, Ralph est devenu mon professeur : J’ai de suite été amoureuse, je le croyais sincèrement, mais c’était de l’admiration, surtout ! Il est brillant, prévenant, il est devenu affectueux : Enfin le Père que je recherchais, non ? Lui, c’est le samedi soir, parce que le lendemain on peut dormir plus longtemps… Quelquefois en semaine, si on sort et qu’il boit un peu ! J’ai pris longtemps la pilule, mais vaginalement, je me croyais frigide…
J’ai pensé :
- Une de plus !
Elle continuait :
- J’ai honte, mais Fred ( l’étudiant ) il m’avait appris les caresses du clitoris…des fois, je le fais toute seule ! Ralph, je ne l’ai jamais trompé, même pas tentée de le faire ! Je ne comprends pas du tout ce qui est arrivé aujourd’hui…Toi, tu es le Diable, non ?
Moi :
-Oh ! Un pauvre Diable alors : Si tu savais ! Même pas ce vieux Faust qui avait vendu son âme au Diable…C’est Cervantès, je crois, qui a écrit quelque part : « L’Homme est de feu, la Femme d’étoupe…et le Diable souffle sur les deux… » Je ne crois plus depuis longtemps au hasard, et pourtant ? Un beau jour de croisière, le soleil, la mer, ces îles en vue, et ce bateau qui te déséquilibre devant moi…Je croyais revivre d’autres moments disparus à jamais ! Ensuite, ta présence à mes côtés, et nos corps dénudés entièrement, même au milieu d’autres Naturistes, j’ai perdu les pédales, et osé ! Paul et Virginie sur la Plage noire… Mais à l’Oustaou de Diou, au nom prédestiné, les autres n’existaient plus, il n’y avait plus que nous : Adam et Eve au paradis, non ?
[ Par mimétisme verbal, je me mettais à utiliser son : non ? ]
Pendant tout ce temps, allongé prés d’elle, ma main droite n’était pas restée inactive. Sur mon bras gauche, elle avait posé son cou, ma bouche à hauteur de son visage ne restait pas inactive, elle non plus…, et « il me venait des idées… » comme chantait le ‘vieux’ Sardou…Quand je lui ai chuchoté à l’oreille ce que je voulais faire, elle a eu un petit rire nerveux :
-Mais…je vais être ridicule dans cette position, non ?…
Toujours en chuchotis, j’ai plaidé ma cause : « La guerre du feu… » les Centaures, etc…malgré sa réticence, je lui ai fait prendre la position de la ‘prière arabe’…
Elle s’est alors écriée :
- Oh ! J’ai la tête dans le sable, je ne vois rien : comme une autruche !
Mais je l’avais déjà pénétrée, et tenant ses hanches, tirant avec les mains quand je m’enfonçais en elle…c’était de vrais coups de bélier qui lui ont tiré un : « Ooh ! » Etonné…puis des : « Haaa ! » plus aigus, mais très doux !
Je savais par multiples expériences, qu’après avoir éjaculé trois fois, cette position de la partenaire me ferait ‘bander’ indéfiniment grâce au mental possessif habituel qui s’affichait dans ma tête dans en jargon ‘pied–noir’ :
- Putain ! J’lui donne bien l’ compte, comme çà…tant qu’elle en veut…tiens…tiens…C’est bon tout l’temps, mais ‘j’crache’ pas…
Et d’une voix rauque, impérieuse :
- C’est bon ?
Elle, encore plus fort :
-Oui…Oui…Oui…
Dix minutes, peut–être plus, se sont passées ainsi…Subrepticement, du coin de l’œil, j’ai regardé ma montre : Il fallait en finir ! Je me suis arrêté et penché vers elle, soufflant un peu, j’ai dit à son oreille :
-Tu veux bien te retourner ? Je vais continuer en ‘Missionnaire’…je veux te sentir tout contre moi…
Elle m’a dit, très fort :
- Oh ! Oui, mon Chéri, toi tu sais tout…tu m’apprends tout !
Retournée, je l’ai mignotée d’abord, mais quand j’ai pris sa bouche et l’ai fouillée impérativement, le désir, à nouveau m’a fait reprendre possession d’elle…Après un ‘staccato’ de mitrailleuse lourde, j’ai joui longuement, continuant des va et vient, lents, presque douloureux !
A cent mètres de là, sur l’esplanade, si des quidams étaient passés à ce moment là, ils auraient cru entendre un barrissement d’éléphant ! Essayant de moins peser sur elle, nos corps encore épousés, nous avons lentement repris notre souffle…et j’ai pu parler :
-Il est 15 h passées, si tu veux voir le sémaphore, il est plus que temps… après on descendra sur Notre Dame de la Repentance, la bien nommée, pour demander la rémission de nos pêchés, non ?
Mais elle :
- Tant pis ! J’ai été et je suis trop heureuse pour bouger…restes encore un peu en moi : je ne peux me faire à l’idée que çà va être bientôt fini, nous deux ! Tout à l’heure, j’ai été un peu vexée, humiliée de ce que tu m’avais demandé…Je n’ai pas osé dire non, heureusement : quel plaisir tu m’as donné encore…c’est çà la Furia Francese, non ? Ce n’est pas les Italiens mais les Italiennes qui ont trouvé cette expression lors de leur conquête par les chevaliers de François 1er !
*
J’étais soudain très, très fatigué ( on le serait à moins ? ) J’ai pensé au vieux Père Graziani qui disait souvent, à l’âge approximatif que j’ai atteint à mon tour ( !) :
-Ah ! Si je pouvais mourir en ruant dans les ‘brancards’ !
Mais ma pensée suivante a été :
-La Petite ne mérite pas çà, que d’emmerdes ce serait pour elle…
Puis, je me suis endormi !
Oh ! Pas longtemps, quelques minutes seulement comme le Marin à la barre de son voilier…Réveil aussi soudain : J’ai réalisé que j’écrasais de tout mon poids ce petit corps brûlant, qui me supportait bravement !
Je me suis redressé sur les coudes, je me suis à nouveau plié en point d’interrogation pour embrasser son front, ses yeux, sa bouche…Bouche contre bouche, j’ai murmuré :
- « Fermes sur moi ton bras qui tremble – Nos deux corps, nos deux cœurs, nos deux bouches…Ah ! Je vis…tout est chaud… »
- Pierre Louys, a-t-elle murmuré… J’ai lu les poèmes saphiques, mais Toi, comment se fait-il ?
Mes lèvres ont pesé sur les siennes pour ne pas évoquer un passé si lointain…et présent à la fois !
Ma langue l’a fouaillée, mon ‘vit’ encore gonflé dans cette grotte de la Nativité d’où nous sommes tous issus, s’est complètement raidi…J’ai recommencé de longs va et vient avec cette pensée lancinante :
- C’est sans doute la « Toute, toute dernière fois… »
Mais elle a dit, presque humblement :
- Moi…Je peux ?
Toujours unis, nous avons roulé…Une fois sur le dos, j’ai senti les inégalités du terrain, ébloui par un rayon de soleil qui perçait la sylve ou nous nous étions caché…
Elle était à genoux, le torse relevé un peu…je l’ai observée dans sa danse désordonnée à la recherche du plaisir ! Mes mains sur ses hanches veillaient à ce qu’elle n’échappe pas à mon pivot, tandis que repassaient vaguement en mon esprit les images de celles qui, dans la même position, m’avaient dit, aimer çà, parce qu’elles « Tiraient leur coup à l’envers ! »
Bien plus adroites et averties que la pauvre petite Lady Chatterley qui se tortillait sur moi…J’étais crispé, tendu de toute ma volonté à ne pas exploser, et la priver d’une partie de son plaisir…
Mais elle s’est énervée de sa propre maladresse : Se laissant aller sur moi, elle a embrassé ma poitrine, disant :
- Tu fais tellement mieux que moi, mon Chéri…Toi, donnes moi du plaisir !
Encore une fois retournée, je l’ai besognée à mon rythme : c’était ‘autrement bon’…Souffles mêlés nous avons partagé notre extase ! à mes bruits de gorge, rauques, répondaient les siens, plus aigus !
Depuis six ans j’avais fait mon deuil de tout çà, et je n’avais pas imaginé connaître à nouveau un tel embrasement partagé…Après un final de 14 juillet, nous avons prolongé ce Nirvana, encore de longues minutes, sans bouger, dans un profond recueillement que j’ai du interrompre :
-Il n’est que temps de lever le camp, mon petit chou !
Mais elle :
-Un chou à la crème, alors, non ? Si demain je n’achète pas une pilule du lendemain je risque bientôt de devenir un Bibendum, non ?
Je ne l’aurais pas cru capable de ce genre d’humour à la Française…
J’ai toujours des kleenex dans les poches, j’en ai sorti plusieurs pour qu’on puisse s’essuyer, mais elle a dit :
- On aurait besoin d’un autre bain, non ?
- Du sémaphore on peut descendre rapidement vers la plage de la Courtade, on pourra très vite se rincer. Mais en maillots, cette fois, autant les mettre de suite !
Rhabillés rapidement, VTT récupérés, on a fait une trop courte pause devant le sémaphore d’ou la vue est admirable, puis nous sommes descendus sans un coup de pédale, vers la Plage de la Courtade : Immense, familiale, sans Naturistes…
Ma mémoire pêche peu d’images précises de ce petit bain ou pourtant nous nous sommes amusés, riant comme des gosses du bon tour qu’on venait de jouer à la vie de tous les jours…
Au rhabillage, pendant que je tenais la grande serviette de bain autour d’elle, elle m’a dit en riant encore :
- Je vois que çà te fait encore envie, non ? Ah ! Si on avait du temps ?
Mais il n’était que temps ! Les VTT rendus, une bouteille d’eau fraîche achetée en passant, nous avons terminé le parcours en courant sur les quais…
Le bateau était là, mais la montée à bord n’avait pas commencé. En vraie petite souris, elle s’est infiltrée dans la file d’attente [ çà m’en a rappelé une ‘autre’ qui se glissait ainsi dans la cohue des Coureurs avant un départ de course à pied…] Elle a embarqué avec les tout premiers passagers et a retenu notre place sur le pont avant : banc en biais, côté bâbord, sous la cabine de pilotage.
En attendant le départ, nous avons tiré de nos sacs, des barres de Mars ( un coup de barre ? Mars et çà repart ) pour moi…et d’Ovomaltine chocolatée (marque Suisse ) pour elle. L’exercice nous avait creusés ! Retour en cabotage le long des côtes : Presqu’île de Giens, Hyèrres, La Londe, le Fort de Brégançon ou nous avons fait une boucle au ralenti, Cap Bénat…
Le marin continuait à donner des explications au micro, le sens des paroles nous échappait.
Elle n’a plus filmé : Lovée contre moi, elle me parlait à l’oreille, vu le bruit, ou reposait sa tête sur mon épaule…Les mêmes commères, ont ricané et fait des commentaires à voix haute, qu’elle m’a traduits :
- Elles disent : « Les Filles maintenant, rien ne les arrête…Ce matin, elle était seule, celle là, et ce soir elle est collée contre ce vieux type… » Moi, je leur souhaite de connaître le Bonheur que j’ai connu dans tes bras aujourd’hui…
A son oreille, j’ai répondu :
- Tu es une merveilleuse Petite Princesse, et comme a dit Gabin à notre Michèle Nationale :
« T’as d’beaux yeux, tu sais… » De grands yeux parfois rêveurs, parfois très vifs, selon, mais tu m’as dit être myope et avoir perdu une de tes lentilles ? C’est pour cela que tu n’as eu aucun recul devant mon masque de Vieil Indien déplumé , qu’elles dissèquent, ride à ride, elles…
J’ai vu que ses yeux s’étaient embués, je les ai embrassés : Tant pis pour la galerie !
Et de nouveau, contre son oreille :
- Chut ! Ne dis rien…ne pleure surtout pas, c’est une immense joie que tu m’as procurée aujourd’hui : un vrai miracle ! Excuses mon étonnement, moi qui il y a déjà six ans, ai amalgamé, malaxé et adressé ces vers lus je ne sais ou :
« Dans la clarté de tes prunelles – J’ai vu, ironie cruelle – Que j’étais vieux, que j’étais laid – Que je n’ai rien à espérer – Plus d’Espoir… plus d’Aventure – Il me faut revêtir l’armure – De la triste réalité –Affalé, découragé – l’Ombre descend et me submerge – Elle roule sur moi et gamberge – S’amusant à me faire languir – le Noir Oubli qui doit venir… »
Elle s’est serrée contre moi, disant :
- Il est beau ce poème, mais qu’il est triste…
J’ai arrêté la suite, d’un baiser, puis recommencé dans son oreille à cause des haut-parleurs :
- Souviens-toi toujours…De ce beau jour….ou tu m’as redonné….ma fierté !
Grâce à Toi, chaque matin, je vais moins haïr, ce vieux visage… que je rase !
Elle a bien voulu sourire ! Il me serait impossible de rapporter, dans l’ordre, et dans leur intégralité, la teneur de ces chuchotis à l’oreille sur le bateau !
*
Débarqués au Lavandou à 17h30, comme prévu, il nous est resté une heure de battement avant le départ de son car pour Antibes : le glas de cette incroyable journée, hors du temps, avant l’adieu aux… larmes, comme je n’en ai, hélas ! Que trop connus !
Nous nous sommes d’abord assis sur un bloc de rocher, au bout de la jetée du Port, et là, ont repris les dialogues ou parfois, de longs monologues, pour répondre aux questions posées…
-Plus rien avec ta Femme…Comment est-ce possible ?
Cela l’intriguait à juste titre et elle m’avait tellement parlé d’elle, que je me suis lâché un peu : je lui devais bien çà pour m’avoir fait confiance et accepté la copulation sans protection, au péril de sa jeune vie ! Je lui ai donc fait un résumé, en regardant la mer, elle aussi, la tête sur mon épaule :
- Mes jeunes années, ont été illuminées par un être de lumière qui m’a été arraché brutalement par le Destin. Ce premier Amour n’a pas ainsi subi l’écume des jours et ne s’est pas érodé avec le temps ! Après ce que j’avais connu, j’ai sans doute trop demandé, trop espéré d’une Femme… Une lune de miel qui devient vite une lune de fiel ! A la loterie du mariage, encore faut-il être un bon numéro soi-même…On tombe dans les non-dit, les blocages, les reniements, les acceptations d’un état de choses par lâcheté et veulerie…
A ce moment là elle m’a interrompu, avec véhémence :
- Ce n’est pas possible, tu te dénigre trop…
J’ai répliqué :
- Mais si, avec tous les bons prétextes habituels qu’on se donne : Famille, entre autres. De vrais Parents adoptifs, qu’on adore et qui ont tellement misé sur ce mariage…puis les Enfants ! Oui, deux, à 11 ans d’intervalle…à cause des huit années de guerre d’Algérie…années terribles vécues en commun : la meilleure image, c’est une paire de bœufs attelés au même joug et qui s’efforcent de tirer le char dans la bonne direction, malgré les ornières et les pièges du chemin…de la Vie !
Elle m’a coupé :
- Je commence à mieux comprendre…
J’ai continué :
- Pour ce qui t’intrigue, le sexe, cela compte beaucoup pour l’Homme, moins pour la Femme ! A l’époque il n’y avait pas la pilule…J’abrège : Chambre à part, sous prétexte que je ronfle la nuit. Dés lors, mes élans (sic) sollicitations, prières, exigences…qui pour l’autre sont devenus obligations et corvées du mariage ( !) Acceptées avec de plus en plus de réticences…Madame se faisant attendre pour ce qu’elle appelle le passage à ‘l’abattoir’, traînant interminablement dans la salle de bains…puis se prêtant, tendue, crispée, à mon unique assaut ! Le pire, quand je me risquais à quelques préliminaires, c’était d’entendre invariablement : « allez, grouille ! » J’en termine, par le soir ou il m’a été répondu : Je ne suis pas ton tiroir à… saucisse ! Je ne l’accable pas pour autant. Il y a le reste, tout le reste : elle a porté la Famille sur les épaules. La maison, les Enfants, le travail, et…un mari qui s’investissait trop dans le sport !
- Tu en parles avec respect, et admiration, non ? Mais tu as du avoir des aventures, non ?
- Oui, mais je ne les ai pas spécialement recherchées…surtout pas ce qui pouvait devenir sérieux…mais quelquefois, c’est plus qu’un droit, presque un devoir de se prouver qu’on est encore un Homme, capable de donner du plaisir à une Femme ! Quant à y donner suite, j’en ai eu l’occasion, mais cela eut été au détriment de bien des choses…
- Tu n’as jamais songé à divorcer ?
- Il y a 6 ans, nous y étions presque…c’est elle qui en avait pris l’initiative…Avant cela, sur des années et des années, il y a eu d’abord, celle qui n’a pas su attendre, preuve qu’elle ne tenait guère à moi ! Puis, à la fin des évènements d’Algérie, une Amie autant qu’Amante, qui s’est effacée devant la grossesse non désirée de l’Epouse, et pas par la faute du chat !
Un soupir et j’ai repris :
-Plus tard, une Minette qui avait vingt ans de moins que moi…[ J’aurais pu lui dire qu’elle en était le sosie, 20 ans après ! ] Celle-la, a trop écouté sa famille, ses collègues, et.…je ne sais qui, pour notre différence d’âge ! Comme disait Bedos, sur scène : « Une différence d’âge ? C’est jamais qu’une différence d’âge… »
Nous avons éclaté de rire et j’ai continué :
-Tu as vu que je pouvais ‘assurer’ aussi bien que je l’aurais fait à ton âge…oui mais voilà, la Société nous rappelle chaque jour ses normes et ses tabous !
J’ai évoqué aussi la dernière, une ‘poupée Barbie’, qui avait 14 ans de moins que moi, et qu’ensuite j’avais baptisée « La Reine Néfertiti » sur la plage naturiste de Pampelone où nous avions campé tout un mois…
Bibi, voulait en savoir plus, j’ai continué :
- Elle ? Un corps à la plastique impeccable, une blonde naturelle, des yeux bleus qui savent se faire langoureux, un visage quasi inconnu sous les fards et les apprêts ! J’y ai cru, jusqu’à ce que je m’aperçoive en ce mois de vie à deux, que j’étais pour elle une ‘occasion’ de se sortir d’une matérielle étriquée…A l’inverse de chez moi, j’avais une poupée Barbie, toujours prête aux câlins, les appelant même, mais pour le reste : Rien ! Désillusions…. Décalage entre le concret de ce qu’on a et la galère de ce qui sera forcément ! Finalement, divorce arrêté d’un commun accord…Pas de saut dans l’inconnu au risque de perdre le peu de confort matériel et de sécurité, qu’une longue vie de labeur, et de thésaurisation difficile, nous a procurés !
Main dans la main, nous avons marché sur ce long quai qui borde la grande jetée du Port. C’est elle qui parlait maintenant et j’ai du résister à son plaidoyer, pour qu’il y ait au moins une suite épistolaire à cette belle aventure que nous venions de vivre…J’ai cité Nerval :
« Heure frivole – qu’il faut saisir – Passion folle – qui s’envole – après le Plaisir… »
Mais elle n’était pas convaincue : L’Homme fantasme auparavant, la Femme construit après…
Que de ‘Si’ elle a débité ! Entre autres :
- Si mes Amis n’avaient pas projeté un voyage à Avignon et aux Baux de Provence, pour me faire connaître cette région, j’aurais pu revenir demain, non ?
- Si cette croisière avait eu lieu en juin, j’aurais pu m’inscrire à la Fac de Lyon, pour ma dernière année, avant ma thèse, c’était possible. On aurait pu se voir, non ?
Je l’ai coupé :
- Cela eut été jouer à qui se fatiguerait le premier, non ? Tu sais, Sartre l’a bien dit : « L’Enfer, c’est les autres… » Notre Société nous fait payer jour après jour, une vie hors normes… Ce qui est Merveilleux aujourd’hui t’apparaîtrait peut-être désuet et déraisonnable, avec le temps…Demain pour moi, c’est le seul Avenir que je peux envisager : J’ai eu un ‘pépin’ de santé, inexpliqué et inexplicable ! Demain ? Je serai peut-être mort !
Voilà qu’elle pleurait : De grosses larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues Décidément comme à la Minouche du passé, j’avais l’art de lui tirer des larmes, et comme elle, elle essayait de se reprendre en brave petit soldat !
J’ai enserré sa taille, l’ai attirée à moi, et bu ses larmes, embrassé ses yeux avant de continuer :
- Tu sais dans ma jeunesse, j’entendais une vieille chanson, les scies d’alors, qui commençait ainsi : « Ramona, j’ai fait un rêve merveilleux… »
- Oui, du répertoire classique, même…
- Une chanteuse à voix de l’époque, détaillait aussi : « Il ne faut pas briser un rêve… » ce que doit rester cette journée ! Dans trois jours, tu vas retrouver Ralph et…la Réalité des choses…
-Je ne sais pas si je vais être la même ? L’Admiration pour lui s’est depuis longtemps perdue dans les petits incidents de la vie de tous les jours…
…Maintenant que tu m’as appris l’amour : un embrasement dont je n’avais pas idée, je crois que je vais lui demander un break de réflexion, en lui en donnant la raison !
Moi, j’ai pensé à ce monsieur je ne sais plus qui, qui a écrit : « Les Femmes prennent un Amant par Amour, ensuite elles prennent des Amants pour l’Amour… » Et j’ai espéré ne pas l’avoir trop perturbé, cette Petite…mais que dire ? Que faire ? Je n’y pouvais plus rien !
*
On arrivait sur le boulevard du Front de mer, elle m’a dit soudain, tournée vers moi :
-Tu sais que tu es encore en moi ? Et çà tu n’y peux plus rien ! Si je n’avais pas à réussir la dernière année importante de mes études, je ne prendrais pas de pilule dans l’espoir d’avoir un petit Sportif…le plus beau souvenir possible pour perdurer ce qu’on vient de vivre, non ?
Mais devant ma tête, elle a éclaté de rire disant :
- Je plaisante un peu, non ?
Et j’ai complètement oublié cette phrase qui s’est avérée prémonitoire...
Je connaissais, sur ce boulevard, un établissement qui fabrique d’excellentes glaces italiennes, mais elle n’a pas voulu que nous nous installions dans la salle :
- On est si bien à l’extérieur, encore un peu face à la mer… » m’a-t-elle dit. On s’est fait servir le même double cornet pour chacun : Vanille et…fruits de la ‘passion’, ce qui nous a fait éclater de rire, comme des gosses !
Sur ce boulevard, bien sûr face à la mer, nous nous sommes assis sur un banc pour déguster nos cornets. Je savais mon ‘associée de la Vie’ à Toulon [ Pour moi, merci bien : « laisses béton ! » ] Donc qu’elle rentrerait bien plus tard. Il m’eut été égal qu’elle me voie en compagnie de cette jolie petite Princesse [Pas des « Mille et une nuits » mais d’un seul jour, hélas ! ] dont j’étais très fier, mais à quoi bon la vexer, et réanimer des discussions obsolètes…
Par contre, nous avons subi des regards peu amènes de certains flâneurs qui déambulaient, et elle s’est mise à chantonner : « Les Amoureux qui se bécotent sur les bancs publics – se foutent pas mal du regard oblique, des passants honnêtes… »
Puis :
- Se ‘foutent’…c’est un vilain mot, non ?
- Brassens se voulait anarchiste jusque dans ses chansons, mais c’est un grand Poète…
Ont suivi des mots, des débuts de phrase, qu’on débutait dans un bel ensemble, sans se concerter, du genre :
- Jamais je n’oublierai…
Ou avec un seul mot différent... Elle :
- Je ne croyais pas çà possible…
Moi :
- Je ne croyais plus çà possible…
Ou un seul mot : « Merci ! … » qui se concluait par un baiser !
Une nuée d’oiseaux blancs, criards, tournoyait au-dessus d’un bateau de pêche qui rentrait au Port. Elle a dit :
- Ce sont des Albatros, non ?
- Des mouettes rieuses seulement, et pas « Le Prince des nuées – Qui hante la tempête et se rit de l’archer… »
- Baudelaire est ton Poète préféré, non ?
-J’aime le parfum vénéneux des fleurs du mal, mais ce qu’il a écrit sur la mer est très beau, très propre…Quand je vois ces oiseaux dans le ciel, je pense à : « Derrière les ennuis et les vastes chagrins – Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse – Heureux, celui qui peut d’une aile vigoureuse – S’élancer vers des champs lumineux et sereins… »
Après un silence, j’ai repris :
- Quelquefois on reprendrait bien les vers connus d’un Poète en les adaptant un peu à l’idée présen
….Dés le lendemain de cette croisière, j’ai repris mes marches, sur les bords de Mer : Tout en me récitant des vers ! Et passant par le port, il m’a repris des envies de … Croisière !
Le jeudi, donc, je me suis retrouvé à nouveau sur une vedette pour une journée de mer avec deux escales : Ile de Port-Cros, puis île de Porquerolles. J’ai embarqué dans les premiers. Cela m’a permis l’accès du Pont supérieur, côté proue. Sous le Poste de commandement, il y avait un capot en pointe, vers l’avant, et de chaque côté un petit banc latéral. J’ai choisi celui de bâbord, qui permettait d’être durant tout le voyage, face aux cotes que nous allions longer. Plus à l’avant, face à la proue, il y avait trois rangées de bancs.
Sur le dernier, côté bâbord, juste devant moi, s’est installé tout un groupe d’Allemands, aux bruyants : « Ya, ya, ya » habituels. Tout au bord, une petite silhouette m’a captivé, et quand elle s’est retournée, j’ai été sidéré : Incroyable mais vrai ! C’était le sosie d’une certaine Brunette amie, mais telle, que pour la première fois j’avais vu celle-ci, vingt ans auparavant ! Même taille approximativement, même silhouette quoique qu’avec un peu plus d’ampleur, pour celle-ci, des hanches vers le bas…Chevelure aile de corbeau, dont la frange raccourcit un petit front bombé ; frisée, grands yeux de biche, noirs et brillants, petit nez qui jappe à la lune, à croire qu’elle se l’était fait ‘raboter’, elle aussi ? Même petit visage régulier, très mat mais tavelé de fines tâches de rousseur…la ressemblance ne s’arrêtait pas là. Comme l’autre, elle était aussi vive qu’un farfadet. Elle s’est levée plusieurs fois, et a virevolté pour choisir un bon emplacement d’où filmer la côte.
Ce bateau rapide est sans roulis ni tangage, mais quand il a viré pour longer la côte de l’Ile du Levant, par petit jeu habituel, l’Homme de barre, a renversé brusquement le courant d’eau propulseur, et ce freinage intempestif l’a fait piquer du nez puis se redresser, comme un cheval qui se cabre…
La jeune femme filmait debout, juste devant moi. Elle a d’abord été déséquilibrée, partant en avant
[ son cri, s’est perdu dans celui de toutes les Dames du bord ! ]
Ensuite, la remontée du bateau, l’a renvoyée en arrière …
J’ai eu alors un geste machinal et non prémédité : Mettant mes mains en avant, j’ai saisi chacune de ses hanches et l’ai retenue. Seulement mon geste a été aussi familier et affectueux qu’il l’eut été avec la Brunette Amie, précitée !
Le bateau glissait à nouveau tranquillement sur son erre, mais mes mains, elles, sont restées en place, un peu plus longtemps que nécessaire. Elle filmait à nouveau, puis elle s’est retournée et m’a souri !
Quel choc, Bon Dieu : ces lèvres bien ourlées quand elles s’entrouvraient sur de petites dents blanches, c’était encore l’Autre, celle d’il y a vingt ans ! Elle m’a dit :
- Merci, Monsieur, et excusez-moi ! »
Constatant que sa voix s’approchait plus du soprano que du contralto de l’autre, j’ai répondu :
- Oh ! Tout le plaisir a été pour moi…
Son sourire s’est alors accentué…et elle est allée se rasseoir. Pendant ce temps, un marin dans la dunette faisait un commentaire continuel au micro ; et les haut-parleurs diffusaient, bien trop fort ses explications : passe-temps supplémentaire des passagers !
J’ai retenu que cet hydrojet était muni de trois moteurs Diesels de 100 chevaux chacun, consommant 100 litres de gas-oil par heure, soit 300 litres auxquels s’ajoutait…1 litre de Pastis à l’heure pour l’équipage !
…Ensuite nous sommes passés à la description des côtes que nous longions, ainsi que le panégyrique de ces deux Docteurs qui étaient frères ayant fondé dés 1930 ce « Paradis Naturiste » sur une partie de l’Ile du Levant. Le reste de l’Ile, les 7/10ème étant occupés par l’Armée de Mer qui y a installé un centre d’essais pour fusées…etc., etc.…
Pas d’escale cette fois, la vedette avait repris sa vitesse de croisière. Peu après, elle s’est mise à longer les côtes de l’Ile de Port Cros, avant de s’en approcher. La brunette était à nouveau debout, et elle filmait encore la côte. C’est alors que le petit jeu des marins a repris, mais cette fois j’ai anticipé. Je me suis levé, et placé derrière elle, saisissant le bastingage de la main gauche, ma main droite, elle, s’est d’abord posée sur sa hanche… J’ai senti qu’elle se raidissait à mon contact, mais le bateau refaisant son piqué, je l’ai solidement agrippée et retenue !
Quand la proue a fait sa remontée, repartant en arrière, elle a été soudain contre moi…tout contre ! Elle s’est alors appuyée sur moi en toute confiance, continuant à filmer…J’ai pensé que l’autre aurait fait de même « au temps ou nous étions amis… » Elle m’a encore remercié d’un sourire. L’œil pétillant de malice, elle allait parler, quand une touriste depuis son banc, l’a hélée en Allemand. Nous étions déjà séparés : je me suis assis !
Le bateau est entré au port : Je suis descendu dans les premiers. Longeant déjà le quai, je l’ai vue derrière son groupe qui se préparait à débarquer. Nos yeux se sont croisés, et…elle m’a encore souri. La ressemblance aidant, j’ai trouvé cela presque normal, alors que je suis tellement habitué maintenant, à tous ces regards Féminins qui se détournent avec dédain !
*
Il était 10h passées, nous avions quasiment deux heures avant le départ pour l’étape suivante. J’ai pris de suite la direction du col des Quatre chemins, repéré sur la carte : 115m d’altitude et un point de vue périphérique sur la mer…
C’est un très bon chemin ombragé que je connaissais déjà en partie, mais cette fois j’ai poursuivi l’ascension, et, c’est essoufflé que j’ai atteint le point haut. J’ai enlevé ma casquette et essuyé mon front ruisselant…La vue au loin, vers les côtes de France, entre autres, valait bien cette suée !
Ayant marché assez vite, il y avait longtemps déjà que j’étais seul... J’ai ôté mon petit sac à dos, et bu une longue rasade d’eau citronnée, appréciée bien que déjà plus très fraîche. Ensuite j’ai repris rapidement la descente car l’heure s’avançait et je voulais acheter un pain ‘banian’ dans un des établissements qui fleurissent sur le port. Le manger ici, avant de rembarquer me donnerait plus de temps libre sur l’Ile de Porquerolles où je voulais, comme deux ans auparavant, louer un VTC pour faire le tour de l’Ile tout en me baignant souvent sur les Plages et criques déjà connues de moi !
C’est à la hauteur du petit barrage, sans eau, que je l’ai rencontrée. Elle était seule, sac à dos, short, tee-shirt, lunettes foncées et petit ‘bob’ rigolo, en toile blanche, posé comiquement sur la tête qui m’a rappelé les moments d’après courses, du passé…
Le temps de penser :
- Çà aussi ? C’est dingue…tiens, elle est seule ?
Elle me demandait déjà :
- Vous venez du col des 4 chemins, non ? C’est encore loin, non ?
- Assez ! Et c’est très pentu surtout. Vous avez vu l’heure ? Si vous allez jusque là, il vous faudra redescendre en courant pour ne pas rater l’embarquement…
Elle s’est mise à rire en répondant :
- Courir avec le sac à dos ? Moi, vous savez, le jogging, j’en fais un peu dans un Parc pour le souffle…mais mon seul Sport et en dilettante seulement, c’est le tennis. Vous, vous êtes monté très vite, non ? Les Gens du bateau, eux, vont encore moins vite que moi ! Si vous voulez bien, il vaut mieux que je redescende avec vous, non ?
Remarquant sa propension à utiliser des : non ? En fin de phrases, je lui ai répété encore
- Tout le plaisir sera pour moi…
J’étais sincère, déjà conquis et fier qu’elle accepte ma présence. Nous sommes redescendus assez vite. Pourtant elle n’a pas cessé de babiller gentiment comme le faisait l’autre…Ainsi j’ai appris qu’elle était Suissesse. Que son Père était Suisse Alémanique, et sa Mère Genevoise. Qu’elle avait vécu toute sa ‘jeunesse’ (sic) à Bâle. Qu’elle était bilingue depuis toujours ; que c’était peut-être ce qui l’avait incitée à se spécialiser en langues. Anglais et Italien, ajoutés au Français et à l’Allemand, en plus des langues mortes : Grec et Latin…
J’ai pensé :
-Mazette, une érudite !
Elle a continué son monologue . Il lui restait à vivre une année d’application à la Fac de Genève avant d’y présenter sa thèse de Docteur es lettres… « Bigre ! ais-je pensé ! » Mais quand elle a annoncé 26 ans, je n’ai osé en avouer que 62 ( dix ans de moins ! ) sans que cela la fasse sourciller le moins du Monde ! Elle a continué : Son prénom était Birgitte, mais sa Mère l’appelant toujours Brigitte, la Famille avait opté pour Bibi …
Je lui ai dit alors, que chez nous un Bibi, c’était un petit cheval ou un petit chapeau, et cela l’a fait bien rire !
La suite, je l’attendais : Il y avait un Ralph dans sa vie…il était son Prof. de langues à la Fac, et il était depuis deux ans son ‘Ami’. Pour une préparation anticipée de la rentrée en Fac, il était reparti, alors qu’elle séjournait encore chez des Amis à Antibes…ceux-ci occupés et connaissant déjà ces Iles, elle était venue seule faire cette croisière. Et enfin
( j’ai eu l’impression qu’elle insistait là dessus ) que le Groupe avec lequel elle s’entretenait sur le bateau, était bien composé d’Allemands, rencontrés devant le guichet ce matin là…
Nous arrivions au Port, quand j’ai appris que Ralph avait 43 ans…
J’ai aussitôt pensé :
-Pour elle, c’est déjà un ‘vieux’ ?
Elle continuait :
Il était peu sportif ! Joueur occasionnel de tennis, malgré une bedaine qu’elle trouvait exagérée, il refusait obstinément de l’accompagner à la salle de gym où elle se rendait elle-même, trois fois par semaine…
Mais comme elle a ajouté qu’elle avait du poids à perdre, je me suis récrié, disant que çà ne se voyait pas ! Et elle a souri encore…
Oh ! Ce sourire qui m’interpellait, et me rappelait ces vers de Baudelaire, que j’ai murmuré :
- « Ta tête, ton geste, ton air – sont un beau paysage – le rire joue en ton visage – comme un vent frais dans un ciel clair… »
- Vilain flatteur ! m’a-t-elle dit. Mais elle l’était…flattée !
J’ai derechef débité toute ma litanie sur le Sport, que j’ai pratiqué toute ma vie, qui ne m’a apporté que du positif sur tous les plans. Et que je pratique encore sous forme principalement d’une longue marche quotidienne pour la Santé !
Et sans idée préconçue, je le jure, j’ai expliqué le petit programme que je m’étais fixé pour jouir au mieux de ces six heures d’escale à Porquerolles…
J’avoue avoir été surpris quand elle m’a dit alors :
-Vous connaissez déjà cette Ile. Est-ce que je pourrais vous accompagner en louant moi aussi une bicyclette ?
Et comme un idiot je n’ai su encore que répondre :
-Tout le plaisir sera pour moi !
Puis :
-Il vaut mieux manger sur cette île. On aura plus de temps à passer là-bas. Tenez, ici, ils ont des pains banians, savoureux. Avec une boisson, çà vous va ? On s’installe à la terrasse ?
Face à une : « mer mêlée au soleil » dans un ciel aussi bleu qu’elle, des bateaux immobiles dans le port, des mouettes criardes, planant, et plongeant de façon désordonnée un peu partout, nous avons dévoré notre énorme sandwich : thon, œuf dur, tomates, etc.…
Moi, devant une bière, elle, devant un bol de thé comme le faisait l’autre, à qui je disais :
« Tu aimes çà ? Bon thé - Divine ? »
Et tout comme, elle, elle ne l’a pas sucré ! J’étais à la fois tiré par le passé et émerveillé du présent : La présence confiante de cette gentille petite Compagne, m’enchantait ! Je n’avais aucune arrière pensée malgré les souvenirs brûlants qu’elle évoquait pour moi, à son corps défendant… Nous étions assis sagement, l’un en face de l’autre : elle aurait pu être ma Petite Fille ( !) Et pourtant j’ai surpris le regard dubitatif ou goguenard de certains voisins de table !
*
… A midi moins le quart, il était de retour au Port notre grand bateau blanc. Elle l’a filmé un peu depuis le quai, puis nous avons embarqué dans les premiers. Cette fois, elle s’est mise à côté de moi sur le petit banc sous la dunette, côté bâbord. Au fur et à mesure de l’embarquement sur l’avant, on retrouvait à peu prés les mêmes têtes…
J’ai encore surpris des regards furtifs et réprobateurs de quelques vieilles pies, parce qu’on bavardait et qu’on riait : crime de lèse société, à leurs yeux ! Moi je pensais à ces vers de Verlaine : « On parlait de choses et d’autres - Et mes yeux recherchaient les vôtres… »
Des yeux brillants et gais qui ne se dérobaient pas, à croire que la casquette de tennis que j’avais enfoncée sur ma tête, visière sur le front, mettait mon visage et mes rides dans l’ombre…ou alors, tout comme l’autre, elle était très myope !
*
2ème partie :
Porquerolles
Cette fois, en abordant la côte Nord de Porquerolles, pas d’embardée : le bateau a ralenti doucement…Comme elle filmait à nouveau, j’avais encore prévu de la soutenir.
J’ai posé ma main droite sur sa hanche, et…elle s’est appuyée légèrement sur moi : Une onde de Bonheur m’a alors submergé !
De même, quand dans la cohue du débarquement, je l’ai protégée des autres. J’ai senti encore son petit corps chaud contre le mien. Oh ! Quelques instants seulement, alors que j’aurais voulu que çà dure un siècle …
De ce coin de Port jusqu’à la ville, les quais sont très longs, et nous avons marché au pas de gymnastique, dépassant tous les touristes débarqués de notre bateau. Je savais que chez les loueurs de cycles, ce serait vite la foire d’empoigne… Arrivés dans la rue principale, j’ai obliqué à gauche, avant d’atteindre la Place du Village. J’y avais déjà loué une machine deux ans avant, content de l’engin comme du service.
Il n’y avait pas de « bicyclette bleue » disponible. J’ai choisi un VTT noir pour moi, un rouge au cadre plus petit, pour elle. Puis pour régler sa hauteur de selle, je l’ai fait monter sur l’engin, une pédale au plus bas. Moi, je tenais le guidon et la manette du réglage de la tige de selle : J’avais ma petite idée…J’ai desserré brusquement cette manette : la selle a chuté brusquement, et…elle avec ! Elle s’est accrochée à mon cou avec un petit cri, sous l’œil goguenard du loueur…puis, je l’ai fait se tendre sur une jambe pour régler la selle. Elle a dit
- Cà va ! Mais vous êtes un coquin, vous, non ? »
Les réglages terminés, nous sommes sortis de la rue, alors que nos voisins de pont sur le bateau, arrivaient à peine. Mais dans les rues du village et sur la route de sortie, c’était une cohue de cyclistes mélangés aux piétons : d’autres bateaux avaient déversé leurs touristes avant le nôtre. Aussi après la Plage d’Argent, ou nous avons mis deux fois, pied à terre pour admirer son sable blanc et la côte en face : la presqu’île de Giens, la ville d’Hyères et plus à droite jusqu’au Cap Bénat,.Nous avons obliqué par un chemin sous les arbres en direction de la pointe du grand Langoustier.
Là, on trouve une Plage noire, celle-là. Son sable est plus grossier, jamais nettoyé depuis l’époque du minerai qui transitait jadis par-là. Encore une fois, je n’avais aucune idée préconçue, mais dés l’arrivée, je me suis souvenu que deux ans avant, j’y avais vu, déjà, quelques Naturistes isolés, en bout de plage, vers les rochers. Cette fois, il n’y avait qu’eux, sur la plage entière…
Elle est de loin plus petite que la Plage d’Argent. Avec la location de VTT, les Touristes étrangers, s’y sont regroupés, imposant les mœurs de leurs Pays. Ils étaient nombreux déjà. Cela m’a rendu perplexe, car après 40 minutes de vélo, nous avions chaud, et j’avais prévu une halte-baignade en ce point…
C’est alors qu’elle a dit :
-Vous êtes Naturiste, Vous ?
-Pas un fanatique, mais au milieu d’eux, çà ne me dérange pas ! Ais-je répondu,
pensant en même temps : « Hypocrite, va ! »
Mais déjà elle répondait :
-Moi, c’est tout pareil. On se baigne ?
Et moi toujours faux – cul :
- ça va nous rafraîchir…mais pas plus de 20 minutes, si on veut faire le tour complet de l’Ile.
Nous avons accolé nos deux VTT et je les ai réunis avec les deux antivols fournis par le loueur. Ensuite nous nous sommes avancés sur la plage, posant nos sacs, puis posant nos serviettes de bain sur le sol…
Une chose est de faire du Naturisme en couple ou si l’on est seul au milieu d’inconnus, une autre était de se déshabiller côte à côte, alors qu’on se connaissait à peine…
J’ai compris qu’elle attendait que j’en prenne l’initiative ! Je me suis dit :
-Après tout, puisqu’on en a parlé…
Regardant la mer, j’ai enlevé, casquette, souliers, chaussettes, tee shirt…puis j’ai jeté un coup d’œil de son côté : elle m’avait imité, pièce à pièce…elle était donc torse nu et ses deux beaux petits ‘lutteurs’ étaient bronzés, signe qu’elle se baignait, au moins en mono, habituellement.
Au vu de ces aréoles très brunes et de ces ‘tétins’ arrogants, j’ai pensé :
- Houa ! Les mêmes, mais supérieurs en quantité…
Les souvenirs affluaient…pour y couper court, j’ai rapidement enlevé short et slip. Elle était nue aussi quand on a marché de concert vers l’eau, un peu gênés tout de même. Ma pensée pastichait Shakespeare : « Songe d’une nudité…»
La comparaison s’imposait encore à moi, un peu plus négative cette fois : hanches plus larges, fesses un peu plus volumineuses, ventre un peu plus bombé…
Dame l’autre était Marathonienne ! J’ai pensé :
- Un joli petit Tanagra, tout de même…Ah ! Si j’avais vingt ou trente ans de moins…
Et une bribe d’une chanson de Brel s’est imposée à mon esprit :
« Etre une heure, une heure seulement – beau, beau, beau et con à la fois ! »
L’eau clapotait sous nos pieds, tiède et délicieuse : il était temps que je m’y enfonce totalement…Elle ne nageait que la brasse. J’ai donc crawlé autour d’elle et batifolé à mon habitude, sans trop m’en approcher, mais… Mais, au-dessus, comme au-dessous, quand je plongeais, mes yeux hypocritement inquisiteurs m’ont tout révélé de son anatomie. Un jeune corps bronzé, à peine moins à l’emplacement du maillot et combien appétissant. J’ai automatiquement évoqué Baudelaire :
« Volupté, sois toujours ma Reine
Prends le masque d’une Sirène
Faite de chair et de velours … »
Cette chair veloutée, je l’ai vue encore de prés quand nous nous sommes allongés sur nos serviettes de bain respectives, à moins d’un mètre l’un de l’autre…Une fraction de seconde m’est apparue une petite touffe ébouriffée, pas taillée celle-là ( ! ) qui m’a fait saliver bien plus que celle de la grosse Dame blonde sur le quai de l’île du Levant !
Brutalement, une onde de désir m’a envahi, et j’ai eu une érection intempestive, incontrôlable…Heureusement j’étais couché sur le ventre, à ce moment-là ! J’avais une envie folle de m’approcher d’elle, qu’heureusement ma volonté réprimait, que mon esprit repoussait, et je me suis dit :
- Espèce d’idiot, ne gâche pas tout !
Nous étions à peu prés secs, il fallait repartir. On s’est rhabillés, très vite, toujours un peu gênés !
VTT libérés, j’ai dit :
- La prochaine étape, c’est le phare d’où on domine toute l’île et bien au-delà. Mais le sentier qui longe les falaises est interdit aux VTT, il nous faut revenir en arrière par la route…
Nous sommes donc repassés quasiment au village puis nous avons emprunté la route large qui s’élève peu à peu vers le pied du phare. Sur l’esplanade, le coup d’œil valait les efforts consentis pour y parvenir. Elle a filmé, faisant un tour d’horizon…
Bucolique, j’ai murmuré Mezzo voce :
- « L’Eternité…la mer allée - Avec le Soleil… »
Elle s’est tournée vers moi, disant :
-Rimbaud a du passer par-là, non ?
J’ai acquiescé, ajoutant :
-La Mer, l’a toujours inspiré…d’autres aussi, Valéry à Sète :
« La mer toujours renouvelée… »
Et Baudelaire après son grand voyage :
« Qui a doté la mer, rauque chanteuse
De cette fonction sublime de berceuse… »
Et Trenet, avec « La Mer… »
Elle m’a coupé :
- Vous aimez la poésie, non ? C’est rare de nos jours…
Puis, pragmatique :
- Il faisait très chaud sur cette route. J’allais ‘exploser’ dans la côte ! ‘On’ peut retourner nous baigner, non ?
-Oui, mais à l’Oustaou de Diou, une petite crique enchanteresse, vous verrez…
Nous sommes redescendus par le sentier littoral qui cette fois n’était plus interdit aux VTT. Nous avons vite atteint cette petite crique qui s’ouvre au pied des falaises. Pas de sable, mais des graviers et des petits galets ronds. Des algues sèches, aussi, un vrai matelas déposé par la mer qui m’a rendu nostalgique d’une certaine crique d’Algérie et de ‘Celle’ qui m’accompagnait alors…plus d’un demi-siècle s’est écoulé, mais rien n’est oublié !
Il n’y avait qu’un tandem appuyé aux rochers, puis deux vélos un peu plus loin et quelques affaires étalées au soleil. Dans l’eau deux couples dans le plus simple appareil s’y ébattaient.
Bibi m’a dit :
- On ne va pas les gêner, on se rebaigne nus, non ?
Moi :
-Ici ne viennent que des Naturistes…
Inutile d’épiloguer. Sans ‘chichis’ cette fois on s’est déshabillé rapidement, une fois les VTT accolés, et les serviettes posées côte à côte sur les algues. C’est à l’entrée dans l’eau que çà s’est gâté : des petits rochers pointus, des trous pleins d’algues. Je savais qu’après quelques mètres et il y a de quoi nager. Je le lui ai dit, car elle n’avançait pas…
J’ai ensuite pris sa main, mais çà n’a rien changé…Alors, sans réfléchir, comme dans un passé dont je n’ai rien oublié, je l’ai soulevée et prise dans mes bras : Elle a poussé un petit cri et s’est accrochée à mon cou. J’ai commencé à avancer : elle s’était d’abord raidie un peu, puis au fur et à mesure, elle s’est détendue… moi, cela a été l’inverse !
Ce petit corps de Femme, brûlant, un peu suant [ Peut-être ais-je senti les phéromones qu’exhalaient ses aisselles ? ] m’inspirait ! Avec ce poids supplémentaire, j’ai tangué un peu. Un peu plus loin, mon pied s’est enfoncé dans un trou, du coup, j’ai baissé un peu les bras, et ses fesses ont glissé vers mon bas-ventre… Oh ! Ce fut bref. Mais mon érection, elle, ne le fut pas !
Heureusement que dans cette ‘mare aux grenouilles’, j’avais déjà de l’eau jusqu’aux…
Hum ! ouille… Je me suis tourné vers le large et me suis laissé aller dans l’eau, pour prendre la position horizontale, mais çà n’a rien arrangé, car elle s’est retrouvée couchée sur moi… alors, je me suis laissé couler, parcouru par une onde de désir intense, et un sentiment de honte à la fois !
Ressorti à ses côtés, elle s’est à son tour retournée pour nager en brasse : elle riait à gorge déployée…elle n’était donc pas fâchée ! J’ai batifolé autour d’elle, de plus prés cette fois. Plus loin, j’ai vu qu’on avait pied à nouveau sur un haut fond plein d’algues douces.
Plongeant entre ses jambes, je l’ai juchée, sur mon cou, et me suis redressé la soulevant hors de l’eau. Piaillant, mais visiblement amusée…moi, j’ai réalisé que c’était encore une incongruité puisque c’était son sexe à nu que je sentais sur mon cou !
Pourtant, tels Paul et Virginie, nos jeux sont restés enfantins : Elle essayait d’aller au fond, mais ses fesses et ses jambes restaient en surface…j’ai essayé de lui enseigner les apnées, le crawl ou simplement de se laisser couler, yeux ouverts. Elle m’a dit :
-Vous êtes un vrai Dauphin, non ?
D’autres ‘nudistes’…oh ! pardon : naturistes, arrivés après nous, entraient dans l’eau, nous, nous en sommes sortis…mais à l’horizontale, cette fois, en nous servant des mains presque jusqu’au bord !
Ensuite nous nous sommes allongés sur les serviettes. D’abord couchés sur le ventre, puis sur le dos, car le soleil tapait dur. Et nous avons échangé des considérations sur le Sport en général et la natation en particulier. Comme elle s’esbaudissait sur mes ‘prouesses’ ( sic) sur, et sous, l’eau, je lui ai parlé longuement d’une plage d’Algérie prés de laquelle s’est passée toute ma jeunesse…
Elle m’a dit, songeuse :
- Moi, malgré deux ou trois séances par semaine en salle, du footing et du tennis le week-end, je n’arrive pas à perdre ma cellulite…
J’étais sur le ventre, elle sur le dos. Sans plus réfléchir, j’ai osé poser ma main sur sa cuisse, pincé très légèrement la peau, et l’ai fait rouler sous mes doigts, disant :
- La cellulite fait des bourrelets, vous n’en avez pas !
Elle a alors poussé un soupir, et…j’ai perdu la tête. Ma main délibérément s’est mise à lui caresser la cuisse, puis elle est remontée vers le ventre ou j’ai fait encore rouler la peau…
Et, j’ai entendu ma voix devenue rauque, lui dire :
- Sur le ventre non plus…vous êtes musclée : Vous avez de bons abdominaux !
Déjà la même main, glissait vers la hanche…Elle a soupiré encore ! Insensiblement je m’étais rapproché d’elle. J’étais contre elle maintenant. Ma main est redescendue vers l’autre cuisse…elle ne se crispait pas, s’ouvrant même un peu quand j’ai caressé l’intérieur des cuisses…
J’avais perdu la notion du réel, et de tout ce qui nous séparait : Comme elle est nettement plus petite que moi [ 1m62, su après ] mes lèvres se sont posées sur des mèches de sa chevelure mouillée, puis, me pliant un peu, j’ai embrassé sa joue ! Elle a tourné son visage vers moi : ses yeux de biche étaient ouverts, brillants !
Elle a murmuré, la voix changée elle aussi :
- Quel coquin, non ? Votre main est si douce et si dure à la fois…ce matin déjà, j’ai été très troublée par vos mains sur moi…
J’ai alors fermé sa bouche d’un chaste baiser, pensant comme l’a dit Musset :
« Un baiser, qu’est-ce ? – un point sur le I du verbe aimer… »
Mais dans ‘Désir’ aussi, il y a un I ? Mes lèvres s’appuyaient maintenant à des lèvres consentantes, ouvertes : Ma langue a pénétré sa bouche ouverte, la fouaillant, entourant sa langue à elle…Dans mon esprit enfiévré, une seule pensée me taraudait :
-C’est pas possible ?
Car en même temps, ma main en était venue au pubis, descendant à plat sur un petit sexe broussailleux, chaud, humide où mon majeur s’appuyait un peu …J’ai retrouvé des sensations, des égarements, que je n’aurais jamais cru revivre…
C’est alors qu’une bande de cyclistes est arrivée. Ils étaient encore un peu loin de nous heureusement. Ils sifflaient et s’exclamaient bruyamment dans un jargon incompréhensible pour moi. Reprenant nos esprits et…nos souffles, nous nous étions complètement séparés ! Elle a traduit :
- Ils disent : « On les a dérangés, ces deux là ! »
Posant leurs vélos, ils se sont égaillés dans la crique, se déshabillant, aussi vite que nous en faisions autant pour nous rhabiller, nous ! L’esprit complètement tourneboulé, n’arrivant pas à réfléchir, j’ai dit :
- Cette fois on va vers le sémaphore…
La montée au sortir de la crique est très raide. Poussant les vélos, nous avions bien chaud, avant même d’attaquer le sentier littoral….
En haut de la côte, elle a ressorti son caméscope, disant :
- Jamais je ne pourrais oublier ce petit coin, je veux en garder tous les détails…
Et avant de repartir, elle a dit :
- çà monte à nouveau, non ? on va encore avoir chaud, mais c’est boisé… cette fois on se ‘reposera’ à l’ombre, non ?
Elle a baissé la voix, j’ai à peine compris :
-J’ai ce qu’il faut dans mon sac !
Ahuri, je n’osais pas comprendre ! Puis une immense joie m’a envahi : J’allais refaire l’amour, après six ans d’abstinence ? Et avec cette adorable petite Nana !
Je rapporte bien je crois, les idées qui étaient miennes pendant qu’on poussait les VTT pour remonter de la crique :
- C’est un coup « d’c’est pas possible ! » comme au jeu de Dames…Dame, ma carcasse est intacte, mais ma ‘gueule’ ? On a joué… elle s’est ‘chauffée’ ? Et elle a ce qu’y faut dans son sac ? Les Filles maintenant, elles prévoient çà ? ‘P…’ ! Tu vas encore savoir ? Bof, c’est comme le vélo, çà s’oublie pas ?
Pendant ce temps là, nous avancions lentement : petit plateau à l’avant, grosse soucoupe à l’arrière, mais ils pèsent 14 kg ces VTT, et avec en plus un chemin empierré, bosselé, peu praticable, car prévu pour des pédestrians…Quand on a retrouvé un chemin plus large et mieux entretenu, mais encore plus pentu, elle a calé !
Nous n’étions plus très loin du sommet ; je me suis placé à sa gauche, et poussant mon engin de la main gauche, j’ai enserré sa taille de la droite, pour l’aider, tandis qu’elle poussait sa machine à droite…
J’ai alors eu un flash : Vingt ans avant, dans la très dure côte d’un Semi-Marathon Lyonnais, je poussais ainsi la brunette précitée, qui n’en pouvait plus ! Mais en même temps, je vivais, aussi, o combien, le présent ! Bibi avait remonté et noué son tee-shirt pour avoir moins chaud. Mon avant-bras contre ses reins, ma main tenant sa hanche, je sentais cette peau moite, brûlante… d’instinct je l’ai attirée à moi ! Pas une crispation, et même il m’a semblé qu’elle frissonnait !
Nous ne parlions pas, chacun dans ses pensées. Et les miennes, c’était :
- Ah ! Ces p’tites ‘Nénettes’…un préservatif ? J’espère qu’ils ont fait des progrès…
Nous sommes arrivés au mont Salin. Point de vue sur la mer : Elle a filmé vers l’est en direction des îles de Port Cros et du Levant. Nous dominions le sémaphore maintenant. L’esplanade était entourée de grands arbousiers et de buissons.
Dés qu’arrêtés, elle m’a dit :
- Ouf ! Je n’en pouvais plus ! j’ai très chaud…Sous ces arbres il y a de l’ombre, non ? On va se reposer un peu, non ?
J’ai fait : « Oui » de la tête, et nous avons poussé les VTT dans une trouée du taillis. Je les ai attachés ensuite, et nous nous sommes enfoncés un peu plus loin : Invisibles de partout…nous nous sommes regardé et nous avons éclaté de rire !
Transcendé, je me sentais incroyablement jeune…qui a dit le premier :
« Quand on aime, on a toujours vingt ans … »
Nous avons commencé par manger quelques arbouses, fruits qu’elle ne connaissait pas : Bien rouges, bien mûres…la coquine en avait une qui sortait à moitié de sa bouche, et elle a tendu son visage vers le mien ! J’ai pris l’autre moitié, et lèvres contre lèvres, nos dents ont malaxé le fruit…
Ses yeux rieurs étaient un appel impérieux : Je l’ai serrée dans mes bras…le fruit avalé, nos bouches ne se sont pas séparées pour autant, et mes mains se sont fait caressantes : L’une dans son dos, l’autre descendant vers les fesses dodues…Elle se collait encore plus à moi…moi dont le sexe en érection s’appuyait sans vergogne sur son bas ventre !
Rejetant la tête en arrière, elle a dit :
-Il fait si chaud…mettons-nous vite à l’aise sur nos serviettes, ‘on’ y sera mieux, non ?
*
Le Miracle…
Les sacs posés à terre, les serviettes de bain, étalées côte à côte, on s’est prestement déshabillé pour la troisième fois, loin de la mer, cette fois !
Dés qu’allongés, j’ai complètement perdu la tête et la notion du temps…Je sais que je l’ai ‘mangée’ de baisers, partout…partout, sauf à l’intérieur de ce petit maquis broussailleux, humide de transpiration et de désir apparent qui sourdait d’elle : le cuni lingus, ce n’est pas mon truc ! Ma bouche est remontée vers un ventre frissonnant, puis un sein au tétin en érection, lui aussi ou je me suis de nouveau abouché tandis que mes mains ne restaient pas inactives, elles non plus. La voix chavirée, elle m’a murmuré : « Maintenant, non ? » J’allais la chevaucher, quand elle m’a présenté le préservatif qu’elle avait du sortir de son petit réticule et garder dans la main…
Relevé sur un coude, j’ai placé cette ‘chose’ contre mon sexe en érection et l’ai fait rouler…çà, non plus, je n’avais pas oublié, mais pourtant c’est dans ma tête que çà s’est gâté : çà m’avait dégrisé ! J’ai pensé :
-çà y est, tu vas faire Gancho ! »
[ Faire Gancho, suprême déshonneur pour un ‘pied-noir’, car le gancho en langue Espagnole est un hameçon recourbé : Inutile de faire un dessin ! ]
J’ai failli me relever en disant, rageur :
-C’est plus d’mon âge, restons en là !
Mais la pensée suivante a été :
-Ce n’est pas de sa faute, après tout. Avec toutes ces MST maintenant, elles font ‘gaffe’…mon doigt peut remplacer ma ‘queue’ pour lui permettre une jouissance clitoridienne !
Allongé contre elle, main sur son sexe, mon majeur s’est appuyé, s’enfonçant entre des lèvres accueillantes, pendant que je lui disais à l’oreille :
- Tu sais, il y a six ans que je n’ai plus fait de câlins…J’ai peur d’être maladroit…guides mon doigt, et caresses toi avec, comme tu aimes ?
Je sais par expérience (s) qu’elles aiment ainsi se masturber avec le doigt du partenaire !
Et de fait, c’est ce qui s’est passé : Je suis sûr qu’elle n’a pas singé sa jouissance et les spasmes qui l’ont secouée…
Elle a ensuite arrêté d’activer mon doigt. Moi j’avais oublié le p’tit ‘chapeau’ qui enserrait ma barre d’acier Suédois…Cette fois, je l’ai chevauchée et pénétrée illico : Enfin Homme, comme on ne l’est jamais qu’en un corps de Femme qu’on besogne…Je ne puis traduire ce plaisir intense qui me submergeait, mais, paradoxalement mes pensées, étaient :
-Je nique… P… ! Je nique…C’est bon, p…! Qu’est-ce que c’est bon…mais j’vais pas pouvoir me retenir longtemps… de toutes façons avec ce tuyau de caoutchouc, j’risque pas d’lui donner du plaisir, à elle !
Je ne l’ai pas secouée longtemps ma petite partenaire. Déjà sourdait le geyser salvateur…ma gorge a éructé la joie indicible qui me submergeait !
‘Popaul’ ayant fini de ‘pleurer’ ( Joie et dépit à la fois ! ) Je ne me suis guère laissé aller, ni attardé en elle, du fait de cette ‘chose’, une vraie tunique de Nessus…
Je me suis retiré, et à nouveau sur un coude, de ma main libre, j’ai fait rouler dans l’autre sens cette ‘cochonnerie’ ou des poils s’étaient coincés… çà m’a rendu encore plus furieux : Foin d’écologie, j’ai jeté ‘çà’ en direction des arbousiers qui n’en pouvaient mais !
En même temps, j’ai dit à voix haute, presque méchamment :
-Eh ! ‘ben’, mes pauvres Enfants, je vous plains d’être obligés de vous contenter de ces ersatz…être si prés, et si loin, l’un de l’autre à la fois, c’est un supplice de Tantale, non ?
[ Je commençais à utiliser cette ponctuation qui terminait presque toutes ses phrases ! ]
*
Je voulais me relever, mais elle m’a enserré de ses bras, visage prés du mien, yeux brouillés de larmes, et d’une pauvre petite voix qui m’a fait mal, elle m’a dit :
- Attends ! Je t’en supplie…moi aussi, j’ai été frustrée, non ? Tu comprends, j’ai arrêté la pilule parce que je prenais du poids. Ralph était d’accord, c’est pour çà que j’avais ce préservatif dans mon sac. Et puis j’ai pensé aussi aux MST, non ?
Puis, après un instant :
- Tu m’as dit que tu n’as pas fait de câlin depuis six ans, même pas avec ta Femme ? Je ne comprends pas, mais tu m’expliqueras, non ? Si tu étais plus jeune ( !) Je ne t’aurais pas cru…Toi, je te crois ! Je ne comprends pas ce qui m’arrive ? D’habitude je suis tellement méfiante et un peu sauvage, même !
J’étais décontenancé, honteux de ma colère injustifiée, vis à vis d’elle…C’est elle, qui maintenant prenait l’initiative : elle m’a embrassé, et caressé, comme je l’avais fait pour elle précédemment, puis… c’est elle qui m’a chevauché !
Mais qu’elle était maladroite ma petite amazone : J’ai du l’aider pour cette nouvelle pénétration qu’elle recherchait. Ensuite une main sur sa hanche, l’autre tenant sa fesse, j’ai guidé des mouvements qu’elle a vite compris, et… repris à son compte !
Mes mains sur ses hanches n’ont alors plus servi qu’à l’empêcher, par un recul excessif, de perdre l’objet de son plaisir ! Ses frissons, puis ses spasmes quasi violents avant de s’abattre sur moi, heureuse, comblée, çà ne pouvait être une jouissance simulée…
Cette fois, j’ai complètement perdu la tête, c’est avec une joie sauvage que je l’ai retournée comme une crêpe et besognée comme un furieux !
Lamartine a écrit :
« L’Homme est un Dieu qui se souvient des Cieux… »
Moi, je l’avais retrouvé ce Paradis. Ma merveilleuse petite proie consentante gémissait par à coups ! A un moment, elle a même grincé des dents, ce qui a encore déclenché un flash dans mon esprit :
- Elle aussi ? Pas croyable…
Mais déjà je me répandais en elle, avec des mugissements de taureau en rut !
Après quelques derniers va et vient, très lents, encore dans une extase devenue douloureuse, je me suis calé au plus profond d’elle…
*
Reprenant lentement mes esprits je me suis soulevé sur les coudes, sentant que je l’écrasais de tout mon poids. Son ventre toujours contre le mien, ses seins ont repris forme : je ne sentais plus que les deux pointes sur ma poitrine…Elle était essoufflée, ma bouche glissant de ses cheveux vers son oreille, j’ai murmuré :
-Pardon, mon petit cœur : Refaire l’amour, et avec une si jolie petite ‘Minette’, çà m’a rendu fou, tu comprends ?
Mais elle :
-Oh ! Mon Chéri, c’était tellement merveilleux…Je ne croyais pas çà possible : J’ai eu encore du ‘plaisir’ …Tu es un véritable Bonobo, Toi, non ?
Moi, en riant :
-Dans le temps jadis, je n’aimais pas qu’on m’appelle Tarzan…parce que c’était l’Homme Singe, et Toi, tu me traites carrément de Chimpanzé !
Elle, navrée :
-Pardon, mon Chéri…j’ai dit Bonobo, parce que c’est le seul mammifère qui peut faire l’Amour trois fois de suite et trente fois en 24 heures !
Alors, moi, goguenard :
-Comme tu y vas ? Trois fois de suite, je ne croyais plus çà possible : ‘Le Miracle’, c’est Toi ! Mais trente fois en 24 h, çà ne risque pas….Je suis donc un demi-Bonobo : un ‘No-beau’, quoi !
Elle s’est écriée :
- Oh ! J’ai vu tout de suite que tu faisais des complexes avec ton âge…bien sûr, tu as des rides d’expression (sic) mais quand tu ris et que tes yeux rient aussi, tu es incroyablement jeune, non ?
Puis, pensive :
-Tes mains, d’abord, je te l’ai déjà dit, elles m’ont surprise: douces et fermes à la fois, affectueuses et fraternelles, comme si nous étions des Amis de toujours…Je t’avais bien regardé avant déjà, et moi si prude, j’ai eu envie de m’appuyer sur ton corps d’Athlète (sic)…Après, j’ai eu envie de les retrouver ces mains qui m’avaient électrisée ! Et je suis
revenue filmer les côtes de Port Cros, juste devant toi…
Un grand sourire a éclairé tout son visage, ses yeux étaient rieurs quand elle a dit malicieusement :
-Tu sais, à peine débarquée à Port–Cros, je t’ai cherché des yeux : Tu as vite dépassé tout le monde, alors, moi aussi, j’ai marché vite dans la même direction, espérant te retrouver sur ce chemin, quand tu reviendrais ! Je t’ai ‘draguée’, comme on dit en France, non ?
Front plissé, elle a continué :
-J’ai été si heureuse de redescendre avec toi, et j’ai osé te demander ton programme pour l’escale de Porquerolles et la permission de rester avec Toi…déjà, ce n’était plus moi, la Bibi habituelle ! Et quand tu m’as pris dans tes bras pour aller vers l’eau profonde, à la crique, que j’ai senti sur ma fesse, l’effet que je te faisais, je n’ai plus pensé qu’à être à toi !
En bonne Suissesse, elle parlait lentement, déversant de l’ambroisie dans mes veines. J’étais en elle, plié sur elle pour que ma bouche se promène, caressante, sur son front, ses yeux, son petit nez, et enfin sa bouche qui reprenait son monologue, entre deux baisers. Elle m’enserrait de ses bras, et…de ses jambes ! Alors, paroles brûlantes et chair itou, pas étonnant que ‘Popaul’ ait voulu être de nouveau à la fête…
J’ai donc repris de très, très lents va et vient…et senti qu’elle serrait les muscles de son sphincter vaginal…
J’ai dit alors, voix rauque, sans doute comminatoire :
- Oui, serres…serres…empêches moi de sortir…empêches moi de rentrer…
- Oui, j’essaye…mais c’est pas possible, non ? Et…c’est trop bon…mon chéri, comment
tu peux encore ?…oui…oui…
C’était reparti… et j’ai pensé :
- Bon Dieu ! Moi aussi, j’croyais pas çà possible… et c’est bon, putain ! c’que c’est bon !
Cette fois, çà a duré, duré, duré…
Longtemps aprés, collé à elle, ses bras et ses jambes m’enserrant, j’ai réalisé que nous étions essouflés tous les deux, et que je l’écrasais…Je me suis retiré d’elle, disant :
- Moi aussi, je ne pensais plus çà possible…ce n’est plus le mont Salin, ici, mais le mont Câlin !
Nous avons ri… à part les cigales et les oiseaux, nous étions seuls au Monde ! Puis, doucement, voix posée, heureuse, elle a repris son soliloque :
-J’ai eu encore un orgasme ( l’autre disait : « J’ai joui ! » ) Je ne croyais pas çà possible, et je ne me reconnais plus…Tu sais, ‘mon Amour’, je peux compter ‘mes Hommes’, ceux qui m’ont fait l’Amour, sur les doigts d’une seule main ! Et çà avait très mal commencé…
Après un silence forcé, à cause de mes baisers, elle a continué :
- C’était à Genève ou il y a un Frère de ma Mère qui habite là encore…J’avais douze ans, j’étais naïve, bête on peut dire : une éducation stricte, sévère ou il n’y a aucun dialogue !J’aimais beaucoup cet Oncle, je crois que je cherchais en lui le Père affectueux que je n’avais pas à la maison…
En vacances, chez eux, j’étais toujours sur ses genoux, trop câline, j’ai compris après…Un matin, il m’a emmené à la pêche, avec lui. Ils ont un petit chalet au bord du lac. Quand il a commencé à me caresser, j’ai laissé faire…mais vite, j’ai compris que ce n’était pas bien, trop intime ! J’ai eu peur, je le lui ai dit…mais il s’est mis à rire, répondant : « Tu vas y passer, ma Petite, tu m’as assez allumé ! ici tu peux toujours crier… » Il m’a jeté sur le vieux canapé, j’ai pleuré, supplié, je me suis débattue, mais comment résister à un homme de trente et un ans ?Il m’a enlevé la culotte et m’a violé une première fois !
Après il m’a dit : « J’avais mis de la vaseline, tu vois que çà s’est bien passé…et tu n’as pas encore tes ourses ( !) tu ne risques rien ! »
En hoquetant, elle a continué :
- Il m’a complètement déshabillée et il a recommencé à me caresser de force et m’a encore violée…Je lui disais en pleurant qu’il irait en prison, mais il ricanait : « Personne ne te croira…tu es toujours collée à moi ! Je dirai que c’est toi qui a voulu. C’est toi qui sera punie… »
Elle pleurait à gros sanglots, maintenant : J’étais sidéré !
Elle a continué :
- J’ai eu trop honte, pour moi, pour ma Mère ( c’était son frère !) Je n’ai jamais plus voulu lui parler. Je crois qu’à la longue, elle a compris, ma Mère ? Mais elle s’est bien gardée de me poser des questions ! J’avais eu très mal. Le mal au ventre a persisté, mais c’était mes premières règles que çà avait déclenché !
Et après un silence :
-C’est depuis ce temps là que je suis devenue méfiante, réticente. Vers seize ans, j’ai eu un petit Copain. Je croyais y tenir…Pour ne pas le perdre, je l’ai laissé faire, et puis dans le fond, j’étais curieuse de recommencer, autrement…mais avec un préservatif, je n’ai pas apprécié du tout ! Plus tard, à vingt ans, en Fac, j’ai eu un Ami de vingt ans lui aussi : Etudiant ensemble, sortant ensemble, mais chacun sa chambre…Quelquefois je lui faisais plaisir, pour le garder, toujours avec ces préservatifs dont tu as horreur, je comprends maintenant pourquoi…
Il y a trois années, maintenant, Ralph est devenu mon professeur : J’ai de suite été amoureuse, je le croyais sincèrement, mais c’était de l’admiration, surtout ! Il est brillant, prévenant, il est devenu affectueux : Enfin le Père que je recherchais, non ? Lui, c’est le samedi soir, parce que le lendemain on peut dormir plus longtemps… Quelquefois en semaine, si on sort et qu’il boit un peu ! J’ai pris longtemps la pilule, mais vaginalement, je me croyais frigide…
J’ai pensé :
- Une de plus !
Elle continuait :
- J’ai honte, mais Fred ( l’étudiant ) il m’avait appris les caresses du clitoris…des fois, je le fais toute seule ! Ralph, je ne l’ai jamais trompé, même pas tentée de le faire ! Je ne comprends pas du tout ce qui est arrivé aujourd’hui…Toi, tu es le Diable, non ?
Moi :
-Oh ! Un pauvre Diable alors : Si tu savais ! Même pas ce vieux Faust qui avait vendu son âme au Diable…C’est Cervantès, je crois, qui a écrit quelque part : « L’Homme est de feu, la Femme d’étoupe…et le Diable souffle sur les deux… » Je ne crois plus depuis longtemps au hasard, et pourtant ? Un beau jour de croisière, le soleil, la mer, ces îles en vue, et ce bateau qui te déséquilibre devant moi…Je croyais revivre d’autres moments disparus à jamais ! Ensuite, ta présence à mes côtés, et nos corps dénudés entièrement, même au milieu d’autres Naturistes, j’ai perdu les pédales, et osé ! Paul et Virginie sur la Plage noire… Mais à l’Oustaou de Diou, au nom prédestiné, les autres n’existaient plus, il n’y avait plus que nous : Adam et Eve au paradis, non ?
[ Par mimétisme verbal, je me mettais à utiliser son : non ? ]
Pendant tout ce temps, allongé prés d’elle, ma main droite n’était pas restée inactive. Sur mon bras gauche, elle avait posé son cou, ma bouche à hauteur de son visage ne restait pas inactive, elle non plus…, et « il me venait des idées… » comme chantait le ‘vieux’ Sardou…Quand je lui ai chuchoté à l’oreille ce que je voulais faire, elle a eu un petit rire nerveux :
-Mais…je vais être ridicule dans cette position, non ?…
Toujours en chuchotis, j’ai plaidé ma cause : « La guerre du feu… » les Centaures, etc…malgré sa réticence, je lui ai fait prendre la position de la ‘prière arabe’…
Elle s’est alors écriée :
- Oh ! J’ai la tête dans le sable, je ne vois rien : comme une autruche !
Mais je l’avais déjà pénétrée, et tenant ses hanches, tirant avec les mains quand je m’enfonçais en elle…c’était de vrais coups de bélier qui lui ont tiré un : « Ooh ! » Etonné…puis des : « Haaa ! » plus aigus, mais très doux !
Je savais par multiples expériences, qu’après avoir éjaculé trois fois, cette position de la partenaire me ferait ‘bander’ indéfiniment grâce au mental possessif habituel qui s’affichait dans ma tête dans en jargon ‘pied–noir’ :
- Putain ! J’lui donne bien l’ compte, comme çà…tant qu’elle en veut…tiens…tiens…C’est bon tout l’temps, mais ‘j’crache’ pas…
Et d’une voix rauque, impérieuse :
- C’est bon ?
Elle, encore plus fort :
-Oui…Oui…Oui…
Dix minutes, peut–être plus, se sont passées ainsi…Subrepticement, du coin de l’œil, j’ai regardé ma montre : Il fallait en finir ! Je me suis arrêté et penché vers elle, soufflant un peu, j’ai dit à son oreille :
-Tu veux bien te retourner ? Je vais continuer en ‘Missionnaire’…je veux te sentir tout contre moi…
Elle m’a dit, très fort :
- Oh ! Oui, mon Chéri, toi tu sais tout…tu m’apprends tout !
Retournée, je l’ai mignotée d’abord, mais quand j’ai pris sa bouche et l’ai fouillée impérativement, le désir, à nouveau m’a fait reprendre possession d’elle…Après un ‘staccato’ de mitrailleuse lourde, j’ai joui longuement, continuant des va et vient, lents, presque douloureux !
A cent mètres de là, sur l’esplanade, si des quidams étaient passés à ce moment là, ils auraient cru entendre un barrissement d’éléphant ! Essayant de moins peser sur elle, nos corps encore épousés, nous avons lentement repris notre souffle…et j’ai pu parler :
-Il est 15 h passées, si tu veux voir le sémaphore, il est plus que temps… après on descendra sur Notre Dame de la Repentance, la bien nommée, pour demander la rémission de nos pêchés, non ?
Mais elle :
- Tant pis ! J’ai été et je suis trop heureuse pour bouger…restes encore un peu en moi : je ne peux me faire à l’idée que çà va être bientôt fini, nous deux ! Tout à l’heure, j’ai été un peu vexée, humiliée de ce que tu m’avais demandé…Je n’ai pas osé dire non, heureusement : quel plaisir tu m’as donné encore…c’est çà la Furia Francese, non ? Ce n’est pas les Italiens mais les Italiennes qui ont trouvé cette expression lors de leur conquête par les chevaliers de François 1er !
*
J’étais soudain très, très fatigué ( on le serait à moins ? ) J’ai pensé au vieux Père Graziani qui disait souvent, à l’âge approximatif que j’ai atteint à mon tour ( !) :
-Ah ! Si je pouvais mourir en ruant dans les ‘brancards’ !
Mais ma pensée suivante a été :
-La Petite ne mérite pas çà, que d’emmerdes ce serait pour elle…
Puis, je me suis endormi !
Oh ! Pas longtemps, quelques minutes seulement comme le Marin à la barre de son voilier…Réveil aussi soudain : J’ai réalisé que j’écrasais de tout mon poids ce petit corps brûlant, qui me supportait bravement !
Je me suis redressé sur les coudes, je me suis à nouveau plié en point d’interrogation pour embrasser son front, ses yeux, sa bouche…Bouche contre bouche, j’ai murmuré :
- « Fermes sur moi ton bras qui tremble – Nos deux corps, nos deux cœurs, nos deux bouches…Ah ! Je vis…tout est chaud… »
- Pierre Louys, a-t-elle murmuré… J’ai lu les poèmes saphiques, mais Toi, comment se fait-il ?
Mes lèvres ont pesé sur les siennes pour ne pas évoquer un passé si lointain…et présent à la fois !
Ma langue l’a fouaillée, mon ‘vit’ encore gonflé dans cette grotte de la Nativité d’où nous sommes tous issus, s’est complètement raidi…J’ai recommencé de longs va et vient avec cette pensée lancinante :
- C’est sans doute la « Toute, toute dernière fois… »
Mais elle a dit, presque humblement :
- Moi…Je peux ?
Toujours unis, nous avons roulé…Une fois sur le dos, j’ai senti les inégalités du terrain, ébloui par un rayon de soleil qui perçait la sylve ou nous nous étions caché…
Elle était à genoux, le torse relevé un peu…je l’ai observée dans sa danse désordonnée à la recherche du plaisir ! Mes mains sur ses hanches veillaient à ce qu’elle n’échappe pas à mon pivot, tandis que repassaient vaguement en mon esprit les images de celles qui, dans la même position, m’avaient dit, aimer çà, parce qu’elles « Tiraient leur coup à l’envers ! »
Bien plus adroites et averties que la pauvre petite Lady Chatterley qui se tortillait sur moi…J’étais crispé, tendu de toute ma volonté à ne pas exploser, et la priver d’une partie de son plaisir…
Mais elle s’est énervée de sa propre maladresse : Se laissant aller sur moi, elle a embrassé ma poitrine, disant :
- Tu fais tellement mieux que moi, mon Chéri…Toi, donnes moi du plaisir !
Encore une fois retournée, je l’ai besognée à mon rythme : c’était ‘autrement bon’…Souffles mêlés nous avons partagé notre extase ! à mes bruits de gorge, rauques, répondaient les siens, plus aigus !
Depuis six ans j’avais fait mon deuil de tout çà, et je n’avais pas imaginé connaître à nouveau un tel embrasement partagé…Après un final de 14 juillet, nous avons prolongé ce Nirvana, encore de longues minutes, sans bouger, dans un profond recueillement que j’ai du interrompre :
-Il n’est que temps de lever le camp, mon petit chou !
Mais elle :
-Un chou à la crème, alors, non ? Si demain je n’achète pas une pilule du lendemain je risque bientôt de devenir un Bibendum, non ?
Je ne l’aurais pas cru capable de ce genre d’humour à la Française…
J’ai toujours des kleenex dans les poches, j’en ai sorti plusieurs pour qu’on puisse s’essuyer, mais elle a dit :
- On aurait besoin d’un autre bain, non ?
- Du sémaphore on peut descendre rapidement vers la plage de la Courtade, on pourra très vite se rincer. Mais en maillots, cette fois, autant les mettre de suite !
Rhabillés rapidement, VTT récupérés, on a fait une trop courte pause devant le sémaphore d’ou la vue est admirable, puis nous sommes descendus sans un coup de pédale, vers la Plage de la Courtade : Immense, familiale, sans Naturistes…
Ma mémoire pêche peu d’images précises de ce petit bain ou pourtant nous nous sommes amusés, riant comme des gosses du bon tour qu’on venait de jouer à la vie de tous les jours…
Au rhabillage, pendant que je tenais la grande serviette de bain autour d’elle, elle m’a dit en riant encore :
- Je vois que çà te fait encore envie, non ? Ah ! Si on avait du temps ?
Mais il n’était que temps ! Les VTT rendus, une bouteille d’eau fraîche achetée en passant, nous avons terminé le parcours en courant sur les quais…
Le bateau était là, mais la montée à bord n’avait pas commencé. En vraie petite souris, elle s’est infiltrée dans la file d’attente [ çà m’en a rappelé une ‘autre’ qui se glissait ainsi dans la cohue des Coureurs avant un départ de course à pied…] Elle a embarqué avec les tout premiers passagers et a retenu notre place sur le pont avant : banc en biais, côté bâbord, sous la cabine de pilotage.
En attendant le départ, nous avons tiré de nos sacs, des barres de Mars ( un coup de barre ? Mars et çà repart ) pour moi…et d’Ovomaltine chocolatée (marque Suisse ) pour elle. L’exercice nous avait creusés ! Retour en cabotage le long des côtes : Presqu’île de Giens, Hyèrres, La Londe, le Fort de Brégançon ou nous avons fait une boucle au ralenti, Cap Bénat…
Le marin continuait à donner des explications au micro, le sens des paroles nous échappait.
Elle n’a plus filmé : Lovée contre moi, elle me parlait à l’oreille, vu le bruit, ou reposait sa tête sur mon épaule…Les mêmes commères, ont ricané et fait des commentaires à voix haute, qu’elle m’a traduits :
- Elles disent : « Les Filles maintenant, rien ne les arrête…Ce matin, elle était seule, celle là, et ce soir elle est collée contre ce vieux type… » Moi, je leur souhaite de connaître le Bonheur que j’ai connu dans tes bras aujourd’hui…
A son oreille, j’ai répondu :
- Tu es une merveilleuse Petite Princesse, et comme a dit Gabin à notre Michèle Nationale :
« T’as d’beaux yeux, tu sais… » De grands yeux parfois rêveurs, parfois très vifs, selon, mais tu m’as dit être myope et avoir perdu une de tes lentilles ? C’est pour cela que tu n’as eu aucun recul devant mon masque de Vieil Indien déplumé , qu’elles dissèquent, ride à ride, elles…
J’ai vu que ses yeux s’étaient embués, je les ai embrassés : Tant pis pour la galerie !
Et de nouveau, contre son oreille :
- Chut ! Ne dis rien…ne pleure surtout pas, c’est une immense joie que tu m’as procurée aujourd’hui : un vrai miracle ! Excuses mon étonnement, moi qui il y a déjà six ans, ai amalgamé, malaxé et adressé ces vers lus je ne sais ou :
« Dans la clarté de tes prunelles – J’ai vu, ironie cruelle – Que j’étais vieux, que j’étais laid – Que je n’ai rien à espérer – Plus d’Espoir… plus d’Aventure – Il me faut revêtir l’armure – De la triste réalité –Affalé, découragé – l’Ombre descend et me submerge – Elle roule sur moi et gamberge – S’amusant à me faire languir – le Noir Oubli qui doit venir… »
Elle s’est serrée contre moi, disant :
- Il est beau ce poème, mais qu’il est triste…
J’ai arrêté la suite, d’un baiser, puis recommencé dans son oreille à cause des haut-parleurs :
- Souviens-toi toujours…De ce beau jour….ou tu m’as redonné….ma fierté !
Grâce à Toi, chaque matin, je vais moins haïr, ce vieux visage… que je rase !
Elle a bien voulu sourire ! Il me serait impossible de rapporter, dans l’ordre, et dans leur intégralité, la teneur de ces chuchotis à l’oreille sur le bateau !
*
Débarqués au Lavandou à 17h30, comme prévu, il nous est resté une heure de battement avant le départ de son car pour Antibes : le glas de cette incroyable journée, hors du temps, avant l’adieu aux… larmes, comme je n’en ai, hélas ! Que trop connus !
Nous nous sommes d’abord assis sur un bloc de rocher, au bout de la jetée du Port, et là, ont repris les dialogues ou parfois, de longs monologues, pour répondre aux questions posées…
-Plus rien avec ta Femme…Comment est-ce possible ?
Cela l’intriguait à juste titre et elle m’avait tellement parlé d’elle, que je me suis lâché un peu : je lui devais bien çà pour m’avoir fait confiance et accepté la copulation sans protection, au péril de sa jeune vie ! Je lui ai donc fait un résumé, en regardant la mer, elle aussi, la tête sur mon épaule :
- Mes jeunes années, ont été illuminées par un être de lumière qui m’a été arraché brutalement par le Destin. Ce premier Amour n’a pas ainsi subi l’écume des jours et ne s’est pas érodé avec le temps ! Après ce que j’avais connu, j’ai sans doute trop demandé, trop espéré d’une Femme… Une lune de miel qui devient vite une lune de fiel ! A la loterie du mariage, encore faut-il être un bon numéro soi-même…On tombe dans les non-dit, les blocages, les reniements, les acceptations d’un état de choses par lâcheté et veulerie…
A ce moment là elle m’a interrompu, avec véhémence :
- Ce n’est pas possible, tu te dénigre trop…
J’ai répliqué :
- Mais si, avec tous les bons prétextes habituels qu’on se donne : Famille, entre autres. De vrais Parents adoptifs, qu’on adore et qui ont tellement misé sur ce mariage…puis les Enfants ! Oui, deux, à 11 ans d’intervalle…à cause des huit années de guerre d’Algérie…années terribles vécues en commun : la meilleure image, c’est une paire de bœufs attelés au même joug et qui s’efforcent de tirer le char dans la bonne direction, malgré les ornières et les pièges du chemin…de la Vie !
Elle m’a coupé :
- Je commence à mieux comprendre…
J’ai continué :
- Pour ce qui t’intrigue, le sexe, cela compte beaucoup pour l’Homme, moins pour la Femme ! A l’époque il n’y avait pas la pilule…J’abrège : Chambre à part, sous prétexte que je ronfle la nuit. Dés lors, mes élans (sic) sollicitations, prières, exigences…qui pour l’autre sont devenus obligations et corvées du mariage ( !) Acceptées avec de plus en plus de réticences…Madame se faisant attendre pour ce qu’elle appelle le passage à ‘l’abattoir’, traînant interminablement dans la salle de bains…puis se prêtant, tendue, crispée, à mon unique assaut ! Le pire, quand je me risquais à quelques préliminaires, c’était d’entendre invariablement : « allez, grouille ! » J’en termine, par le soir ou il m’a été répondu : Je ne suis pas ton tiroir à… saucisse ! Je ne l’accable pas pour autant. Il y a le reste, tout le reste : elle a porté la Famille sur les épaules. La maison, les Enfants, le travail, et…un mari qui s’investissait trop dans le sport !
- Tu en parles avec respect, et admiration, non ? Mais tu as du avoir des aventures, non ?
- Oui, mais je ne les ai pas spécialement recherchées…surtout pas ce qui pouvait devenir sérieux…mais quelquefois, c’est plus qu’un droit, presque un devoir de se prouver qu’on est encore un Homme, capable de donner du plaisir à une Femme ! Quant à y donner suite, j’en ai eu l’occasion, mais cela eut été au détriment de bien des choses…
- Tu n’as jamais songé à divorcer ?
- Il y a 6 ans, nous y étions presque…c’est elle qui en avait pris l’initiative…Avant cela, sur des années et des années, il y a eu d’abord, celle qui n’a pas su attendre, preuve qu’elle ne tenait guère à moi ! Puis, à la fin des évènements d’Algérie, une Amie autant qu’Amante, qui s’est effacée devant la grossesse non désirée de l’Epouse, et pas par la faute du chat !
Un soupir et j’ai repris :
-Plus tard, une Minette qui avait vingt ans de moins que moi…[ J’aurais pu lui dire qu’elle en était le sosie, 20 ans après ! ] Celle-la, a trop écouté sa famille, ses collègues, et.…je ne sais qui, pour notre différence d’âge ! Comme disait Bedos, sur scène : « Une différence d’âge ? C’est jamais qu’une différence d’âge… »
Nous avons éclaté de rire et j’ai continué :
-Tu as vu que je pouvais ‘assurer’ aussi bien que je l’aurais fait à ton âge…oui mais voilà, la Société nous rappelle chaque jour ses normes et ses tabous !
J’ai évoqué aussi la dernière, une ‘poupée Barbie’, qui avait 14 ans de moins que moi, et qu’ensuite j’avais baptisée « La Reine Néfertiti » sur la plage naturiste de Pampelone où nous avions campé tout un mois…
Bibi, voulait en savoir plus, j’ai continué :
- Elle ? Un corps à la plastique impeccable, une blonde naturelle, des yeux bleus qui savent se faire langoureux, un visage quasi inconnu sous les fards et les apprêts ! J’y ai cru, jusqu’à ce que je m’aperçoive en ce mois de vie à deux, que j’étais pour elle une ‘occasion’ de se sortir d’une matérielle étriquée…A l’inverse de chez moi, j’avais une poupée Barbie, toujours prête aux câlins, les appelant même, mais pour le reste : Rien ! Désillusions…. Décalage entre le concret de ce qu’on a et la galère de ce qui sera forcément ! Finalement, divorce arrêté d’un commun accord…Pas de saut dans l’inconnu au risque de perdre le peu de confort matériel et de sécurité, qu’une longue vie de labeur, et de thésaurisation difficile, nous a procurés !
Main dans la main, nous avons marché sur ce long quai qui borde la grande jetée du Port. C’est elle qui parlait maintenant et j’ai du résister à son plaidoyer, pour qu’il y ait au moins une suite épistolaire à cette belle aventure que nous venions de vivre…J’ai cité Nerval :
« Heure frivole – qu’il faut saisir – Passion folle – qui s’envole – après le Plaisir… »
Mais elle n’était pas convaincue : L’Homme fantasme auparavant, la Femme construit après…
Que de ‘Si’ elle a débité ! Entre autres :
- Si mes Amis n’avaient pas projeté un voyage à Avignon et aux Baux de Provence, pour me faire connaître cette région, j’aurais pu revenir demain, non ?
- Si cette croisière avait eu lieu en juin, j’aurais pu m’inscrire à la Fac de Lyon, pour ma dernière année, avant ma thèse, c’était possible. On aurait pu se voir, non ?
Je l’ai coupé :
- Cela eut été jouer à qui se fatiguerait le premier, non ? Tu sais, Sartre l’a bien dit : « L’Enfer, c’est les autres… » Notre Société nous fait payer jour après jour, une vie hors normes… Ce qui est Merveilleux aujourd’hui t’apparaîtrait peut-être désuet et déraisonnable, avec le temps…Demain pour moi, c’est le seul Avenir que je peux envisager : J’ai eu un ‘pépin’ de santé, inexpliqué et inexplicable ! Demain ? Je serai peut-être mort !
Voilà qu’elle pleurait : De grosses larmes silencieuses qui coulaient sur ses joues Décidément comme à la Minouche du passé, j’avais l’art de lui tirer des larmes, et comme elle, elle essayait de se reprendre en brave petit soldat !
J’ai enserré sa taille, l’ai attirée à moi, et bu ses larmes, embrassé ses yeux avant de continuer :
- Tu sais dans ma jeunesse, j’entendais une vieille chanson, les scies d’alors, qui commençait ainsi : « Ramona, j’ai fait un rêve merveilleux… »
- Oui, du répertoire classique, même…
- Une chanteuse à voix de l’époque, détaillait aussi : « Il ne faut pas briser un rêve… » ce que doit rester cette journée ! Dans trois jours, tu vas retrouver Ralph et…la Réalité des choses…
-Je ne sais pas si je vais être la même ? L’Admiration pour lui s’est depuis longtemps perdue dans les petits incidents de la vie de tous les jours…
…Maintenant que tu m’as appris l’amour : un embrasement dont je n’avais pas idée, je crois que je vais lui demander un break de réflexion, en lui en donnant la raison !
Moi, j’ai pensé à ce monsieur je ne sais plus qui, qui a écrit : « Les Femmes prennent un Amant par Amour, ensuite elles prennent des Amants pour l’Amour… » Et j’ai espéré ne pas l’avoir trop perturbé, cette Petite…mais que dire ? Que faire ? Je n’y pouvais plus rien !
*
On arrivait sur le boulevard du Front de mer, elle m’a dit soudain, tournée vers moi :
-Tu sais que tu es encore en moi ? Et çà tu n’y peux plus rien ! Si je n’avais pas à réussir la dernière année importante de mes études, je ne prendrais pas de pilule dans l’espoir d’avoir un petit Sportif…le plus beau souvenir possible pour perdurer ce qu’on vient de vivre, non ?
Mais devant ma tête, elle a éclaté de rire disant :
- Je plaisante un peu, non ?
Et j’ai complètement oublié cette phrase qui s’est avérée prémonitoire...
Je connaissais, sur ce boulevard, un établissement qui fabrique d’excellentes glaces italiennes, mais elle n’a pas voulu que nous nous installions dans la salle :
- On est si bien à l’extérieur, encore un peu face à la mer… » m’a-t-elle dit. On s’est fait servir le même double cornet pour chacun : Vanille et…fruits de la ‘passion’, ce qui nous a fait éclater de rire, comme des gosses !
Sur ce boulevard, bien sûr face à la mer, nous nous sommes assis sur un banc pour déguster nos cornets. Je savais mon ‘associée de la Vie’ à Toulon [ Pour moi, merci bien : « laisses béton ! » ] Donc qu’elle rentrerait bien plus tard. Il m’eut été égal qu’elle me voie en compagnie de cette jolie petite Princesse [Pas des « Mille et une nuits » mais d’un seul jour, hélas ! ] dont j’étais très fier, mais à quoi bon la vexer, et réanimer des discussions obsolètes…
Par contre, nous avons subi des regards peu amènes de certains flâneurs qui déambulaient, et elle s’est mise à chantonner : « Les Amoureux qui se bécotent sur les bancs publics – se foutent pas mal du regard oblique, des passants honnêtes… »
Puis :
- Se ‘foutent’…c’est un vilain mot, non ?
- Brassens se voulait anarchiste jusque dans ses chansons, mais c’est un grand Poète…
Ont suivi des mots, des débuts de phrase, qu’on débutait dans un bel ensemble, sans se concerter, du genre :
- Jamais je n’oublierai…
Ou avec un seul mot différent... Elle :
- Je ne croyais pas çà possible…
Moi :
- Je ne croyais plus çà possible…
Ou un seul mot : « Merci ! … » qui se concluait par un baiser !
Une nuée d’oiseaux blancs, criards, tournoyait au-dessus d’un bateau de pêche qui rentrait au Port. Elle a dit :
- Ce sont des Albatros, non ?
- Des mouettes rieuses seulement, et pas « Le Prince des nuées – Qui hante la tempête et se rit de l’archer… »
- Baudelaire est ton Poète préféré, non ?
-J’aime le parfum vénéneux des fleurs du mal, mais ce qu’il a écrit sur la mer est très beau, très propre…Quand je vois ces oiseaux dans le ciel, je pense à : « Derrière les ennuis et les vastes chagrins – Qui chargent de leur poids l’existence brumeuse – Heureux, celui qui peut d’une aile vigoureuse – S’élancer vers des champs lumineux et sereins… »
Après un silence, j’ai repris :
- Quelquefois on reprendrait bien les vers connus d’un Poète en les adaptant un peu à l’idée présen
Ven 31 Août 2007, 14:07 par
jan goure sur Les liaisons sulfureuses
Quand on Aime, on ne compte pas
Quitte à faire un vrai pas, autant avoir l’ élan
Ne pas avoir peur de franchir, oublier le vide
Ne pas prendre d’ élan, caler le starting block
Acheter un ordi blanc, et s’ envoler avec pour
Sourire, rêver, caliner et Chérir
Protéger à Jamais son être bien Aimé.
Ne pas avoir peur de franchir, oublier le vide
Ne pas prendre d’ élan, caler le starting block
Acheter un ordi blanc, et s’ envoler avec pour
Sourire, rêver, caliner et Chérir
Protéger à Jamais son être bien Aimé.
Jeu 12 Oct 2006, 11:07 par
Chogokinette sur Le grimoire d'amour
Hommage à un amoureux des mots
Raymond Devos disparu ce jour
Funambule des mots, il aimait détourner les mots de leur sens, pour nous emmener vers l’absurde.
Parler pour ne rien dire
Mesdames et messieurs ... je vous signale tout de suite que je vais
parler pour ne rien dire.
Oh! je sais!
Vous pensez:
<<S’il n’a rien à dire ... il ferait mieux de se taire!>>
Evidemment! Mais c´est trop facile! ... C´est trop facile!
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n´ont rien à
dire et qui le gardent pour eux?
Eh bien, non! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n´ai rien à dire,
je veux qu´on le sache!
Je veux en faire profiter les autres!
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n´avez rien à dire,
eh bien, on en parle, on en discute!
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi
allons-nous parler?
Eh bien, de rien! De rien!
Car rien ... ce n´est pas rien
La preuve c´est qu´on peut le soustraire.
Exemple:
Rien moins rien = moins que rien!
Si l´on peut trouver moins que rien c´est que rien vaut déjà
quelque chose!
On peut acheter quelque chose avec rien!
En le multipliant
Un fois rien ... c´est rien
Deux fois rien ... ce n´est pas beaucoup!
Mais trois fois rien! ... Pour trois fois rien, on peut déjà acheter
quelque chose ... et pour pas cher!
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien:
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf!
Oui ... Ce n´est pas la peine d´en parler!
Bon! Parlons d´autres choses! Parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle!
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l´historique de la
situation, quelle qu´elle soit!
Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n´être pas
pire que celle d´aujourd´hui n´en était pas meilleure non plus!
Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions ...
Nous en étions conscients!
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d´hier étaient
plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d´aujourd´hui!
Oui! La catastrophe, nous le pensions, était pour demain!
C´est-à-dire qu´en fait elle devait être pour aujourd´hui!
Si mes calculs sont justes!
Or, que voyons-nous aujourd´hui?
Qu´elle est toujours pour demain!
Alors, je vous pose la question, mesdames et messieurs:
Est-ce en remettant toujours au lendemain la castastrophe que nous
pourrions faire le jour même que nos l´éviterons?
D´ailleurs je, vous signale entre parenthèses
que si le gouvernement actuel n´est pas capable d´assurer la catastrophe,
il est possible que l´opposition s´en empare!
Raymond Devos
Caen
J’avais dit: "pendant les vacances, je ne fais rien !... Rien ! Je ne vais rien faire ".
Je ne savais pas où aller.
Comme j’avais entendu dire : "A quand les vacances?... A quand les vacances?..."
Je me dis: " Bon !... Je vais aller à Caen... " Et puis Caen !... ça tombait bien, je n’avais rien à y faire.
Je boucle la valise... je vais pour prendre le car... Je demande à l’employé :
- Pour Caen, quelle heure ?
- Pour où?
- Pour Caen !
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où?
- Comment? Vous ne savez pas où est Caen?
- Si vous ne me le dites pas !
- Mais je vous ai dit Caen !
- Oui !... mais vous ne m’avez pas dit où !
- Monsieur... je vous demande une petite minute d’attention !
Je voudrais que vous me donniez l’heure des départs des cars qui partent pour Caen !
- ! !...
- Enfin !... Caen !... dans le Calvados !...
- C’est vague !
- ...En Normandie !...
- Ma parole ! Vous débarquez !
- Ah !... là où a eu lieu le débarquement !... En Normandie !
- A Caen...
- Là !
- Prenez le car.
- Il part quand?
- Il part au quart.
- ! !... Mais (regardant sa montre)... le quart est passé !
- Ah ! Si le car est passé, vous l’avez raté.
- ! !... Alors... et le prochain?
- Il part à Sète.
- Mais il va à Caen?
- Non il va à Sète.
- Mais, moi, je ne veux pas aller à Sète... Je veux aller à Caen !
- D’abord, qu’est-ce que vous allez faire à Caen ?
- Rien !... rien !... Je n’ai rien à y faire !
- Alors, si vous n’avez rien à faire à Caen, allez à Sète.
- ! !... Qu’est-ce que vous voulez que j’aille faire à Sète?
- Prendre le car !
- Pour où?
- Pour Caen.
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où !...
- Comment !... Vous ne savez pas où est Caen?
- Mais si, je sais où est Caen !... Ça fait une demi-heure que je vous dis que c’est dans le Calvados !...
Que c’est là où je veux passer mes vacances, parce que je n’ai rien à y faire !
- Ne criez pas !... Ne criez pas !... On va s’occuper de vous.
Il a téléphoné au Dépot.
Mon vieux !... (regardant sa montre) :
A vingt-deux, le car était là.
Les flics m’ont embarqué à sept...
Et je suis arrivé au quart.
Où j’ai passé la nuit !
Raymond Devos.
Monsieur Devos, vous nous manquez déjà.
Marie, amoureuse des mots.
Funambule des mots, il aimait détourner les mots de leur sens, pour nous emmener vers l’absurde.
Parler pour ne rien dire
Mesdames et messieurs ... je vous signale tout de suite que je vais
parler pour ne rien dire.
Oh! je sais!
Vous pensez:
<<S’il n’a rien à dire ... il ferait mieux de se taire!>>
Evidemment! Mais c´est trop facile! ... C´est trop facile!
Vous voudriez que je fasse comme tout ceux qui n´ont rien à
dire et qui le gardent pour eux?
Eh bien, non! Mesdames et messieurs, moi, lorsque je n´ai rien à dire,
je veux qu´on le sache!
Je veux en faire profiter les autres!
Et si, vous-mêmes, mesdames et messieurs, vous n´avez rien à dire,
eh bien, on en parle, on en discute!
Je ne suis pas ennemi du colloque.
Mais, me direz-vous, si on en parle pour ne rien dire, de quoi
allons-nous parler?
Eh bien, de rien! De rien!
Car rien ... ce n´est pas rien
La preuve c´est qu´on peut le soustraire.
Exemple:
Rien moins rien = moins que rien!
Si l´on peut trouver moins que rien c´est que rien vaut déjà
quelque chose!
On peut acheter quelque chose avec rien!
En le multipliant
Un fois rien ... c´est rien
Deux fois rien ... ce n´est pas beaucoup!
Mais trois fois rien! ... Pour trois fois rien, on peut déjà acheter
quelque chose ... et pour pas cher!
Maintenant, si vous multipliez trois fois rien par trois fois rien:
Rien multiplié par rien = rien.
Trois multiplié par trois = neuf.
Cela fait rien de neuf!
Oui ... Ce n´est pas la peine d´en parler!
Bon! Parlons d´autres choses! Parlons de la situation, tenez !
Sans préciser laquelle!
Si vous le permettez, je vais faire brièvement l´historique de la
situation, quelle qu´elle soit!
Il y a quelques mois, souvenez-vous la situation pour n´être pas
pire que celle d´aujourd´hui n´en était pas meilleure non plus!
Déjà, nous allions vers la catastrophe et nous le savions ...
Nous en étions conscients!
Car il ne faudrait pas croire que les responsables d´hier étaient
plus ignorants de la situation que ne le sont ceux d´aujourd´hui!
Oui! La catastrophe, nous le pensions, était pour demain!
C´est-à-dire qu´en fait elle devait être pour aujourd´hui!
Si mes calculs sont justes!
Or, que voyons-nous aujourd´hui?
Qu´elle est toujours pour demain!
Alors, je vous pose la question, mesdames et messieurs:
Est-ce en remettant toujours au lendemain la castastrophe que nous
pourrions faire le jour même que nos l´éviterons?
D´ailleurs je, vous signale entre parenthèses
que si le gouvernement actuel n´est pas capable d´assurer la catastrophe,
il est possible que l´opposition s´en empare!
Raymond Devos
Caen
J’avais dit: "pendant les vacances, je ne fais rien !... Rien ! Je ne vais rien faire ".
Je ne savais pas où aller.
Comme j’avais entendu dire : "A quand les vacances?... A quand les vacances?..."
Je me dis: " Bon !... Je vais aller à Caen... " Et puis Caen !... ça tombait bien, je n’avais rien à y faire.
Je boucle la valise... je vais pour prendre le car... Je demande à l’employé :
- Pour Caen, quelle heure ?
- Pour où?
- Pour Caen !
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où?
- Comment? Vous ne savez pas où est Caen?
- Si vous ne me le dites pas !
- Mais je vous ai dit Caen !
- Oui !... mais vous ne m’avez pas dit où !
- Monsieur... je vous demande une petite minute d’attention !
Je voudrais que vous me donniez l’heure des départs des cars qui partent pour Caen !
- ! !...
- Enfin !... Caen !... dans le Calvados !...
- C’est vague !
- ...En Normandie !...
- Ma parole ! Vous débarquez !
- Ah !... là où a eu lieu le débarquement !... En Normandie !
- A Caen...
- Là !
- Prenez le car.
- Il part quand?
- Il part au quart.
- ! !... Mais (regardant sa montre)... le quart est passé !
- Ah ! Si le car est passé, vous l’avez raté.
- ! !... Alors... et le prochain?
- Il part à Sète.
- Mais il va à Caen?
- Non il va à Sète.
- Mais, moi, je ne veux pas aller à Sète... Je veux aller à Caen !
- D’abord, qu’est-ce que vous allez faire à Caen ?
- Rien !... rien !... Je n’ai rien à y faire !
- Alors, si vous n’avez rien à faire à Caen, allez à Sète.
- ! !... Qu’est-ce que vous voulez que j’aille faire à Sète?
- Prendre le car !
- Pour où?
- Pour Caen.
- Comment voulez-vous que je vous dise quand, si je ne sais pas où !...
- Comment !... Vous ne savez pas où est Caen?
- Mais si, je sais où est Caen !... Ça fait une demi-heure que je vous dis que c’est dans le Calvados !...
Que c’est là où je veux passer mes vacances, parce que je n’ai rien à y faire !
- Ne criez pas !... Ne criez pas !... On va s’occuper de vous.
Il a téléphoné au Dépot.
Mon vieux !... (regardant sa montre) :
A vingt-deux, le car était là.
Les flics m’ont embarqué à sept...
Et je suis arrivé au quart.
Où j’ai passé la nuit !
Raymond Devos.
Monsieur Devos, vous nous manquez déjà.
Marie, amoureuse des mots.
Jeu 15 Juin 2006, 19:35 par
Satine sur Mille choses
RTT
Depuis bientôt deux ans que nous nous connaissons, que notre relation s’est approfondie, que l’on a appris à se connaître, il fallait bien que cela arrive. Hier, j’ai décidé de te consacrer une journée de congés, afin que nous soyons enfin en tête à tête, seuls, sans témoins. Non pas que ceux qui nous entourent habituellement nous empêchent de nous aimer au grand jour, mais simplement parce que c’est ainsi, j’en ressentais le besoin.
Dès mon réveil je me faisais une joie de cette journée qui s’annonçait. Ma femme partie travailler, j’ai pu enfin me concentrer sur le programme. Implicitement, il était convenu que l’organisation me revenait. L’organisation, c’est pas mon fort, tu t’en apercevras bien assez tôt.
Je t’ai d’abord amenée prendre un café dans un café. C’est pas original, je l’admets, mais à Paris c’est comme ça. Et puis de toute façon t’as pas pris de café. Tu avais l’air heureuse, tout le monde se retournait sur toi, car je te concède que tu es très jolie. J’étais je l’avoue assez fier des regards qui se tournaient vers toi. Un peu agacé parfois. C’est la rançon de la gloire.
Ensuite, tu as voulu faire les magasins. Juste pour regarder. Tu as voulu entrer quand même, mais juste pour essayer. Tu as essayé, et évidemment tu as voulu acheter. Ton regard énamouré m’a fait craquer. Bien sûr que je t’offre cette robe.
Au restaurant, la joie se lisait sur ton visage, tu irradiais comme jamais. En tout cas tu as un sacré appétit. Comment fais-tu pour rester si mince? :ohhh:
Tu as toujours vécu à Paris, pas comme moi. Pourtant tu ne connaissais pas le champ de Mars: on y est allé. Ca manque un peu d’originalité encore une fois mais ça ne semblait pas te préoccuper.
Tu étais d’humeur joyeuse, et moi aussi. Je t’ai proposé de partager une glace, tu as accepté, je m’y attendais. Et puis nos corps se sont rapprochés, tu m’as enlacé, tu m’as embrassé. Ta peau était fruitée, ta bouche était sucrée. Un goût de glace au chocolat. Mais ce baiser je le sentais n’était pas vraiment désintéressé. Mince t’as déjà eu une robe!
Encore une fois j’ai cédé. OK, Je t’offre un tour de manège, mais après on y va. Faut aller récupérer ton frère à l’école. Et puis t’as pas fait la sieste, tu vas être crevée.
Dès mon réveil je me faisais une joie de cette journée qui s’annonçait. Ma femme partie travailler, j’ai pu enfin me concentrer sur le programme. Implicitement, il était convenu que l’organisation me revenait. L’organisation, c’est pas mon fort, tu t’en apercevras bien assez tôt.
Je t’ai d’abord amenée prendre un café dans un café. C’est pas original, je l’admets, mais à Paris c’est comme ça. Et puis de toute façon t’as pas pris de café. Tu avais l’air heureuse, tout le monde se retournait sur toi, car je te concède que tu es très jolie. J’étais je l’avoue assez fier des regards qui se tournaient vers toi. Un peu agacé parfois. C’est la rançon de la gloire.
Ensuite, tu as voulu faire les magasins. Juste pour regarder. Tu as voulu entrer quand même, mais juste pour essayer. Tu as essayé, et évidemment tu as voulu acheter. Ton regard énamouré m’a fait craquer. Bien sûr que je t’offre cette robe.
Au restaurant, la joie se lisait sur ton visage, tu irradiais comme jamais. En tout cas tu as un sacré appétit. Comment fais-tu pour rester si mince? :ohhh:
Tu as toujours vécu à Paris, pas comme moi. Pourtant tu ne connaissais pas le champ de Mars: on y est allé. Ca manque un peu d’originalité encore une fois mais ça ne semblait pas te préoccuper.
Tu étais d’humeur joyeuse, et moi aussi. Je t’ai proposé de partager une glace, tu as accepté, je m’y attendais. Et puis nos corps se sont rapprochés, tu m’as enlacé, tu m’as embrassé. Ta peau était fruitée, ta bouche était sucrée. Un goût de glace au chocolat. Mais ce baiser je le sentais n’était pas vraiment désintéressé. Mince t’as déjà eu une robe!
Encore une fois j’ai cédé. OK, Je t’offre un tour de manège, mais après on y va. Faut aller récupérer ton frère à l’école. Et puis t’as pas fait la sieste, tu vas être crevée.
Ven 11 Juin 2004, 22:06 par
gavroche sur La première fois
Les dix commandements ( version moins officielle ... )
Si dans la vie d’un couple, il est important d’établir tacitement certains comportements ou attitudes à avoir, ou au contraire à ne pas avoir si l’on veut éviter le fiasco ( dixit notre cher administrateur bien aimé ), il y a toute une série de petits gestes que nous posons tous les jours et qui peuvent très vite se transformer en LA goutte qui fait déborder le vase si nous n’y prenons pas garde.
Les 10 commandements secondaires version IL :
1.Ton évier tu rinceras après t’être rasé, coiffé, lavé et brossé les dents.
2. Tes blagues sexistes sur les femmes au volant tu oublieras
3. Les diners imprévus avec tes amis tu eviteras les jours où ta douce t’a téléphoné pour te demander une soirée en amoureux
4. Tes vêtements sales tu porteras chaque jour au panier de linge sale
5. De tes exploits sexuels avec tes ex à tes amis tu ne te vanteras pas devant ta compagne
6. La porte des WC tu fermeras
7. Les tâches ménageres tu accompliras avec ta douce
8. Les poubelles tu descendras spontanément au bout d’un maximum de 3 rappels
9. Des larmes qu’elle verse devant les téléfilms américains tu ne te moqueras pas
10. De petits cadeaux de temps en temps tu lui offriras
Les 10 commandements secondaires version ELLE :
1. Tes produits de beauté tu rangeras dans leur trousse après utilisation
2. Les ragots de tes amies tu ne diffuseras à la maison
3. Ta mère tu n’inviteras pas systématiquement à venir déjeuner les dimanches à la maison
4. Tes protections hygiéniques tu ne laisseras pas trainer dans la salle de bain
5. Les exploits sexuels de ton tendre tu ne divulgueras point à tes meilleures amies
6. La porte de la douche tu ouvriras
7. Les tâches ménagères mal faites sans cesse tu ne reprocheras à ton tendre
8. De lui acheter son magasine sportif tu n’oublieras volontairement d’acheter pas plus d’une fois par mois
9. Des cris sauvages qu’il pousse devant les émissions sportives tu ne t’offusqueras point
10. De petits cadeaux de temps en temps tu lui offriras :aime:
La marquise... celibataire de plus en plus endurcie
Les 10 commandements secondaires version IL :
1.Ton évier tu rinceras après t’être rasé, coiffé, lavé et brossé les dents.
2. Tes blagues sexistes sur les femmes au volant tu oublieras
3. Les diners imprévus avec tes amis tu eviteras les jours où ta douce t’a téléphoné pour te demander une soirée en amoureux
4. Tes vêtements sales tu porteras chaque jour au panier de linge sale
5. De tes exploits sexuels avec tes ex à tes amis tu ne te vanteras pas devant ta compagne
6. La porte des WC tu fermeras
7. Les tâches ménageres tu accompliras avec ta douce
8. Les poubelles tu descendras spontanément au bout d’un maximum de 3 rappels
9. Des larmes qu’elle verse devant les téléfilms américains tu ne te moqueras pas
10. De petits cadeaux de temps en temps tu lui offriras
Les 10 commandements secondaires version ELLE :
1. Tes produits de beauté tu rangeras dans leur trousse après utilisation
2. Les ragots de tes amies tu ne diffuseras à la maison
3. Ta mère tu n’inviteras pas systématiquement à venir déjeuner les dimanches à la maison
4. Tes protections hygiéniques tu ne laisseras pas trainer dans la salle de bain
5. Les exploits sexuels de ton tendre tu ne divulgueras point à tes meilleures amies
6. La porte de la douche tu ouvriras
7. Les tâches ménagères mal faites sans cesse tu ne reprocheras à ton tendre
8. De lui acheter son magasine sportif tu n’oublieras volontairement d’acheter pas plus d’une fois par mois
9. Des cris sauvages qu’il pousse devant les émissions sportives tu ne t’offusqueras point
10. De petits cadeaux de temps en temps tu lui offriras :aime:
La marquise... celibataire de plus en plus endurcie
Mar 13 Avril 2004, 02:16 par
la marquise de sade sur La vie à deux
Ecrire sur acheter
Ton pull marine, L'amour est-il un crime ? chapitre 8, Des carences...., Des carences...., Singapore, Les derniers jours de l’homme invisible, La croisière bleue..., Quand on Aime, on ne compte pas, Hommage à un amoureux des mots, RTT, Les dix commandements ( version moins officielle ... ),Il y a 11 textes utilisant le mot acheter. Ces pages présentent les textes correspondant.
Bonne lecture !
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